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The little girl and the two criminals.

Parent!Mormor

"Peux-tu me rappeler pourquoi nous avons voulu avoir un enfant ? Demanda Sebastian, les yeux rivés sur une petite fille entourée d'amies pour fêter son septième anniversaire.
- La vraie question, mon cher, c'est pourquoi TU as voulu avoir un enfant."

Sebastian ne quittait pas des yeux la petite fille qui ouvrait ses cadeaux, offerts par ses copines. Mais il ne put s'empêcher de sourire en repensant aux longues discussions qu'il avait eu avec Jim concernant son envie de devenir père.
La première réaction de compagnon a été de rire aux éclats : un meurtrier sans pitié détestant pratiquement tout le monde qui voulait un enfant, c'était assez inattendu. Mais il s'est vite arrêté quand il a compris que Sebastian était on ne peut plus sérieux.

"Papa, papa ! J'ai eu une peluche licorne ! S'écria la petite fille en agitant le tissu rebouré dans tous les sens.
- Trente-neuf, chuchota Jim à Sebastian.
- C'est super ça, elle est très jolie !"

La rouquine retourna à son déballage de cadeaux pendant que les deux hommes se souriaient.

"Tu te souviens quand elle a perdu celle avec la crinière violette ? Je t'ai dit "une de perdue, dix de retrouvées" et bien on peut dire que... Commença le noiraud avant de bailler.
- Tu as l'air fatigué, remarqua Sebastian en prenant son compagnon dans ses bras musclés.
- Je n'ai presque pas dormi, j'ai discuté avec Sherlock toute la nuit.
- Tu avais dit que tu arrêterais avec ce détective.
- Oh, si on ne peut plus te mentir, où va le monde ?
- Attends tu te fiches de moi là ?
- J'ai enfin trouvé le moyen de le faire tomber !
- Tu ne peux pas lui foutre la paix ? Il a sa vie de famille désormais, lui et John, avec Rosie. Et toi aussi tu as ta vie maintenant, avec Angèle et moi.
- Tu ne vois pas que j'ai enfin trouvé le moyen de le tuer ? La première fois a été un échec total, mais là ! On y est !
- Mais pourquoi veux-tu absolument le tuer ? Je suis sûr que lui-même ne veut pas mourir. Et puis si c'est pour que tu te refasse passer pour mort pendant deux ans, c'est bon. J'en ai ma claque moi. Et puis imagine Angèle si je lui dit que son père est mort, mais qu'il réapparaîtra dans deux ans, c'est n'importe quoi Jim.
- Tu n'es pas marrant, c'est pas drôle.
- Jim tu n'es plus aussi libre qu'avant, tu as des responsabilités qu'il faut assumer maintenant. Je ne peux pas tout assumer pour deux !"

Alors que les deux hommes se disputaient, Angèle avait terminé d'ouvrir ses cadeaux donc elle et ses amies attendaient la fin de la querelle.

"Tu es vraiment égoïste Jim Moriarty !
- Je n'avais pas besoin de toi pour m'apprendre ça, Sebastian Moran !
- Hum, papas ? Vous pouvez arrêter de vous disputer, en plus ma journée d'anniversaire est finie. Les parents de mes copines vont arriver, fit une petite voix en s'approchant du couple qui se stoppa net.
- Bien sûr Angèle, nous sommes désolés."

Une fois les amies de la rouquine parties, les deux criminels se retrouvèrent seuls avec leur fille qui les regardait, les bras croisés.

"Je suis sûre que vous faîtes exprès de vous disputer alors que mes copines sont là pour que je n'ai plus d'amies !
- Ne dis pas de bêtises Angèle, tu vois bien que c'est toujours papa Jim qui fait tout dérapper ?
- Pardon ? T'es pire qu'un gosse !
- On peut en parler cinq minutes de toi et de tes caprices ? Tu m'as plongé dans une dépression pendant deux ans parce que tu t'es apparement suicidé pour revenir comme une fleur en me promettant de ne plus reparler à Sherlock et là j'apprends quoi ? Que tu lui reparles et que tu veux encore le tuer !
- Je m'ennyais ! Tu ne t'occupais plus de moi alors j'ai dû trouver quelque chose à faire !
- Mais Jim, tu es adulte ! Tu devrais savoir t'occuper de toi-même sans dépendre de moi comme ça !
- Arrêtez ! J'en ai marre de vos disputes. Si c'est comme ça, je m'en vais, fit la petite fille, sa nouvelle peluche licorne à la main, en s'avançant vers la porte pour l'ouvrir."

Après avoir fait "au revoir" la petite fille sortit de la maison.

"Elle vient vraiment de partir ? Fit Jim, un sourcil haussé, tu vois, c'est de ta faute ! C'est toi qui as commençé !
- Jim, laisse-moi te dire que tu pourras me faire tous les reproches du monde, ça ne m'atteindra pas. Notre fille vient de quitter la maison là !"

Les deux hommes s'échangèrent un regard paniqué avant de courrir vers la porte. Ils ne virent personne.

"Sebastian, elle est où ? Ne me dis pas qu'il lui ait arrivé quelque chose !
- Je ne sais pas Jim, vas voir dans le jardin, je vais voir dans le quartier."

Puis ils se séparèrent. Jim fit le tour de la maison pour arriver dans le jardin. Un grand espace avec de grands arbres.

"Angèle ? Cria le ciminel consultant, la voix tremblante."

Jim ne savait pas réellement ce que c'était de s'inquièter. Quand Sebastian ne rentrait pas de mission en même temps que les autres, sa respiration s'accélérait, ses mains devenaient moîtes, ses jambes tremblaient de peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave, peut-être était-ce cela de s'inquièter pour quelqu'un.

"Angèle ma chérie où es-tu ? Sors de ta cachette. Sebastian et moi allons arrêter de nous disputer, tu as raison, ce n'est pas drôle, continua le criminel, les joues humides."

Finalement, une petite ombre s'avança vers lui. Il l'a prit dans ses bras, la serrant fort contre lui.

"Pourquoi tu pleures papa ? Demanda la rouquine d'une petite voix.
- J'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose. Tu sais, c'est dangeureux dehors, surtout la nuit.
- Même dans le jardin ?
- Même dans le jardin.
- Pourquoi tu ne m'aimes pas comme papa Sebastian m'aime ?"

Jim, qui portait la petite dans ses bras tout en marchant, s'arrêta. Pourquoi lui posait-elle cette question, ça n'avait aucun sens.

"Mais Angèle, pourquoi me demandes-tu ça ? Bien sûr que je t'aime, tu es ma fille.
- J'ai compris que tu ne voulais pas de moi et que tu as juste voulu faire plaisir à papa Sebastian.
- Pas du tout, c'est juste que je suis un mauvais être humain. Je ne sais pas prendre soin de moi-même et des autres, donc je ne voulais pas te faire de mal. Quand nous t'avons adoptée, tu n'étais qu'un bébé, je ne voulais pas qu'il t'arrive quoique ce soit par ma faute, alors j'ai préféré laisser Sebastian s'occuper de toi. Mais cela ne veut pas dire que je ne t'aime pas.
- Je t'aime fort, papa."

Puis elle lui fit un bisou sur la joue avant de s'endormir dans ses bras. Le criminel sourit doucement avant de rentrer à la maison. Sebastian était sur le canapé, sa tête dans ses mains, assis sur le canapé.

"Sebastian, elle était dans le jardin, chuchota Jim.
- J'ai eu si peur.
- Moi aussi.
- Très drôle."

Jim eut un mouvement de recule. Que voulait-il dire par "très drôle" ? 

"Angèle, il faut se réveiller, il est l'heure de manger, murmura Sebastian en prenant la petite dans ses bras."

Une fois la petite douchée et couchée, les deux hommes s'assirent sur le canapé. Jim, qui d'ordinaire attendait ce moment de la journée avec impatience pour pouvoir se blottir dans les bras de son sniper, resta droit comme un piquet, à l'autre bout du canapé, les jambes et les bras croisés.

"Euh, je peux savoir pourquoi tu me boudes comme ça ? D'habitude nous ne sommes même pas assis que tu es déjà dans mes bras, remarqua le rouquin."

Jim ne répondit rien et se contenta de tourner la tête, pour cacher ses yeux humides.

"C'est parce que je ne me suis pas excusé ? Ok, nous nous sommes disputés aujourd'hui et j'en suis désolé, c'est bon t'es content ?
- Pourquoi tu m'as dit "très drôle" quand j'ai dit que je me suis inquièté pour Angèle ?
- Jim, c'est bien connu, tu ne sais pas t'inquièter. Tu ne connais même pas la définition du verbe s'inquièter.
- Je suis peut-être le pire homme que tu connaisses mais je sais m'inquièter. Pour Angèle et toi.
- Elle m'a déjà demandé plusieurs fois si tu l'aimais.
- Je sais, et je lui ai répondu.
- Hum. Tu ne peux pas faire des efforts pour être quelqu'un d'un peu moins mauvais ? D'accord, tu es un criminel consultant et en plus un génie, tu organises des crimes et tu gagnes beaucoup d'argent, mais ce n'est pas ça qui t'empêche d'être un peu plus gentil ? Regarde moi, je suis un ancien colonel,  un sniper de ton réseau, le meilleur d'après toi. Je tue quelqu'un sans avoir le moindre remords et pourtant, je sais aimer, je sais pardonner, je sais m'excuser, je sais m'inquièter.
- Apprends-moi alors. Apprends-moi à aimer notre fille comme le ferait n'importe quel parent envers son enfant, apprends-moi à m'inquiéter envers ceux qui comptent pour moi, apprends-moi à te montrer tout l'amour que j'ai pour toi, appr..."

Sebastian ne lui laissa pas le temps de continuer sa phrase que ses lèvres se pressèrent contre les siennes, les couchant contre le canapé. Les mains du rouquin glissèrent sous ses vêtements en l'embrassant passionnément, comme si leur vie allait s'arrêter d'une minute à l'autre.
En bas des escaliers, jugeant que la situation commençait à s'enflammer, une petite rouquine aux beaux yeux noirs, munie de sa nouvelle peluche licorne, sourit avant de remonter les marches et de retourner se coucher, heureuse que ses papas, bien qu'ils ne soient pas les plus humains du monde, s'aiment et l'aiment.

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