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The king is dead.

Reichenbach/post-reichenbach.

Le souffle court, Sebastian Moran courrait à travers Londres pour arriver à cet hôpital, comment avait-il pu être aussi lent, c'était pourtant évident que le jeu entre Sherlock et son patron allait mal se terminer. Il aurait du l'en empêcher, le retenir. Mais il n'avait rien vu venir, il pensait qu'il s'agissait d'un vulgaire jeu pour savoir qui avait le plus gros cerveau. Mais il s'était manifestement trompé sur toute la ligne, il s'agissait du jeu de la mort.

C'était pourquoi Sebastian se retrouvait à courir à en perdre haleine dans les rues londoniennes afin d'empêcher son boss de commettre l'irréparable.
Alors qu'il approchait du bâtiment, son cœur s'accélérait de plus en plus mais lorsqu'un coup de feu retentit, il savait que c'était fini.

Il grimpa le plus vite possible les marches qui menaient au toit. Il n'y avait plus personne, hormis un corps, le dos contre le bitume, une arme à la main, une grosse tâche de sang s'éparpillant sur le toit.

Le sniper avançait faiblement jusqu'au corps inerte, c'était Jim. D'un coup, le monde tourna autour de Moran, il se senti mal, son cœur se resserra dans sa poitrine, ses jambes flanchèrent, il s'effondra sur le bitume, des larmes ruisselant sur ses joues.

Ses yeux ne quittaient pas le corps de son patron, il baissa a tête et posa un baiser sur le front.

"Je vous aime tellement, chuchota-t-il doucement, la voix tremblante et cassée."

Puis, il se releva. Fit volte-face et s'en alla. C'était trop dur pour lui de rester sur ce toit.

Il voulait tuer Holmes, désormais. Il savait qu'il n'était pas mort. Qu'il s'était montré plus intelligent et avait trouvé une alternative à leur stupide jeu pour pouvoir continuer de vivre aux côtés de son blogueur. Il lui en voulait terriblement, c'était de sa faute. Jim et lui auraient pu être heureux si ce détective n'était pas venu tout ruiner. Il le détestait, voulait le torturer jusqu'à ce qu'il se brise avant de le tuer sans pitié, le sourire aux lèvres avant d'éclater de rire face à ce pathétique détective qui lui avait volé l'homme de sa vie.

Mais il ne fit rien de cela. Il se contenta simplement de rentrer chez lui. Sa capuche sur la tête parce qu'il pleuvait, des larmes ruisselant sur ses joues, le visage baissé, les passants préféraient l'éviter. Après tout, cela l'importait peu. Il détestait les gens et leurs avis inutiles. La seule personne qu'il aimait, c'était Jim.

OoOoOo

Deux ans. Deux ans que Jim était mort. Deux ans que Sebastian luttait contre son envie de s'ôter la vie. Deux ans qu'il n'était pas sortit de chez lui si ce n'est que pour s'acheter des cigarettes, du pain et des sandwichs. Deux ans qu'il ne se rendait plus au QG . Deux ans qu'il se demandait à quoi bon vivre si ce n'est pas pour côtoyer Jim, l'entendre parler des chose incompréhensibles, le servir comme le ferait un serviteur pour son roi, et le dévorer du regard en résistant à son envie de lui sauter dessus. Deux ans que Sebastian se sentait vite, comme si on lui avait enlever une partie de lui.

Ce matin, il a apprit que Sherlock Holmes avait fait son grand retour. Sebastian le détestait encore plus. Mais il était beaucoup trop faible pour tenter quoi que ce soit.

Son état était clairement déplorable. Il ne trouvait de la force que pour se raser et garder la longueur de barbe que Jim appréciait tant. Ni trop court, ni trop long, il disait. Il se nourrissait essentiellement de sandwichs, d'eau du robinet, de café et de vodka. Oui parce que parfois - quasiment tous les soirs - il buvait pour oublier la mort de Jim et s'imaginer une autre vie aux côtés de son patron pendant quelques instants avant de sombrer dans l'inconscience.

Il restait chez lui la plus part du temps, regardait des émissions de télé-réalité, fumait jusqu'à tousser durant de longues minutes en espérant que cela le tue, parlait aux oiseaux qui venaient s'aventurer sur son balcon, ne parlait pas, n'osait plus respirer, s'éprouvait plus aucun sentiment.

Il savait qu'il ne reviendrait pas. Il savait qu'il allait rester seul jusqu'à la fin, et cela l'effrayait. Il ne voulait - pouvait - pas vivre sans lui. C'était impossible. Il avait besoin de lui. Jim était sa raison de se lever le matin, son oxygène, l'œuvre d'art qu'il pouvait observer quand il s'ennuyait, l'homme qui le faisait se sentir vivant, celui qui faisait battre son cœur, après tout.

Il savait qu'il n'arriverait pas à vivre sans lui. Sa main attrapa un pistolet qui trainait sur la table basse. Il se leva, tituba un peu, manqua de s'évanouir puis sortit de chez lui, ses yeux scrutant une dernière fois son appartement. Il sourit. C'était immonde, lui qui ne négligeait pas ses planques d'habitude. Puis il ferma la porte à clés.

Il grimpa les escaliers qui menait au toit de son immeuble. Le vent s'engouffra dans ses poumons abîmés, le faisant tousser. Il se reprit, et regarda le paysage. C'était vraiment beau, et malgré sa vision humide à cause des larmes, il admirait cette ville qui avait toujours fait partie de sa vie.

"Jim. Je sais que tu n'aurais certainement pas voulu ceci. Tu aurais voulu être fier de moi. Mais je n'y arrive plus. J'ai tenu deux ans. Tu ne peux pas savoir comment c'était difficile. Mais maintenant nous allons être de nouveau réunis, les deux hommes les plus dangereux de Londres vont devenir les deux hommes les plus dangereux des Enfers."

Puis il pointa l'arme vers sa bouche ouverte, regardait une dernière fois le paysage, puis tira.

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