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The jealous sniper.

"Donc ça fait longtemps, vous deux ?" Demanda un homme aux cheveux de feu en expirant la fumée de sa cigarette.
"Ça fait deux mois aujourd'hui. Elle veut que nous allions au cinéma, tu m'y emmèneras d'accord ?" Demanda, même si le ton de sa voix montrait qu'il s'agissait bien plus d'un ordre qu'une simple demande, un homme aux cheveux noirs et au teint blanc.
"Oui, boss."

C'était tout. Il n'y avait rien à ajouter. Sebastian écrasa sa cigarette sous sa chaussure avant de suivre son patron qui rentrait dans le bâtiment.

"Il me semble qu'il te reste une mission avant la fin de la journée, je t'attendrai devant le QG à ton retour." Fit simplement Jim Moriarty en poussant la porte de son bureau, laissant son sniper au milieu du grand hall, l'esprit ailleurs.

Il souffla donc avant de se diriger vers le bureau de la secrétaire qui lui tendit un petit feuillet. Il lui sourit et attrapa les papiers qu'il lu en sortant du bâtiment. Dessus était indiqué le nom, l'âge, l'adresse et les erreurs de sa future victime.
Le rouquin toucha les couteaux qui se trouvaient dans les différentes manches de sa veste puis monta en voiture.

OoOoOoOo

Comme prévu, Moriarty l'attendait devant le QG, adossé au mur devant la moto de Moran qui rentrait de mission, une nouvelle cicatrice sur son joli petit minois déjà bien abîmé. La nouvelle blessure démarrait du haut de son sourcil droit pour terminer juste en dessous de son œil bleu océan du même côté - l'autre étant dissimulé par un bandeau noir.

"Tu es encore plus beau comme ça !" S'exclama Jim en montant sur la moto une fois son employé dessus.
"Merci, mais vous auriez pu me prévenir qu'il maîtrisait les arts martiaux..."
"Oups ! L'amour me rend négligeant."
"Vous devriez rompre alors."
"Chut mon petit Sebastian, ne te mêles pas de ce qui ne te regarde pas."

Sebastian serra la mâchoire à l'intérieur du casque et démarra en trombe.

Il n'avait rien à dire. Il devait juste se la boucler et obéir. Il était payé pour ça, après tout.

Le trajet se fit rapidement, même si Moran voulait que Jim reste encore longtemps sur sa moto, accroché à lui pour ne pas tomber. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et Sebastian le comprit quand il gara son engin sur le parking du cinéma où patientait une jeune femme qui s'empressa de sauter dans les bras de Jim quand il descendit de la moto.

"Jim ! Je suis si contente de te voir !" S'exclama la jeune femme, beaucoup trop enthousiaste et gaie.
"Moi aussi Molly, moi aussi. Sebastian, je te préviendrai quand il faudra que tu viennes me chercher, ne sois pas en retard."
"Oui boss, passez une bonne soirée."

Jim tourna les talons, main dans la main avec la rouquine qui sautillait comme une gamine. Sebastian la détestait. Elle ne correspondait tellement pas au caractère froid et méprisant de Jim, elle était si rayonnante et pleine de vie.

Mais il n'avait pas son mot à dire.

OoOoOo

Une vibration contre sa hanche réveilla le sniper qui s'était assoupi sur la table de la salle à manger de l'appartement de Jim - Ils partageaient l'appartement du brun depuis qu'il a découvert la planque de Sebastian, qui était dans le pire des états.
C'était un message de Jim lui disant de venir le chercher, mais en voiture parce que Molly rentrait avec lui.

Il contracta sa mâchoire une fois de plus, serra les poings pour éviter d'exploser quelque chose qui se trouvait dans le salon puis attrapa sa veste en cuir, il vérifia le contenu de ses poches ; clés, briquet, cigarettes, écouteurs, et il sortit de chez Jim en fermant la porte derrière lui.

Il grimpa dans la voiture de Jim, bien que ce dernier n'ait pas le permis, et roula jusqu'à l'endroit où il avait conduit son patron, quelques heures plus tôt.
Dehors, il faisait nuit. Le ciel parsemé d'étoiles le faisait sourire.

Il se gara sur le parking où l'attendaient deux amoureux s'échangeant un baiser passionné. Ses yeux le piquèrent, ses larmes le menaçant de couler. Qu'il détestait l'amour.
Le couple monta à l'arrière, toujours accrochés l'un à l'autre. Les baisers se succédèrent, plus langoureux les uns que les autres. A l'avant, Sebastian luttait contre lui-même pour ne pas fondre en larmes devant son patron ni même laisser la voiture déraper pour les faire mourir tous les trois.
C'était compliqué, le bruit de leur baisers échangés rapidement le rendait encore plus mal. C'était à lui de l'embrasser, pas à cette femme trop joyeuse.

"Arrêtez !" Cria Sebastian, la voix cassée et tremblante.
"Je peux savoir pourquoi, mon cher Sebastian ?"
"Vous faîtes du bruit et cela me déconcentre pour rouler. Alors si vous ne voulez pas finir dans un fossé arrêtez de vous embrasser, en plus nous sommes bientôt arrivés."

Jim ne dit rien. Molly non plus. Et c'était mieux ainsi.
Sebastian resserra ses mains moites autour du volant et se chargea de ramener tout le monde vivant chez Moriarty.

OoOoOo

Trois heures du matin. Cela faisait presque trois heures que Sebastian pleurait silencieusement, le visage enfoui dans ses oreillers.

Dès qu'ils sont rentrés, Jim et sa stupide copine sont allés dans la chambre du brun pour terminer cette soirée en beauté. Dès que Sebastian est rentré, il a couru s'enfermer dans sa chambre, s'est jeté sur son lit en pleurant.

Il se trouvait ridicule, à pleurer comme une adolescente qui venait de se faire larguer mais c'était plus fort que lui. Il avait beau être un assassin, le deuxième homme le plus dangereux de Londres d'après les Holmes et les médias, il restait un humain avec un cœur et des sentiments.

Il savait que Jim ne dormait pas. Puisqu'il ne dormait jamais. Il savait aussi que le criminel avait une ouïe très fine alors il essayait tant bien que mal d'étouffer ses pleurs dans ses coussins mais c'était inutile dès qu'il sentit un poids s'assoir à côté de lui.

"Sebastian..." Chuchota une voix qu'il aurait pu reconnaitre entre mille.

Il releva doucement la tête. Il était rouge, le visage humide, les yeux trempés. La fine main blanche et tremblante de Jim s'aventura dans ses cheveux roux par de douces caresses.
Le sniper se décala, pour venir poser sa tête sur les cuisses de Jim ne dit rien.

"Tu sais, tu aurais pu m'en parler." Fit simplement Jim, le regard vide, fixant un point invisible.
"J-Je pense que vous l'ignorez m-mais c'est très com-compliqué de parler de ses s-sentiments à quelqu'un... Surtout à v-vous."
"A moi ?"
"O-Oui... Vous êtes tellement d-différent, au dessus de tout le monde avec votre génie, vous ne comprenez pas ce que cela fait d'être humain, vous ne savais pas ce que c'est d'avoir de vrais sentiments... Ah si vous avez une copine. Mais bref. Cela vous importe peu de savoir les sentiments de votre sniper, parce que vous pensez sûrement qu'étant donné que je suis un assassin je n'ai pas de cœur, mais si. J'en ai un, j'ai des sentiments. Des sentiments qui me font craquer, qui me détruisent parce que je sais pertinemment que vous ne pourrez jamais vous intéresser à moi, en dehors du travail..."

Jim ne répondit rien et se contenta de passer son pouce sur les joues de Sebastian pour essuyer les larmes qui coulaient. Sûrement n'y avait-il rien à répondre. Moriarty détestait parler pour rien.

Soudainement, on toqua à la porte. Sebastian se releva et essuya ses yeux fatigués. La jeune femme, Molly, entra, vêtue du peignoir noir de Jim.

"Je suis désolée de vous déranger mais je me demandais où tu étais passé mon Jimmy..."
"Ne t'en fais pas ma chérie, je suis ici. Tu peux retourner te coucher, j'arrive dans cinq minutes."

Elle sourit tendrement avant de sortir en fermant la porte.

"Tâche de ne pas te coucher trop tard, tu bosses tôt demain." Fit simplement Jim avant de quitter la chambre de Sebastian.

Il était de nouveau seul. Son cœur s'était stoppé durant quelques instants pour ne pas être blessé par l'indifférence de Jim mais il avait tout de même été touché.

Le sniper voulait crier. Hurler à en perdre la voix ô combien il l'aimait. Faire entrer dans son crâne de génie qu'il l'admirait. Lui faire comprendre qu'il serait prêt à mourir pour lui s'il le fallait.

Fatigué d'avoir tant pleuré, Moran se déshabilla et se glissa dans ses draps froids, le cœur lourd.

OoOoOo

"Il a fait QUOI ?" Cria Moriarty, quelques jours plus tard, dans son bureau, son téléphone collé à son oreille avec au bout du fil un autre sniper de l'entreprise, un ami de Sebastian.

"Xavier, tu viens réellement de m'annoncer que Sebastian Moran a tenté de mettre fin à ses jours ?! Pour l'amour de l'enfer mais qu'est-ce qu'il lui a prit !" S'exclama le criminel, effrayant son interlocuteur qui ne savait quoi répondre.

"Envoie-moi l'adresse." Finit-il par dire, d'un ton sérieux et froid avant de raccrocher.

Quand il reçu l'adresse, l'hôpital Saint Barts, il se dépêcha d'attraper sa veste et sortit de l'entreprise. Il monta dans le premier taxi qu'il trouva jusqu'à l'hôpital – qui était aussi celui où travaillait Molly.

Il arriva dans le bâtiment blanc et s'avança vers l'accueil.

"Où est la chambre du patient Sebastian Moran ?" Demanda-t-il en se demandant pourquoi Diable Sebastian avait-il tenté de s'ôter la vie, ce n'était pas à cause de lui tout de même, non ?

OoOoOo

La chambre était plongée dans le noir, Jim y pénétra doucement. Il entendait une respiration forte parvenir à ses oreilles, son sniper était en vie. Il s'approcha doucement du lit, Sebastian était là, allongé, torse nu, des fils le reliant à des machines étranges et inquiétantes – Jim détestait les hôpitaux.
Ses yeux clos le rendaient angélique. Il était vraiment séduisant, se dit Jim en passant sa main sur le front chaud de son employé qui ne bougea pas.
Puis, pris d'une impulsion, il s'agenouilla à côté du lit de son sniper et glissa sa main dans la sienne. Il remarqua ses poignets. Recouverts de bandages sanglants.
Sa tête rencontra le bras nu de Moran.

"Pa-patron ?" L'appela une voix lointaine mais en même temps si proche de son oreille.
"Oui Sebastian ?"

Les yeux de Sebastian rencontrèrent les siens.

"J-je suis content de vous voir, seul..." sa voix était comme brisée et timide, lui d'ordinaire si téméraire et sans-gêne.
"Sebastian, pourquoi as-tu fais ça ?" Demanda Jim en caressant les cheveux de son employé qui soupira.
"J-J'en ai eu marre de votre indifférence, alors je me suis dis que si je partais, tout allait s'arranger... J'aurai du me faire sauter la cervelle."
"Ne dis pas de bêtises."

Les larmes sur le visage de Sebastian se remirent à couler. Jim se releva. Inspira. Puis expira. Avant de coller ses lèvres sur celles de son employé, qui gémit faiblement sous le coup de la surprise. Ils se séparèrent doucement.

"Sebastian, je... je suis désolé."
"Jim Moriarty qui s'excuse, c'est plutôt inédit."
"Oui. Mais je suis sincère. Je suis simplement sorti avec elle pour approcher Holmes, sauf que je ne pensais pas qu'elle était réellement amoureuse de moi à ce point..."
"Vous feriez mieux de la quitter maintenant avant qu'elle ne découvre que vous ne l'aimez pas."
"Je pense que tu as raison. Attends-moi, je reviens."

 Jim quitta la chambre d'un pas précipité pour se rendre à la morgue. Il s'approcha de sa petite amie qui se jeta dans ses bras. Il la repoussa doucement avant de lui sourire.

"Jim ? Ça va ? Que fais-tu ici ? Tu viens voir un proche ?" Demanda la jeune femme.
"Écoute Molly, je suis gay et notre histoire est impossible."
"Sherlock avait donc raison... chuchota-t-elle, je te déteste ! Tu aurais pu m'en parler avant !"
"Tant pis, le passé est le passé." Siffla-t-il avant de quitter la morgue en riant, sous les pleurs de la légiste qui s'éffrondra sur le corps inerte d'un de ses patients.

Le criminel remonta dans la chambre de son sniper qui s'était rendormi. Il s'assit sur le bord du lit et caressa les cheveux de feu du blessé qui ouvrit tout doucement les yeux.

"Où étiez-vous passé ?" Demanda Sebastian, encore à moitié endormi.
"Je suis allé me débarrasser d'un parasite."
"Vous êtes célibataire désormais ?"

Le brun rit.

"Pour être honnête Sebastian, j'ai toujours eu un léger 'crush' sur toi. Je ne pensais pas que c'était réciproque."
"Vous pensiez réellement que ce n'était pas réciproque ? Mais enfin, c'était évident que je vous aimais ! Xavier et d'autres snipers l'ont tout de suite deviné. Vous voyez, les relations humai-"

Il fut coupé par les lèvres sucrées de Jim se posant sur les siennes.

"Tu devrais apprendre à ne pas trop parler, mon petit Sebastian."
"Je ne suis pas petit."
"Je le sais, grogna Jim en fronçant les sourcils."
"Je vous aime tellement, souffla Sebastian avant de reprendre les lèvres de son patron pour les embrasser."
"Moi aussi... Prononça Jim contre les lèvres de son sniper."

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