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Pouls.

Il devrait déjà être revenu, tuer un père et toute sa famille ne devrait pas lui prendre autant de temps. Pour sûr, j'ai tout calculé pour qu'il ait bouclé la mission en vingt minutes mais cela faisait déjà une heure qu'il était parti, se dit Moriarty, ruminant dans son bureau. 
Seul, il faisait les cents pas en contrôlant sa montre toutes les minutes. A chaque fois que quelqu'un osait le déranger, il levait la tête rapidement en espérant apercevoir la petite tête blonde de Sebastian. Mais ce n'était jamais le cas. 

Une heure et demie : il ne tenait plus. Il attrapa rapidement sa veste qu'il enfilait en fermant la porte de son bureau à clés. Il se mit à courir, esquivant ses employés qui voulaient l'interrompre pour des choses futiles, beaucoup trop futiles.

Il sortit du QG, essoufflé, pour monter dans une Berline noire. A l'avant se trouvait son chauffeur, il se retourna et Moriarty lui hurla de l'emmener là où il avait déposé Sebastian, il y a déjà bien trop longtemps - oui parce que son chauffeur privé était aussi celui de Moran.

"Vous vous inquiétez, chef. Il est résistant ce gamin, sourit le chauffeur en démarrant.
- Ferme-la et conduis. Il aurait dû être revenu après vingt minutes sur le terrain en comptant les temps de trajet en voiture. 
- Hum je vois. Mais je suis quand même persuadé que vous vous inquiétez beaucoup pour lui, c'est dangereux pour les affaires, chef.
- Mais boucle-la et roule plus vite !
- Je suis contraint de respecter les limitations...
- Mais je m'en fous des limitations ! Accélère Fred !"

Le chauffeur resserra les mains sur son volant avant d'appuyer sur accélérateur. Il savait pertinemment comment aurait fini cette conversation, soit Moriarty l'aurait tué, soit il aurait envoyé quelqu'un le tuer et tuer sa famille.
Ils arrivèrent à l'endroit où Moran se trouvait assez rapidement. Moriarty sortit de la voiture.

"Tu ne bouge pas, je ne serai sûrement pas long.
- Entendu, chef."

Jim hocha la tête puis s'avança vers la maison, il ne prit pas le temps d'observer l'environnement, bien trop occupé à crocheter la serrure que Sebastian a dû fermer pour empêcher les membres de la famille de s'en aller.
Une fois à l'intérieur, il déboutonna le col de sa chemise qu'il utilisa pour recouvrir son nez. L'odeur était nauséabonde et le salon ressemblait à une boucherie.
Trois corps étaient sur le sol, inertes, déversés de leur sang. Des plaies béantes siégeaient sur le ventre de la mère, la tête du plus jeune fils était tranchée en deux, et le dernier corps était sûrement celui du fils le plus âgé qui lui avait littéralement, le corps coupé en deux.

"Excellent Sebastian, je vois que tu t'es bien amusé, mais il m'a semblé d'avoir parlé de quatre cibles ? Où est la dernière ?"

Jim tourna sur lui-même avant que ses yeux ne se posent sur un corps, dans la cuisine. Le père. Une fourchette plantée dans son œil gauche, et poignardé à maintes reprises.

"Beau travail Moran, maintenant tu peux sortir de ta cachette. Où es-tu ?"

Aucune réponse n'alertant ses oreilles, Jim se mit à se balader dans la pièce, esquivant les cadavres jusqu'à arriver à la cuisine, il passa au dessus du corps du père, jusqu'à ce que ses pieds rencontrent un autre corps. Ses jambes fléchirent quand il devina de qui il s'agissait.
Il se retrouva à genoux devant son sniper. Il était dans un mauvais état et Jim devina sans mal qui l'avait aussi mal traité : le père de famille.
Il observa son employé : un couteau se trouvait logé dans son épaule, mais Jim remarqua aussi qu'il avait été poignardé une ou deux fois dans le ventre, heureusement les plaies n'étaient pas très éloignées les une des autres, il déduit donc que Moran a fait pression sur celles de son ventre tout en maintenant celle de son épaule, mais qu'il n'a pas eu assez de force pour retirer le couteau.
Résigné, Jim s'apprêtait à se lever, le visage absent, les yeux morts, les lèvres entrouvertes, mais il finit quand même par prendre son pouls. Il fit glisser sa fine main blanche contre le bras de Moran.

"Putain, Sebastian ! Comment as-tu pu survivre ? J'arrive tiger, j'arrive, je viens te sauver."

Il était vivant. Son pouls était lent, certes, mais Moriarty l'avait senti. Rapidement il quitta les lieux, courant jusqu'à la voiture qui n'avait pas bougé. Il ouvrit la porte avant, puis hurla sur Fred.

"Dépêche-toi imbécile ! Il est encore vivant, il faut que tu viennes m'aider je n'arriverai jamais à le porter tout seul."

Puisque oui, il y avait une grande différence entre le physique athlétique et robuste de Moran et celui de Moriarty qui était frêle et maigre. Fred se situait entre les deux.
Les deux hommes entrèrent dans la maison, le chauffeur réussit à soulever Sebastian, faisant attention au couteau qu'il avait dans l'épaule et Jim se chargea de tenir ses pieds. Ils se dépêchèrent de ramener son corps à moitié mort dans la voiture avant d'attirer l'œil des voisins.

Fred déposa Moran à l'arrière à côté de Jim qui attrapait sa trousse de secours qui traînait sous les sièges. Le chauffeur démarra.

"Je vous conduis à l'hôpital ? Demanda-t-il à son chef qui sortit une bouteille de désinfectant et des bandes blanches.
- Hors de question que je mette les pieds là-dedans, chez moi suffira."

Le chauffeur acquiesça même s'il jugeait beaucoup plus judicieux dans ce genre de cas d'aller aux urgences mais il ne dit rien, de peur de mourir, et se contenta de suivre son itinéraire jusqu'à chez Moriarty.
Ce dernier retirait la chemise gorgée de sang que Sebastian portait. Ses yeux s'arrêtaient sur les muscles apparents de son sniper avant de se reprendre, se giflant mentalement. Il n'était pas là pour le mater mais pour le soigner.
Jim inspira donc un grand coup avant d'appliquer du désinfectant sur les plaies de Sebastian, qui ne broncha pas. Il nettoya celles de son ventre avant de bander son abdomen.
Puis il s'occupa de son épaule, il devait faire vite s'il voulait éviter d'une de tâcher la voiture et de deux, lui faire perdre encore plus de sang.
Il contrôla le pouls de son sniper, toujours aussi faible, mais il pouvait toujours le sentir.
Ses mains se mirent à trembler. Et s'il n'arrivait pas à le maintenir en vie ? Et s'il mourrait dans ses bras ? Non, il ne fallait pas qu'il pense à cela maintenant alors il chassa ses pensées de son esprit avant de s'armer de désinfectant, de compresses et de bandages.
Rapidement il retira le couteau, aspergea sa plaie de désinfectant, fit pression avec la compresse qui se gorgea de sang beaucoup trop rapidement, puis banda son épaule comme il put. Il reposa ses doigts sur son poignet.

"Moran, dis-moi que tu es encore là, je t'en supplie..."

Il ne sentait plus son pouls. Des larmes glissèrent sur ses joues avant de tomber sur le visage endormi de Sebastian.

"Je t'interdis de partir... Tu n'as pas le droit de me laisser, murmura-t-il, sa voix craquant par moments."

Il serra les dents, ses mains tremblaient, son cœur battait à tout rompre.

"Sebastian, reviens... Tu n'as pas le droit de me laisser tout seul... Tu te souviens ? Les cauchemars vont revenir m'embêter... Sebastian..."

Il gémit faiblement, ses yeux toujours ancrés sur ceux fermés de son sniper.

"Sebastian, reviens... J'ai besoin de toi... Je t'aime..."

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JE SUIS DESOLE. Je ne veux pas briser vos petits coeurs... :'(
Je vous avoue que j'écrivais sans me rendre compte que c'était super triste, mais je trouve que ça illustre parfaitement la relation que peuvent avoir Moran et Moriarty. Sebastian risque sa vie en travaillant pour Jim, jusqu'au coup fatal.

Bref j'aime énormément ce couple.
J'espère que vous avait aimé !


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