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"I love you Moran"

Victorian!Mormor

1880, Londres.

Une porte en bois s'ouvrit, un homme pénétra dans une pièce décorée de matériel de chimie en tout genre. L'homme qui venait d'apparaître dans cet environnement retira son haut de forme avant de saluer un autre homme en face de lui.

"Professeur, fit simplement l'homme à la longue veste et au chapeau.
- Moran, je peux savoir la raison de votre visite si imprévue ?
- Je suis rentré de l'empire russe ce matin. Vous m'y avez envoyé il y a quelques jours pour récolter des informations...
- Vous êtes toujours trop bavard, Moran. Donnez-moi ça et fermez la porte avant de vous assoir."

Moran hocha la tête et tendit un petit tas de feuilles à son patron, ferma la porte, retira sa veste qu'il accrocha derrière cette dernière puis s'assit sur le lit de l'homme aux cheveux noirs qui feuilletait le dossier.
Il ne disait rien. Ses yeux bougeaient à une vitesse impressionnante, capturant chaque mots. Moran aimait beaucoup l'observer. Il le fascinait.

"Professeur, je compte demander la main de Grace la semaine prochaine, pensez-vous que cela soit une bonne idée ?
- Pourquoi me demandez-vous mon avis ? Vous savez pertinemment ce que je pense de cette femme.
- Vous avez toujours de bons conseils.
- Je donne des conseils en matière de crime, Moran. À moins que vous ne vouliez la tuer, je ne vous suis pas d'une grande utilité.
- Mon frère pense que c'est une bonne idée, mais mon père ne partage pas cet avis. Il préférait que j'épouse la fille d'un de ses amis."

Le criminel releva ses yeux noirs des feuilles puis souffla. Il fit quelques pas, posa le feuillet sur une grande table où se trouvaient déjà beaucoup de matériel de cristal, avant de retourner à son expérience.
Le sujet était clos. Il n'y avait rien à ajouter, même si Moran ne savait toujours pas s'il devait épouser sa bien-aimée ou non.

"Je sens que vous vous torturez l'esprit avec votre histoire de mariage. Si vous voulez savoir mon point de vue, elle mérite mieux qu'un homme qui pense qu'une dame doit s'occuper de lui, le nourrir, s'occuper de son linge et faire sa vaisselle.
- C'est le rôle d'une femme, non ?
- Non, Moran. Une femme doit être aussi libre qu'un homme, et jouir des mêmes droits. Pourquoi un sexe devrait être supérieur à l'autre, expliquez-moi ?"

Moran savait qu'il n'attendait pas de réponse, alors il se tut.

"Regardez-moi. Je suis un homme, je vis seul, je sais cuisiner, je sais faire un brin de ménage de temps en temps et je sais m'occuper de mes vêtements. Et puis je vois bien que vous ne l'aimez pas.
- Comment ça ?
- Vous êtes parti durant quatre jours à l'autre bout du monde sans la prévenir. Elle est venue jusqu'ici pour avoir de vos nouvelles.
- J'ai simplement oublié.
- Dites-le que vous préférez exécuter mes ordres et appuyer sur la gâchette au lieu de passer du temps avec votre bien-aimée. Dites-le que vous préférez ma compagnie à la sienne.
- Vous êtes mon patron. Je suis obligé de vous obéir.
- Êtes-vous obligé de passer vos soirées chez moi ? Mes autres employés ne font pas cela, vous êtes le seul. Et pourtant, je suis leur patron également.
- Avouez que vous appréciez ma compagnie.
- Je n'ai jamais dit que votre compagnie était désagréable. Au contraire, vous renforcez mon égo avec vos remarques sur mes travaux."

Moran grimaça. Il ne savait pas comment prendre cette phrase, alors il ne dit rien. Moriarty ne dit rien non plus, de nouveau happé par son expérience.

"En quoi consiste votre expérience ?
- Vous êtes bien bavard aujourd'hui, sourit Moriarty, mais voyez-vous, cette expérience consiste à observer les activités du cerveau après la mort."

Il ne demanda pas plus de détails ; il ne voulait pas alimenter encore plus l'égo surdimensionné de son patron.
Dans sa tête, ses quelques neurones se sont mis en marche pour trouver une solution à cette histoire de mariage. Peut-être était-ce vrai, il ne l'aimait pas et appréciait juste ses actions pour s'occuper du logis. Peut-être que son patron se trompait – cette hypothèse était beaucoup trop idiote alors il l'effaça de son esprit : Moriarty ne se trompait jamais.

"Patron, aidez-moi... Je pense que vous avez raison. Je ne suis qu'avec elle parce qu'elle s'occupe de la maison.
- J'ai toujours raison, mon cher. Mais si vous pouviez ne pas parler pendant un petit moment, cela m'arrangerait fortement.
- Je me retire alors. Je vais aller demander conseil à un ami.
- Un ami ? Releva Moriarty en tournant son regard vers son homme de main qui se rhabillait de son grand manteau.
- Oui, il s'appelle Robert. Je le connais depuis des années, je croyais l'avoir déjà évoqué pourtant.
- Vous n'avez qu'à partir avec votre ami, si cela vous chante. Votre présence m'est désagréable en ce moment même."

Sebastian Moran salua son patron avant de quitter la pièce. Pourquoi avait-il changé de comportement aussi rapidement ? Il l'avait toujours trouvé étrange et mystérieux, mais c'était ce qui faisait son charme. Personne ne le connaissait entièrement. Il restait une énigme pour beaucoup, et surtout pour Scotland Yard.

Moran le voyait plus comme un puzzle : par moment son patron laissait des petits indices sur lui, son passé, ses envies, ses goûts, ses passions, et Moran essayait de résoudre le puzzle nommé « James Moriarty »

Il savait que cela lui prendrait une vie. On ne connaissait jamais assez une personne. Il y avait toujours une part de secret, et d'intimité. Moran le savait bien.

Mais il voulait connaître son employeur de A à Z, tant il le fascinait depuis un moment. Il voulait briser son masque d'homme froid et mystérieux. Il voulait savoir qui était vraiment l'homme le plus dangereux de Londres. Mais il savait qu'il ne saura jamais tout de lui, à son plus grand désespoir. Mais il continuerait de fréquenter cet homme jusqu'à la fin de ses jours.

Ses pas l'ont amené jusqu'à l'appartement de son ami. Mais quand il frappa, personne ne vint lui ouvrir. Le petit grassouillet à la grosse moustache blonde n'était pas là. C'était fâcheux, il n'avait personne à qui parler de ses problèmes de coeur en dehors de lui.
Il rebroussa donc chemin, et retourna chez Moriarty. Ce dernier n'observait plus un cerveau mais un foie.

"Pourquoi êtes-vous revenu ? J'aurai peut-être du vous dire qu'il était mort, avant que vous ne quittiez la maison.
- Il est mort ? Oui, vous auriez pu me le dire effectivement !
- Il s'est suicidé.
- Vous l'avez tué !
- Moi ? Comment vous avez deviné ? J'avais pourtant effacé toutes les preuves !
- Je sais reconnaître quand vous usez du sarcasme.
- Bravo, Moran. Et non, je ne l'ai pas tué. Je l'ai fait tué, c'est différent. Vous devriez savoir que je déteste me salir les mains depuis le temps que vous tuer pour moi.
- Salaud ! Pourquoi avez-vous fait ça ? Il était mon seul ami !
- Pourquoi avoir besoin d'un ami quand on a un patron tel que moi ?
- Parce que les gens sont humains contrairement à vous ?"

Moriarty sourit.

"Bref, je ne peux pas croire que vous l'avez fait tué. Donc j'exige des explications.
- Et puis quoi encore ? La seule personne qui peut exiger avoir des explications entre nous deux, c'est moi. Maintenant taisez-vous je dois réaliser mon expérience.
- Non ! Je ne me tairai pas, pas cette fois. Vous avez fait tué mon seul ami et j'aimerai savoir pourquoi ? Vous êtes jaloux ? Jaloux que je m'intéresse à d'autres gens en dehors de vous ? Vous n'avez qu'à faire tuer Grace tant que vous y êtes !
- C'est déjà fait, pendant que vous étiez en Russie."

Moran allait s'arracher les cheveux. Son amitié était réduite à néant désormais et il n'avait plus de bien-aimée.

"Maintenant, taisez-vous."

C'en était trop pour Moran. Il se dirigea vers son patron, et leva son poing au dessus de sa petite tête. Moriarty ne bougea pas, il savait que son employé ne le frapperait pas.

Il se dit qu'il devrait apprendre à mieux connaître ses employés quand le poing de Moran atterri sur sur visage, cognant son nez qui se mis à saigner.

Mais il n'avait rien fait pour l'empêcher. Mais, avant que le tireur d'élite n'ait le temps de relever la main sur lui, il posa ses lèvres ensanglantées sur celles de son employé.
Les poings de ce dernier restèrent collés contre ses flancs, ses yeux étaient grands ouverts et fixaient ceux clos de Moriarty. La sensation qui l'animait était étrange. Il ne voulait pas lui rendre son baiser alors il attendit patiemment que son patron retire ses lèvres de siennes.

"Un peu de réponse de votre part aurait été la bienvenue.
- Ce n'est pas conforme... Je veux dire, vous êtes un homme, je suis un homme, qui s'occupera de la maison ?
- Vous êtes idiot ou vous le faites exprès ? Vous êtes simplet Moran, vous ne pensez pas par vous même et vous vous contentez de suivre les codes énoncés par les grands de ce monde.
- Deux hommes ne peuvent pas entretenir une relation... intime. C'est insensé. Si les femmes existent ce n'est pas pour rien. Elles sont là pour divertir les hommes et puis qui s'occuperait de la maison ? Qui donnerait des enfants à l'homme ? Qui les éduquerait ?
- Moran, Moran, Moran... Vous m'épuisez.
- Ce n'est pas convenable.
- Depuis quand faîtes-vous des choses convenables ? Vous assassinez avec le sourire aux lèvres, le peuple trouve cela-t-il convenable, d'après vous ? Et puis je vous ferai remarquer que beaucoup d'hommes entretiennent des relations intimes, comme vous le dites si bien, avec d'autres hommes et personne n'en sait rien. Je connais des hommes mariés à des femmes pour l'apparence mais qui couchent avec des hommes tous les week-end, mon cher Moran ! Alors ne venez pas me parler de vos choses convenables. Cela fait des années que je dois vivre avec cela. Cette envie d'avoir une relation intime avec un autre homme, avec vous..."

Sebastian se tut instantanément. Il ne savait pas quoi rétorquer et il savait qu'il serait ridicule.
Et puis, Grace... Non. Elle était morte. Et puis ses sentiments pour elle ne se résumait qu'à sa capacité à entretenir une maison. Il devait l'oublier, elle ne faisait plus partie de sa vie désormais. C'était ainsi. Depuis quand s'attachait-il aux autres ? Il avait toujours été un homme solitaire.
La seule personne a qui il était attaché, en fin de compte, était Moriarty...

"Je vous aime Moran.
- Oh et puis au bûcher les choses convenables !"

Le tireur attrapa les lèvres de Moriarty grâce aux siennes, rapprochant leurs corps jusqu'à ce qu'ils ne se touchent complètement. Moran fit quelques pas en arrière et ses jambes rencontrèrent un lit. Ils se laissèrent tomber dessus et s'abandonnèrent au plaisir, leurs corps nus se découvrant pour la première fois, dans une symphonie de baisers, de gémissements aigus et de grognements graves.

—————

(Il me semble qu'à cette période, les femmes n'étaient bonnes qu'à s'occuper de la maison et des enfants, alors je me suis dit qu'un des deux allait adopter cette mentalité – Moran évidemment puisque Moriarty est trop intelligent pour se laisser influencer par la société xD
Mais en aucun qu'à je soutiens cette pensée, n'ayez aucun doute à ce sujet svp :(
Voilaaaa, en tout cas j'espère que vous avez apprécié la première histoire à l'époque victorienne que j'ai écrite !)

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