Le 28 décembre - Prise 2
Bienvenue sur une réécriture de l'Univers de Le 28 décembre !
J'espère qu'elle vous plaira !
(Oh mon dieu, deux OS en un jour, que se passe-t-il)
Enfin, lait's go
C'était il y a deux semaines.
C'est bien ça... ?
Nous sommes... le 10 janvier 2023.
Donc... Oui. Il y a treize jours. Le 28 décembre...
Je n'ai aucun doute sur le fait que je n'oublierai jamais cette date.
La date de sa mort.
Quatre jours après le réveillon, et quatre avant le nouvel an.
Tout s'était passé vite, très vite, trop vite. Une journée comme une autre, un moment comme un autre, et un combat comme les autres...
Jusqu'à un coup pas comme les autres.
Un qui m'aurait sûrement tuée, s'il m'avait atteint.
Un qui l'aurait laissé en vie... S'il ne l'avait pas atteint.
Mais...
Tout s'était passé trop vite, après tout.
Je n'avais pas eu le temps de voir le danger arrivé que je m'étais retrouvée projetée, qu'il s'était retrouvé gravement blessé, que la scène, les alentours, ma vision, tout ce que à quoi je pouvais penser, avait viré au rouge.
Au vert aussi.
Couleur des petites étincelles qui s'étaient échappées de son corps alors que l'akumatisé retirait son Miraculous.
Couleur des yeux qui s'étaient fermés sous la douleur.
Tout s'était passé si vite...
Si vite que l'idée de rattraper le vilain qui s'éloignait avec son Miraculous ne m'avait pas traversé l'esprit.
Si vite que je n'avais rien pu faire d'autre que crier, le prendre dans mes bras, le supplier de se réveiller.
Ça n'avait pas marché.
Pire que ça...
Le vilain n'est pas revenu...
Mes chances de le réveiller ne sont pas revenues...
J'avais agi stupidement, comme toujours quand il s'agissait de lui...
D'Adrien...
Du garçon sous le masque de Chat Noir.
Mais cette stupidité m'avait juste empêchée de le ramener.
Alors voilà.
La une des journaux en ce moment, c'est l'identité de Chat Noir, Adrien Agreste, et sa mort.
La une des journaux c'est l'intensité nouvelle des attaques, comme si le Papillombre voulait profiter de ma faiblesse, du fait que je sois seule à présent.
Mais les attaques semblaient guidées par le désespoir, alors ce n'était pas compliqué d'en venir à bout.
Si tant est que j'arrive à me lever pour me motiver.
À sécher mes larmes le temps d'une heure ou deux.
À ne pas penser au fait qu'une fois encore, je me battrais seule, sans Chat Noir.
Parce qu'il n'était plus là...
Même si des jours – combien, je ne sais pas – étaient passés, j'avais toujours aussi mal. Comme si j'avais été cataclysmée en plein cœur...
Et j'aurais bien essayé pour voir si ma comparaison tenait, si Plagg n'était pas entre les mains de Papillombre...
J'ai passé mes nuits à pleurer, à crier, à espérer... Parce qu'il était dans mes rêves, et qu'au réveil, il n'était plus là. Qu'il m'avait été arraché, que je sentais que mon monde avait explosé... Non, été déchiré. Déchiqueté ? Il avait éclaté ! Été dévasté...
Et je ne pouvais dire à personne l'entière vérité.
Que je n'avais pas perdu qu'Adrien, mais aussi Chat Noir.
Que je revoyais le moment précis de mon erreur, le moment précis de sa mort, à chaque fois que j'osais fermer les yeux.
Marinette n'était pas proche de Chat Noir. Marinette n'avait pas vu sa mort en direct.
Ladybug était celle dans ce cas...
Et aux yeux de tout le monde, Marinette n'était pas Ladybug.
...
Il y avait bien une personne au courant.
Qui venait parfois, me serrer dans ses bras, essayer de me réconforter comme elle le pouvait.
Pleurer à mes côtés.
Mais elle avait aussi perdu son ami, après tout.
Par ma faute...
Et je savais qu'elle m'en voulait, parce que les rares fois où elle était là, elle n'osait pas me regarder dans les yeux, évitait les contacts en dehors de mes crises de larmes, évitait de parler d'Adrien.
...
Elle m'en voulait de l'avoir tué...
Pas vrai ?
– Marinette... ? À quoi tu penses ?
– Est-ce que tu me détestes ?
J'avais posé la première question qui m'était passée par la tête quand elle m'avait demandé ça.
– Quoi ? Non, bien sûr que non ! Pourquoi tu penses ça ?
Et sa surprise semblait honnête...
– C'est ma faute si Adrien est mort... Et même si tu étais moins proche de lui que moi... ça t'a quand même affectée, pas vrai ?
Le silence qui a suivi voulait tout dire.
La petite pause entre ma question et ce qui a suivi.
– Marinette... Ce n'est pas de ta faute... Si ça doit être la faute de qui que ce soit, c'est...
– Celle de Papillombre, je sais...
C'est ce qui m'avait été répété, encore et encore.
Et je savais que c'était ce qu'elle allait dire, avec sa voix tremblante, sur le point de pleurer, parce qu'elle savait que ce n'était pas vrai.
Que c'était de ma faute après tout.
Après ça, Rena Rouge est revenue combattre aux côtés de Ladybug. Ce n'était plus vraiment Rena Rouge... Même si sous le masque se trouvait toujours Alya. Elle avait adopté un nouveau costume, plus large, avec une capuche sur lesquelles étaient greffées les oreilles, et un masque sur le bas du visage plutôt que le haut.
Elle s'était présentée en tant que Ren, disant que c'était une référence à Rena Rouge, rien de plus, rien de moins.
Elle avait sous entendu de bien des façons qu'elle était différente d'elle, pas la même personne.
Étonnamment, ça avait marché.
C'était plus simple de battre les akumatisés à deux.
...
C'était moins simple qu'avec Chat Noir.
J'ai fini par trouver la force de me lever pour autre chose que combattre.
Éventuellement, je suis retournée en cours, même si je voyais Adrien partout, que ce soit sur les écrans de télé, des posters restants, des références à lui, ou des hallucinations de mon esprit.
J'ai perdu le fil des jours, la seule date qui acceptait de rester dans mon esprit était le 28 décembre, alors je retenais juste ce que j'avais à faire.
Je le faisais.
Je rentrais chez moi.
Je pleurais...
Alya me réconfortait, parfois, mais toujours en étant mal à l'aise.
Et même si je savais qu'elle m'en voulait, je ne pouvais que m'accrocher à elle, même si je savais qu'elle ne voulait probablement pas être là.
Le seul moyen que j'avais de tenir dans cette situation, c'était elle.
Même si elle semblait presque autant brisée que moi.
Puis tout est allé vite, très vite, trop vite.
Le Papillombre était sorti...
Déterminé à récupérer mon Miraculous, pour faire quel que soit le vœu qui a valu la mort de mon partenaire.
Ren était avec moi aussi, pour m'aider à combattre, à gagner, à récupérer le Miraculous de Chat Noir...
Puis le Papillombre a parlé.
– Ladybug, si tu me donnes ton Miraculous, Chat Noir sera ramené.
D'abord je n'ai pas compris.
– Je ne voulais pas le tuer, et je compte le ramener en même temps que sa mère.
Il n'y avait pas trop de sens dans ces phrases.
– Je ne voulais pas tuer mon fils, et je le ramènerai. Ça t'irait aussi, pas vrai ? Il me faut juste ton Miraculous.
Et pour la première fois, j'ai contemplé l'idée d'accepter. De laisser le vœu se faire, pour pouvoir être heureuse.
Parce que si Chat Noir revenait, je serais heureuse, il n'y avait aucun doute.
Aucun ?
Si, il y en avait un.
– Tu penses vraiment que tu seras heureux si tu fais le vœu, Gabriel ?
C'était Ren qui avait lâché ça.
– Je veux juste ramener ma femme et mon fils. Avec eux je serais heureux.
Puis elle a juste lâché un rire amer.
– Tu crois vraiment que ce sera si facile ?
Et je ne comprenais pas ses réactions. Ses réponses.
– Non, je sais qu'il faudra aussi que je fasse des efforts pour prendre soin d'Adrien. Mieux que je ne l'ai fait jusqu'à présent.
– Dans ce cas, tu devrais tirer une croix sur Émilie.
La discussion se déroulait sans moi, parce que j'étais un peu perdue.
Dans la situation...
Et dans ce que je voulais faire...
– Pardon ?
– Si tu essaies de ramener les deux, c'est toi qui risques d'y passer. Tu penses vraiment que tu peux réécrire la réalité comme tu le veux ? Que tout se passera bien ?
...
– Évidemment. Je ne vois pas pourquoi il en serait autrement.
– Parce que la vie ne marche pas comme on le veut ! Parce que le pouvoir absolu est juste un piège ! Parce que si tu fais un vœu, tu vas simplement agoniser dans ta putain de nouvelle vie ! Tu seras le seul à te rappeler de ce qui a précédé, de tout ce qui a existé, de ce que tu as fait, de ce que tu as causé, de ce que tu as détruit... Tu te sens de vivre avec cette culpabilité ?
Alya me faisait peur.
Ses mots me faisaient peur.
Leur implication.
Les sous-entendus...
– Comment est-ce que tu peux affirmer ça. Tu n'as aucune preuve. Et je ne souhaite pas le malheur des gens, seulement retrouver ma femme et mon fils.
– Et je souhaitai simplement retrouver Ladybug.
Les sous-entendus clairement énoncés...
– Ren... Tu as... ?
Je pensais que mon monde avait été dévasté.
Mais apparemment, il restait encore des choses à détruire.
Parce que j'ai senti le moment exact où mon corps entier a lâché, où mon cœur s'est serré plus fort que jamais.
– Je suis désolée...
Parce que j'ai réalisé pourquoi elle évitait mon regard, les contacts, de parler d'Adrien...
Parce que j'ai réalisé que ce n'était pas le Papillombre ou moi qu'elle allait accuser...
Parce que j'ai réalisé que...
...
– Tu l'as tué... ?
Que c'était elle depuis le début, le problème.
– J'ai... Souhaité te ramener... Je ne pensais pas...
Pas moi...
Que je ne l'avais pas tué.
Qu'elle l'avait fait.
– Tu... L'as tué... ?
Je m'en fichai de la raison...
– Je ne savais pas qu'il allait mourir !
– Tu savais qu'il y aurait des conséquences !
Je n'arrivai pas à y croire...
C'était encore un cauchemar...
Je ne voulais pas y croire...
– Je ne voulais pas te perdre... Mais au final... Mon vœu a simplement empiré la situation... Tu vois ce que je disais, Papillombre ? Tu vois ce qui t'attends, si tu fais le vœu ?
Elle lui parlait à lui... Comme si elle n'en avait rien à faire de moi, dans l'instant.
De ce que je ressentais.
D'à quel point elle m'avait fait souffrir...
Oui, tout s'était passé vite, très vite, trop vite.
En un instant, j'avais perdu la seule chose qui me permettait de tenir.
Alors j'ai vu rouge – une nouvelle fois – mais sans éclats de vert – cette fois.
J'allai foncer vers elle.
Pour pouvoir...
Je ne sais pas...
...
Mais elle a parlé, au final.
– Je peux tout ramener comme avant, si tu veux.
Si je le voulais ?
Bien sûr que je le voulais !
– Parce que tu crois que je vais te laisser faire ?
– Adrien sera ramené. Ça devrait te convenir, non ?
Elle avait répondu au Papillombre sans un regard pour lui.
Elle me fixait toujours.
...
Mais je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance...
...
– D'accord.
Ses yeux se sont remplis de larmes à ma réponse.
– Tu sais que tu mourras... ?
Je l'avais bien compris.
J'ai juste hoché la tête.
Gabriel a aussi accepté, étonnamment.
Peut-être qu'il a réalisé, à ce moment, que jouer avec les vœux était juste dangereux.
Alors Alya avait les boucles d'oreilles et la bague dans ses mains.
Et son regard rivé sur moi.
– Je suis désolée, Marinette... Je... J'avais juste voulu te revoir. Je suis... Je... Je ne veux pas te perdre...
Elle avait soufflé ça...
Elle pleurait.
Ça me faisait mal au cœur, un peu plus encore.
– Mais je préfère souffrir de t'avoir perdue que de te faire vivre la même chose... Alors... Tikki, Plagg... Je... Je souhaite revenir au monde d'avant mon vœu.
Il n'en fallut pas plus pour que le monde ne se mette à briller.
Que mes pensées ne s'effacent peu à peu.
Et que je ne cesse d'exister...
"Une réécriture de l'Univers de Le 28 décembre"
Littéralement.
Alya a réécrit l'Univers de 28 décembre :D
Puis l'a ré-réécrit
BREF.
Une pensée ?
Moi j'ai lâché une larme sur la fin.
D'ailleurs, vous voulez savoir un truc drôle ? J'ai eu cette idée il y a quatre heures, et l'entre "Le 28 décembre" et "Le 28 décembre - prise 2", celui où Alya récupère les Miraculous pour la première fois...
existe dans ma tête depuis... ben la publication de Le 28 décembre.
Et est développé depuis.
Pourtant j'ai préféré écrire ça !
J'ai aucune logique, ça doit être à force de traîner avec Mindow.
Enfin. Si vous voulez jeter un oeil au costume d'Alya/Ren
C'est mwa qui l'ait fait !
(Et si quelqu'un se demande, la main dans la poche et l'autre cachée avec la flûte, c'est pas parce que j'ai un problème pour dessiner les mains.
Et les cheveux dans la capuche parce que j'arrive pas à dessiner les cheveux d'Alya (de toute façon elle a les cheveux courts dans ce costume-)
Absolument pas.)
Any-whey, on se retrouve une prochaine fois, bye bye !
- 14 janvier 2022
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