
6) Culottes et rencontre
Écrit en cours de math.
Pdv d'Harry
Désolée si je poste moins. J'ai été un peu dépassée par les événements...
J'ai d'autres OS en cours d'écriture qui ne sauraient tarder à arriver
Bonne lecture
"Lui, il est pas mal du tout"
S'émerveille ma meilleure amie, Stéphanie, en m'indiquant un petit blond de la tête.
"T'as vu sa tête, avec ses lunettes de péteux?! Non mais sérieux, il se prend pour qui. Avec son polo Lacoste et ses chaussures cirées, faut qu'il fasse attention, sa maman va le gronder si il se salit. Je suis sûr qu'il va jouer au golf. J'espère qu'il sauvera son honneur de bourge coincé en arrivant à mettre au moins un trou"
Je rétorque, peu impressionné par le personnage.
(Nda: RIP Niall. On t'aimait)
Elle me met un coup de coude:
"Arrête un peu d'être si exigeant où tu ne trouveras jamais personne"
Je marmonne:
"Je veux juste quelqu'un qui soit digne de moi"
"T'es énervant avec ça, profite du spectacle"
Me dit-elle tout en lorgnant sur son derrière.
On est dans ce qu'elle nomme: les après-midi chasse. Ça consiste à passer l'après-midi dans un centre commercial à mater les mecs, chercher une proie. Passionnant en clair.
Je râle parce que je veux pas de copain, je suis très bien tout seul. Et je me fais profondément chier.
"Wooo. Regarde moi ce boule. Je suis jalouse, je veux le même"
S'anime Steph.
Je ne lui prête pas attention, concentré sur un jeu sur mon téléphone et habitué à ses exponentielles exagérations.
Je lui réponds par un grognement d'approbation.
Elle me met un coup de coude en me secouant:
"Allez Haz. En plus c'est vraiment ton type de mec. Va lui demander son numéro, ça t'engage à rien"
Je lève à regrets les yeux.
Un gars de petite taille s'engage dans l'escalator.
Il a des baskets grises, un slim noir et un sweat bordeaux qui semble tout doux.
Steph n'avait pas tord, ses fesses ont vraiment l'air intéressantes. J'en salive déjà.
Encore faudrait-il que j'ose lui adresser la parole.
Son coude est nonchalamment posé sur le rebord. Il se tient bien droit.
Une dame gueule sur un gosse à sa gauche, il tourne la tête et la scrute d'un air blasé. Il remet sa mèche en place. Mon ventre se tord à la vue de ce geste
Il est canon, elle a raison. Mais pour rien au monde je ne lui avouerais. Je lui dis en tentant de maîtriser ma voix:
"Mouais, il est potable. Il serait presque beau si il ne transpirait pas l'arrogance. Il se tient comme si il était le roi du monde, insupportable"
Stéphanie ricane et ça m'énerve. Je lui lance sèchement:
"Quoi?"
Ça lui semble évident:
"T'es bien placé pour parler bouclette. T'es le gars le plus arrogant que je connaisse. Vous êtes pareils"
Pendant qu'elle fait des plans sur la comète, je jette un coup d'œil en direction de l'escalator. Le bel inconnu a disparu, sûrement dans une des nombreuses boutiques présentes. Je n'arrive pas à démêler les deux sensations que je ressens, entre la déception de le voir m'échapper et le soulagement que ma meilleure amie n'aille pas le voir pour lui dire, en me pointant du doigt:
"Mon ami là bas te trouve vraiment craquant"
Elle l'a fait une fois, le pire est que le gars ne m'intéressait même pas.
Steph a décidé de s'acheter des sous vêtements et elle a besoin de mon avis de mec pour ça, évidemment.
J'ai eu beau lui répéter un million de fois que je n'étais peut-être pas la personne la mieux placée pour apprécier à sa juste valeur la lingerie féminine, pas moyen de la faire changer d'avis.
Je déambule dans les rayons paresseusement, je m'ennuie à mourir.
Est-ce que les nanas se mettent vraiment un fil dans le cul en pensant que ça va plaire? Je passe mon doigt sur le string en dentelle avant de me souvenir qu'il a sûrement été essayé. Ça me dégoûte.
En continuant ma visite, je tombe sur le petit brun avec un cul d'enfer, il est accroupi et tripote des culottes blanches en marmonnant.
Pour le charrier, et surtout parce que ça me fera une occupation, je lui lance sarcastiquement:
"J'aurais pensé que tu préférerais les boxers"
Il se relève subitement cramoisi de honte. Il a perdu son assurance et ses yeux me paraissent translucides tant ils sont bleus. Il se rattrape maladroitement:
"Non non non. C'est pas pour moi. Ho mon dieu. C'est ma sœur. Ne pense pas que je porte ce genre de vêtements"
Son air paniqué m'amuse. Pris d'un élan de courage, je le taquine:
"Pourtant, ça t'irait bien"
Il a l'air de vouloir disparaître sous terre. Il bégaye:
"Tu penses? Parce que c'est pas... très masculin.
-On s'en fiche si ça te plaît non?
-Ouais bien sûr, t'as raison
-Tu vas les prendre pour toi alors?"
À l'entente de mes mots, il reprend contenance et devient joueur:
"Encore faudrait-il que quelqu'un puisse les voir..."
Je ne résiste pas à son regard lubrique et le plaque contre un présentoir de soutien gorge pour l'embrasser profondément.
Je profite de la sensation et fais tournoyer nos langues à l'unisson.
Essoufflés, on colle nos fronts l'un contre l'autre pour pouvoir respirer. De sa voix éraillée il souffle:
"Louis"
Devant mon incompréhension il explique en souriant:
"-Mon nom
-Ravi de te rencontrer Louis, moi c'est Harry"
Ses yeux pétillent quand il me demande:
"On va chez toi ou chez moi?"
J'ai la lucidité de répondre:
"Chez toi"
En sortant main dans la main et quasiment en courant, j'ai la sensation d'avoir oublié quelque chose mais impossible de me souvenir quoi
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