25) Pâques à l'attaque
Mes titres n'ont toujours aucun sens.
Je passe juste à la vitesse de l'éclair poster ça, il est également disponible sur le calendrier de Pâques de Lynn.
Je n'ai jamais écrit quelque chose d'aussi niais, je m'en excuse par avance.
La pièce dont je vous parlais hier, c'est Le menteur de Corneille. A propos, j'y retourne de ce pas. Le théâtre n'attend personne, même pas les ninjas.
Merci à chaque personne qui prend le temps de lire mes conneries, ça fait toujours autant chaud au cœur.
Bonne lecture
Slurppppppp
- Berk. T'es dégueu Lou. Je t'ai déjà dit d'arrêter de me lécher pour me réveiller.
Je réplique d'une petite voix :
- Je ne peux pas m'en empêcher. T'es à croquer. C'est ma façon à moi de te prouver mon attachement.
Je me laisse retomber sur le lit, déçu. Mon copain n'a jamais supporté mes léchouilles, et ça me désole toujours autant. Il vient se blottir contre moi et j'apprécie sa chaleur.
Il me susurre à l'oreille, de sa voix rauque du matin :
- Ne te vexe pas amour. Ce n'est pas pour ça que je ne t'aime pas, tu le sais bien.
Il poursuit, connaissant mon point faible :
- J'aime tes oreilles, me dit-il en les embrassant.
Je sens tout mon corps frissonner. Je n'ai jamais su résister à la moindre de ses marques d'affection, je redeviens toujours un petit animal inoffensif dans ses bras.
J'aime ce genre de matin, sans contrainte ni tracas. Où l'on peut véritablement profiter de l'autre.
Je remonte un peu mon corps pour pouvoir poser ma tête sur son cœur. J'enfouis mon nez dans ses poils, inspirant profondément son odeur enivrante. Et j'écoute son organe vital battre à rythme régulier.
Il n'y a rien de plus réconfortant, je ne voudrais être nulle part ailleurs. Il est mon monde désormais.
- Il n'y a pas d'endroit où je pourrais être plus heureux que dans tes bras, me susurre-t-il.
Je glousse, amusé de constater que nos esprits sont aussi connectés.
Un silence s'installe entre nous mais je ne m'en inquiète pas. Il ne nous met pas mal à l'aise, servant uniquement à apaiser nos esprits. Je sais que nous avons un milliard de choses à partager et que nous sommes entrain de les organiser dans nos têtes, de la plus importante à l'anecdote totalement futile.
- Que veux-tu faire aujourd'hui ?
J'hausse les sourcils, même si je sais qu'il ne peut pas me voir.
Je suis vraiment tombé sur l'homme le plus indécis du monde, et c'est pour ça, aussi, que je l'aime. Avec lui, je sais que j'ai toujours le choix. Il m'écoute attentivement et me donne ensuite son opinion.
Nos amis sont persuadés que c'est moi qui porte la culotte dans notre couple, mais je suis bien conscient qu'il n'a qu'à me faire un sourire enjôleur pour que je me range de son côté.
Ce n'est pas ma faute, ça rend tout doux l'amour.
J'ai gardé mon insolence et ma franchise, mais il m'a réellement adouci, je ne suis plus tout le temps sur la défensive, à suspecter tout le monde. Il m'a appris à ne pas craindre d'aimer. C'est si agréable de se savoir estimé.
Il m'apaise, et, quand il n'est pas là, je redeviens l'animal sauvage que je suis naturellement. Comme s'il m'avait capturé, dompté, dressé et apprivoisé à la fois.
J'ai une confiance totale en lui, il le faut bien, puisqu'il détient mon cœur désormais. S'il se rend compte de la vérité, du fait que je ne suis pas assez bien pour lui et qu'il mérite mieux, je serais totalement détruit. J'essaie d'être meilleur pour Harry, il en vaut le coup.
Parfois même, cette vénération que je lui voue m'effraie. Il n'a qu'à cligner des yeux et j'exécuterais le moindre de ses désirs. Mais c'est un risque à prendre.
Je ne le remercierais jamais assez de m'avoir sorti de mon terrier pour me conduire dans le sien, démesurément plus chaleureux.
Il m'interroge en caressant distraitement mon ventre :
- A quoi penses-tu ?
La couleur de mes pommettes répond à ma place, sans que je ne puisse rien contrôler. J'ai appris il y a bien longtemps que mon corps n'en faisait qu'à sa tête à ses cotés.
Il ne peut retenir ses éclats de rire, à son tour. Visiblement satisfait de voir qu'il n'y a que lui qui obnubile mes pensées, il s'installe plus confortablement dans le lit.
Merde. À quoi pouvais-je bien rêver avant de le connaître ? Ma vie devait être si fade. Je n'arrive même pas à me rappeler ce que je faisais de mes après-midi avant de les passer avec lui à galoper dans les champs à découvrir de nouveaux végétaux.
Il interrompt de nouveau mes pensées de sa voix grave et chaude qui fait hérisser le pelage de mes membres, heureusement, il ne remarque rien :
- Tu veux que je t'amène le petit déjeuner ?
Une vague de bonheur me réchauffe le cœur. Il est plus merveilleux que tout ce que j'ai pu imaginer.
J'acquiesce d'un mouvement de tête, et d'un bond, il va s'affairer en cuisine. Je referme les yeux un instant, ne pouvant croire que tout ce bonheur m'est destiné.
Mon corps se réveille dès lors que mes narines captent un délicat fumet, ce sont des carottes. Harry et sa maladresse légendaire peinent à amener la collation qu'il a confectionné.
Je me lèche les babines, par anticipation, au vue de la masse impressionnante de mets. De la purée de carotte, au gâteau de carottes en passant par les carottes râpées, tout semble délicieux. Une marguerite trône fièrement au coin de l'assiette.
Attendri par la jolie fleur, c'est ce que je dévore en premier. Il lève les yeux au ciel devant mon impatience mais son sourire le trahit.
- Peux-tu cesser de tripoter ma queue ?, j'exige en plaisantant à moitié.
Il ne se vexe pas à ma question et ronronne :
- C'est pas de ma faute, elle est toute douce.
- Prends la tienne idiot.
- Peux pas l'attraper, mes pattes sont trop courtes !
Pensif, il lâche :
- J'adore cette photo de nous deux.
C'est vrai que ce cliché de nous deux est plutôt chouette :
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