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21) Superman le fouineur

Avant tout, il faut que je vous partage une formidable histoire que j'ai découvert il y a peu. Elle prend aux tripes et tient en haleine. Louis et Harry sont des personnages possédant une grande profondeur, avec des caractères propres et affirmés,  ils ne sont pas faciles à cerner en raison de leur complexité. On tremble et on vibre avec eux.
On ne s'ennuie pas un instant, le récit est super bien rythmé. Le style est épuré. Il n'y a que des points positifs, et pourtant, vous savez comme j'aime chercher la petite bête.
Je vais m'arrêter là, je pourrais encore en écrire plusieurs pages.
Pour conclure, je suis assez nulle pour "vendre" les trucs, mais allez voir ce bijou et vous me remercierez après.
Rien que le titre est magnifique : Comtemptuous, écrit par MickeyGordonClifford
C'est le genre d'œuvres qui me redonne foi en Wttp.

Ceci est la réécriture d'un vieil OS qui ne me plaisait pas. Je l'ai amélioré et fini.
Il n'y a quasiment que des dialogues.
En espérant que vous preniez autant de plaisir à le lire que j'ai eu à l'écrire,
Bonne lecture





Le professeur fait l'appel d'une voix traînante et grinçante:
- Hector Garidet?
- Présent.
- Lucie Janins?
- Présente.
- Jean-Pic De la mirandole?
- Présent monsieur.
- Louis Tomlinson?
- Ouais. Pas encore mort, je réponds insolemment.
L'enseignant lève les yeux au ciel mais ne s'interrompt pas, habitué à mes pitreries.
- Harry Styles?
Personne ne répond.
J'en profite pour provoquer l'adulte:
- Toujours pas là m'sieur.
- J'avais remarqué, merci Tomlinson pour votre brillante intervention, me répond-t-il, exaspéré
- De rien, c'était gratuit.
Le professeur souffle de désespoir.
Il ne souhaite pas s'attarder sur mon sarcasme et passe outre:
- Bon et bien, je crois qu'on va l'attendre toute l'année ce fameux Harry Styles.

***

- Tu trouves pas ça bizarre toi ?
- De quoi ?, me demande Niall machinalement.
- Mais cette histoire d'Harry Styles! Si ça se trouve il travaille au noir pour ses parents dans une cave. Il se fait même peut-être frapper. Et ses bourreaux-géniteurs n'ont aucun problème avec la police puisqu'il est légalement inscrit dans notre école.
Niall, habitué à mes exubérants coups d'éclat, se fait une joie de tourner en dérision mon propos:
- Bien sûr. Et puis quoi encore?! Il est prince de Mozambie? Nan attends j'ai mieux, c'est un extraterrestre !
Sans tenir compte de sa féroce pique, je poursuis d'un ton conspirateur:
- Moque-toi tant que tu veux. Je suis persuadé qu'il y a un truc louche dans cette affaire. Et je le découvrirais, foi de Tomlinson.

***

- Est-ce que tu viens de passer le cours de mathématiques à établir un plan pour s'introduire chez ce gars? ,me demande Niall, totalement désespéré.
Je trace le chemin sur le schéma et explique dans le même temps le déroulement de l'opération:
- Ouais. Regarde. J'ai vu ça sur internet : Il habite une maison classique écossaise à double étage. Logiquement, on peut se rendre à la cave par derrière, il devrait y avoir une trappe depuis l'extérieur et il nous suffira d'escalader le petit muret que j'ai repéré sur street view. Reste plus qu'à espérer qu'il n'ait pas de chien.
Niall semble inquiet devant l'ampleur que prend l'affaire et tente de me dissuader:
- C'est un plan foireux. Je m'y oppose catégoriquement. Déjà, on a pas le droit de s'introduire dans une propriété privée, ensuite on ne va pas agresser un mec et puis...
Je lui coupe la parole, surexcité, me moquant délibérément de lui:
- Allez ! Fais pas ton peureux Nialler. Ça va être marrant. On va enfin pouvoir devenir des justiciers pour de vrai.
Le blondinet ne rigole absolument pas quand il me répond sèchement:
- J'ai dit non Louis. Et quand je dis non c'est non.

***

Je réprimande sévèrement mon acolyte :
- Arrête de faire la gueule Nini. T'avais qu'à rester à la maison si c'est pour marcher aussi lentement. Tu vas nous faire remarquer.
Ses sourcils sont froncés, il a l'air bougon. Niall cache son inquiétude par du sarcasme :
- Excuse-moi de ne pas être un Ninja. Il fait nuit en plus, j'y vois rien.
J'ignore superbement ses paroles et donne les ordres, révélant l'imminent chef militaire que j'ai toujours été:
- Passe par dessus la barrière. Et fais le tour de la maison. Plus vite que ça.
Niall marmonne dans sa barbe que c'est une mauvaise idée et qu'il m'aura avertit mais finit par s'exécuter.
Il escalade et je le suis, franchissant la barrière en catimini.
Je chuchote à mon complice :
- Il n'y a pas de chien, c'est idéal. Plus vite que ça. Allez bouge toi, Cap'tain Nialleur la terreur.
Le blond s'énerve, peinant à cacher son inquiétude grandissante:
- Ouais bah capitaine Niall la racaille il aimerait bien rentrer chez lui sans passer par la case commissariat. Et si possible accompagné de la petite teigne ici présente.
Je continue mon investigation sans prendre en compte ses nombreux avertissements. On contourne la demeure et nous retrouvons tous deux à l'arrière de la maison.
- Merde. Pourquoi il n'y a pas de trappe pour accéder à la cave ? Comment on va faire pour sauver Harriette la princesse en détresse, je ne peux cacher ma déception, dépité devant la déconvenue.
Niall se plaint ironiquement, d'une voix dénuée d'émotion:
- Ho non. On va être obligé de rentrer chez nous. Quelle tristesse.
- Non. Il en est hors de question. Les héros n'abandonnent pas leurs objectifs avant de les avoir accomplis. C'est allumé à l'étage. Aide-moi à lancer des cailloux. Viens soldat Niall, on va se planquer dans ce buisson au cas où ce serait la chambre des bourreaux.
Le blond me suit, résigné, pour se planquer derrière le buisson. Il ne cesse de pester :
- Bonté divine. Le cauchemar ne se finira donc jamais. Je ne sais toujours pas pourquoi je t'ai accompagné.
Je me sens tout proche de mon but, ma voix partant dans les aigus à cause de mon hystérie :
- Regarde regarde regarde. La fenêtre s'ouvre. Le mystère va être enfin éclairci.
Mon camarade oscille entre son ton blasé et son ton protecteur :
- Arrête de sauter comme ça, on va se faire repérer. Calme tes ardeurs boulet.
Une voix hésitante se fait entendre, elle semble provenir de la fenêtre :
- Hum... Est-ce qu'il y a quelqu'un ?
Je reste caché, ne voulant pas réduire mes efforts à néant. Je chuchote, en totale admiration :
- T'as vu Ni ?! C'est une vraie princesse, il a les cheveux longs et bouclés. On est trop loin et avec la pénombre on y voit que dalle.
- Ouais. Bon. On fait quoi maintenant? Il semble pas être entravé par des chaînes et paraît plutôt humain. Je propose qu'on dégage.
- On va lui parler, évidemment.
Et sans attendre la réponse du blond, je m'avance pour être visible depuis la fenêtre. Je lance d'une voix forte et claire :
- Salut moi c'est Louis. On est dans la même classe cette année enfin...
La fenêtre se ferme brusquement.
- Il vient de verrouiller sa fenêtre ! Niall ! J'en reviens pas !
Mon camarade me tire sans douceur par le bras en me conseillant :
- Ouais j'ai vu, je pense que ça signifie qu'il faut qu'on dégage au plus vite. Allez Louis, viens. On va finir par avoir de sacrés emmerdes.
Je fixe la fenêtre close, les sourcils froncés, en proie à une profonde réflexion. Je tiens à étudier toutes les hypothèses plausibles :
- Quelqu'un devait le menacer par derrière, sûrement un couteau.
Niall perd patience :
- Putain. Mec ! Tu délires complètement. C'est pas parce qu'il était en contre jour qu'il avait un flingue sur la nuque. Ça va trop loin là. Il est sûrement déjà entrain d'appeler les flics.
Je reste sourd à son avertissement, plongé dans mes théories. Mon cerveau surchauffe devant toutes les possibilités qui s'offrent à moi :
- Je n'avais pas pensé à une arme à feu, t'es un complice du tonnerre mec !!
Le blond pète un câble :
- Louis ! Merde à la fin. Il a juste flippé okey ? Il est 23h et on se pointe chez lui. Il a eu une réaction totalement normale.
Mon esprit est obnubilé par les différentes conjectures. Je me perds en suppositions, réfléchissant à toute allure :
- Je l'aurais vu le couteau pourtant. C'est tout de même bizarre.
Mon acolyte fait demi-tour. Il lance d'un ton sans appel :
-Je me barre.
Je n'en démords pas :
- Tu fais chier Ni. J'essaie juste une dernière fois et ensuite on s'en va. Ok ?
- Je suppose que je n'ai pas le choix si je ne veux pas ta mort sur la conscience.
- Exact.
Je lance une poignée de graviers sur les vitres. La même tête en émerge.
Harry est à la fois irrité et apeuré quand il me demande :
- Qu'est-ce que tu veux à la fin ? Tu vas finir par réveiller mes parents.
Je réplique, déterminé à rétablir la vérité :
- Est-ce qu'ils te battent?
- Quoi ?? Non ! Mais ça ne va pas ?! Tu es complètement dingue. Déjà, qui t'a permit d'entrer ? C'est une propriété privée !!
- Alors pourquoi tu ne viens pas en cours Harry Styles? Tu as quelque chose à cacher ?
- Tu ne lâcheras pas le morceau hein?
- Nop, jamais. Alors tu ferais mieux de me dire la vérité.
- Pas ici. Pas comme ça. Viens au parc devant la gare demain à 17h. Je t'expliquerais.
Je ne peux contenir ma joie :
- Super. J'y serais. Tu peux compter sur moi.
Niall me rappelle sa présence en s'extrayant bruyamment du buisson. Face à ce manque cruel de discrétion, la fenêtre se referme brusquement.
Je réprimande le blond, un peu inquiet :
- Hé merde. Il a eu peur. Il ne t'avait pas vu Niall. Fais chier. J'espère qu'il viendra quand même demain.
Il me répond, sarcastique :
- Effectivement. Ça serait vraiment triste d'avoir fait tout ça pour rien. Ne te fais pas tant de soucis, vu comme tu l'as menacé il viendra. Allez, on rentre.
Et sans un regard de plus à mon attention, il fait demi-tour.
- T'es cruel mec. Je suis Superman et je rends le monde meilleur, je lui lance en lui courant après, Hé. Attends-moi sombre idiot.


***

Je vais me mettre sur ce banc. Non, il ne me verra pas. Et sur celui-là ? Celui-ci est mieux. En plus il y a deux entrées. Comment savoir laquelle il utilisera ? Je vais devenir dingue tant je stresse, comme pour un premier rencard. C'en est un, en quelque sorte.
Je me passe nerveusement la main dans les cheveux pour la énième fois depuis que j'ai débarqué dans le parc. J'ai séché le cours de math pour venir, j'espère ne pas le regretter.
- Salut, me fait sursauter une voix faible et hésitante.
Je me retourne, la main sur le cœur, et ne cache pas ma joie de le voir de près :
- Harry. Tu es là. J'ai cru que... Je suis content de te voir.
Je m'approche pour lui faire un câlin mais il me tend sa main. Je ne peux réprimer une grimace en partageant sa poigne.
Je retrouve mon enthousiasme après la déconvenue de la poignée de main, ma curiosité ne pouvant s'empêcher de prendre le dessus :
- Alors, quel est ton secret ?
Harry ricane nerveusement, ses yeux ne quittent pas le sol et ses mains serrent fortement ses manches de pull. Il me dit d'une petite voix, comme si il souhaitait que je ne l'entende pas :
- J'ai pas de secret. C'était seulement pour que tu ne campes pas devant chez moi. Tu sais, les nuits sont fraîches, t'aurais pu attraper froid. Il faut que je rentre maintenant. Mais ravi de t'avoir rencontré...
Il semble vouloir expédier la conversation le plus rapidement possible et ainsi se débarrasser de moi. Je suis si envahissant ?
Je complète sa phrase :
- Je suis Louis, à ton service.
Le silence devient pesant et son regard fuyant. J'invente n'importe quoi pour tenter de combler un peu le vide :
- Je dois y aller aussi de toute façon. Donc... Ouais. Je vais juste...
Il s'amuse de me voir m'empêtrer dans mes paroles ce fourbe. Il prend finalement pitié et m'interrompt :
- Louis... C'est pas contre toi. C'est juste que... J'ai des cours à domicile, tout simplement. Mais que, enfin légalement, je dois être inscrit à l'école pour pouvoir passer le bac. Un peu moins rocambolesque que ce que tu avais imaginé.
Je comprends sa situation mais ne peux réfréner mon immense curiosité.
- Ho. Ouais. Je vois. Mais tu te sens pas trop seul ?
- Non. Ça va. Hum, par contre, là faut vraiment que j'y aille, ma prof de littérature a dû finir son thé. Elle m'a laissée dix minutes de pause. Elle est assez... exigeante.
- Et tu veux pas venir juste en sport? On fait badminton, c'est rigolo. En plus le prof est super cool.
- Vraiment, non. Enfin je veux dire, c'est super gentil de penser à moi. Mais ce n'est trop pas mon truc les activités de groupe, surtout le sport. Non je ne peux vraiment pas, il panique, se sentant pris au piège. Et mon cœur se serre devant ce garçon perdu mais pourtant si pur.
J'essaye de l'apaiser en le rassurant comme je peux :
- Ce n'est pas grave. Je ne vais pas t'obliger de toute façon.
Il se tourne les doigts compulsivement en regardant frénétiquement sa montre. Je le congédie gentiment :
- Ne fais pas attendre ta prof. Au revoir Harry, ce fut un plaisir.
- Bye Louis.
Il insiste sur le i. Mon prénom sonne merveilleusement bien quand il le prononce. Harry l'embellit.

***

Je suis retourné chez Harry le samedi suivant, en passant par la porte cette fois. Il a froncé les sourcils mais m'a tout de même laissé entrer. On ne s'est pas ennuyé une seconde, il m'a fait travailler l'SVT, ce qui n'est pourtant pas la matière la plus amusante.
Il a été patient et compréhensif, m'encourageant avec de grands sourires éblouissants. Je n'ai jamais aussi bien travaillé de ma vie. Le soir même, je lui ai proposé de sortir en boite. Comme je m'y attendais, il a refusé. Sur le coup j'ai été réellement déçu.
Ne voulait-il pas faire des efforts ? Mais regarder des films d'horreur en sa compagnie se révéla être une activité nettement plus épanouissante. Il a passé les deux heures de projection le nez dans mon cou tellement il était terrorisé. On frissonnait tous deux, pour des raisons totalement différentes.

J'ai pris l'habitude, et il ne m'en a pas empêché, de venir chez lui chaque samedi et d'y rester jusqu'à tard dans la nuit. Evidemment, Niall me l'a reproché. Puis quand il a vu ma moyenne de second trimestre, il a été fier que je me prenne enfin en main et cesse mes gamineries, ce sont ses propres mots.

Harry et moi avons emménagé dans un minuscule studio il y a trois mois, proche de sa fac de psychologie et du tribunal où je travaille.
Ma vie ne pourrait pas être plus parfaite.

La vue sur le lac est splendide depuis notre balcon. Il est si limpide qu'il miroite parfaitement les nuances du ciel.
Harry me surprend en passant ses bras autour de mon ventre et en calant sa tête sur mon épaule. Tout mon corps se détend en reconnaissant le sien.
On profite en silence de la vue.
Il finit par me chuchoter à l'oreille, pour ne pas briser notre bulle de bien être :
- Parfois je me demande ce qu'il me serait arrivé si tu n'étais pas venu à ma fenêtre ce soir là.
- Tu serais probablement mort d'ennui.
- Sûrement. Heureusement que t'es là, mon preux chevalier.
- Hey ! Je suis Superman, pas un chevalier. Sinon je t'aurais chanté une sérénade.
Il m'embrasse la joue en gloussant. Que j'aime cet homme.

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