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Maladie du Sang - 2 -


De nos jours

🩸🩸🩸


Aujourd'hui c'était le jour de Stephen. Une seule fois dans l'année puis tous les ans. Et, enfin, un jour de repos dans sa vie bien remplie. Double vie, plutôt. Double métier, mais pas de double de lui-même pour éviter les désagréments de la vie humaine. Comme la fatigue par exemple.

Stephen soupira une énième fois en regardant ce que la vie lui offrait. Une famille... non plutôt des amis... bon, en fait, une simple amie avec qui il fêtait ses quarante cinq années terrestres. Oui, il aimait bien parler comme... un scientifique ? Ou un extraterrestre ?

- Stephen ! Entendit-il.

Christine, sa seule amie. Elle était tout pour lui. Et pourtant il la malmenait au boulot comme dans la vraie vie. Mais il ne faisait pas exprès, c'était plus fort que lui.

- Il ne m'écoute pas, comme d'habitude. Marmonna-t-elle.

Eh oui, notre Stephen était professeur de sciences dans l'une des grandes universités de New York, le jour. Et médecin neurologue spécialisé dans la chirurgie, neurochirurgien quoi ! dirait Chistine.

- Peux-tu me dire pourquoi je suis là au juste ? Puisque tu ne daignes pas m'écouter ...

- Parce que tu es mon amie et que tu m'aimes pour ce que je suis et...

- Et que t'es un parfait connard, Strange ! Termina Christine en haussant les sourcils accompagné d'un sourire.

- Tu me connais bien, dis donc ! Nota l'homme aux deux facettes.

- C'est qu'il sait réfléchir c't'abruti ! Pouffa la belle Christine.

- Merci en tout cas d'être venu. Reprit Stephen en finissant son verre.

- J'allais pas laisser un ami fêter son anniversaire avec lui-même, non ? Lança-t-elle faisant dans le drama. S'aurait été bizarre et... étrange ! Dit-elle fièrement.

- Sérieusement ? Soupira Stephen. Tu n'as même pas toucher à ton verre. Nota-t-il avec déception.

- Parce que je dois m'en aller. Conclut Christine en se levant. J'ai été ravie de partager ce moment avec toi, Stephen.

- Tout le plaisir était pour moi. Sourit-il en se levant pour l'accompagner alors qu'elle gagnait la sortie.

Le professeur et neurochirurgien la salua d'un sourire qu'elle lui rendit avant de rejoindre l'extérieur.

Stephen se retrouva de nouveau seul mais peu lui importait. Il avait l'habitude d'être seul avec lui-même.

Bientôt l'ennui prendrait place aux salles de cour universitaires et aux élèves bruyants. Il détestait les enfants mais les grands étaient bien plus intéressants. Non pas que les petits étaient moins intelligents. Cela dépendait de beaucoup de paramètres.

Il jeta un coup d'œil par la fenêtre, la nuit commençait à tomber. L'envie de dormir ne se faisait pourtant pas sentir. Il s'installa sur le canapé de son grand salon et attrapa l'un des livres qui traînaient par là : "Les Légendes à travers l'Histoire".


Stephen s'éveilla en sursaut quand une sonnerie retentit dans le silence de l'immense pièce. Il tomba à terre un peu sonné quand quelque chose d'assez lourd atterrit sur son crâne.

Il se releva tant bien que mal en attrapant le livre pour s'asseoir de nouveau. Il était ouvert au chapitre des légendes surnaturelles, notamment ici, les vampires. Strange referma le livre pour le poser sur le côté. Il l'avait déjà lu, connaissait tout de lui, pas la peine d'en lire plus.

Stephen rejoignit sa grande cuisine et se prépara un thé vert aux fleurs de Geisha, rien de mieux qu'un bon thé fruité et floral le matin. Plus sain en tout cas que leur satanée café infect.

Alors que le thé infusait dans la théière, ses yeux se posèrent sur l'horloge au fond du salon. Effectivement, il était en retard. Quelle personne saine d'esprit était à l'heure au travail ? Peu à son humble avis.

Impossible de bâcler l'heure du thé, c'était sacré. Toutefois, pour ne pas perdre de temps, il prit en main la tasse, après s'être servi, fumante de cette odeur exquise pour monter à l'étage et retrouver son dressing ainsi que sa chambre. Un vrai dressing de femme, en parlant de taille plutôt, parce qu'il restait un homme.

Stephen choisit une tenue simple pour l'université tout en dégustant de temps en temps son précieux thé.

Une fois son breuvage floral terminé, il rejoignit la salle de bain pour se revigorer avant de se poser devant le miroir au dessus du lavabo. Il était temps de changer de coupe. Attrapant de quoi se raser la barbe, il s'amusa.

Puis il se vêtit de son costume sans cravate : chemise bleu ciel légèrement ouverte au niveau du col, veste bleu nuit, pantalon bleu nuit et chaussures noires.

Stephen était fin prêt à prendre la route direction l'université. Arrivé sur place, il rejoignit la salle des professeurs pour récupérer son matériel et rejoignit son premier temps de cours.

A vrai dire, la journée passa vite, il ne s'en rendit même pas compte. Les élèves posaient énormément de questions et débordaient d'énergie et de curiosité. Bientôt, il allait quitter son premier boulot pour rejoindre le deuxième.

Mais à quel moment dormait-il ?, pourrait se demander beaucoup de personne. Peu était au courant de sa double vie à deux métiers. Christine etzit au courant, qui lui disait tout le temps de prendre des vacances, de faire une pause.

D'ailleurs, en parlant de vacances, après tant d'insistance de la part de sa très chère et seule amie, Stephen avait capitulé. Aux prochaines vacances d'hiver, ils partiraient tous les deux à la neige en France. Quoi de mieux que de changer d'air et de pays pour se ressourcer ?

Soudain la sonnerie annonçant la fin des cours retentit. Aussitôt les élèves rassemblèrent leurs affaires et quittèrent l'amphithéâtre où se déroulaient la plupart des cours.

Le professeur quitta ses collègues également pour prendre la route vers son deuxième lieu de travail. Une fois sur place, le plan habituel se déroula. Il retrouva Christine qui, sans perdre de temps, lui fit un rapide résumé de la journée. Rapide car il avait déjà assez à l'esprit d'autres occupations, pas la peine d'en rajouter.

Première étape, se sustenter car la pause déjeuner avait été rapide ce midi. Les cours étaient nombreux à l'université, du moins les niveaux d'apprentissage, si l'on pouvait dire ça. Alors Christine suivit Stephen jusqu'au réfectoire pour échanger un rapide repas.

Deuxième étape une fois l'estomac rempli : sa tenue médicale l'attendait au vestiaire où son amie l'y accompagna jusqu'à la dernière porte. Stephen prit tout de même un temps minimum pour se doucher et se revigorer de sa journée d'éducation scientifique. Puis il s'habilla de sa tenue blanche et bleue avant de suivre sa collègue, suivant attentivement le deuxième résumé, cette fois de la soirée à venir.

Moins de trente minutes plus tard, la première opération put commencer.

Au même moment, de l'autre côté de l'hôpital, une femme contrôlait la réserve réfrigérée où étaient précieusement rangées les poches de sang, dons de milliers de personnes pour sauver d'innombrables vies.

Cependant, et ce depuis quelque temps maintenant, elle avait déjà remarqué une baisse du nombre de poches. Pourtant elle avait participé au dernier inventaire, celui de l'année dernière. Et puis même, tout était contrôlé. Chaque départ pour une opération ou tout autre acte médical nécessitant une transfusion sanguine adapté au groupe sanguin de la personne. Chaque arrivée aussi d'ailleurs.

Alors quand elle contrôla la feuille pour la dixième fois de la journée, le compte n'y était pas. Il manquait des poches par rapport à la veille. Et c'était la même chose depuis plusieurs jours.

A moins qu'un vampire rôde dans l'hôpital... mais cette pensée lui paraissait absurde. Cela n'existe pas les vampires, non ?

Elle allait demander quand même à ses collègues si elles ont bien compté, leurs noms étaient indiqués sur les feuilles d'émargement.

La situation devait toutefois être signalée à la direction de l'hôpital pour y remédier. Il s'agissait surtout de l'urgence car à tout moment on pouvait avoir besoin de sang pour tout acte médical urgent. Étrange d'ailleurs qu'elle n'ait pas été signalé plus tôt.

En attendant, si nous retournions vers l'opération qui se déroulait de l'autre côté du bâtiment. Strange avançait bien comme à son habitude, décontracté, sûr de lui, frimant presque devant toute cette jeunesse, les étudiants qui apprennent un métier, celui de chirurgien.

La belle vie quoi ! Ce n'est pas comme si quelqu'un se trouvait allongé sur une table d'opération plongé dans un sommeil nécessaire à la réussite de l'examen médical. On pouvait presque remarquer le mouvement des hanches du neurochirurgien, les soupirs d'exaspération venant de ses collègues et les regards s'élevant au ciel face à tant de gaminerie. Oui, parce que le grand Stephen Strange dansait tout seul comme s'il se créait le concert des "Rollings Stones" dans sa tête. Et en même temps, puisqu'il n'avait pas eu droit à la musique comme chaque fois, sous les remontrances de sa très chère amie, il s'était créé lui-même l'ambiance.

Enfin bon, l'acte médical, très hautement difficile mais pas impossible puisqu'il parvint à sauver son patient, lui permit de quitter la salle d'opération. Strange évita à tout prix de rencontrer la famille de cet énergumène qu'il venait de sauver pour "x" ou "y" raison. Il n'en avait juste pas envie.

Cependant, il n'eut pas le temps de s'échapper davantage car quelqu'un le bouscula. Grognant son mécontentement, Stephen appela la silhouette bleue qui venait de passer. N'obtenant pas de réponse ni de ce qui s'apparentait à une infirmière ni de ses collègues alentours, il partit lui-même à la pêche aux informations.

Et qui de mieux pour ça que sa très chère amie... oui mais non... parce que ... trop tard.

- Eh Stephen, je te cherchais partout ! Appela Christine. Ils t'attendent, allez viens ! Insista-t-elle avec de grands gestes devant la porte qui les séparaient de la famille de son patient.

- C'est vraiment obligé ? Souffla le concerné en grimaçant.

- Sois pas idiot et viens, dépêche-toi ! Exigea-t-elle en l'attrapant par le bras avent d'ouvrir la porte et de le pousser devant elle avec un sourire.

Aussitôt Stephen ne fut pas à l'aise. La famille le remerciait déjà, chacun l'un après l'autre le prenait dans ses bras. Une personne âgée qui devait être la maman du patient plutôt d'âge mûr l'embrassa même très longuement sur la joue, engendrant un air dégoûté sur la figure de Strange. A cet instant, Christine se mordit les lèvres pour se retenir de rire et reçut bien évidemment les foudres de son cher ami, d'un regard.

Mais, sauvé par le gong, tout le personnel disponible fut invité à se joindre à l'équipe de direction. Strange profita de cette annonce pour s'extirper vite fait bien fait de ces gens... tactiles. Christine s'en excusa avant de lever les yeux au ciel quand elle atteignit la porte à l'abri des regards, sans avoir oublié de les saluer contrairement à notre cher Strange qui a juste... hoché la tête. Cœur de pierre va !

En tout cas il était temps de rejoindre le bureau de la direction. Pourquoi tout le monde, enfin ceux disponibles comme demandé, se dirigeaient vers la salle de réunion ?

Trêve de plaisanterie ! Pas le temps des balivernes, le directeur de l'établissement hospitalier se tenait devant son personnel, accompagné de son adjointe, secrétaire et tout le toutim.

- Pourquoi vous nous avez... commença une aide-soignante.

- Il se passe quelque chose dans cet hôpital.

Tout le monde se tut.

- Quoi, les patients se sont tous levés de leurs lits et ont fait la danse de la macarena à la queue-leu-leu ? Pouffa une infirmière.

- Non. Coupa court le directeur. Il s'agit de la réserve de sang. Reprit-il.

- Oui, je confirme, tout à l'heure j'ai contrôlé les relevés d'enregistrements et il en manquait. Expliqua une employée. D'ailleurs ce n'est pas que d'aujourd'hui, je crois.

- Et vous allez nous sortir qu'il y a des vampires dans l'hôpital ? Pouffa la même que tout à l'heure. N'importe quoi, ça n'existe pas puis ils n'ont pas pu disparaître comme ça. Les accès comme celui de cette réserve sont sécurisés par des codes ? Bah voilà !

- Je suis très sérieux, madame ici présente, continua le directeur en montrant du doigt l'employée, après avoir demandé à ses collègues, a remarqué une baisse fulgurante de la quantité de poches de sang. Alors qu'il n'y a pas si longtemps le compte y était. Alors, oui, à moins qu'il y a des vampires dans les parages, comment expliquer ces disparitions ?

Le silence lui répondit et tous se regardèrent. Que pouvaient-ils faire ? Partir à la chasse aux fantômes ? Car on est d'accord que ça n'existe pas les vampires tout comme les fantômes ?

Le directeur les libéra puisque personne ne trouvait quoi redire. Mais qu'en dire puisqu'il n'y avait rien à dire ?! Toutefois, il ne le fit pas remarquer, mais un certain neurochirurgien se posait tout de même la question. Il mènerait sa petite enquête de son côté.

En effet, tout le monde vadrouilla à ses occupations. La soirée continua pour notre neurochirurgien, songeant toujours à ces disparitions étranges, comme son nom d'ailleurs, mais ça il n'y faisait plus attention, habitué aux blagues des autres.

Ennuyeux serait de raconter la fin de la soirée de Strange, ornée de simples opérations. Pourtant il en cachait des choses notre cher ami. Notamment l'idée qui lui était venue en changeant de tenue pour rentrer chez lui, la fin de son service étant arrivée. Et s'il pimentait un peu son existence monotone et solitaire ?

Afin de mettre à l'exécution son ambition, il se hâta de rejoindre l'extérieur puis sa voiture pour faire croire à son départ vers son domicile. Stephen fit semblant de chercher quelque chose dans son téléphone après être entré dans son véhicule en attendant que tout le monde s'en aille. Quand il vit passer Christine, celle-ci vint le voir pour lui demander si tout allait bien. Il répondit par l'affirmative et lui souhaita une bonne nuit.

Son amie ne chercha pas plus loin, habituée, elle s'en alla donc rejoindre son moyen de locomotion pour rentrer chez elle. Enfin seul, le neurochirurgien délaissa son appareil sur le côté et se cramponna au volant pour se pencher en avant et observer alentours jusqu'au toit visible de son côté de l'hôpital.

Les minutes passèrent, puis une heure, puis 2 heures sans qu'il ne se passe rien. Pourquoi s'était-il mit en tête que cette histoire pouvait être vraie ? Conneries!jura-t-il pour lui-même. Il était là, à attendre des fantômes comme un con.

Une autre idée germa dans son esprit. Il aurait pu rester dans l'hôpital en se planquant dans un chariot ou dans un sac de linge sale... au final le chariot s'avérait le mieux.

Quelque chose dehors attira son attention, le sortant de ses pensées. Aussitôt sur le qui vive, il se pencha plus pour essayer de se dissimuler tout en essayant de voir. Stephen crut distinguer  une silhouette noire escalader avec une facilité déconcertante le grand mur principal de béton pour atteindre le toit.

Puis la silhouette disparut. Que faire ? Sortir et le suivre quitte à se mettre en danger alors qu'il n'était pas un super héros, lui...? Ou rester sur cette fin et rentrer chez lui en gardant le second plan en tête ?

Et c'est quand il fut à l'arrière de l'hôpital, après avoir réussi à trouver le code d'accès pour entrer, qu'il se demanda s'il n'était pas bête. Dans quel bêtise s'était-il encore fourré ? Il allait se faire renvoyer pour tapage nocturne. "Chercher les vampires" ne marcherait pas comme excuse pour justifier sa présence sur son lieu de travail durant la nuit.

Soudain, l'évidence le frappa en même temps que son idiotie. S'il avait cru qu'il pouvait si facilement entrer c'est parce les urgences ne fermaient jamais. Mais quel abruti il faisait !

Ben oui, pourquoi les lumières étaient allumées ? Parce que les collègues des urgences travaillaient, pardi ! Mais quel con, Stephen !

-  Monsieur... commença une voix de femme approchant. Mais je vous reconnais, vous êtes l'un des meilleurs neurochirurgien de toute la ville.

-  Hum... fit Strange, gêné et prit en flagrant délit. Non, je ne suis pas de garde, j'avais...simplement oublié... quelque chose dans mon casier. Tenta-t-il de se justifier.

-  Ah, très bien. Sourit-elle. Mais vous n'avez pas à vous justifier. Vous êtes médecin, travaillez-ici donc...

-  Oui, bien sûr, c'est vrai. Suis-je bête ?! Ricana Stephen nerveusement. Puis-je vous poser une question ?

-  Oui, tout à fait. Acquiesça-t-elle tout ouïe.

-  Avez-vous... entendu quelque chose... du bruit... au-dessus de vous... cette demande peut paraître incongrue mais... nécessaire...

-  Non je n'ai rien entendu. Coupa-t-elle avant de se raviser. En revanche, l'équipe d'infirmières a reçu un message d'alerte. Peut-être un patient qui s'est échappé de sa chambre ou un patient atteint d'alzheimer, vous savez ça arrive souvent.

-  J'aurais besoin d'aller voir la réserve où sont conservées les poches de sang. Quémanda le médecin. Je sais que je ne suis pas censé être là mais c'est nécessaire. S'il vous plaît !

L'infirmière qui l'avait accueilli depuis le début capitula et l'emmena elle-même jusqu'à l'endroit demandé. Elle ne put rester ayant d'autres préoccupations plus importantes que faire baby-sitter de neurochirurgien.

Sans attendre, Stephen s'avança jusqu'aux portes verrouillées et sécurisées. Connaissant les codes d'accès, il les déverrouilla rapidement puis entra dans la grande salle aux appareils réfrigérés. D'un coup d'œil avant d'ouvrir les portes, il ne remarqua rien de forcé. Comment entrer là-dedans sans rien forcer, impossible ?

Strange avança encore et trouva quelques gouttes de sang de-ci de-là entre les frigos. Fronçant les sourcils, il approcha de l'endroit où il en comptait le plus. Il se stoppa en entendant des petits bruits de succion. Ses yeux se révulsèrent, sa fréquence cardiaque augmenta d'un seul coup et une sueur froide coula le long de son échine.

Des bruits de plastique mêlés à ceux de succion suivirent très vite. Il imaginait déjà un être surnaturel devant lui, les yeux injectés de sang, pâle comme la mort et vêtu d'une cape sombre comme Dracula. Quelle dramaturgie !

Soudain, les bruits cessèrent et Strange se planqua très vite derrière un grand frigo. Il attendit sans qu'il ne se passe rien jusqu'à un mouvement qui fit arrêter de respirer notre cher ami.

Stephen prit son courage à deux mains et posa un pied devant l'autre, sortant de sa cachette. Et pourtant il sursauta en criant quand il tomba nez à nez avec un homme aussi pâle que la mort, les bras remplis de poches de sang. Son propre sang ne fit qu'un tour et il déglutit les yeux focalisés sur ceux de son homologue. L'autre ne bougeait pas, le regard perçant encré sur les iris bleu vert de Strange.

Soudain, les portes s'ouvrirent brutalement, engendrant un hurlement de Stephen, au bord de la syncope. L'instant d'après il chercha des yeux l'homme ou la chose qui lui faisait face sous peu. Plus personne, plus rien, à part les bruits des machines fabriquant du froid. Et la personne qui venait d'arriver.

-  Qu'est-ce que vous faites là ? Demanda une nouvelle voix de femme.

-  Désolé... dit-il d'une voix encore un peu ambiguë. J'ai vu une... souris ... ou je ne sais pas... mais ça m'a fait peur.

Elle ne semblait pas convaincue. Eh oui, normalement les médecins ne venaient que très rarement dans cette réserve. Une équipe spéciale s'occupait des dispersions du sang selon les besoins et urgences médicales. En l'occurrence, Strange étant médecin chirurgien, il n'avait pas utilité de s'y rendre car tout était prêt avant chaque opération.

Stephen dut se rendre à l'évidence, cet homme, qui semblait ne pas en être un, s'était volatilisé. Rien ne servait de rester  à attendre d'autres fantômes puisqu'il l'avait vu de ses propres yeux.

Il sortit lentement de la réserve en ignorant l'employée qui l'avait interpellé et s'en alla directement vers l'extérieur. Perturbé par ce qu'il venait de voir, Stephen oublia ce qui l'entourait, conduisant machinalement pour rentrer chez lui.

Malgré tout ça, il ne cessait de penser, de se dire une chose invraisemblable. Il n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi beau. La peur qu'il avait éprouvé résultait simplement de la surprise en le trouvant les mains remplies de poches de sang. Ce fut sur cette pensée que notre cher ami entra chez lui, tel un automate, l'esprit bloqué sur l'image de cet homme.

A suivre....

🩸🩸🩸


Bonjour, bonsoir,
Merci encore à vous d'avoir lu cette nouvelle partie.
Je suis moins fan de celle-ci, j'ai fais de mon mieux que ce soit cohérent, il y a des incohérences mais j'ai réussi à passer au-dessus.

Enfin bon, j'espère que ça vous aura plu ?
A votre avis qui était-ce dans la réserve face à Stephen ?
Réponse par la suite ! Pas encore écrite mais ça se fera bien évidemment.

N'hésitez pas à laisser un avis si ça vous dis ! 😀

A bientôt

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