Germany x Deported!Reader : Partie 2 : Einen liebenswerte SS
Je repris connaissance. Mon bras me faisait mal, je ne me souviens plus de ce qui s'est passé... Soudain, j'entendis des voix familières.
-Tu vas te faire engueuler Ludwig...
-Mmh.
-Amener une déportée dans une maison d'SS, tu crois pas que c'est risqué ??
- Je m'en fous.
-Bon, comme tu veux Bruder, mais si il t'arrive une merde, je ne te défendrais pas...
-Ce n'est pas mon problème. Retourne surveiller le camp au lieu de me faire perdre mon temps.
- ... Ja, ok...
J'entendis des pas s'éloigner sur le parquet et j'ouvris difficilement les yeux. Ma vision était floue, mais je pus cependant distinguer une forme humaine assez musclée.
- Vous êtes réveillée ?
-Mmh... O-Oui, je crois...
Ma vision devint nette et je pus constater avec effroi que le SS aux yeux bleus était à mes côtés. Par peur, je reculai sur le lit et gémis de douleur à cause de mon bras.
-Nein, ne bouge pas, ou ta blessure va se remettre à saigner. N'ai pas peur de moi... Je ne te ferais aucun mal...
-Tout le monde dit ça...
- Je sais... Mais moi c'est sincère...
Il me regarda droit dans les yeux, son visage était sévère mais ses yeux étaient d'une infime douceur.
- ... Pourquoi m'avoir amené ici, et d'ailleurs, je suis où...?
- Vous êtes chez moi, nous sommes toujours dans le camp. Les SS ont leur propre maison et ça, c'est la mienne.
- D'accord... Et pour ma première question ?
- Je vous ai sauvé la vie, vous devriez être plus aimable, je peux vous renvoyer au camp si j'ai envie.
-N-Non, ça ira, pardon, veuillez m'excuser...
Il soupira un peu et me tendit une tasse de... De je ne sais quoi, de café je suppose.
-Buvez-ça, ça va vous redonnez un peu de force.
J'hésitai, mais prit finalement la tasse, manquant de me brûler tellement elle était chaude. Je bus alors, c'était bon.
- Bon, j'ai pu m'arranger avec mes supérieurs... Vous travaillerez pour moi.
Je manquai de m'étrangler avec le café. Je n'en croyais pas mes oreilles.
-Q-Quoi ?? Comment, pourquoi ??
La seule réponse que j'eus fut un haussement d'épaules.
-Et... Je vais devoir faire quoi, concrètement...?
-Vous allez être ma servante. Vous nettoierez la maison, ferez le ménage, le repas et j'en passe. Toutes les tâches quotidiennes en bref.
-M-Mais...
- Et si vous n'êtes pas d'accord, je peux toujours vous renvoyez au camp dans les cuisines ou tout simplement au travail forcé.
-N-Non ça me va merci !!
Je posai la tasse vide et me remis correctement dans le lit. Je regardai le SS, du moins, ces yeux.
-Mmh.. P-Puis-je vous demander votre nom...?
-Je me nomme Ludwig Beilshmidt.
- C'est... C'est sympa comme nom...
-Danke.
On se regarda alors droit dans les yeux. Étrangement, je sentis mes joues chauffées au fur et à mesure qu'il se rappro-- QUOI ?!
-Q-Que faites-vous ?!
-Je vous regarde de plus près. Vous avez un minet très charmant, vous savez ?
-H-Hein ?!
Il leva son bras et caressa doucement ma joue. Sa main était dure et ferme, mais elle était douce et légère...
-L-Ludwig... P-Pourquoi vous...
-Chhh... On pourrait nous entendre...
Je sentis les larmes me monter aux yeux, j'avais peur... Il approcha son visage du mien en entrouvrant sa bouche.
-L-Ludwig...!!!
Il s'arrêta, alors que nos lèvres n'étaient qu'a quelques millimètres l'une de l'autre.
-... Tu as de la chance que tu me fasses pitié.
Il essuya doucement les larmes qui étaient en train de couler sur mes joues, se leva et parti de la chambre en claquant la porte.
Je craquai et me mis à pleurer à chaudes larmes, impuissante.
Qu'ai-je fais pour mériter tout ça ?
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Juillet 1943 :
Je terminai de ranger la chambre de Ludwig quand j'entendis pour la 1000ème fois un coup de feu. J'avais l'habitude maintenant, j'étais à l'abri de toute cette violence grâce à Ludwig. Quelques temps après qu'il m'ait sauvé, j'ai remarqué que je commençais à avoir des sentiments pour lui. Il était doux et compréhensif envers moi, il s'énervait rarement et même si c'était le cas, il se calmait rapidement.
- ____ ! Je suis rentré !
J'accourrai à l'entrée pour accueillir Ludwig, le sourire aux lèvres.
-Guten Abend Herr Beilschmidt ! Votre journée s'est-elle bien passée ?
-Ja, Danke.
-Votre bain est prêt, si vous voulez le prendre ! Je m'occupe du repas !
Je commençais à partir quand je sentis une main agripper mon poignet.
- Attends... ____...
-Herr Beilschmidt ? Que se passe-t-il ?
- ... Prends un bain avec moi, s'il te plaît.
Je perdis mon sourire, surprise. Je me mis à rougir et à bégayer.
-M-Mais p-pourquoi e-enfin j-je dois faire le repas e-et...
- S'il te plaît, ____...
Ses yeux m'imploraient. J'avais du mal à résister... Je finis alors par accepter, les joues cramoisies.
- D-D'accord...
Il me lâcha enfin le poignet et se dirigea vers la salle de bain. Mon coeur battait à cent à l'heure. Je n'ai pas rêvée, il m'a bien proposé de prendre un bain avec lui ? Et quand on prend un bain...
On est nu...
Oh mein Gott...
Des images commencèrent à apparaître dans ma tête, Ludwig enlève doucement ses habits... Les laisses tomber à terre et entre dans le bain, il plonge entièrement dedans et ressors sa tête et son buste, les cheveux trempés et les gouttes dégoulinantes le long de son torse musclé et de son visage...
- ____ ! Tu viens ??
Je sors de ma rêverie et me dépêche d'aller rejoindre Ludwig, déjà dans le bain.
- Que faisais-tu voyons ?
- R-Rien de spécial H-Herr Beilschmidt...
- Appelle-moi Ludwig.
Il m'adressa un tendre sourire et je commençai alors à me déshabiller, tremblante.
-P-Pouvez-vous r-regarder ailleurs s'il vous plaît...?
- ...Ok.
Il détourna le regard et moi je me mis dos à lui. Je terminai d'enlever mes habits, prenant soin de cacher mes sous-vêtements et j'allai dans le bain le plus rapidement possible, cachant ma poitrine dans l'eau avec mes genoux. Je regardais ailleurs, gênée de cette situation.
- ____...Il faut que je te dise quelque chose.
-O-oui...?
Il s'approcha de moi doucement en se relevant, mettant ses mains de chaque côté du bain, par réflexe, je plonge de plus belle dans l'eau, me sentant soumise devant cette carrure gigantesque.
-Ich liebe dich, ____.
-Q-Quoi...?
-...Je t'aime.
-...S-Si c'est une blague,ce n'est pas drôle...!
-Je suis plus que sérieux.
Il caressa doucement ma joue et s'approcha de mon visage, puis, posa ses lèves sur les miennes. Je sursauta de ce soudain contact, mais ne le repoussa pas pour autant.
Il posa sa main sur ma nuque et intensifia le baiser, insérant sa langue dans ma bouche. Je reçu comme une charge électrique, c'était... Agréable. Mais nous fûmes obligés de nous séparer par le manque de souffle. Mon cœur battait comme pas possible.
- Je... Je t'aime aussi Ludwig...
Il souri et m'embrassa une nouvelle fois.
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8 Mai 1945 :
L'Allemagne capitule.
Le camp a été libéré par les Alliés.
Ludwig et moi avons fuit, mais...
Je n'ai pas survécu...
On m'a tiré dessus, la balle a traversé mon crâne...
J'ai entendu Ludwig crier et tentait de me réanimer...
Il pleurait...
Je n'ai pas pu revoir ma mère... Je ne sais toujours pas si mon père est mort...
J'ai échoué...
Pardonnez-moi...
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