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Lui passer la chaine au doigt (Fin B)

Suite plus sérieuse d'As se rêvant roi

Tw : blessures, gaslighting, chantage, mention de cannibalisme 

Alastor ne pouvait pas agir sans réfléchir : s'il brusquait Charlie, ou éveillait les soupons de sa petite amie, il perdrait toutes ses chances.

Et si son imbécile et surpuissant père en entendait parler, Alastor disparaitrait de l'enfer plus vite qu'un cadavre au Faubourg Cannibale.

Il allait devoir prendre son temps et jouer les bonnes cartes au bon moment.

Le démon de la radio avait d'abord redoublé d'efforts pour être dans les bonnes grâces de la princesse, mais il avait abandonné en voyant Charlie et Vaggie s'embraser pour la énième fois de la semaine.

Si Alastor ne connaissait pas les règles de l'amour, il lui suffisait de jouer un jeu qu'il maitrisait sur le bout des doigts.

Le démon de la radio s'était alors intéressé aux limites des accords, pour exploiter la faveur que lui devait Charlie à son plein potentiel.

C'était simple, il n'y avait presque pas de limites. Il ne pouvait juste pas demander à Charlie de nouvelles faveurs, mais il pourrait lui demander de lui vendre son âme, de détruire son hôtel brique par brique ou de s'exiler de l'enfer à jamais.

Alastor n'avait pas besoin qu'elle fasse du mal à qui que ce soit pour arriver à ses fins.

En fouillant dans de vieux livres poussiéreux aux épaisses couvertures qui semblaient faites en cuir de démons, il finit par dénicher de vieux contrats, utilisés en enfer auparavant.

Le genre si contraignants qu'ils feraient passer les contrats d'âme pour de vulgaires promesses de gamins.

Pour finir de mettre son plan en place, Alastor avait besoin d'une personne supplémentaire, il se dirigea donc vers Husk.

Ce dernier avait d'abord refusé, pour la forme bien sûr, il savait bien qu'il n'avait pas le choix.

Tant qu'Husker finissait par obéir, Alastor le laissait l'insulter autant qu'il voulait. Pour raccourcir les protestations virulentes, il lui offrait parfois une mauvaise bouteille d'alcool. C'était plus compliqué de le faire céder ainsi depuis qu'il travaillait toute la journée au bar de l'hôtel.

Niffty était un chien, adorant son maître et lui obéissant au doigt et à l'œil pour une petite tape sur la tête. Husk, lui, était un chat dans toute sa splendeur. Une sale bête qui n'hésitait pas à mordre la main qui le nourrissait et qui refusait d'obéir à quoique ce soit qui ressemblait de près ou de loin à un ordre.

Désormais, les humains marchaient sur la lune, pourtant, personne n'avait réussi à faire faire ce qu'il voulait à un chat.

Heureusement, les démons avaient les contacts d'âmes pour mater les boules de poils alcooliques et récalcitrantes.

Husk arriva à l'endroit du rendez-vous, une jolie maison loin de tout, avec dix minutes de retard. Alastor, déjà sur place avec Charlie, était certain que c'était volontaire de sa part, juste pour l'agacer. Félicitations, c'était réussi.

L'une des raison pour laquelle le démon de la radio n'avait pas encore réduit l'âme du barman à néant était qu'il l'amusait. L'autre était qu'il n'avait aucune envie de dresser un nouveau serviteur. Il se contenterait d'Husk.

- Husker, tu es en retard ! S'exclama Alastor en se levant.

- Je m'occupais du bar. Tu sais, celui où tu m'as fait travailler de force. Grogna le démon chat.

- Peu importe, j'ai juste besoin d'un témoin. Reste là et tais-toi.

Il avait insisté sur ces derniers mots, sachant bien que son ami ne savait pas quand il valait mieux se taire...

- Un témoin ? D'habitude, tu t'arranges plutôt pour ne pas en avoir. Ou alors, tu t'en débarrasses... Souffla Husk en roulant des yeux.

- Et le pécheur dont tu m'as parlé, celui qui voulait venir vivre à l'hôtel ? Il ne va pas venir ? Demanda Charlie en regardant Husk d'un air confus.

La naïveté de la princesse était toujours déconcertante.

- Charlie, veux-tu bien venir s'il te plaît ? Demanda Alastor sans lui répondre, en lui tendant sa main pour l'aider à se lever, tel le gentleman qu'il était.

Il l'entraina au milieu de la pièce. D'un mouvement de la main, Alastor changea leurs tenues à tous les trois.

Husk se retrouva vêtu d'un costume rayé noir et blanc qui semblait tout droit sorti d'une photo des années trente, du pantalon à pinces à la casquette plate en passant par un gilet sans manches qui laissait apparaitre une chemise blanche et son éternel nœud papillon rouge. Le poil brossé, il ressemblait enfin à autre chose qu'au chat de gouttière hirsute qu'il était.

Charlie poussa un petit cri admiratif en voyant sa nouvelle robe longue à imprimés fleuris et ses cheveux blonds maintenant attachés en une tresse qui tombait sur son épaule.

Alastor, lui, s'était choisi une veste croisée et un pantalon, rouges, comme à son habitude, avec une cravate noire. Il posa un genou à terre face à la princesse de l'enfer, la main droite tendue vers elle.

- Charlotte Morningstar, voulez-vous m'épouser ?

Du coin de l'œil, il put voir la mâchoire d'Husk se décrocher.

Après l'avoir fixé de longues secondes, l'air incrédule, Charlie bafouilla en agitant les mains.

- Alastor, tu... Je ne te vois pas comme... Non ! Je suis déjà en couple !

C'était prévisible, mais il préférait demander avant. Qui sait, elle aurait pu dire oui !

- Je vais reformuler : Charlotte Morningstar, tu me dois un service, tu te souviens ? Tu vas m'épouser sans en informer personne. Ni ton père, ni ta petite amie, ni qui que ce soit en dehors de cette pièce.

La main d'Alastor brilla du même vert que le jour de leur accord. Un contrat de mariage démoniaque rédigé par ses soins et décoré de sa propre signature apparut entre ses doigts. Son sourire s'élargit. Il ne put empêcher ses bois de pousser.

Ce genre de contrat n'était plus utilisé pour les mariages depuis longtemps.

- Et... et ce service, c'est de t'épouser ? Pourquoi ? Tu as des sentiments pour moi ? Ou tu attends... autre chose de moi ? Paniqua Charlie.

- Non ! répondit un peu trop précipitamment Alastor, en empêchant ses oreilles de se rabattre de malaise. Je n'attends rien de toi, tu dois juste accepter et garder le secret. Il précisa tout en essayant sans grand succès de faire un sourire plus rassurant : Pas de sentiments. Pas de... devoir conjugal. Juste un mariage blanc.

- Pourquoi ? Tu pourrais me demander n'importe quoi, questionna la princesse.

- J'ai mes raisons.

Il se releva et tendit un peu plus le contrat vers elle.

La princesse recula jusqu'à être dos au mur. Husk s'avança d'un pas vers Charlie en grognant au démon de la radio :

- Tu joues à quoi Alastor ? Tu ne vois pas que tu lui fais peur ?

- Husker, je te conseille de rester hors de tout ça. Son cou se plia dans un angle affreux pour pouvoir le regarder en face. Il savait que ses pupilles avaient pris la forme de vieux cadrans radio. D'une voix qui partait dans des tons graves, il menaça : Si tu tiens à ton âme, ne bouge pas et tais-toi.

- Alastor, arrête ! S'énerva Charlie, plus en colère qu'il menace Husk que du fait qu'il tente de l'épouser de force.

- Très chère, reprit le démon de la radio d'une voie presque chantante, je vous conseille d'accepter de votre plein gré. Je m'en voudrai de vous obliger d'honorer notre pacte.

Il n'aurait aucun scrupule à le faire, mais il préférait qu'elle cède. Il s'en voudrait un tout petit peu de violenter une demoiselle.

- De mon plein gré ? Tu te moques de moi ? Grogna Charlie.

- C'est toi qui as accepté de passer un accord en échange des informations qui ont permis de vaincre les anges exterminateurs. Un service pour lequel tu n'auras à blesser personne, rappela-t-il avec un sourire mesquin. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même.

Elle baissa la tête, s'avouant vaincue. Elle avait fait un échange, elle devait s'y tenir. Charlie avança vers Alastor en tendant la main.

Ils entendirent un sifflement, puis une forme floue fusa entre eux. Husk avait lancé un as de pique pour les empêcher de conclure l'accord. La carte se planta dans le mur.

Le barman se plaça entre le démon de la radio et la princesse, face à celui qui tenait son âme entre ses griffes, ouvrant instinctivement ses ailes et ses bras pour la protéger. C'était à la fois mignon, stupide et ridicule.

- Tu ne changes pas tes méthodes, hein ? Tu manipules les gens et tu leur fais croire que c'est leur faute ! Feula Husk, les plumes et les poils ébouriffés, comme un tout petit chaton cherchant à intimider un lion.

- Nous avons fait un marché, cher ami, j'ai honoré ma part du contrat, c'est à son tour. répondit Alastor d'un ton calme, tout en prévenant Husk, en fronçant les sourcils, qu'il payerait cher sa petite rébellion.

- Tu n'es pas mon ami ! Avec des amis comme toi, pas besoin d'ennemis !

Le démon de la radio disparut dans sa propre ombre, se rematérialisa dans le dos du barman, posant sur lui une main paternaliste, le sentant trembler sous ses doigts. Il lui murmura à l'oreille :

- Husker, je crois que mon absence ces dernières années t'as fait oublier quelques bases. Quand je te demande de venir, tu arrives à l'heure. Quand je te dis de te taire, et de ne pas t'en mêler, tu obéis. Qu'as-tu fait pendant ces sept ans ? Tu les as passés à boire et à jouer ? Tu n'es rien sans moi. Tu refuses mon amitié ? Très bien. Qu'est-ce que tu disais déjà ? Que tu n'étais pas mon animal de compagnie ?

Alastor prit sa forme démoniaque, transperçant l'épaule gauche d'Husk de ses griffes. Il ne lui laissa pas le temps de finir d'hurler de douleur et le projeta contre le mur le plus éloigné de Charlie.

Son aile, encore déployée, heurta la surface dure en produisant un craquement sec à l'impact et un deuxième lorsqu'il retomba dessus, amochant davantage son épaule par la même occasion.

- Tu as entièrement raison Husker, tu es beaucoup moins ! Termina Alastor d'une voix joyeuse en reprenant sa forme habituelle.

- Husk ! Cria Charlie alors que le démon chat roulait sur le dos en grognant pour dégager son aile qui formait un angle inquiétant.

La princesse voulut courir l'aider, mais Alastor lui barra le passage, sa main droite tenant le contrat toujours tendu vers elle. La lumière verte illuminait son visage par le bas, lui donnant l'air encore plus terrifiant, comme lorsque des enfants en camping se racontaient des histoires de fantômes avec une lampe de poche.

Alastor se dématérialisant de nouveau pour retenir, de sa main libre, la princesse par le poignet, tachant sa manche du sang du démon chat.

- Ma chère, tu pourras aller t'occuper de lui quand nous aurons terminé cette histoire de pacte.

- Laisse-moi l'aider ! S'exclama-t-elle en tentant de se dégager.

- Seulement quand tu auras signé le contrat de mariage. Tu devrais te dépêcher, les blessures d'Husker ont l'air très douloureuses et je commence à avoir mal au bras à force de le tendre comme ça.

Dans cette histoire tordue, le barman était autant leur témoin qu'un otage. Charlie préfèrerait céder plutôt que de laisser quoi que ce soit arriver aux précieux membres de son hôtel.

- Je suis la princesse de l'enfer, je pourrais te réduire en poussière, alors laisse-moi l'aider ! S'énerva Charlie, ses cornes sortirent et ses yeux virèrent au rouge.

Elle avait raison, elle pourrait l'effacer de la surface de l'enfer si elle le voulait. Mais il savait qu'elle ne le ferait pas. Il rit bruyamment :

- Mais vas-y, je t'en prie ! Tu n'en es pas capable ! Charlie se décomposait un peu plus à chaque phrases. Pendant la bataille contre les anges, tu t'excusais de frapper tes adversaires et tu as voulu épargner Adam. Je parie que tu t'en veux toujours d'avoir tué les exorcistes qui menaçaient Vaggie, pas vrai ? Tu es trop faible. Son cou se tordit dans un angle absurde qui n'avait rien à envier à celui de l'aile blessée du barman. Il continua d'une voix plus grave : Mais si l'idée absurde de vouloir me tuer te reste, sache que j'ai des alliés moins cléments que moi qui n'hésiteraient pas à détruire toutes les personnes que tu aimes s'il m'arrivait quelque chose. Il se tourna vers Husk qui haletait de douleur sur le sol, et lui rappela, d'un ton bien trop enthousiaste : C'est valable pour toi aussi. D'ailleurs, évite de perdre connaissance, nous avons toujours besoin d'un témoin. Je t'ai laissé le bras droit intact pour que tu puisses signer !

Husk, le visage figé dans une grimace, souffla un flot d'insultes imagées à en faire pâlir Angel.

- Voyons Husker, on ne jure pas ainsi en présence d'une dame, c'est grossier ! Le réprimanda le démon de la radio avec une moue dégoutée.

- Et l'épouser de force, c'est poli ?

- Certes, lui accorda Alastor, amer.

Mais entre être un gentleman en laisse et un goujat libre et puissant, le choix était simple.

Alastor mentait. Il n'avait pas d'alliés prêts à se battre pour le venger. S'il mourait, seule une poignée de personne le pleurerait et Rosie aurait le bon sens de ne pas se lancer dans une guerre perdue d'avance contre la royauté de l'enfer. La grande majorité des gens seraient ravis de voir le démon de la radio disparaitre.

Si quoi que ce soit aujourd'hui tournait mal, il pourrait dire adieu à toute idée de retrouver sa liberté. C'était un numéro sans filet de sécurité dans lequel il ne pouvait pas se permettre de montrer la moindre once de faiblesse ou de pitié.

- Libère l'âme d'Husk et je t'épouse, proposa Charlie, déterminée.

- Non ! Protesta Husk en tentant de se redresser pour s'adosser contre le mur, sans succès.

- Non, répondit Alastor, amusé. J'ai déjà rempli ma part du contrat, je ne te dois rien. Je suis déjà bien gentil de ne pas profiter de la situation pour te forcer à rompre avec ton petit ange. Considère ça comme... un cadeau de mariage ! Il rit de sa propre blague.

- Et dire que je te faisais confiance, souffla Charlie, amère.

- En effet, c'était une erreur, confirma le démon de la radio.

La fille de Lucifer prit le contrat pour le lire, elle parcourut tout le papier des yeux, le collant presque à son nez pour déchiffrer les petits caractères :

- Ce contrat ne peut être rompu qu'avec l'accord des deux époux. Ils se doivent protection. Ils ne peuvent pas délibérément nuire l'un à l'autre... Chaque époux obtient les titres de son conjoint ? Ça veut dire que je vais devenir Seigneur Suprême ? Pourquoi tu as mis ça ? Elle réfléchit un instant.

Son cerveau était peut-être trop rempli d'arcs-en-ciel et de chansons niaises pour additionner deux et deux. Lorsque la fille de Lucifer finit par comprendre, elle sembla s'être pris la foudre. Charlie demanda, sous le choc :

- Tu veux devenir prince de l'enfer ?

- Je veux être roi. Ce n'est qu'une question de temps avant que ton père abdique en ta faveur. Quand tu seras sur le trône, tu annonceras que tu me prends pour époux. Nous règnerons côte à côte. Tu gèreras les affaires courantes, je t'aiderai avec tes petites idées de rédemption et de secondes chances.

Alastor savait que le titre et la couronne venaient avec des pouvoirs. Assez pour détruire sa laisse. Plus qu'il ne pourrait jamais en rêver. Il serait au sommet, respecté, craint et libre.

Il invoqua un stylo et le tendit à la fille de Lucifer.

- Je pourrais rester avec Vaggie ? Tu me le promets ?

- Oui.

Les promesses ne valaient rien en enfer, mais, dans l'immédiat, il ne voyait aucune raison de les séparer. Une Charlie au cœur brisé ne serait pas capable de régner et, s'il voulait la faire céder sur un sujet, il n'aurait qu'à menacer de faire du mal à sa petite amie. C'était tout à son avantage.

D'une main tremblante, la princesse inscrit son nom complet sur le contrat. Rien ne se passa. Alastor récupéra le papier et s'approcha d'Husk, surplombant de toute sa hauteur le barman, toujours allongé sur le dos, le bras crispé sur son épaule.

- Il faut aussi que le témoin signe.

- Va te faire foutre !

- Husker, j'ai été très patient avec toi, mais si tu refuses, je pourrai demander à quelqu'un d'autre... Alastor surplombait le barman de toute sa hauteur, chantonnant presque : Angel Dust, par exemple !

Le démon chat regarda la princesse qui hocha la tête, résignée. Tendant sa main encore valide, il arracha à moitié le stylo et signa rageusement en bas du contrat.

Aussitôt, une lumière dorée sortit du parchemin. Elle se solidifia en deux anneaux reliés par une chaine. Ils entourèrent les annulaires gauches de Charlie et Alastor. Des bagues de mariage.

Elles pénétrèrent sous leur peau, scellant leur accord.

La princesse garda les yeux fixés sur son doigt, comme si elle espérait que l'anneau ressortirait pour qu'elle puisse l'arracher. Elle finit par demander à son... nouveau mari :

- Donne-moi au moins de quoi soigner Husk !

- Bien sûr, répondit Alastor, amusé. Mais seulement s'il me le demande poliment.

- Va te... Commença le barman.

- Husk, s'il te plait ! Le coupa Charlie.

Elle semblait au bord de la crise de nerf, et, comme d'habitude, elle voulait résoudre les problèmes des autres plutôt que de penser aux siens.

- Alastor, est-ce-que tu veux bien avoir l'extrême obligeance de me donner quelque chose pour soigner les blessures que tu m'as faite ? Cracha Husk avec toute la rage dont il était capable.

- Tu peux répéter ? Je n'ai pas bien entendu, sourit un peu plus le démon de la radio.

- Conn... S'il te plait, j'ai besoin de quoi me soigner. Céda Husk dans un souffle, la main serrée sur son aile brisée.

- Il suffisait de demander !

Alastor invoqua une trousse de premier secours et des bandages. Charlie s'en saisit avant qu'il ne change d'avis et commença à sortir du désinfectant. Les belles tenues des années trente disparurent, laissant Husk en bretelles, son épaule à l'air libre.

- Avant de partir, j'aimerais vous rappeler quelque chose, déclara Alastor d'un ton joyeux. Sans prévenir, il prit sa forme démoniaque, grandissant jusqu'à toucher le plafond, sa croix rouge brillant au milieu de son front. Husk sembla découvrir que trembler de tous ses membres avec un os cassé et une épaule transpercée était atrocement douloureux. Charlie n'en menait pas plus large. D'une voix terrifiante, Alastor menaça : Si la moindre information sur ce contrat fuite... Il attrapa une chaise en bois dans son poing et la réduit en miette sans effort. Il reprit ensuite comme si de rien était :

- Sur ce, je vais y aller, bonne journée à vous !

Le nouveau prince de l'enfer tourna les talons, son sourire démoniaque toujours collé au visage. Alors qu'il claquait la porte, il entendit Charlie éclater en sanglots.

Le démon de la radio sentait presque ses ailes lui chatouiller le dos.

Bientôt, il pourrait arracher sa laisse et délier ses poings.

Alastor ne s'était pas senti aussi léger depuis des années. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne tienne l'enfer dans la paume de sa main. 

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