Hey! Voici un new OS.

Et franchement je suis très fière de celui-là !

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J'ai mal, j'ai tellement mal. Mais ce ne sont pas toutes les blessures sanguinolentes sur mon corps qui me font si mal. Non, ce qui me cause cette douleur horrible, c'est le trou béant dans ma poitrine. Un trou qu'elle a creusé en partant. Car oui. Elle m'a abandonnée.

Abandonner. Un mot qui m'a anéanti. Un mot qui à chaque fois que j'y pense me fait tomber encore plus bas que terre. Sans elle, je ne suis qu'un cadavre vivant, essayant d'aller de l'avant sans avenir.

Tiens ce mot aussi il a aucun sens !

Je ne suis rien sans elle, car elle, c'est mon avenir enfin, c'était mon avenir avant qu'elle parte, qu'elle me laisse seule à boire du whisky-pur-feu jusqu'à ne plus avoir aucun souvenir d'elle, dans mon fauteuil, dans mon salon éteint de toute lumière à part les flammes de la cheminée qu'il reste.

C'est comme un deuil, un deuil qui ne fait que commencer et qui n'est pas près de se terminer. Je tourne la tête pour voir la salle à manger qui se situe à côté. Je vois encore le repas, maintenant froid et sûrement geler que Rinky a fait. Rinky, c'est mon elfe de maison à qui j'avais offert des vêtements exprès pour lui faire plaisir avec son association de la S.A.L.E. Ce repas nous avons partagé ensemble il y a de ça deux mois et je me souviens que j'étais en train de stresser.

Je stressais d'inquiétude parce que c'était ce grand soir. Le grand soir où j'allais enfin déclarer ma flamme à la seule femme que j'ai jamais aimée.

Je m'en rappelle comme si c'était hier. On venait de finir le plat principal et on allez attaquer le dessert, de la forêt-noire, son dessert préféré.

On mangeait en silence puis d'un coup, j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis lancé, mais je suppose que dans sa tête, c'était le même déroulement, car on a parlé en même temps.

Alors en bon gentlemen que je suis, je l'ai laisser prendre la parole en première et c'est là que j'ai fait la plus grosse erreur de ma vie. La laisser en première. Mais que ce qui m'a pris !? Mais bon, je pense qu'elle me l'aurait dit quand même.

À cause de ça, je l'ai perdue et ceux pour toujours ! Je voyais depuis le début qu'elle était pas comme les autres fois. Elle se mordait la lèvre, ne parler pas beaucoup et se triturer les doigts sans cesse.

Et c'est là qu'elle m'a dit la phrase qui a bouleversé ma vie.

Vous vous rendez compte ? Comme une phrase, une seule phrase peut vous faire passer d'un homme heureux qui sourit à se décrocher la mâchoire à un homme complètement perdu sans espoir de retour !

Vous vous dites sûrement : bah, utilise un retourner de temps t'es un sorcier, non ?

Oui, je suis un sorcier, mais aucune magie ne peut réparer ça et croyais moi, on a essayé.

L'amour. On m'a souvent dit que l'amour rend heureux, que cela vous comble de bonheur, que c'est comme si vous avez la moitié de vous à vos côtés quoi qu'il arrive, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire. Qu'au premier regard, vous savez que c'est avec cette personne que vous finirez vos jours, que vous aurez des enfants, que vous veillerez ensemble jusqu'à ce que la mort vous sépare.

Croyait moi, on m'a raconté que la partie merveilleuse de l'amour, car la partie sombre est tellement dure à accepter que cela semble impossible à vivre. Bah, c'est comme ça que je vis depuis qu'elle m'a laissé seule.

Mais vous savez quoi ? Je ne l'en veux même pas ce n'est pas de sa faute. Même si j'aurais voulu qu'elle me choisisse moi plutôt que... Plutôt que... Désolé, je ne peux pas finir cette phrase-là, dire ça, ce serai comme avoué que c'est vrai et ça, je ne le veux pas. Pas du tout.

Elle n'avait plus la force de rester. Elle m'a expliqué pourquoi elle s'en aller. Qu'elle n'avait plus la force. Elle ne voulait pas me faire de la peine, mais au moment où ces mots sont sortis de sa bouche, c'était trop tard.

La tristesse, la colère, la déception... Toutes ces émotions m'ont envahie d'un coup sans pause, sans...

-Excusez-moi, maître, ceci est pour vous.

Rinky venait de passer le pas de la porte et me tendit une lettre.

-Merci, Rinky, mais arrête de m'appeler maître. Je te l'ai déjà de ne pas m'appeler comme ça.

-Excuse-moi, maître... Euh, je veux dire...

-C'est bon, ne te met pas la pression pour un prénom. Le rassurais-je. Tu peux y aller maintenant.

Il sortit et moi, j'ouvris la lettre.

Je savais que ce jour-là arrivait, mais quand même ça a été vite, très vite même. Mais bon, on ne peut rien y faire, on ne peut pas s'interposer, c'est sa décision et je la respecte.
Je me demande vraiment comment ils ont fais pour organiser la cérémonie si rapidement. Peut-être qu'ils le savaient déjà et que c'était moi la dernière personne à être au courant. Mais ce qui compte vraiment, c'est qu'elle soit heureuse.

Bon moi, je vais me coucher si je veux être en forme pour demain, même si je sais pertinemment que je ne vais pas réussir à dormir de toute la nuit. Je penserais trop à elle, à son odeur sur tous mes vêtements, à son rire, à son corps, à sa bonne humeur. À elle tout simplement.

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Le lendemain, je me réveille, enfin, je sors de mon lit et vais me préparer comme il se doit, car c'est aujourd'hui, aujourd'hui, le 25 décembre 2005. Quel idée de faire ça en décembre, il fait froid, mais il neige, et elle aime quand il neige alors ça me va.

À 14h00, je dis au revoir à Rinky et transplana en direction de Poudlard, oui vous m'avez bien entendu, elle voulait être là-bas pour ce jour spécial.

Arrivé sur le lieu, il y a déjà beaucoup de personnes, quelques visages me sont familiers et d'autre que je ne connais même pas. Ce sont sûrement les journalistes.

Et oui, ça va être à la une de la Gazette pendant au moins six mois vus comment c'est parti.

Je m'avance vers Kingsley, le ministère de la magie en personne, c'est lui qui dirigera la cérémonie.

-Bonjour Kingsley.

-Bonjour, je présume que je te mets au premier rang.

-Oui. Après cette courte réponse, j'allais partir à la place designer quand Kingsley me retient.

-Je suis désolé pour toi, je savais quelle relation vous entretenez, mais c'est le destin qui choisit pour nous, mais t'inquiète pas, tu vas te relever et refaire ta vie.

-Merci, je lui tapotais l'épaule et partis, cette fois pour de bon m'installer sur ma chaise désignée parmi tant d'autre.

Je regarde à côté de qui je suis assis et remarquai que j'étais à côté de la personne que je ne voulais absolument pas voir.

Harry Potter. Le survivant, l'élu. Super, mais franchement, j'allais l'ignorer et tout aller bien se passer. Je voyais toute la famille Weasley réunie de l'autre côté.

Soudain, un coup de tambour retentit et une musique commença et c'est là que je la vis, magnifique dans cette robe blanche qui lui allait comme un gant et un bouquet que rose blanche aussi dans les mains.

Je faisais tout pour retenir les larmes qui allaient s'échapper d'une minute à l'autre.

Arrivé à l'autel, Kingsley commença son discours. Mais je n'écoute pas un seul mot. J'étais figé, je fixais un point sans cligner des yeux sinon je savais une traîtresse de larme coulerai et je ne voulais pas.

Enfin, le discours finissait et tout le monde applaudit. Je n'en pouvais plus. Je me levais et me mis à courir dans le château jusqu'à la tour d'astronomie, là où notre premier baiser a eu lieu.

Et là, je pleurais, la première fois que j'autorisais mes larmes glisser le long de mes joues.

Je restais ainsi pendant une demi-heure ? Une heure ? Trois quarts d'heure ? J'en savais rien.

La porte s'ouvrit et je pus voir Potter. Il s'avança et dit :

-La cérémonie est terminée si tu veux y aller, tu peux.

Puis il partit. Je me levai et redescendis dans la cour. Avant d'aller la voir, je pris une rose-rouge. Toutes les chaises étaient vides. Comme si rien ne s'était produit.

J'avançais vers elle arriver devant je me baissais et l'embrassai puis je lui mis entre les mains, la fleur. Une rose-rouge parmi les blanches comme si la fleur la représentait et que toutes les autres n'étaient que poussière.

Je sortis une feuille, sur laquelle j'avais écrit quelques mots que je voulais lui dire.

-La mort révèle l'amour, c'est l'inconsolable qui pleure l'irremplaçable. Il n'y a pas d'autre mort que l'absence d'amour. Un amour qui naît ne meurt jamais. L'amour n'a pas d'âge puisque je suis mort sans l'être vraiment et que je t'aime encore.

Et sur ces mots, je partis non pas sans un autre et dernier baiser.

Moi, Drago Lucuis Malfoy aimais, aime et aimera toujours Hermione Jean Granger.

Et au fait vous voulez savoir la phrase qui a changer ma vie ?

C'est : Drago, il ne me reste plus que 2 mois pour vivre.

Voilà dites-moi ce que vous en pensez ! 💋