Mourir Ou Subir.
-Tu devras faire attention espèce de mangemort !
-Retourne chez tes parents !
-Je me demande pourquoi la directrice t'as fait revenir à Poudlard !
-Elle aurait dû finir comme le reste de sa famille, à Askaban !
-Maintenant, c'est à toi de baisser les yeux quand je te parles !
-Sale traîtresse !
-Tu mérites de mourir !
-Ne t'approche pas de moi !
-Les partisans de Voldemort sont reconnaissable, et t'en fait partie !
-Dégage de ma route salope !
-Ramasse tes livres ! Espèce de conasse !
-Mais qu'elle est conne !
Et voilà ce que vous venez de lire est exactement ce que je subis chaque jours depuis mon retour à Poudlard, c'est-à-dire 5 mois.
C'est vrai que dans le passé, je n'est pas été, ce qu'on appelle être gentille. Mais ce n'est pas de ma faute, j'ai été élevée comme ça. Dans la peur de me faire battre par mon père. Et dans l'angoisse de ne pas être à la hauteur de ma mère.
Mes parents n'étaient pas des mangemorts, du moins pas déclarés, ils n'avaient pas la marque. Mais ça n'empêche pas de d'insulter tous né-moldu ou d'être d'accord avec les idéologie de Voldemort.
Mais j'ai une question, pourquoi je dois payer pour les erreurs de mes parents ?
J'étais encore une fois dans les toilettes des filles, par terre avec à côté une lame rempli de sang, de mon sang. Comme quoi, on a tous le même sang, qu'il soit de sang-pur ou de né-moldu. Ça ne change rien il reste toujours rouge.
La sonnerie du midi sonna. Alors tranquillement, sans me presser je me passa un coup d'eau sur mon visage. Nettoya mon sang. Pris mon sac et partis en direction de la grande salle pour manger même si la faim n'était plus là et ce depuis longtemps.
Je poussa la porte de la salle en restant les yeux fixaient au sol. Je pouvais déjà ressentir les regards méprisants que me jetait tous Poudlard. Même les professeurs ont l'air d'être contre moi.
Je m'assieds à côté de mon meilleur ami et comme ça a manger sans trouver du goût à la nourriture.
-Hey ?
Je leva les yeux de mon assiette et regarda mon autre meilleur ami, Drago.
-Oui. Répondis-je d'une petite voix.
-Ça va ? Me questionna-t-il gentiment.
-Super et toi ? Mentais-je en faisant un sourire.
-Arrêtes de mentir, intervient Blaise. On sait tous que ça ne va pas.
-Et qu'est-ce que tu veux que je te dises !? Explosais-je, les larmes aux yeux. Que tout va mal dans le pire des monde ! Que tous les jours je pleure pour des fautes que je n'ai pas commis ! Que toutes les insultes balancaient à la gueule me fais sauter de joie ! Hein ?! C'est ça que tu veux que je te dise ?! Finissais-je.
Il essaya de me retenir et de s'excuser. Mais je me leva de table, essuya mes yeux. Et couura hors de cette pièce maudite, sans prendre le temps de regarder les yeux qui me fixaient.
Je finis ma course dans le parc il pleuvait, mais ça je m'en contre fiche. Je me mets à genoux et pleura encore, pendant des heures sans m'arrêter.
Je ne voyais pas le temps passer, si bien que la nuit commençait à tomber dans un parfait coucher de soleil. J'essaya de me relever malgré les courbatures et mes vêtements trempés.
Je rentra dans le château et descenda jusqu'au cachots.
Je pris une bonne douche chaude, et mis des affaires propres. Quand je sortis de la salle de bain, les filles était déjà en train de se mettre en pyjama.
Je me mis dans mon lit, sous les couettes et observa mes camarades de chambre faire comme moi. Et tout doucement je sombra dans les bras de Morphée.
J'étais au milieu de la Grande salle, attacher à l'aide d'une corde. Tous le monde me regardait, certain pointé leurs baguettes vers moi, d'autre avaient des objets prêts à être lancer en ma direction.
-C'est à son tour, brûlez là !
-Retourne voir tes semblables mangemort !
Au loin je voyais mes deux frères, Drago et Blaise. Eux aussi ligotés.
Un sort me toucha et je me fis déplacer jusqu'à un feu allumer.
Plus j'approchai, plus je me sentais faible. Mais une partie de moi voulait aller vers le feu. Une partie de moi voulait partir, mourir pour ne plus supporter tous ça.
Je regarda une derrière fois mes deux amis. Et d'un seul coup on me jeta dans les flammes.
Je me réveilla en sueur, toujours dans mon lit. Il faisait toujours nuit.
-Ce n'était qu'un rêve, chuchotais-je à moi-même en me levant pour aller à la salle de bain me passer un coup au visage.
Je me regarda dans la glace en face, puis sortit. Je mis une robe longue, noire et lâcha mes cheveux. Je mis des escarpins noirs.
Je marchait le long des couloirs, arriver à une intersection, je monta.
Je gravis les marches jusqu'à atteindre le sommet de la tour d'astronomie.
J'allais au bord et regarda le ciel étoilé.
Que c'est beau, pensais-je.
Je monta un pied sur le rebord, puis l'autre. Je profita une derrière fois du vent qui s'infiltre dans mes poumons.
-Pansy !
Je me retourna, calmement et vis Blaise et Drago essoufflé et le visage inquiet.
-Pansy descends de la tout de suite, m'ordonna le prince de Serpentard.
-Non. Dis-je simplement.
-Pansy, je t'en prie, viens jusqu'à moi. Me dit Blaise. Si c'est a cause de ce que j'ai dit ce midi je suis désolé !
-Ce n'est pas à cause de ça.
-Explique nous alors. Ajouta Dray en s'avançant.
-C'est trop dur à comprendre.
-Ne t'en fais pas on comprendra. Esseya Blaise.
-Non, vous ne comprenez pas. C'est ma seule sortie. Plus rien ne me retiens, je n'y arrive plus. C'est trop dur. Je n'ai jamais choisie cette vie ! Exclatais-je. Je vis sans vraiment être là. Je suis comme un fantôme que l'on persécute jour après jour.
-Mais on peut arranger ça. Dit doucement Drago.
-Non, je vous jures, j'ai essayée. De me dire que je suis plus forte qu'eux, mais non. Je trouve que j'ai assez payer pour les erreurs que n'ai pas commis. J'ai été assez rabaisser, traiter de tous les mots. Sans jamais me plaindre ! J'en ai marre, c'est au-dessus de mes forces. Je me mutiles pour ne plus ressentir la douleur qu'il y a au fond de moi. Car je n'ai plus rien !
-Mais tu nous as, nous.
-Oui, mais je parle à l'intérieur de moi je suis juste une carcasse vide sans âme, sans émotions qui ne peut plus vivre comme ça. Pleurais-je.
-Pansy ne nous fais pas ça, s'il te plaît.
-Peut-être que ça ne vous affecte pas mais moi ça me bouffe de l'intérieur.
-Mais on est tous dans le même bateau Pansy. Nous aussi on n'en a marre, mais on le montre pas. Me dit Dray.
-Je suis désolée. Mais plus rien ne me retiens.
-Viens là Pansy, ne tomba je n'ai pas envie que tu meurs.
-C'est trop tard, entre mourir ou subir. Je préfère avoir la liberté de mourir.
Et puis je fis un pas de plus mais avec un sourire des plus sincère.
Le lendemain, au pied de la tour d'astronomie. On pouvait entendre, des cris et même des exclamations de joie des certains élèves.
Car oui, ce jour là, était la fin de la miserable vie de Pansy Parkinson.
Et de ses deux frères de cœurs qu'ils l'avaient suivis juste après.
Aujourd'hui, on signa la mort du trio d'argent. Et surtout de la reine des Serpentard.
Et si un jour vous passer près de la tour d'astronomie vous pourrez voir incrits dans la pierre ces quelques mots :
La mort n'est qu'une récompense pour avoir enduré la vie.
Un jour, la mort posa une question à la vie.
Pourquoi on me déteste et toi on t'aime ?
Ce à quoi la vie a répondu.
Car je ne suis qu'un beau mensonge et toi, une triste réalité.
💔
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