DONC, PREMIER ONE SHOT.
Je l'ai écrit en français à l'origine, et je l'ai aussi traduit.
Ne soyez pas surpris si vous tombez dessus sur Ao3, je l'ai publié là bas dans un premier temps.
Ce sera probablement le cas des One shot qui seront ici d'ailleurs, alors ne soyez pas surpris.
Bon si il y en a qui me suivaient avant, oui, je suis bel et bien vivante et je reviens après un arrêt complet de wattpad pratiquement ?  Je regardais vite fait les notifs et répondais aux commentaires si il y en avaient mais sans vraiment écrire.

J'ai repris l'écriture avec genshin je pense, merci Kaeya de réussir à me toucher autant.
Donc...oui je suis de retour. Est ce que ça va tenir ? I hope.

Mais en attendant, enjoy !
Kaeya et Diluc sont les personnages ici ! Et, je ne les ship pas, pour moi ils sont frères, et je ne rentre pas dans ces débats.
Je dois aussi prévenir que SPOILERS si jamais vous ne connaissez pas vraiment leur histoire, après, si vous voulez lire, je ne vous empêche pas.
Ah et, ce sont principalement des fanfics type angoisse, "hurt-comfort" ou avec de la violence et de la douleur.

Je vais parfaitement bien.

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La nuit à Mondstadt était calme. Les rues vidées et les habitants étaient répartis entre les deux tavernes de la ville. Cependant, il y avait bien quelqu'un qui marchait dehors. En effet, le capitaine de cavalerie avait décidé, pour une fois, de ne pas se rendre dans une taverne. Il n'avait pas le coeur à essayer les mélanges étranges de Diona mais il ne voulait pas non plus se battre oralement avec Diluc qui était de service. Alors il patrouillait silencieusement, ayant même ranger sa pièce dans sa poche. En ce moment le travail était calme et presque inexistant. À un tel point que même éliminer un camp de brutocollinus était compliqué puisqu'il fallait aller à des kilomètres pour en trouver un. Etait ce un mauvais présage ou est ce que le héros nocturne avait décidé de piquer tout leur travail.
Mais qui dit moins de boulot, dit plus de temps pour se perdre dans ses pensées, chose dangereuse en ce qui concernait Kaeya. Il détestait être faible, et se remémorer le passé et ses actions le rendait vulnérable.
Il marchait tranquillement, les mains dans les poches en regardant paresseusement de droite à gauche si un quelconque problème se produisait. Après avoir fait quatre fois le tour de la ville basse, il décida que cette dernière n'avait aucun problème. Mais honnêtement il n'avait pas l'énergie nécessaire de faire la ville haute tout en sachant que certains chevaliers surveillait quand même les lieux. Le capitaine de cavalerie soupira donc et s'étira en regardant dans la direction de sa taverne favorite.
Puis, se souvenant de la raison pour laquelle il ne s'y rendait pas, il fit demi tour et se dirigea vers son appartement.
Ce dernier se situait près des remparts, pas loin de la forge de Wagner ou même de la nouvelle maison de Mona. La ville n'était pas très grande après tout mais beaucoup d'immeubles s'y trouvaient, faisant une belle illusion quant à son nombre d'habitants.
Kaeya glissa la clé dans la serrure et comprit tout de suite que quelque chose n'allait pas. Il ne pouvait pas ouvrir sa porte, peu importe ses efforts. Le capitaine pensa à escalader la façade pour rejoindre une fenêtre et sortir son planeur en cas de problème mais il pouvait à peine sentir ses genoux le porter.
C'est d'ailleurs à ce moment précis qu'il remarqua son état plus que suspect.
Il n'avait pas fait grand chose de sa journée et pourtant il était fatigué au point de menacer de s'effondrer sur le paillasson.
Kaeya entendit des voix dans le couloir mais sa vision devenait doucement trouble et son audition aussi par la même occasion. Il s'écroula devant sa porte.

Quand il se réveilla, le capitaine ne savait pas où il était. Les murs étaient inconnus et l'odeur aussi. Il pouvait sentir une fine couverture sur lui mais son epaisseur la rendait inutile. Il tenta de se redresser mais un mal de tête le foudroya et il retomba dans les draps en couinant de douleur.
Ce n'est qu'alors qu'il entendit les voix autour de lui.

"-Il se réveille. On fait quoi ?
-Fais lui boire ça, il dormira pendant au moins vingt-quatre heures le temps que les autres arrivent.
-...si on se fait attraper nous risquons de gros problèmes.
-Et alors ?! On peut enfin se venger de lui ! Je te rappelle que nous avons faillit y passer la dernière fois !"

Ah...étaient ce des chevaliers en colère ou des chasseurs de trésors ? Kaeya ne pouvait le dire.
Et tandis qu'ils essayaient de le forcer à boire, son cryo s'enclencha dans la panique, les figeant tous bien qu'il n'y ait pas d'eau. Le capitaine se força à se lever rapidement tout en attrapant son oeil divin laissé sur la table de chevet. Des inconscients, pensa t-il dans son esprit brumeux. Il se dirigea lentement et difficilement vers la porte mais la faiblesse de son esprit et de son corps firent que son contrôle de son oeil divin était pittoresque. Et il le remarqua bien rapidement quand l'un des hommes l'attrapa pas l'épaule et le plaqua contre le mur.

"-Il croit pouvoir fuir en plus.
-Hahaha il est bien vain d'espérer. Et puis, il n'a aucune famille et le Grand Maitre va sûrement le croire en vadrouille par lui même.  Nous avons largement le temps de partir bien loin.
-......
-Où est passée ta langue d'argent cher Capitaine ? Tu l'as perdue ? Quelle tristesse."

Intérieurement il soupirait mais au fond, les remarques lui faisaient mal bien qu'il restait de marbre. Kaeya savait bien que personne ne viendrait l'aider et encore moins la seule personne qu'il considèrait comme sa famille.

Le sol gela sous ses pieds ainsi que sous ceux de ses kidnappeurs et il profita de cette occasion pour quitter la pièce en courant malgré la douleur dans ses muscles.
Ils ne lui avaient rien fait mais pourtant il avait tellement mal.
Alors que Kaeya courait, il entendait les 3 hommes le poursuivre. Il dévala les escaliers sans savoir où aller et se dirigea vers la seule porte qui lui paraissait viable.
Une fois cette dernière ouverte, il cligna des yeux en reconnaissant le paysage de Liyue.
Depuis combien de temps était il endormi ? Et que diable lui avaient ils fait ?!
Mais son temps de réflexion fut coupé court en les entendant arriver. Le capitaine se dépêcha de courir vers la falaise et il sauta. Il réussit à attraper l'autre bord de la falaise, non sans s'être blesser entre temps  et il décida qu'il était plus sûr de descendre plutôt que de remonter. Kaeya se laissa glisser le long de la parois une fois cacher des yeux de ses assaillants et laissa échapper son souffle tremblant. Il ressentait tout le poids de cette fuite lui tomber dessus.
Il arracha sa veste et la posa à côté de lui, ne restant qu'en chemise.

Il essayait de comprendre la situation. Tout d'abord il patrouillait et en rentrant chez lui, il a été kidnappé et emmené à Liyue. Et comme il ne savait pas à quelle distance de la frontière il se situait, il ne pouvait dire si un jour voir deux ou trois étaient passés. Jean commencerait à se poser des questions à ce stade.
Kaeya ne pensa pas à Diluc, il avait trop peur de se mettre à ruminer et à espérer la présence de son aîné dans une pareille situation.
Après ce qu'il pensait être une heure de pause, il se releva et remit sa veste avant de chercher un point de repére.
Il marcha silencieusement et regarda partout pour voir un lieu qu'il reconnaissait. En voyant l'état du coin autour de lui et la figure familière de Dosdragon, il comprit qu'il n'était pas si loin que ça, sûrement quelque part dans le village de Mingyun et donc assez éloigner de la Porte de Pierre. Mais la difficulté serait de rejoindre Mondstadt dans la discretion. Avec le nombre élever de camps de brutocollinus ainsi que les hommes à sa recherche, il avait tôt fait de se faire avoir.
Sa meilleure solution était de passer proche de la montagne afin de décourager les hommes. Cependant, il ne portait même pas sa cape alors il aurait de grandes difficultés à s'y rendre et à y survivre, surtout en arrivant à l'endroit où seule la montagne bordait l'eau.
Peut-être exagerait il avec ses blessures, mais ses côtes lui faisaient mal suite à la réception sur la falaise et ses jambes étaient aussi faibles que celles d'un animal nouvellement né. Sans compter son esprit qui cherchait sans arrêt à s'éloigner de sa conscience. Bref, rien n'allait. Mais il devait tenter le coup.
Alors Kaeya escalada lentement le flan d'une falaise pour prendre de la hauteur et estimer son trajet. Une fois en haut, il vit qu'il se trouvait par chance à côté d'une statue des sept de Liyue. Le capitaine regarda longtemps la représentation du dieu geo avant de soupirer et de se diriger vers le nord, marchant et sautant aussi silencieusement qu'il le pouvait.

Le bleuté a bien réussi à se cacher de quelques monstres qui erraient dans les parages dans son avancée mais il n'avait aucune idée d'où se trouvaient ses assaillants. Et cette idée lui faisait froid dans le dos.
Que se passerait il si ils étaient allés chercher des renforts ? Que faire si il se retrouvait face à un groupe de dix personnes ? Dans son état, c'était fichu. Kaeya secoua la tête et passa une main dans ses cheveux, notant l'absence de son cache oeil. Cela le fit se figer un moment, en réalisant qu'ils pouvaient très bien avoir vu son oeil. Mais sa frange pouvait aussi l'avoir caché suffisamment. Un frisson de panique rampa sur son dos et Kaeya se mit à marcher plus vite, cherchant désespérément à rejoindre sa ville.
Il voyait la montagne se rapprocher mais son corps fatiguait à vu d'oeil. Le nombre de parois à escalader était inconsidérable et il arrivait à peine à s'accrocher pour ne pas tomber.

"Ah...c'est mauvais."

Malgré tout, il parvient à atteindre le haut de cette falaise, le mettant ainsi en contact direct avec Dosdragon.

"....Comment faire. En passant par la montagne je ne survivrais pas au froid absolu, pas dans mon état en tout cas. Mais si je la longe , je risque de rencontrer plusieurs camps de brutocollinus au mieux, au pire, des mages des abysses avec eux..mais je dois tenter le coup."

Le capitaine prit alors à gauche, restant au plus proche de la montagne. Il n'eut pas le choix que de la traverser sur une section mais il était encore suffisamment proche de la chaleur de Liyue pour ne pas ressentir grandemenh le froid de Dosdragon. Mais son itinéraire était aimé des ennemis de Kaeya. Entre les monstres qui semblaient pullulés de partout et les fatui, il se retrouvait bloquer.

"Peut-etre que je peux rejoindre la porte de Pierre...et me diriger vers le domaine de l'Aube....avec un peu de chance, ils m'aideront à atteindre la ville."

Le bleuté prit une profonde inspiration et se mit en route. Il se cacha des petits geosaures et se dépêcha de passer quand le groupe de tirailleurs étaient en vue. Une fois ces deux plus gros obstacles, il devait désormais trouver un moyen de redescendre.
Et le problème était que son planeur était normalement accroché à sa cape, cape qu'il  n'avait actuellement pas.

"Décidément, les Archons me détestent."

Faisait fit de son amertume, il commença sa longue descente vers le poste de repos de la porte de pierre. Mais il bloqua à mi chemin.
En effet, il parvenait à entendre les voix de ses kidnappeurs.

"-Cherchez le, si il veut rejoindre Mond alors il passera par ici.
-Qui te dis qu'il ne va pas escalader.
-Il y a trop de monstres en ce moment de ce côté, si il veut survivre, il viendra là."

Et mince. Le capitaine sentit son coeur s'accélérer alors que la panique l'accablait. Et il ne comprenait pas pourquoi.
Avec quoi l'avaient ils drogués pour qu'il soit aussi sentimental.....

Donc, il remonta, retour au départ. Il ne lui restait que le choix d'esquiver les monstres environnants et espérer atteindre l'autre côté de la frontière en un seul morceau.
Pourtant il avait subit bien pire par le passé, mais cette situation touchait directement ses nerfs et il fallait dire qu'il ruminait des pensées négatives depuis un moment maintenant. La raison principale était l'anniversaire de son ex frère, et donc la mort de son père adoptif. Mais chaque années tout se passait bien, alors pourquoi maintenant non ? Etait ce parce qu'il avait été droguer à son insus ? Sûrement. D'ailleurs il devra chercher comment cela s'est produit...sûrement dans son café ou dans son repas...ou dans l'air. Bref, ce n'était pas le moment de réfléchir à une telle chose. Kaeya se hâta de se rendre à Mondstadt. Enfin...dans la région de Mond. Il se retrouva à courir comme un dératé pour échapper aux monstres qui lui tiraient dessus et qui le prenaient en chasse. Des coup de jus le traversaient violemment alors que la réaction de supraconduction se produisait en lui. Il avait mal, mais il courait. Il devait fuir et survivre.
Le capitaine arriva au bord de la falaise, ayant dépassé la porte de pierre. Et il voyait enfin le domaine de l'Aube. Honnêtement il voulait pleurer de soulagement. Ainsi, il se dépêcha de descendre mais sa main glissa et il chuta en bas. Un lourd craquement se fit entendre et il ne réussit à retenir un hurlement de douleur que de justesse. Il sentait du sang dans ses cheveux et son bras droit était tordus d'une manière peu rassurante. Il devait sûrement avoir amortis sa chute avec ce dernier. Les larmes se formaient aux coins de ses yeux et il se força à se relever. Tout était flou autour de lui mais il était si proche.
Kaeya se traîna jusqu'au domaine, ses forces le quittant un peu plus à chaque pas. Il ne savait par quel miracle, mais il a réussi à donner un coup à la porte avant de s'effondrer devant celle ci.

Quand le capitaine rouvrit les yeux, il faisait sombre dans la pièce et un sentiment de panique l'envahit. Kaeya ne reconnaissait pas l'endroit et il prit peur que les hommes l'avaient retrouvés avant que quelqu'un n'ouvre la porte.
Sa respiration accéléra encore plus quand des pas se rapprochèrent de lui et le bleuté chercha à s'éloigner. Mais quand une lampe à huile fut allumée, il pu apercevoir la personne qui le regardait les bras croisés.

"-Eh bien tu te reveilles enfin. Ce n'est pas trop tôt."

Kaeya parvient lentement à calmer sa respiration, ne donnant aucune réponse à Diluc qui restait de marbre.
Il n'avait pas la force de se battre contre lui et la froideur dont faisait preuve le barman lui brisait le coeur en ce moment.

"-Comptes tu t'expliquer ? Pourquoi étais tu à moitié mort devant ma porte ?"

Le capitaine ne répondit toujours pas, cherchant à comment aligner deux mots à la suite. Après une dizaine de minutes, il parvint enfin à parler.

"-C'est..une longue histoire. Et le domaine était le plus proche endroit où me rendre.
-Après avoir disparu pendant une semaine je trouve cela bien effronté de ta part.
-...une semaine ?
-En effet. Tu disparais du jour au lendemain et tu te pointes une semaine plus tard, blesser et à bout d'energie chez moi. Alors expliques toi.
-Ah...je ne vais pas vous causer plus de soucis que ça Maitre Diluc, je devais juste reprendre des forces. Je vais de ce pas retourner à Mond et accomplir mon devoir de bon chevalier."

Il essaya de se relever et Diluc ne fit aucun mouvement pour lui donner une quelconque aide. Il le regardait simplement faire, arquant un sourcil dans le processus.

"-Tu es ridicule à être si borner.
-Mh."

Kaeya se maintenit debout sans bouger pendant quelques secondes avant de baisser les yeux sur son bras. Ce dernier avait été bloquer de façon à ne pas bouger pour ne pas agraver sa blessure.

"-Oh ? Je ne savais pas que vous étiez si consciencieux Maitre Diluc.
-Et vous si stupide Sieur Kaeya.
-Pourtant depuis le temps tu devrais le savoir."

Kaeya se dirigea vers la porte de la chambre mais le rouge lui bloqua le chemin.

"-Très bien ce petit jeu a assez duré. Explique toi.
-Il n'y a rien à expliquer. J'explorais et je me suis blessé.
-Alors pourquoi trembles-tu ?
-Je tremble ?
-Depuis le moment où tu as ouvert les yeux, oui."

Il comprit mieux le scepticisme de Diluc. Mince, il ne parvenait même pas à cacher ses émotions.
Et la main maladroite sur son épaule qui le redirigea vers le lit fit craquer la dernière barrière qui lui restait.
Son souffle s'entrecoupa alors qu'il pleurait silencieusement. Le propriétaire des lieux le fixa sans montrer de réactions mis à part une certaine surprise peu visible. Il regarda son ancien jeune frère pleurer tranquillement tout en tremblotant.

"-Je...je ne comprend pas. Je ne contrôle rien depuis 1 semaine....et je ne me souviens de rien..je dormais...c'était lourd..épais. Je n'entendais rien et pourtant je suis dépassé. Diluc je ne comprend rien. Pourquoi est ce que je pleure ?
-......
-Pourquoi ...je ne pleure pas. Je ne suis pas un pleurnichard. Je ne sais pas comment pleurer alors pourquoi cela se produit maintenant ? Ils n'ont rien fait pourtant...
-Qui ça, ils ?
-Les hommes qui m'ont enlevé...
-Ah. Tu as donc été enlevé. Sais tu comment ?"

Kaeya trouvait les réponses de Diluc vraiment dures à ingérer dans son état. Il devait contrôler ses glandes lacrymal pour ne pas pleurer encore plus face aux réponses.

"-Je ne sais pas...je rentrais chez moi et..."

Diluc soupira et décida qu'il en savait assez pour le moment. Il se détourna de Kaeya et fixa la fenêtre d'un air absent.
Cette réaction mit le capitaine encore plus mal.

"-.....je sais que tu me déteste mais tes réactions sont bien froides pour quelqu'un qui m'a soigné.
-Je ne t'ai pas soigné. Adelinde s'en est chargé.
-....ah........"

Kaeya se releva et marcha vers la sortie.

"-Où vas tu ?
-Loin de toi puisque je dérange tant que ça.
-Reste.
-Oh ? Parce que maintenant tu as besoin de moi ?
-....tu n'iras pas loin blesser ainsi.
-Et bien soit, ils me retrouveront et je perdrais la vie face à eux.
-......tu es inconscient. Arrête d'agir ainsi deux minutes dans ta vie.
-Que j'arrête ? Que j'arrête ?! Je te révèle ce qu'il s'est passé alors que je ne contrôle rien du tout, je suis une merde sentimentale actuellement qui ne sait même pas pourquoi je suis aussi paniqué maintenant et la seule personne que je voulais voir ou que je voulais le plus éviter à ce moment me demande d'arrêter d'être inconscient ?! Tu es celui qui me montre très clairement que ma présence n'est pas désirée en ces lieux. Je le sais ! Ça fait depuis la mort de Maitre Crepus que je suis un parias à tes yeux !
-.....
-Tu me demandes de moins boire, tu me demandes de ne pas jouer la comédie, tu me critiques tout le temps mais je dois arrêter ?! La seule fois où j'ai voulu avoir un soutien de ta part tu as tenté de me tuer !
-...ton timing était mauvais Kaeya...
-Et alors ?! Etait ce une raison pour ta réaction excessive ?!
-........
-Non. Alors décide toi. Soit tu me déteste, soit tu m'aides à comprendre ce qui ne va pas. "

Le bleuté soupira en essuyant furieusement les larmes traitres qui s'étaient echappées de ses yeux. Il n'avait que faire de ne pas porter son cache oeil maintenant. Après tout à quoi bon.
Le barman s'approcha de lui et, chose inattendue, le serra contre lui.

"-Pardon..
-.....
-Je suis le pire grand frère que tu aies pu avoir...pardon Kaeya.
-........"

Au lieu de répondre, il se contenta de lui rendre le câlin, laissant toute sa douleur prendre le dessus.

"-La vérité est que je suis effrayé de ce qu'il se passera à l'avenir..qu'est ce qu'il risque de se produire alors que nous nous noyons dans nos peines..
-Je ne sais pas.. mais tu es là et ça me suffit.
-Ah..tu vas devoir me raconter ce qu'il s'est produit pour que tu craques autant.
-Haha...j'ai été drogué. Ne me demande pas comment, je n'en ai aucune idée.
-......
-.....tu chauffes Luc.
-...pardon, s'excusa Diluc.
-Ca va.
-Vraiment ?
-Bien sûr puisque tu ne me laisses pas à eux.
-Je pourrais toujours le faire.
-Le feras tu ? Demanda Kaeya dans un murmure en resserrant son étreinte.
-..non.
-Alors il n'y a aucun problème. "

Et le périple presque mortel du capitaine de cavalerie prit fin durant cette nuit, alors que lui et Diluc partageaient un moment de fraternité il y a longtemps perdu.
Les kidnappeurs furent rapidement consumer par un beau phénix enflammé quelques jours plus tard alors que Kaeya les regardait brûlés le regard vide.
Le pourquoi du comment ne fut jamais connu, mais le résultat était que Kaeya allait bien.
Et il irait bien.
Parce que son frère était là.

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Fin du premier OS. Je vais publier le deuxième directement après, car il est déjà écrit x).

J'espère que cela vous aura plu ! Et que j'ai bien géré un peu tout car, avouons le, Kaeya est DUR À ÉCRIRE.