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Saint Valentin

« Pf, la Saint-Valentin ». Ça, c'est ce à quoi avait pensé Karma, ce matin en réalisant qu'aujourd'hui, c'était le 14 février. Comme d'habitude, il avait regardé sa photo de classe d'il y avait deux ans, lorsqu'il était dans la classe E. il s'était arrêté sur un visage en particulier qu'il aimerait tellement pouvoir toucher... et c'était encore à ce visage qu'il songeait lorsqu'il ouvrit son casier au lycée, pour changer ses chaussures. Il soupira. Il rêvait où il y en avait encore plus que l'année dernière !

- Tu as plus la côte que l'année passée, on dirait.

- Tu parles, soupira Karma en regardant Asano changer de chaussures. J'en ai rien à faire.

Une à une, Karma sortit les boites de chocolat de son casier. Il vérifia les noms avait de jeter les boites à la poubelle. Il en connaissait quatre ou cinq. Il s'était peu lié avec ses camarades. L'ambiance n'était pas du tout la même qu'avec Koro-sensei. Le rythme aussi était différent mais Karma suivait très bien. Le seul avec qui il discutait vraiment, c'était Gakushû qui n'était pas si désagréable que ça hors de la main éducative de son père. Mais ils n'étaient pas non plus un confident l'un pour l'autre. Ils parlaient surtout des cours. Aussi fut-il plutôt surpris en revenant parce qu'il avait oublié de changer de chaussures, de trouver Asano en train de récupérer les boites de chocolat dans la poubelle. Le roux s'immobilisa, une boite dans la main ne voyant que Karma le regardait.

- Ce n'est pas ce que tu crois, se défendit Asano en piquant un phare.

- Difficile de croire autre chose que ce que je vois, répondit Karma d'un ton moqueur.

Loin de tout remettre dans la poubelle comme n'importe qui pris sur le fait l'aurait fait, Gakushû récupéra toutes les boites.

- C'est mon casier, fit remarquer Karma en voyant que le roux les reposait d'où elles venaient.

- Je te demande de les laisser là et je t'explique que ce soir. D'accord ?

Karma eut l'impression de ne pas avoir trop le choix. D'un autre côté, il était très intrigué. Pourquoi Asano récupérait-il les chocolats ? Il en avait pourtant plus que le rouge si ce dernier avait bien vu. Les aimait-il à ce point-là ? Dans ce cas, pourquoi ne pas lui avoir demandé directement de les lui donner. Karma aurait dit oui... ou non rien que pour l'embêter ! Il avait bien posé la question deux ou trois fois dans la journée mais à chaque fois, Asano lui avait répondu « ce soir ».

Mais sa dernière réponse avait encore plus intrigué le rouge : « pas ici ». Asano cachait donc un secret aux yeux de l'école ou bien était-ce une astuce de sa part pour que Karma cesse de lui poser la question.

En tout cas, ce soir, il avait encore plus de boites dans son casier. Il soupira. Il devrait peut-être dire qu'il était gay, elles arrêteraient... non, ce nom-là, c'était celui d'un mec, Karma en était sûr.

- Mets tes boites là-dedans.

Karma sortit subitement de ses pensées. Sans réfléchir, il se saisit du sac que lui tendait le roux et, comme le faisait ce dernier, il le remplit avec les boites de chocolats, tout en vérifiant les noms sans y croire vraiment. Ensuite, il suivit Asano sans un mot et sans trop faire attention à la destination. Le roux aussi restait silencieux jusqu'à ce qu'ils entrent dans un grand bâtiment.

- Au début, commença alors Gakushû, je mangeais les chocolats parce que j'estimais que c'était normal vis-à-vis des filles qui me les offraient. Mais il y a trois ans j'ai été malade après en avoir mangé et j'ai fini aux urgences.

- Asano-chan ! s'exclama une infirmière d'un certain âge en s'approchant des deux jeunes hommes. Cette année encore, tu en ramènes !

Elle se saisit avec un grand sourire du sac que lui tenait Asano.

- Mon ami aussi ne mange pas les siens, poursuivit Gakushû en donnant un léger coup de coude à Karma pour qu'il donne son sac.

- Vous êtes des amours, tous les deux, s'émut l'infirmière en prenant le sac que lui tendait enfin Karma.

Elle les embrassa tendrement et longuement avant de s'éloigner.

- Laisse-moi deviner, commença Karma. Tu donnes tes chocolats pour la remercier des bons soins qu'elle 'a prodigué lorsque tu étais malade.

- Tu sais dans quel servies on est ?

Karma avait bien vu qu'ils étaient dans un hôpital et tous les dessins sur les murs du couloir signifiaient qu'ils étaient dans un service pour enfants...

- Tu réalises. Tous les enfants ici sont condamnés, alors un peu de chocolat, ça leur fait du bien.

- Et tu ne leur donnes pas toi-même ?

- Par manque de courage peut-être. Les enfants qui sont là cette année ne le seront peut-être pas l'année prochaine. Et je me sens un peu mal à l'aise avec ça.

Les deux garçons discutèrent encore un moment avant de se décider à partir. À peine hors de l'hôpital, Karma ralluma son téléphone portable. Et m... il avait loupé un appel de Nagisa ! Il écouta le message laissé sur la messagerie par son ami avant de serrer les dents.

- Un problème ? s'inquiéta Gakushû.

- Nagisa est devant chez moi. Il s'est disputé avec sa mère.

Après avoir salué son camarade, Karma s'éloigna mais il revint vers lui.

- Tu ne m'as pas dit ! T'as mangé un chocolat avarié et les médecins ont cru que tu étais condamné. C'est pour ça qu'ils t'ont mis dans ce service !

- Pas tout à fait, répondit le roux. J'ai bien atterri dans ce service mais parce qu'il n'y avait plus de place ailleurs à ce moment-là. Quand au chocolat, je fais une intolérance au cacao.

- Pas de chance.


La nuit commençait à étendre ses ailes sur la ville lorsque Karma arriva enfin devant chez lui. Il peina à reconnaitre le jeune homme assis sur les marches du perron.

- Nagisa-kun ? s'étonna le rouge en s'accroupissant près de lui.

Le bleuté releva la tête en reniflant profondément. Ses yeux rougis trahissaient les larmes qu'il avait versées.

- Que s'est-il passé ?

- Ma mère... renifla Nagisa. Elle recommence.

Le bleuté s'était coupé les cheveux en sortant du collège. C'était convenu comme ça. Maintenant qu'il payait ses études, il pouvait choisir la longueur de ses cheveux. Et tout allait bien. Jusqu'à dernièrement où sa mère lui avait de nouveau imposé de se laisser pousser les cheveux, sous prétexte qu'il vivait encore chez elle.

Karma soupira en passant sa main dans les cheveux de son ami.

- Tu vas rester un peu chez moi, d'accord. Je vais te préparer la chambre d'ami.

- Je ne veux pas te déranger.

- Je suis tout seul chez moi, alors non, tu ne me déranges pas. Au contraire !

Karma se redressa en tendant la main à son ami. Nagisa releva la tête. Il finit par répondre au sourire que lui adressait le rouge. Il posa sa main dans la sienne et laissa son ami le tirer vers le haut sans aucune difficulté. Nagisa s'écrasa presque le nez sur son ami. Et en plus, ça amusait ce dernier. Vraiment ! Il n'avait pas changé, celui-là !

Karma ouvrit la porte et il fit entrer le bleuté. Mais avant de disparaitre à son tour dans la maison, il jeta un coup d'œil dans la rue. C'était bien ce qui lui avait semblé. Plus loin, dans la lumière d'un réverbère, il aperçut Gakushû.


Karma avait bien fait de donner un trousseau de clés à Nagisa. Au moins, il ne serait pas à la porte. Il lui avait envoyé un message aussi en lui disant de faire comme chez lui, le rouge ne rentrant pas tout de suite, il était donc inutile que le bleuté l'attende pour manger. Il était plutôt d'excellente humeur depuis ce matin. Bon, il était arrivé fatigué, il avait discuté tard avec Nagisa. Mais en ouvrant son casier pour changer de chaussures... son cœur s'était arrêté en trouvant encore une boite de chocolat à l'intérieur. Il avait d'abord soupiré, fortement. Il avait dû partir trop tôt hier soir, une dernière personne lui avait fait un cadeau. Mais il avait été tellement pressé de savoir ce que cachait le comportement de Gakushû... Bon, bah, celui-là, il le mangerait... ou pas. Il avait poussé la boite pour prendre ses chaussures et son poids l'avait intrigué. Trop légère. Alors il l'avait ouverte et il avait été surpris de ne trouver qu'un seul chocolat. Et d'un seul coup, Karma avait senti son cœur s'accélérer dans sa poitrine parce que ce petit chocolat avait la forme d'un poulpe : une demi-boule avec huit petits tentacules. Ça ne pouvait être que quelqu'un de sa classe de troisième. Et pas n'importe qui de sa classe. Et c'était pour ça qu'il était là ce soir et qu'il avait beaucoup de mal à ne pas être excité.

- Bonsoir, lui dit-il enfin le cœur battant fort.

- Bonsoir, lui répondit-elle en rougissant.

- Ah. Et comment sais-tu que c'est moi ?

- Tu as signé, Okuda-kun.

- Ah. Oui. C'est vrai.

À ce stade, Karma avait prévu de lui demandé comme elle s'y était prise pour lui faire parvenir la boite alors que personne dans leur ancienne classe n'était resté à Kunugigaoka à part lui. Mais les joues rouges de la jeune fille le troublaient quelque peu. Karma sortit le chocolat de sa boite.

- Ouvre la bouche et...

- Tu n'as pas confiance en moi ! s'indigna la petite brune en fronçant les sourcils.

- Fais ce que je te demande, s'il te plait, soupira le rouge. Et ferme les yeux aussi

Okuda s'exécuta. Mais pour se dire la vérité, elle avait un peu peur. Karma était capable de tout. Elle le savait très bien. Alors plus qu'inquiète, elle sentit Karma passer son doigt dans sa bouche pour l'obliger à l'ouvrir davantage. Son cœur cognait si fort sans sa poitrine qu'elle avait l'impression qu'il pourrait s'en échapper à chaque battement. Elle sentit Karma coincer quelque chose entre ses dents. Mais que faisait-il ? Elle avait terriblement envie d'ouvrir les yeux. Sa respiration se bloqua d'un seul coup. Elle rêvait ou bien Karma avait approché sa tête !

- Je rêve de faire ça depuis que Kaede a offert ses chocolats à Nagisa, lui chuchota-t-il à l'oreille.

Elle n'avait pas rêvé. Il était bien près d'elle. Elle devait faire quoi, là ? De quoi rêvait-il depuis deux ans ? Ça, elle le sut très vite. Karma avait posé ses lèvres sur les siennes pour croquer dans le chocolat qu'il avait placé dans la bouche de la jeune fille. Il s'éloigna juste un peu en mangeant son morceau. Mais Okuda resta immobile, les yeux écarquillés, les joues en feu. Est-ce que... c'était un baiser ?

- Tu ne manges pas ton morceau ?

Son morceau ? Son morceau de quoi ?

Karma se pencha de nouveau vers elle pour poser ses lèvres sur celles de la jeune fille. Seulement cette fois, il passa sa langue dans sa bouche. Okuda la sentit frôler la sienne et elle avait un goût... de chocolat. Celui qu'elle avait préparé tout spécialement pour lui. Il lui vola le morceau restant avant que la lycéenne ne réagisse. Elle se contenta de le regarder. Était-ce la façon du rouge de lui faire comprendre qu'il partageait ses sentiments ?

- Tu as du chocolat sur la bouche, lui fit-elle remarquer, amusée.

- Sers-toi, lui répondit Karma en posant ses mains sur la taille d'Okuda pour la rapprocher de lui.

- Mm, mon filtre d'amour a fonctionné alors, osa-t-elle en posant ses mains sur les bras de Karma.

- Avant même que je mange le chocolat ? lui sourit le rouge. Tu es trop forte !


Assis par terre dans le salon, Nagisa avait étalé tous ses bouquins et ses cahiers sur la table basse. La tête penchée, il apercevait ses cheveux déjà trop longs. Il faudrait qu'il pense à les couper. En attendant, il avait du mal à se concentrer.

- Demain, c'est le week-end, lui dit Karma en fermant les livres.

- Tu as raison, capitula Nagisa. De toute façon, je n'arrive pas à me concentrer. Je suis trop content pour toi et Okuda !

Karma était rentré depuis quoi... dix minutes peut-être et il n'avait pas tardé à parler de ce qui s'était passé aujourd'hui.

- Mais comment a-t-elle fait pour mettre la boite dans ton casier ? lui demanda Nagisa. Elle n'a pas accès au lycée et elle n'a pas pu demander à l'un d'entre nous puisque tu es le seul à être resté à Kunugigaoka.

Le visage de Karma sembla se décomposer. Il avait oublié de demander à Okuda comment elle s'y était prise ! Le bleuté dévisagea son ami, surpris. Karma n'était pourtant pas du genre à oublier ce genre de détails !

- Je vais lui demander ! répliqua le rouge d'un ton joyeux en sortant son téléphone portable.

- Karma, soupira Nagisa un peu désespéré. Finalement, à toi-aussi, l'amour te fait perdre tes moyens.

- Mm, si tu le dis.

Nagisa sourit en voyant son ami les joues légèrement rouges. Le rouge était déjà parti dans l'écriture de son message et il n'entendit absolument pas la sonnerie de l'entrée retentir.

- Bon, je vais aller répondre, finit par dire Nagisa en voyant que son ami ne bougeait pas.

- Mm, se contenta de répondre celui-ci sans relever la tête.

Nagisa se leva en soupirant. Pourvu qu'il ne soit pas comme ça à chaque fois qu'il voyait ou qu'il parlait, voir même, qu'il pensait à Okuda !

Donc, il alla ouvrir la porte d'entrée et peut-être même faire patienter le visiteur jusqu'à ce que Karma redescendre de son nuage nommé Okuda. Mais le bleuté ne s'était pas attendu à le personne qui se trouvait en face de lui. Enfin qui s'apprêtait à repartir plus exactement. Nagisa sentit son cœur s'affoler d'un seul coup. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas revu...

- Asano ?!

Gakushû se retourna en entendant la voix étonnée du bleuté. Il le détailla un instant. C'était la première fois qu'il le voyait sans ses couettes. Ça faisait un peu drôle.

- Tu... tu veux voir Karma ? lui demanda Nagisa qui s'apprêtait déjà à disparaitre dans la maison pour aller chercher son ami.

- Non ! ... je... en fait... c'est toi que...

- Moi ?! s'étonna le bleuté dont le cœur avait redoublé de vitesse.

Nagisa fixait le jeune homme en face de lui. Le roux était mal à l'aise, c'était indéniable mais pas de présenter ses excuses de s'être montré désagréable pendant qu'ils étaient en troisième. Le bleuté voyait bien qu'Asano cachait quelque chose. Il gardait constamment sa main droite vers l'arrière, cachant ce qu'elle tenait. Nagisa sentait son cœur se calmer, revenir à un rythme plus lent. Asano préparait-il un mauvais coup. Il semblait pourtant au bleuté que leurs relations s'étaient améliorées en fin d'année. Mouais, si c'était comme sa mère...

- Ne t'en fait pas pour ça, conclut Nagisa en souriant. Tu étais sous l'influence de ton père.

- Ce n'était pas une raison, j'aurais dû...

- Laisse, le coupa Nagisa. Et puis, ça nous a permis de nous donner à fond.

- Bien sûr, acquiesça Gakushû en souriant mais gêné.

- Tu veux voir Karma ?

- Non, je... tiens !

« Il se décide enfin à montrer ce qu'il cache » songea Nagisa en voyant Gakushû tendre vers lui, les joues rougissantes, la main qu'il tenait cachée. Le bleuté sentit son cœur s'arrêter. Sous son regard étonné, le roux lui tendait une boite de chocolat.

Le cœur battant, Gakushû observait les réactions de Nagisa. Ou plutôt son absence de réactions. Et plus les secondes passaient, plus il était évident que le bleuté ne prendrait pas la boite.

- Je comprends, laissa échapper Gakushû en baissant la main. Désolé de t'avoir dérangé pour ça.

Nagisa regarda le roux s'éloigner, toujours sans réagir. Il sentait son cœur battre à toute allure. Il battait ? Quand s'était-il remis à battre ? Il regarda encore un instant Gakushû s'éloigner avant de se décider à fermer la porte et à rejoindre son ami dans le salon.

- Il y avait quelqu'un à la porte ? demanda Karma en regardant Nagisa s'asseoir dans le canapé. Ça va ?

- Oui, répondit le bleuté, les joues rouges. C'était Asano. Il est venu m'offrir des chocolats pour la Saint Valentin.

- Et tu ressens quelque chose pour lui ?

- Et bien... rougit davantage Nagisa. C'est vrai que ça fait drôle de le revoir.

- Il te plait ou pas ? insista Karma.

- Et bien... oui, finit par admettre le bleuté en rougissant encore plus.

- Alors où sont ses chocolats ?


Nagisa avait accepté ses excuses mais pas ses chocolats. Il ne s'y attendait pas de toute façon. Après tout, le principal, c'était que le bleuté ne lui en veuille pas. Et puis, il ne le reverrait sûrement pas. Au moins, il était fixé maintenant. Nagisa lui avait toujours plus ou moins plu. Mais en troisième, son seul objectif était de satisfaire son père. Au début tout du moins parce qu'avec le temps, il s'était aperçu que sa méthode pédagogique n'était pas la bonne. Et puis, ses sentiments pour le bleuté n'étaient pas encore bien précis à ce moment-là. Mais lorsque Karma avait prononcé son prénom hier soir, Gakushû avait senti son cœur battre plus vite et beaucoup de chose lui étaient revenues en mémoire. Alors il avait eu besoin de clarifier les choses et il avait suivi Karma. Et de voir le rouge si proche du bleuté, passer sa main dans ses cheveux... ça l'avait rendu jaloux. Il avait alors compris ce qu'il ressentait vraiment.

Il s'arrêta pour regarder la boite de chocolat qu'il tenait encore dans la main. Il avait cru... avoir une chance. Il s'était trompé. Il s'avança encore de quelques pas jusqu'à la poubelle. Puisque Nagisa n'en voulait pas, personne ne les mangerait ! Il s'apprêtait à les jeter lorsque bipa la réception d'un message. Il hésita un instant avant de se décider. Akabane ? Il lui avait envoyé un sms. C'était vrai que les deux jeunes hommes s'étaient échangé leurs numéros afin de pouvoir s'envoyer de petites énigmes. Mais là, son message disait : « ne le brusque pas ou je te tue ». Ça n'avait rien d'un problème pour lui mais plutôt d'une menace. Il resserra son emprise sur la boite de chocolat. Quelqu'un cherchait à s'en saisir. Il tourna la tête pour voir qui...

« Nagisa ».

Gakushû le regarda, surpris, incrédule. Nagisa tenait serrer contre sa poitrine la main du roux et la boite de chocolat. Il pouvait nettement sentir les battements rapides de son cœur. Et le sien s'affola. Est-ce que...

- Tu n'as pas le droit de la jeter, lui dit Nagisa. C'est ma boite. Tu me l'as offerte. Je... j'ai juste pas pensé à le prendre.

Gakushû avait bien entendu les mots du bleuté. Mais il lui fallut encore un bon moment avant de réaliser.

- Tu sais ce que je vais penser si tu acceptes mes chocolats.

Nagisa regardait fixement le roux. L'intensité de son regard désarçonnait Gakushû. Il avait envie de l'embrasser, de s'emparer de ses lèvre légèrement entrouvertes qui semblait l'inviter. Mais il repensait au message de Karma. « Ne le brusque pas... » Pourtant, il se pencha, juste pour frôler ses lèvres et voir si vraiment...

Il fut saisi. Mais il se laissa transporter. Nagisa semblait si fragile et pourtant il s'était emparé des lèvres du roux, le laissant haletant lorsqu'ils se séparèrent enfin.

- Ce n'est pas à moi qu'Akabane aurait dû dire de ne pas te brusquer, lui dit Gakushû, le front collé contre celui du plus petit.

- Je ne suis pas aussi fragile que j'en ai l'air. Karma le sait bien.

- Je vois, conclut le roux en l'embrassant de nouveau.

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