Dans la magnifique ville de Londres, Aziraphale marchait tranquillement avec une pâtisserie dans sa main droite, l'une de ses préférées, il avait un sourire scotché au visage quand il arrivait à sa librairie qu'il tenait depuis si longtemps qu'il ne comptait plus. Son amour pour la littérature était très grand qu'on pourrait parfois penser que cet amour dépassait celui qu'il avait pour la nourriture et pour autre chose. Parce qu'oui, même s'il le nie ouvertement devant ses collègues angéliques et celui qui faisait battre son cœur, il ressentait des sentiments pour quelqu'un et ce n'était pas n'importe quelle personne, c'était un démon et le démon en particulier n'était qu'autre Crowley. Il savait que c'était mal d'aimer un démon pour la simple raison qu'étant un ange, les démons et les anges étaient des ennemies naturels depuis la chute de Lucifier aux enfers. Pourtant Crowley et lui se connaissaient et se côtoyaient, sans que leurs camps respectifs ne soient au courant, que l'ange aux cheveux couleur neige avait développer des sentiments pour cet être aux cheveux de feu et aux yeux si profonds qu'il pourrait s'y perdre, enfin si Crowley enlevait souvent ses lunettes aux verres teinter mais pour le bien-être de Aizyraphale, c'étais mieux qu'il les gardait sur le nez. Au début, l'ange ne comprenait pas pourquoi Crowley portait ses lunettes jour et nuit, mais au final, il trouvait cela donner une certaine classe au démon. En parlant du loup, Crowley entra dans la librairie et s'approchait de l'ange d'un pas rapidement et souple qui aurait pu être silencieux si Aizyraphale n'avait pas entendu la petite clochette accrocher au-dessus de la porte pour prévenir de la présence des clients dans la boutique. Crowley était proche de l'être angélique.

- Aziraphale, je dois te dire quelque chose.
- Je t'écoute Crowley. Dit l'ange avec le cœur battant la chamade
- Le mieux c'est que je te montre

Le démon posa ses mains sur les joues de son ange adoré et posait ses lèvres sur les siennes pour commencer un baiser si langoureux qu'on voyait que cela faisait si longtemps que l'ange attendait ce moment. Une fois ce baiser terminé bien qu'il avait duré depuis 2 bonnes minutes, Crowley regardait l'homme angélique.

- Aziraphale? Eh ho, je suis là Aziraphale. Youhou. Dit il avec une drôle de voix
- Je suis la Crowley. Lâcha Aziraphale avec une voix mielleuse.
- Crowley? Pourquoi parles-tu de lui ?

À la fin de cette phrase, l'image de Crowley disparaissait comme une brume devant l'ange révélant l'apparence de Gabriel qui avait toujours été.

- Doux Jésus, Gabriel, je suis désolé, je ne vous avez pas vue. S'exclama Aziraphale complétement perdu.
- Tu étais totalement ailleurs. Pourquoi tu as dit le nom de ce démon ?
- Je... Je me préparais à une éventuelle tentative de manipulation de la part de ce démon.
- Hmm, bonne initiative Aziraphale. On compte sur toi. Je vais retourner au Paradis et préparer la guerre qui devrait bientôt arriver avec l'autre camp.
- D'accord Gabriel.

Gabriel disparaît dans un halo de lumière laissant Aziraphale seul.

- HO MON DIEU. Hurla Aziraphale

Il venait de comprendre que la scène avec Crowley était totalement illusoire. Il avait compris à quel point ses sentiments étaient trop fort pour être retenue plus longtemps, mais il savait qu'il ne pouvait pas en parler à qui que ce soit et surtout pas au principal intéresser pour plusieurs raisons dont la première était qu'il ne savait pas si c'était réciproque ou non et que ce n'était pas un risque à prendre. Il avait compris à quel point ses sentiments étaient trop fort pour être retenue plus longtemps, mais il savait qu'il ne pouvait pas en parler à qui que ce soit et surtout pas au principal intéresser pour plusieurs raisons dont la première était qu'il ne savait pas si c'était réciproque ou non et que ce n'était pas un risque à prendre. Bien que cela était un ephénisme pour lui vue que c'était un être immortel, mais rien ne l'empêchait de ressentir des émotions propres aux humains comme l'amour et le manque. Sans pouvoir contrôler son corps, il décrocha le téléphone et composa le numéro de celui qui faisait chavirer son cœur.

Du côté du démon, celui-ci était en train de conduire dans sa Bertley, dont il s'en occupait si bien qu'on pourrait croire qu'il avait une voiture neuve, si les modèles de voitures n'avaient pas évolué avec le temps. Il entendit son téléphone sonner et reconnaît le numéro de celui qui occupait ses pensées, sur un fond musical de "Bohemian Rapsody" interpréter par celui qu'il considérait comme le plus maléfique des artistes, Freddy Mercury du célèbre groupe britannique Queen.

- Hey Aziraphale. Que me vaut l'honneur de cet appel si inattendu ?

La bonne blague, bien sûr dont il attendait cet appel depuis le début de la journée

- Ce midi, on mange au Ritz et tu viens me chercher à la Librairie. Et pas de refus, c'est moi qui invite. Tu as intérêt à être là. Balançait Aziraphale, avant de raccrocher aussitôt

Crowley était stupéfait, Aziraphale venait de lui donner un ordre et surtout, il lui a proposé un déjeuner. Habituellement, c'était Crowley qui faisait souvent le premier pas, mais la, il était complètement déboussoler. Il regarde son téléphone puis la route avant de jeter un œil sur l'heure. Il avait 1 h 30 devant lui, il avait le temps de rentrer chez lui et s'occuper de ses plantes pour ensuite se préparer. Attends?! Se préparer ? Pourquoi il devait se préparer ? Aziraphale aimait bien son style. Alors pourquoi il devait s'embellir ?
Sans se rendre compte, il venait de passer 1 h à cogiter sur le fait qu'il devait être un peu plus présentable ou non. Le démon lâchait un long soupire avant de redémarrer sa voiture et de se diriger vers la librairie de son ange et cette fois-ci, il prenait son temps.

Une fois arrivée, il n'eu pas eu le temps de se garer qu'Aziraphale entra en trombe dans la voiture noire. Crowley regardait l'ange et le salue.

- Wow, que t'arrive-t-il l'angelot ?
- Tout va bien. Allons au Ritz. Dit Aziraphale sur un ton autoritaire

D'accord, l'angelot avait un problème. Crowley ne l'avait jamais vue aussi autoritaire, il regardait l'ange avec un drôle de regard qui voulait dire : "Qui es-tu? Tu n'es pas Aziraphale" mais l'angelot avait un sourire scotché aux lèvres et c'était un sourire qu'il avait l'habitude d'avoir donc rien d'anormal. Crowley restait quand même méfiant, car il trouvait ça bizarre que son ange devienne autoritaire sans raison.

Le duo arrivait au Ritz pour un déjeuner comme ils avaient l'habitude d'avoir. Ils s'installèrent à une table et commencent leur déjeuner. Tout au long du repas, Aziraphale parlait tandis que Crowley observait l'angelot se demandant ce qu'il lui était arrivé.

La fin du repas arriva, Crowley n'avait rien trouvée d'anormal de la part d'Aziraphale. Il le ramenait à la librairie. Aziraphale était dégoûté, car il n'avait pas réussi à dire ses sentiments au démon. Il vit le trajet vers sa boutique se rétrécir petit à petit, il sentait le stress monter de plus en plus. Alors c'est comme ça ? Ça allait être, une journée, banale comme les autres depuis la création de la terre ? Nan, Aziraphale refusait, il ne voulait pas quitter cette voiture sans dire ses sentiments.

- Eh l'ange, on est arrivée. Annonça Crowley en sortant l'ange de sa rêverie

Aziraphale regarde Crowley avant de sortir de la voiture, il se dégoûtait. Il n'avait pas trouvé le courage pour dire une chose aussi simpliste. Il fit quelques mètres avant de se tourner vers la voiture de Crowley. Il fonça vers le véhicule avant de l'ouvrir et de monter dedans, il regarde Crowley qui était surprit.

- Un problème l'angelot ?
- Une fois que je l'aurais fait nan.

Il attrapa Crowley par le col et le tire vers lui pour poser ses lèvres sur celles du démon. Celui-ci était choqué et ne fit aucun mouvement. Une fois le baiser terminer, Aziraphale sourit et le regarde

- C'est ce que reflètent mes sentiments pour toi.

Il quitta la voiture laissant un démon totalement perturber par ce qui venait de se passer. Crowley regardait l'angelot entrer dans sa boutique avant de quitter la rue avec sa voiture et de se diriger vers chez lui. Il ne disait plus un mot, se contentant juste d'écouter la musique joué par son poste radio. Des rougeurs étaient apparues sur son visage de démon. Une fois arriver en bas de son immeuble, il passait une main sur son visage devenu rouge, il touchait ses lèvres qui avaient encore la sensation ses lèvres de cet ange sur les siennes. Il l'avait, un long soupire avant de laisser apparaître un sourire en coin.

- Finalement son petit coté autoritaire me plaît bien. C'est à la fois perturbant mais excité aussi. Même après tant d'années, il me surprend encore