A Fleur de Toi
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Fluff
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In a garden full of flowers, I will still pick you.
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1 er octobre
Cher Journal,
Je crois que le calme plat de ma vie, de mes lignes, prend fin ici. Le battement d'aile d'un papillon a provoqué un ouragan à l'intérieur de ma poitrine.
Ce battement d'aile, c'est une main sur une poignée de porte.
Alors que je tenais la boutique ce matin, il est entré. Machinalement, comme à chaque fois qu'un nouveau client franchi le pas de la porte, je l'ai accueilli avec un large sourire.
Mais je n'ai pas pu m'en défaire. Malgré la beauté des fleurs autour de moi, je ne voyais que la sienne. Et malgré tous les bons parfums présents dans la boutique, le sien semblait être le seul capable de ravir mes narines.
Et puis ce charme, ce charisme... J'avais l'impression qu'ils s'étaient imprimés sur ma rétine tandis que je le fixais. Ses mèches brunes ondulées retombaient en cascade le long de ses tempes, et ses vêtements noirs encadraient parfaitement sa silhouette musclée.
Une œuvre d'art.
C'est Hoseok qui avait fini par me réveiller de ma transe, en me signalant d'aller chercher de nouveaux bouquets en arrière boutique. Et j'avais accompli cette tâche aussi rapidement que je le pouvais, pour pouvoir revenir et le regarder.
Mais à mon retour, j'avais remarqué que mon collègue était déjà en train de le conseiller. Un peu jaloux, j'étais subitement revenu à la réalité. Ce jeune homme avait probablement déjà une femme pour laquelle il venait chercher un beau bouquet. Peut-être avait-il même des enfants.
Soupirant, j'avais essayé d'oublier le coup de foudre que je venais d'avoir, et j'étais retourné à mon travail, m'approchant de la vitrine pour y disposer les nouveaux bouquets. Mais même le nez dans les roses, mes sens percevaient toujours son parfum de caramel, et mon cœur paniquait toujours dans ma poitrine, comme un radar me prévenant de la présence du beau jeune homme.
Une présence que je n'avais pas discernée aussi proche.
En me retournant, j'avais presque fait tomber le vase que je tenais, surpris de le voir aussi près.
Enfin j'avais fait tomber le vase, mais il l'avait rattrapé et me l'avait rendu en souriant.
Et j'étais devenu rouge, plus rouge que les pivoines contemplant sagement la scène dans mon dos.
"Le bouquet que vous venez de disposer, est-ce que je peux l'acheter ?" m'avait-il demandé. Et sa voix... Dieu, sa voix semblait tout aussi douce que son odeur. Masculine, mais sucrée, et calme.
Mon coup de foudre ne faisait que toner encore et encore, tandis que je me perdais dans ses orbes noires.
Hoseok m'avait alors demandé si je me sentais bien, et je m'étais repris et excusé, plus qu'embarrassé, avant de me tourner pour récupérer le bouquet que je venais juste d'exposer.
Ce bouquet était composé de fleurs au symbole d'amour pur et innocent. Je m'étais évidemment demandé à qui il était destiné, et si cet homme en connaissait seulement la signification. Mais je n'avais pas osé le questionner.
Je l'avais donc guidé vers la caisse où je l'avais invité à payer, tentant d'obtenir son prénom lorsque je lui avais demandé si il avait un compte fidélité dans notre magasin.
Mais il avait répondu qu'il n'en avait pas besoin, et cela m'avait un peu brisé. Parce que ses propos impliquaient qu'il ne reviendrait sûrement jamais, que mon coup de foudre n'aurait d'impact que de mon côté.
Ce bel homme avait donc réglé sa note, pris son bouquet, et nos mains s'étaient frôlées, puis il s'était envolé sans laisser de nom.
Je m'étais senti vide, comme si plus rien n'exciterait jamais autant mon cœur que la présence de cet homme devant mes yeux. Soudain, tout ce qui semblait compter perdait sa valeur, et la vie perdait de ses couleurs.
"J'en connais un qui vient de tomber amoureux" avait plaisanté Hoseok. J'avais alors immédiatement décrit tout ce que j'avais aimé chez cet inconnu à mon ami, puis j'avais simplement soufflé avant de me retourner, disant qu'il ne reviendrait jamais, et que mon cœur perdait son temps à espérer.
C'est ainsi que j'étais retourné à mes fleurs à la beauté et au parfum désormais un peu fades.
13 octobre
Cher Journal,
Il est revenu. Le papillon a de nouveau franchi l'entrée de la boutique.
Et moi, je n'étais pas là.
Je fêtais mon anniversaire avec quelques amis, dans la plus grande inconscience, dans un café, à deux rues du magasin. Je ne cessais de rêver son retour, laissant mes compagnons parler sans me manifester. Et lorsque le gâteau avait finalement été apporté, on m'avait posé un chapeau ridicule sur la tête, en me disant de faire un vœux et souffler.
Alors tu peux deviner ce que j'ai souhaité.
Et à l'instant où j'ai soufflé les bougies, mon vœux s'est réalisé.
Hoseok m'a appelé, chuchotant mais l'air un peu précipité, pour me prévenir qu'il était revenu.
Il n'avait pas eu besoin de préciser qui était "il". J'avais bondi de ma chaise, faisant sursauter mes amis, avant de quitter le café en trombe, courant dans la direction de la boutique avec un immense sourire sur les lèvres.
J'étais arrivé vite.
Un peu trop vite, peut-être, même.
En ouvrant la porte, j'avais cassé la petite cloche à l'entrée, et tous les clients s'étaient brusquement retournés vers moi.
Et lui aussi.
Il avait paru d'abord surpris, puis un air amusé s'était installé sur ses traits, et j'avais pu sentir le rouge de nouveau monter jusqu'à mes joues. Je m'étais éclairci la gorge, puis avais repris ma place derrière le comptoir, retirant mon manteau pour le remplacer par mon tablier, orné de mon nom. J'avais espéré qu'il le verrait et le retiendrait. De plus, Hoseok s'était rendu en arrière boutique pour faire de moi le seul employé disponible auprès des clients.
Après quelques minutes passées à inspecter les différents bouquets, le beau jeune homme avait finalement décidé d'en sélectionner un aux tons bleutés, avec lequel il était venu jusqu'à la caisse.
"Joyeux anniversaire", m'avait-il alors subitement dit tout en payant. Je l'avais remercié, le cœur palpitant, avant de lui demander comment il avait deviné. M'avait-il trouvé sur les réseaux sociaux ? Hoseok lui avait-il dit ?
Tous mes espoirs s'écroulèrent quand il pointa du doigt le sommet de ma tête.
J'avais alors passé ma main dans mes cheveux, et celle-ci avait rencontré une résistance. Une résistance en forme de cône sur lequel était écrit "joyeux anniversaire". Je l'avais immédiatement retiré, sentant l'embarras envahir mon être tout en essayant de me noyer.
Et il avait souri. Je ne sais pas si il s'était moqué de moi, mais j'en étais la cause, et c'était tout ce qui semblait importer à ce moment là.
Et alors qu'il s'était apprêté à partir ce jour là, je l'avais arrêté. Je ne sais pas d'où m'étais venue cette audace, mais elle m'avait permis de l'interpeler avant qu'il ne passe la porte. Il s'était retourné, l'air curieux, et j'avais fait le tour du comptoir pour m'approcher, essayant d'ignorer les regards indiscrets.
Je lui avais demandé son prénom.
Il était resté un instant silencieux, mais cela m'avait paru si long que j'avais pu voir, dans ses yeux, comme si tout arrivait au ralenti, les questions et les réponses qui se bousculaient dans son esprit. C'est fou, la rapidité avec laquelle le cerveau est capable de créer des liens de cause à effet. En un instant, il avait compris d'où venait ma curiosité.
Et je me sentais désormais embarrassé. Alors qu'il avait commencé à ouvrir la bouche, je l'avais devancé et lui avais dit d'oublier. Mon intérêt avait dû être d'autant plus flagrant.
Mais il avait effacé tout l'embarras que j'étais sur le point de ressentir en une phrase.
"Jungkook. Je m'appelle Jungkook."
Il m'avait ensuite adressé un léger sourire, que je n'avais pas pu interpréter, avant de quitter la boutique et disparaître dans la fraîcheur d'octobre.
3 Novembre
Cher journal,
Je suis sans espoir. Le temps s'écoule et j'en compte chaque grain de sable.
Cela fait maintenant 22 jours qu'il n'est pas revenu.
Non pas qu'il ne veut pas acheter de fleurs, mais bien parce qu'il ne veut pas me voir. J'en suis sûr. Je l'ai probablement envoyé vers la concurrence.
Je n'aurais pas dû lui demander son prénom. Je n'aurais pas dû le laisser entrevoir mon intérêt. J'aurais dû continuer à l'observer silencieusement, à rêvasser le soir dans le noir à d'autres scénarios impossibles comme je l'ai fait ces dernières semaines.
Peut-être même a-t-il raconté à la personne à qui il offrait ses bouquets ô combien j'avais été ridicule, à penser que son cœur était libre et qu'en plus, il accepterait de le donner à un homme. Rien qu'en pensant à son silence lorsque je lui ai demandé son prénom, j'ai envie de m'enterrer six pieds sous terre.
Je me dois de l'oublier, de tirer un trait sur ce coup de foudre qui semble n'avoir frappé que moi.
Au moins une fois par jour, Hoseok me parle de lui, me rappelle son existence que je dois oublier. Il ne cesse de me dire qu'il reviendra, que je dois faire preuve de patience. J'ai beau être un rêveur, je ne me fais pas d'illusion. C'est clair, l'amour qui fleurissait dans mon cœur se doit de faner, je ne peux pas l'arroser de faux espoirs.
Au revoir, Jungkook. Mon cœur est contraint de te laisser partir.
12 Novembre
Cher journal,
Je suis ivre de bonheur. Hoseok avait raison, il fallait que je patiente.
Non, Jungkook n'a rien fait de spécial. Il est juste revenu. Le revoir a semblé amener de la lumière sur ma sombre peine. Il n'a fait qu'acheter un bouquet de fleur, mais mon cœur était en émoi. Contrairement à d'habitude, il portait un costume, et ses airs de gentleman m'ont fait tourner la tête. Naturellement , je me suis une nouvelle fois demandé pourquoi il venait. C'est une question que je pose assez facilement à n'importe quel client pour pouvoir orienter son choix, mais avec lui, je ne pouvais pas. A vrai dire, j'étais toujours consumé par l'embarras de notre dernière rencontre, et j'arrivais à peine à le regarder, tandis que lui se comportait normalement, comme s'il avait oublié.
Et peut-être était ce mieux ainsi. A vrai dire, je me fis discret, et insistai pour qu'Hoseok réponde à ses questions tandis que j'arrangeais les bouquets exposés à l'extérieur.
Après avoir terminé son achat, il sortit et, à ma plus grande surprise, prit le temps de me saluer, tout en m'adressant un chaleureux sourire. Par politesse, tout simplement.
J'étais retourné à l'intérieur après qu'il se soit éloigné, et Hoseok s'était pratiquement jeté à mon cou.
"Il n'arrêtait pas de se retourner pour te regarder!" S'exclama mon collègue, complètement excité.
Je ne répondis rien, lui souriant légèrement, timidement, essayant de lui faire comprendre que je ne voulais pas interpréter quoi que ce soit de travers. Je m'interdisais de rêver pour ne pas être encore plus déçu que je ne l'étais déjà.
Mais quelque part, je regrette un peu. J'aurais pu faire preuve d'audace, comme la fois où je lui avais demandé son prénom. J'avais raté une bonne occasion de tenter un rapprochement, cette fois là, car non préparé à cette visite que je n'espérais plus. Peut-être était-ce même la dernière occasion, et je l'ai laissée filer.
Alors je me suis convaincu que s'il revenait, je ferais un pas de plus vers lui.
22 Novembre
Depuis la dernière visite de Jungkook, Hoseok n'a cessé de me taquiner, imaginant tous les scénarios possibles, et me faisant rêver à mon insu. Devant mes yeux défilait continuellement une compilation de scènes parfaites inventées par mon collègue. Mais rien ne se passe jamais comme prévu, c'est bien connu. Jamais Jungkook n'allait entrer, acheter un bouquet, qu'il m'offrirait ensuite immédiatement, avant de me proposer un rendez-vous.
Non, quand Jungkook est revenu aujourd'hui, ça ne s'est définitivement pas passé comme ça.
J'étais au comptoir, lorsqu'il est entré. Il m'adressa un vague "bonjour" puis se dirigea immédiatement vers les bouquets entreposés au fond de la boutique. Je ne le voyais que de dos, mais je pouvais sentir qu'il y avait quelque chose de différent. Il semblait triste.
Prenant mon courage à deux mains, je quittais le comptoir et m'approchais de lui, lui proposant mon aide pour choisir un bouquet.
"J'ai besoin d'un beau bouquet pour me faire pardonner." Avait-il répondu sans me regarder.
Immédiatement, mon imagination avait fait fuser un tas d'images dans mon esprit, cherchant les circonstances de cette situation. Mais la réponse était évidente. On ne se fait pardonner avec des fleurs qu'auprès de nos amants.
J'essayais de le conseiller du mieux que je le pouvais, malgré cette déception qui s'emparait de moi. Son coeur n'était pas libre, et le mien en était frustré.
Comme aucun bouquet ne semblait lui convenir, il finit par me demander de créer une composition exprès pour lui. J'acceptais, voyant là probablement l'unique occasion de lui montrer l'homme se cachant derrière la fleur.
Et cela sembla marcher le temps d'un instant. Alors que je composais, je sentais son regard intense sur moi. J'essayais de l'ignorer, mais le rouge de mes joues me trahissait. Et c'était sans compter sur l'intervention de mon nouveau collègue, Namjoon, un temps soit peu maladroit, qui proposa de mettre la climatisation, croyant que j'avais trop chaud.
"Tu es un homme délicat." Avait soudain dit Jungkook, me faisant rougir de plus belle.
"C'est ce qu'on me dit parfois." Avais-je répondu timidement. "Un fleuriste doit l'être pour que ses fleurs soient en bonne santé."
"Les fleurs ressentent les émotions ?" S'étonna Jungkook.
" Oui. Plus les émotions qu'elles ressentent sont agréables, mieux elles se développent."
"Les fleurs ici sont magnifiques. J'imagine que le personnel l'est aussi." Me dit Jungkook.
Je m'étais arrêté un instant et avais levé la tête, un peu surpris, mais son regard était déjà porté ailleurs, comme s'il ignorait l'impact de ses mots. Ou peut-être était-il l'un de ces hommes qui connait l'impact de ses mots et les utilise avec attention, feignant l'ignorance.
Après avoir soigneusement terminé la composition de son bouquet, je l'avais invité en caisse afin qu'il règle son achat.
Il m'avait simplement remercié, puis était sorti, l'air pressé, laissant les battements de mon coeur ralentir jusqu'à ce qu'il tombe en morceaux.
"Tu crois qu'il a quelqu'un ?" M'avait discrètement demandé Hoseok par dessus mon épaule.
"C'est évident." Avais-je répondu en baissant le regard.
Je perdais espoir.
12 décembre
Cher journal, les mots me manquent.
Je ne saurais expliquer ce qu'il s'est passé à la boutique, aujourd'hui. Je peux décrire les évènements sans définir les sentiments qu'ils m'ont procuré.
Peut-être ais-je retrouvé un peu d'espoir ?
Juste après l'ouverture, très tôt ce matin, Jungkook s'est présenté.
Sans une once d'hésitation, il s'est dirigé vers moi et m'a demandé mon plus beau bouquet. Au départ, j'ai pensé qu'il voulait l'offrir à son amante.
Mais non.
C'est à moi qu'il l'a offert, je crois.
Oui, à moi.
Après l'avoir acheté, il m'a demandé de le suivre dehors, m'a donné le bouquet, et s'en est allé sans dire un mot.
Qu'étais-je sensé penser ? Comment étais-je sensé réagir ? N'aimait-il simplement plus le bouquet et me le donnait pour que je le remette en vente ? M'avait-il offert le bouquet ? Pourquoi n'avait-il rien dit ?
En un simple geste, il avait créé en moi un torrent de questions auquel je ne pouvais apporter aucune réponse. Je devins fou.
Je passais la journée à exposer toutes mes théories à Hoseok, qui ne cessait de me répéter que je devais lui proposais un rendez-vous.
Mais je ne pouvais pas. Je n'étais pas assez sûr de moi, ni des intentions de Jungkook.
Alors je décidais d'attendre encore un peu.
15 décembre
Je pense que les mots sont incapables de décrire ce que je ressens, cher journal. Je suis en extase, et mon coeur est sur le point d'exploser.
J'ai bien fait de l'attendre.
Hier, Jungkook est revenu. Deux jours après m'avoir offert le bouquet.
Oui, il me l'a bien offert. Il me le confirma en me demandant avec amusement si le bouquet m'avait plu.
Ma première réaction fut de le regarder en clignant bêtement des yeux. Sans rien dire.
Ce qui le fit rire.
Il sortit ensuite une rose de nulle part, et me la tendit, en m'expliquant qu'il voulait être sûr que j'avais bien reçu le message.
Hoseok et Namjoon, assistant à la scène, poussaient tous les deux des petits cris excités en nous regardant, mais je n'étais même pas capable de leur prêter une réelle attention.
Mes yeux se perdaient dans ceux de Jungkook, et ceux de Jungkook, dans les miens. Il semblait attendre une réaction que je me sentais incapable de donner. J'étais paralysé, pris au dépourvu. Pourtant, mon coeur battait à tout rompre.
"Ais-je mal interprété les choses ?" Murmura alors Jungkook, se grattant la nuque avec embarras et rétractant sa main tenant la fleur.
A cet instant, mon corps réussit enfin à retrouver sa motricité et je m'empressais de prendre la rose qu'il me tendait.
"Non, tu n'as pas mal interprété." Avais-je répondu en baissant les yeux, les joues rougies.
Un sourire avait à nouveau fleurit sur ses lèvres et il chercha un instant mon regard.
"J'ai dû inventer un million de scénarios et de prétextes pour rentrer dans cette boutique." Avoua-t-il alors. "La première fois, je suis venu pour les fleurs. Toutes les autres fois, c'était pour le fleuriste."
"Alors tu n'as pas d'amante ou d'amant ?" Avais-je murmuré, hésitant.
"Non. J'ai un peu joué la comédie, c'est vrai. Mais je voulais m'assurer que je ne me faisais pas d'illusions. Je guettais tes adorables réactions." Expliqua Jungkook, levant la main avant de se retenir, comme s'il s'apprêtait à toucher mon visage.
Il m'invita ensuite à le retrouver au lac, au clair de lune, ce soir là, ajoutant qu'il m'amènerait la plus belle des fleurs.
Et il le fit.
Il arriva au rendez-vous portant un serre-tête constitué de pétales, faisant de lui la plus belle des fleurs. Voyant qu'il m'avait fait rire, il m'approcha avec un immense sourire, et sortit un magnifique bouquet de derrière son dos, avant de se pencher pour poser ses lèvres sur les miennes, effleurant mon bras, là, au clair de lune.
Aucune fleur n'aurait mieux conquit mon coeur.
[Note de l'auteur]
Niveau de difficulté d'écriture de cet OS : *****
J'ai commencé l'écriture de cet OS en décembre et je ne viens que de la finir.
Je n'ai pas l'habitude d'écrire au passé, et je me suis dit que ça pouvait être un défi intéressant. J'avais aussi envie d'essayer l'écriture au format "journal intime", alors j'ai combiné les deux. J'espère m'en être à peu près sortie, même si, après relecture, je ne suis pas sûre... N'hésitez pas à corriger les petites erreurs quand vous les voyez, ça m'aide à progresser !
Sinon, c'est également la première fois que j'écris du fluff, si je ne me trompe pas. Etant une grande fan de drame, ça m'a fait un peu bizarre, j'espère avoir réussi l'exercice.
Ca fait beaucoup de premières fois en un petit texte, mais j'espère que vous avez aimé !
A très vite !
Ghetis
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