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13; Reese

CE N'EST PAS si mal, je dois l'admettre. Cette fête n'a rien à voir avec celles qui ont lieu dans les films américains. La musique n'est pas si forte, ce qui n'empêche pourtant pas les gens de danser dans le salon de Charles. Quelques couples s'embrassent ici et là, mais ce n'est pas comme s'ils allaient passer à l'acte dans les prochaines secondes. L'ambiance est plutôt calme, beaucoup moins oppressante que celle qui envahit la ville de Green Lake jour et nuit. Cependant, j'ignore bien ce qui se passe dans les chambres du deuxième étage. Soyons réaliste : je doute fortement qu'on y joue aux cartes.

Je cherche Charles du regard, mais il ne semble être nulle part. Au lieu de quoi, j'aperçois la sœur de Callie, Jordan Miller, appuyée sur la table de ping-pong alors que deux garçons y jouent. Jordan ne cesse de sourire et d'adresser de petit sourire au grand brun qui se trouve à sa droite. Et puis, son regard croise le mien. Elle hésite quelques secondes avant de m'envoyer la main, un sourire hésitant sur les lèvres. Dans la voiture, c'était un véritable enfer. Jordan ne cessait de faire les gros yeux à sa sœur qui conduisait, visiblement peu enthousiasme que je sois là. En tout cas, elle me laissait facilement croire qu'elle était très mal à l'aise. Cependant, lorsque Callie lui a annoncé que nous allions à cette fête organisée par mon "meilleur-pote-de-la-mort-qui-tue", elle a arrêté de me dévisager.

Je ne saurais comment décrire ce que je ressens envers cette fille. Ce n'est pas comme si Jordan dégageait quelque chose d'exceptionnelle. Elle est extrêmement banale, si ce n'est qu'elle est plutôt jolie.

Et puis, il y a Calliope. Elle ne cherche pas a être belle, mais elle l'est à sa manière. Elle est assise sur le patio à l'arrière de la maison et discute avec un garçon, un faible sourire sur les lèvres. Et puis, soudainement le garçon a l'air de sortir une connerie, puisque Callie éclate de rire. Je ne peux m'empêcher d'avoir un pincement au cœur en les voyant tous les deux. Callie n'est pas ma copine, elle l'était. Et encore, je n'en ai aucun souvenir. Alors, pourquoi ai-je l'impression que cette jalousie est si naturel venant de moi ?

« Alors, as-tu parlé à Callie ? » me demande Bethany en voyant que je regarde mon ex-copine.

J'hoche la tête en guise de réponse, sans dire un mot. Je fais confiance à Bethany, mais je préfère garder pour moi les conversations que j'ai avec mon ex-petite amie.

Bethany et moi sommes assis sur le canapé du salon depuis une quinzaine de minutes à discuter de tout et de rien. Alors, que la plupart des filles portent des jeans ou bien des jupes, Bethany porte un vieux pyjama de Batman troué au niveau de la clavicule. Décidément, cette fille n'a pas peur du ridicule.

« - Alors, vous sortez toujours ensemble ?

- Pardon ? je demande, les sourcils froncés.

- Vous n'avez jamais officiellement rompu, tu sais. Lorsque tu as disparu, vous étiez encore un couple, m'informe mon amie.

- J'ai disparu pendant cinq mois. Elle a forcément essayé de tourner la page.

- On ne peux pas t'oublier aussi facilement, Reese. » s'exclame Bethany en me souriant.

Je n'ajoute rien et jette un nouveau coup d'œil à Callie. Cette fois, le garçon à sa gauche s'est davantage rapproché d'elle. Je contracte ma mâchoire. Serais-je jaloux ? Bon sang, la jalousie est tellement puérile ! Je dois me calmer, c'est stupide après tout.

« - Tu devrais aller lui parler, me suggère mon amie.

- Je... Non ! je m'exclame.

- T'es une vraie mauviette, Reese, ajoute Bethany en secouant la tête.

- Non ! Je suis... Je suis simplement... Euh...

- Une mauviette, c'est ce que je disais. »

Au fond de moi, je sais que Bethany a raison. Je ne peux pas inviter Callie à cette fête et l'ignorer la seconde d'après. Seuls les connards agissent de la sorte. Je n'en suis pas un. Enfin, j'espère ne pas en être un.

« - Je...

- Ta gueule et va lui parler. » m'interrompt immédiatement Bethany.

Je me peux m'empêcher de sourire lorsque je quitte le canapé. Bethany a un véritable don de persuasion, il faut l'avouer !

Je m'avance vers la patio, alors que Callie continue de discuter avec le mec qui se tient près d'elle. Tout en essayant de ne pas avoir l'air nerveux, je fais glisser la porte coulissante et me retrouve dos à mon ex-petite amie. Je pose une main sur l'épaule du garçon et celui-ci sursaute immédiatement.

« Ça te dérangerait d'aller à l'intérieur ? Je dois parler à Calliope. » je lui demande poliment.

Le garçon fronce les sourcils avant de réaliser qui je suis et de m'adresser son plus beau sourire. Il se lève sans plus attendre et me tape amicalement dans le dos, sans s'opposer à ma requête.

« Aucun problème, mec. Je suis super content que tu sois de retour ! »

Sans un mot de plus, il fait glisser la porte coulissante et disparaît dans la mêlée. Je sens le regard de Callie posé sur moi, alors que je m'assois à sa droite. Ses grands yeux bruns me fixent comme si je n'étais qu'un mirage et que j'allais disparaître d'un moment à l'autre. Je me racle la gorge avant de murmurer :

« J'espère que je ne te dérange pas. »

Pour simple réponse, Callie m'adresse un faible sourire. Je n'ajoute rien et regarde les flocons de neige s'écraser sur la pelouse de Charles. J'aimerais poser un tas de question à mon ex-petite copine, mais je sais que ce n'est pas le moment. Au lieu de quoi, je peux simplement discuter avec elle et apprendre à la connaître à nouveau.

Je tourne la tête pour me concentrer sur le beau visage de Callie. Cette-dernière évite le mien et regarde les flocons tomber dans ce qui devait autrefois être un plan de lilas.

« Ça fait du bien de t'avoir près de moi, Reese. » m'avoue-t-elle.

Je ne peux m'empêcher de sourire comme un idiot, alors qu'elle prononce ces mots. Et puis, elle pose sa tête sur mon épaule et une drôle de sensation s'empare de moi.

Nous restons silencieux un moment, mais ce silence n'a rien de dérangeant. Certaines personnes ont besoin de combler ce genre de silence, mais pas moi. Au contraire, je trouve qu'il s'agit d'un beau moment.

« - Si je te le dis maintenant, c'est parce que j'ai l'impression que depuis ton retour j'agis comme une salope avec toi, m'explique Callie.

- C'est faux. Je comprends parfaitement que la situation soit difficile pour toi.

- C'est comment de vivre avec Annie et Moira ? me demande-t-elle en ignorant ma dernière remarque.

- Terrible, je réponds en rigolant.

- Je n'en doute pas ! Au moins tu as presque dix-huit ans. Tu pourras bientôt partir de cette maison, de cette ville même. Ça sera tout à fait légal.

- Je... Attends quoi ? J'ai bientôt dix-huit ans ? »

Je croyais que je venais tout juste d'avoir dix-sept ans. Comment aurais-je pu savoir que mon anniversaire approchait ?

Callie lève alors la tête dans ma direction, croisant mon regard pour la première fois depuis que nous sommes arrivés à cette fête. Elle écarquille les yeux lorsqu'elle remarque que je suis énormément confus.

« Annie et Moira ne t'ont rien dit ? Elles... Oh, les pétasses ! Reese, je suis extrêmement désolée... Je croyais que tu savais. »

Je secoue la tête et jette un nouveau coup d'œil au plan de lilas près de la palissade.

C'est bien le genre d'Annie McDonough et de sa fille de me faire un coup pareil. Elles profitent de mon amnésie pour me manipuler. Décidément, je fais bien de ne pas accorder ma confiance à Moira et à Annie. Elles n'en sont pas dignes.

« - Tu es né un vingt-quatre décembre, m'apprend Callie.

- La veille de Noël ? »

Callie hoche la tête, néanmoins je remarque quelque chose de différent dans son regard depuis qu'elle a mentionné le vingt-quatre du mois suivant. Elle se mord la lèvre inférieur comme si elle a du mal à ne pas sourire.

« Euh, il s'est déjà passé quelque chose le vingt-quatre décembre ? »

Cette fois, Callie ne peut s'empêcher de sourire.

« Non, pas du tout. »

Je plisse les yeux pour lui faire part de mes doutes, mais Callie n'ajoute rien. Je décide de laisser tomber et jette un coup d'œil à l'intérieur. Bethany discute avec une fille, tout en faisant de grand geste. Leur discussion semble assez animée, cependant ni l'une ni l'autre ne semble en colère. Un peu plus loin, Jordan nous regarde du coup de l'œil, croyant se monter subtile. Son regard semble davantage posé sur Callie, mais aucune trace d'affection ou de bienveillance ne s'y trouve comme on pourrait le croire. Il est plutôt remplit de colère et de frustration. Je décide qu'il vaut mieux me retourner avant que Jordan ne remarque que je l'observe.

« - Je ne voudrais pas paraître indiscret, mais s'est-il passé quelque chose entre ta sœur et toi ?

- En quoi c'est important ? demande mon ex-petite amie en baissant les yeux.

- Ça ne l'est pas, mais ça m'intéresse. »

L'argument est faible, mais pourtant il semble convaincre Callie de s'ouvrir à moi sur sa vie personnelle.

Mon ex-petite copine soupire, avant de prendre la parole :

« - Elle me reproche d'avoir causé notre déménagement en Écosse.

- A-t-elle raison de t'en vouloir, Calliope ?

- Bien sûr qu'elle a raison. Notre relation n'a jamais été exceptionnelle, mais lorsque nous avons déménagé, c'est devenu de pire en pire.

- Pourquoi avez-vous décidé de quitter l'Angleterre ? je demande.

- Je... Ma mère nous a laissé tomber pour aller vivre aux États-Unis avec un bel américain.

- Oh.

- Tu l'as dit, grommèle Callie.

- Mais, je ne vois toujours pas le rapport avec toi. Tu n'y es pour rien !

- L'histoire ne dit pas tout. C'est ce que ma famille s'efforce de raconter pour éviter les mauvaises réputations et les ragots. Cependant, ma mère n'a pas décidé de s'enfuir aux États-Unis en se choisissant un américain à l'aéroport dans les boutiques hors-taxes. Elle connaissait déjà l'américain en question.

- Tu veux dire que... »

Je ne finis pas ma phrase, laissant les mots flottés dans l'air. Pas besoin d'en dire plus, Callie comprend ce que je comprend.

Enfin, dit comme ça, ça n'aide pas vraiment.

« - Ma mère avait un amant. Et elle le voyait depuis plusieurs mois.

- Ça craint, j'admets.

- Un jour, j'étais au cinéma avec des amies et le film a fini plus tôt que prévu. Je suis donc rentrer chez moi. Je ne pouvais pas savoir qu'en rentrant, j'allais tomber sur ma mère embrassant un type qui n'était pas mon père. J'ai crié en les voyant. Ma mère s'est empressé de demander au type de partir. Lorsqu'il est parti, ma mère m'a proposé d'aller prendre une crème glacée à la crémerie du coin.

- Elle voulait acheter le silence de sa propre fille... C'est horrible ! je m'exclame, choqué par ce que Callie cherche à me faire comprendre.

- Là-bas, elle m'a expliqué que c'était des trucs d'adulte et que j'étais trop jeune pour comprendre, tu vois ? Elle m'a fait promettre de garder le secret. La plupart des petites filles auraient été ravies de partager un secret avec leur maman, mais pas un secret comme celui-là. Dans les premiers temps, j'ai décidé de garder le silence, et puis... J'ai décidé d'en parler à ma sœur. Pourquoi avoir choisi ma petite sœur, alors que j'appréciais beaucoup plus mon frère ? Aucune idée, n'empêche que Jordan a mal réagi. Elle m'a hurlé dessus en disant qu'il fallait garder le secret pour sauver la famille.

- Mais, tu n'as pas pu.

- Ça me tuait de garder ce secret ! J'ai tout déballé à mon père quelques temps après en avoir parler avec ma sœur. Des semaines se sont écoulés durant lesquelles mes parents se disputaient sur l'infidélité de ma mère. Cette-dernière n'osait même plus me regarder. Et puis, mon père a décidé de pardonner à ma mère. Sauf que...

- Ta mère avait déjà pris sa décision, je devine.

- Oui, répond Callie. Elle nous a annoncé la nouvelle et le lendemain, elle traversait l'océan. »

J'imagine que l'ancien Reese McDonough connaissait cette histoire par cœur et qu'il trouvait toujours les bons mots pour réconforter sa petite amie. Sauf que là, je suis paumé. Je ne suis rien de moins qu'un garçon amnésique qui fait des blagues affreusement horribles.

Je ne suis pas prêt pour ce genre de situation.

Je suis encore moins prêt à ce que Callie éclate en sanglots.

« - Ma sœur a raison. J'ai détruit ma famille.

- Non, c'est faux. Tu as été honnête. C'est une belle valeur, je trouve. Ton père aurait fini par le savoir, tu sais. »

Je crois que ça n'a fait qu'empirer les choses, puisque les sanglots de Callie ont redoublé.

« Je suis loin d'être honnête, crois-moi. » murmure-t-elle si bas que je peine à l'entendre.

J'ignore comment c'est arrivé, mais la seconde d'après j'avais mes lèvres sur les siennes et nous échangions ce qui devait être un baiser. Callie tarde à répondre à mon baiser, mais elle le fait. C'est bizarre d'embrasser une fille qui pleurait l'instant d'avant. Néanmoins, ce n'est pas désagréable. En fait, j'aime bien cette sensation.

On dirait que nous répétons une chorégraphie apprise par cœur tant cela me semble naturel. Comment douter de ma relation avec cette fille ?

Je pose ma main sur sa joue, prêt à intensifier davantage le baiser, mais Callie m'arrête en posant sa main sur mon torse. Elle se dégage brusquement et écarquille les yeux, réalisant ce qui vient de se passer. Je finis moi aussi par prendre conscience de la situation, réalisant à quel point j'ai été idiot. Un type bien s'efforcerait de s'excuser pour cette montée d'hormones, mais ingénieux comme je suis, ce n'est pas ce que je fait.

« Eh bah. » est tout ce que je trouve à dire.

Je détourne le regard et Callie fait de même, gênée de ce qui vient de se passer. D'accord, ce n'est certainement pas la première fois que j'embrasse cette fille, mais il s'agit définitivement de la première fois que j'embrasse Calliope en tant que personne atteinte d'une forte amnésie.

Une minute s'écoule avant que je ne prenne conscience que je lui dois vraiment des excuses.

Je me gratte la nuque, espérant dissiper mon malaise, en vain.

« - Je m'excuse, Callie. Je... C'était vraiment stupide de ma part. Ce n'est pas que je me cherche des excuses, mais ça me semblait si... naturel. Je sais, c'est étrange, mais...

- Ça va. Je vois ce que tu veux dire, marmonne Callie. Je n'aurais pas dû répondre à ton baiser, c'est tout.

- J'ai une question à te poser, dis-je après un instant de réflexion.

- Je ne suis pas vraiment d'humeur à ça, Reese.

- J'embrasse divinement bien, pas vrai ? »

Ma question obtient l'effet escompté : un petit sourire s'installe sur les lèvres de Callie. Le sourire de mon ex-petite amie me réchauffe immédiatement le cœur.

« - Je dois rentrer chez moi, maintenant, m'avoue Callie.

- D'accord. Veux-tu que je te raccompagne ?

- Non, ça va aller. J'ai ma sœur.

- Tu as ta sœur. » je répète en baissant les yeux.

Callie se lève alors et part rejoindre sa sœur, sans ajouter un mot de plus. Je me retrouve seul sur le patio de la maison de Charles, fixant les flocons de neige s'écraser sur la pelouse du jardin. Après quelques minutes en solitaire, je décide de rentrer pour me réchauffer. Callie est bel et bien parti. Je cherche Bethany du regard, espérant avoir une amie avec qui parler de ce qui vient de se passer, mais elle semble être dans un grand débat sur l'indépendance de l'Écosse. Je n'ai aucunement l'intention de me joindre à cette conversation sur la politique, alors je décide de me mettre à la recherche de Charles. Il ne se trouve pas au rez-de-chaussée ce qui me pousse à aller voir au deuxième étage. Je m'engage dans l'escalier qui mène à celui-ci, une marche à la fois. Les marches craquent à chacun de mes pas, alors que je ne pèse presque rien. Une fois à l'étage, je remarque trois portes : l'une portant sur la salle de bain, l'autre sur la chambre de Charles et la dernière sur celle de ses parents. Je décide de laisser tomber la salle de bain et ouvre la porte qui lui fait face.

Merde.

L'espace d'une fraction de seconde, j'aperçois Moira en sous-vêtements à califourchon sur un mec en caleçon. Les deux s'embrassent langoureusement, me laissant deviner de leurs intentions. Je croise le regard de Moira, avant de fermer la porte brusquement. Son expression n'affiche que de la surprise.

Je suis sous le choc. S'il a bien une chose que je ne voulais pas voir, c'était ça.

Moira ne cherche pas à me rattraper pour tout m'expliquer, au contraire elle semble poursuivre ses occupations. Elle sait pourtant aussi bien que moi que j'ai de précieuses informations à ma disposition maintenant. Pourtant, elle ne pointe pas le bout du nez.

Après ce que je viens de voir, je suis tenté d'abandonner mes recherches pour trouver Charles. Je décide que je suis mieux de poursuivre, ainsi j'aurais quelqu'un à qui raconter ce que je viens de voir.

Il doit se trouver dans sa chambre, sans aucun doute. Je tourne la poignée, redoutant ce qui va suivre. Et si je le surprend en pleine action avec une fille bourrée ? Oh, pitié non.

Je ne tombe pas sur Charles passant à l'acte avec une fille qu'il vient tout juste de rencontrer.

Non, je tombe sur Charles embrassant un garçon.

✖️

Salut, salut !
JE SUIS EN VACANCES ALLELUIA. ADIEU LE SECONDAIRE TROIS MUHAHA. :3
Je sais que je n'ai pas posté depuis... genre 1 mois ? Premièrement, j'avais des examens. Deuxièmement, j'étais bénévole au Festivoix (un festival de musique). Et troisièmement, il faisait trop beau pour rester à l'intérieur !
Néanmoins, j'espère que vous avez aimé ce chapitre. :)

➰ Croyez-vous que Jordan a raison d'en vouloir à sa sœur, Callie ?
➰ Qu'avez-vous pensé du baiser entre Reese et Callie ?
➰ Qu'avez-vous pensé de Moira ?
➰ Vos prédictions ?

Happy Canada Day !
Marianne ;

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