☽ Nadir ☾
Wouhou, je suis de retour !!
Les insomnies ça sert :')
J'ai eu un peu la flemme de corriger le chapitre (il était 3h du matin aussi).
J'espère au moins qu'il va vous satisfaire...
Il fait partie des chapitres "filler", entre les voyages avant qu'on aille chercher notre avant dernier révolutionnaire.
Donc pas le moins chiant.
Bonne lecture ✮⋆˙
Nadir (n.): le pire moment ; le point le plus bas de quelque chose.
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Wooyoung tournait en rond, faisant les cent pas dans l'étroit salon de son ami, meilleur ami... Amant ? Il ne savait même plus comment il devait le désigner. Son appareil photo en main, il jouait avec les réglages en boucle pour éviter de se mordre les ongles. À ce stade, il serait capable de saigner. Yeosang était parti à son entraînement quotidien, il devait annoncer son départ à son entraîneur, avant de partir aux côtés de Wooyoung lorsque la pleine lune allait se montrer. Le souci étant que ce dernier ne savait plus quoi faire, ni plus où se mettre. C'était simple, si il allait rentrait à Strictland, il se trouverait face à San et franchement, le bicolore ne savait pas comment il allait réagir dans ce genre de situation. En revanche, il pourrait très bien rester ici, en URSS, aux côtés de Yeosang... Mais le malaise qui planait entre les deux se faisait de plus en plus pesant, et il ne supportait même plus d'être à des côtés.
Quel enfer.
Depuis le début de la journée, Wooyoung évitait au maximum de voir la vérité en face. Il avait repensé à tous les moments qu'il avait passé aux côtés de San, puis ceux passés aux côtés de Yeosang. De nombreux souvenirs lui étaient finalement parvenus sur les deux garçons, qui ne faisaient que l'enfoncer encore plus dans ses bêtises. Il était en couple avant que le gouverneur ne décide de plonger l'île dans une dictature, non pas avec Yeosang, avec qui il avait couché, plusieurs fois, mais bien avec San... Avec qui rien n'allait. Et pire que tout, ils ne s'étaient pas séparés, jamais, ils n'avaient pas pu.
Wooyoung avait trompé allègrement son petit ami avec son meilleur ami.
Il était fichu. Non seulement il devait maintenant s'occuper de gérer ses émotions, ses sentiments et ses... Ressentis, qu'il ne comprenait plus, mais il devait aussi dès à présent supporter son reflet dans le miroir. Sans compter le fait qu'il n'arrivait pas à regarder Yeosang dans les yeux depuis sa découverte, et qu'il éviterait sûrement San comme la peste.
"- Je suis un enfoiré, je peux pas faire ça ! "
Sauf que son courage lui manquait terriblement. Il l'avait quitté à la seconde même où il avait prononcé les mots "je t'aime" dans son rêve. Il s'était aussi pincé, de nombreuses fois, encore et encore, essayant de se convaincre qu'il devait être bloqué dans le temps. Malheureusement, il avait vite compris que toute cette situation était bien réelle, il avait eu un flash-back, un souvenir. Celui ci contenait une partie de sa vie qu'il aurait aimé savoir plus tôt, avant de faire l'erreur de sa vie.
"- Wooyoung... Il faut que tu me dises ce qui ne va pas, tu vas finir par te faire du mal."
L'interpellé accueillit Yeosang dans un sursaut, le faisant bondir. Il ne l'avait même pas entendu rentrer tant il ruminait.
"- Il faut que tu prépares tes affaires, qu'on y aille, et que je puisse terminer cette mission...
- Woo..."
Le bicolore continua de trifouiller l'appareil, évitant méticuleusement le regard de son ami, qui avait l'air de perdre patience, malgré son naturel calme et compréhensif.
"- Mes affaires sont toutes prêtes, il faut juste attendre que la nuit tombe et on ne perdra pas une seconde, j'ai du pain sur la planche.
- Wooyoung, sans rire...
- Après tout il me reste deux révolutionnaires à récupérer et après, BAM, plus de gouvernement, c'est le but de..."
Agacé, Yeosang s'était approché, avant de tirer le photographe par le col, l'embrassant pour le faire taire. En plus de surprendre Wooyoung, le baiser fut assez douloureux à cause de sa brutalité. Cependant, il n'eut pas le temps de se soucier de quoi que ce soit, car à peine s'était il fait embrasser, qu'il repoussa violemment le patineur d'une main sur la poitrine. Le regard de ce dernier changea du tout au tout, il semblait surpris... Mais pas forcément dans le bon sens. Presque blessé.
"- Je suis désolé je...
- Dis moi ce qu'il se passe, le temps que la nuit tombe, il faut qu'on mette ça au clair.
- Je... Je ne t'aime pas comme tu m'aimes, en fait, je ne suis pas amoureux de toi. Commença Wooyoung."
D'abord pris de court, un rire clair s'échappa finalement de la gorge de Yeosang, s'attendant à tout, sauf à ça.
"- Si c'est ça qui t'inquiètes, je ne suis pas amoureux de toi non plus, voyons, pas besoin de s'aimer pour s'amuser...
- Mais c'est pas ça le problème je... Il faut qu'on arrête ça, c'est pas une bonne idée.
- Évidemment je ne te force pas... Mumura le patineur, dubitatif. Je suis simplement curieux de ce qui a bien pu se passer ces derniers jours, tu n'as vraiment pas l'air dans ton assiette. "
En voyant son ami s'inquiéter comme tel, alors que Wooyoung ne voulait qu'une chose, c'était taire cette histoire à jamais, il crut s'effondrer. Des larmes montèrent directement, avant de couler abondamment sur ses joues, bientôt, des sanglots bruyants s'ajoutèrent au concert. Sans hésiter, Yeosang l'entoura de ses bras pour le serrer doucement, dépassé par les événements.
Wooyoung s'en voulait, il s'en voulait terriblement.
Patiemment, le patineur attendait que son meilleur ami se calme, alors que ce dernier ressassait encore les comportements désastreux qu'il avait pu avoir envers San, son... Petit ami ? Son ex ? Comment devait il le nommer ? Il avait l'impression que sa tête allait exploser. Ce qu'il avait ressenti lorsqu'ils s'étaient embrassé, comment il était à ses côtés. Il ne se sentait pas étrange parce que ce garçon le rendait malade, au contraire. Son ventre qui le chatouillait, c'était des papillons volant par millier à l'intérieur. Son cœur au bord des lèvres, ce n'était pas du dégoût.
Il était amoureux.
"- Yeosang, Sangie... Je...
- Respire lentement, tu peux le faire.
- Je l'ai trompé, mon dieu, je l'ai trompé, avec toi..."
Sa voix se brisa sur les derniers mot, complètement dévasté face à une situation qui devenait hors de contrôle. Sous le choc, Yeosang s'éloigna un instant pour regarder Wooyoung dans les yeux.
"- Tromper qui ? Tu étais en couple ?
- Avec San. Répondit le bicolore dans un murmure.
- Je croyais que vous ne vous aimiez pas ?!"
En voyant l'air presque furieux, comme légèrement effrayé, de Yeosang, le photographe crut que son cœur allait lâcher. Ses larmes reprirent de plus belle, au point même que ce qu'il disait était à la limite du compréhensible.
"- Je croyais aussi... Je savais pas, j'ai... J'ai tout oublié..."
Voyant son ami dans un état pareil, le regard du patineur s'était adouci, réfléchissant à une solution.
"- Écoute, on va régler cette situation, se sortir de là mais... Il faut qu'on en rediscute en allant à Strictland, avant que tu repartes.
- Je suis pas prêt je...
- Tu n'as pas le temps d'être prêt de toute façon Woo, OK, tu peux pas te permettre d'attendre là c'est plus possible.
- Mais je... Yeo, tu es en colère... "
L'interpellé se mordilla la lèvre, hésitant vis à vis de sa réponse. Finalement, il se pinça l'arrête du nez comme à son habitude, avant de lâcher un long soupir.
"- Je ne vais pas te mentir, je viens d'apprendre que tu avais... Malencontreusement; trompé quelqu'un, avec moi. Je t'ai aidé à tromper quelqu'un, et bon sang... Je sais pas si tu te rends compte dans quelle position je me retrouve ?"
Tout en déglutissant, Wooyoung détourna le regard. Il ne pouvait pas cacher la honte qu'il éprouvait, et maintenant ne désirait qu'une seule chose, oublier tout ce qu'il avait pu se passer ces derniers jours.
"- Je me doute mais tu ne savais pas, ce n'est pas de ta...
- Ce n'est pas non plus de te faute Wooyoung. Je suis en colère, mais je ne peux pas me permettre de me défouler sur toi, ce n'est pas de ta faute si tu as perdu tes souvenirs et..."
Il marqua une pause, tentant un sourire maladroit en direction du bicolore.
"- Je voulais te teindre les cheveux pour te rappeler certaines choses... Ça a marché n'est ce pas ? "
Timidement, Wooyoung lui rendit son sourire, inconfortable avec les souvenirs qui lui restaient en tête comme si tout venait d'arriver. La main de San sur ses hanches, le baiser sur la joue, son regard... Tout semblait si réel. Son cœur battait la chamade, enchaînant les bonds alors que le visage du danseur classique, souriant, ne s'effaçait pas de son esprit.
"- San avait raison, depuis le début, j'y crois pas. Siffla-t-il.
- Comment ça ?
- Il m'avait fait comprendre que... Que j'avais du mal à l'aimer simplement parce qu'il ne me donnait pas assez d'attention à mon goût.
- Oh, c'est dur...
- Sauf que c'était la vérité, je le détestais parce qu'il ne donnait pas l'attention que mon cœur demandait, j'avais simplement le cœur brisé mais je ne pouvais pas le savoir."
Wooyoung semblait tétanisé, il se souvenait des réactions que son... San, avait eu : son regard inquiet lorsqu'il était tombé dans les escaliers, toutes les fois où il se sentait étrange à ses côtés, quand son ventre se tordait dans une sensation étrange. Il se souvenait même que San était furieux de le voir danser alors qu'il était blessé, Wooyoung s'était énervé parce qu'il avait l'impression que le danseur avait un problème contre lui... Au contraire, il y faisait terriblement attention. Une chaleur se propagea dans sa poitrine en pensant à tous ces moments, en particulier l'un d'eux : Lorsqu'ils s'étaient embrassés. Leur échange, maintenant, il le comprenait.
"- Je croyais que c'était idiot d'imiter des émotions ?
- Ça l'est toujours."
San l'aimait, sans aucun doute de tout son cœur. Si il avait embrassé Wooyoung ce soir là, c'était par amour et non pour la performance. Il n'était pas rentré sur Strictland après avoir honoré son pari, il rentrait pour être à ses côtés. Sa réflexion pouvait sembler égocentrique, pourtant, tout lui paraissait beaucoup plus clair.
Il avait fait une bêtise, une énorme bêtise.
Sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, Wooyoung avait eu l'impression de manquer d'air, sa respiration s'accélérait en même temps que son cœur, alors que sa gorge se nouait de plus en plus. Il entendit Yeosang l'appeler, lui agrippant les deux bras. Pourtant, comme dans un état second, le bicolore ne le voyait pas de cet œil là. Se dégageant des mains de son ami, qu'il voyait maintenant comme un ennemi, il s'éloigna en mettant ses mains dans ses cheveux, les attrapant avec hargne. Sa vision était floue, et tout était devenu sombre, il avait peur, il se sentait enfermé dans cet endroit, si étroit, si humide.
« - Pourquoi tu m'as enfermé là ? Murmura-t-il. »
Il sentit les larmes monter, puis finalement, couler abondamment le long de ses joues, de chaudes larmes qui ne cessaient de tomber.
« - Laisse moi sortir ! S'était il finalement mis à crier. J'ai peur ! Laisse moi sortir... »
Enfermé dans l'obscurité complète, Wooyoung manquait d'air. Encore une fois, on l'avait enfermé dans cette petite pièce, là où se trouvait le chauffe-eau et son bruit comme sorti des enfers dès qu'il s'allumait. Ici, il y avait de quoi mettre une chaise, peut être deux, rien de plus. Il n'y avait aucune fenêtre, tout était mal isolé, et affreusement humide. Une odeur de moisi lui prenait au nez, comme à chaque fois qu'il était jugé trop agaçant, pourtant, il ne s'habituait jamais à ça, jamais. Il tambourinait à chaque fois contre la porte, où ils avaient rajouté des verrous à l'extérieur pour l'y enfermer.
Cette fois ci, ils avaient décrété que le bicolore ne pouvait plus sortir avec ses amis. De mauvaises influences lui disaient ils, ils te mènerons droit dans le mur, précisaient ils, tu te trompes de chemin... Et il en passait, des phrases comme tel. Sauf qu'à force de continuer à sortir en douce pour les rejoindre, il avait fini ici, l'endroit qu'il aimait appeler « le caveau ». En lui donnant un surnom affectueux, Wooyoung le trouvait peut être un peu moins effrayant. En fait, il essayait de s'en convaincre, mais la réalité, c'était qu'il avait passé trop de temps enfermé ici, parfois pendant tellement de temps qu'il en perdait sa notion. Il ne supportait plus l'obscurité qui y régnait, le manque cruel d'air respirable et de chaleur, mais ce qu'il détestait le plus, sans compter à quel point l'endroit était étroit, c'était la solitude qui le rongeait de plus en plus.
« - Sortez moi de là... Gémissait il, en boucle. »
Sa voix ressortait derrière la porte comme celle d'un chaton apeuré, qui appellerait à l'aide. Et c'est ce qu'il faisait, il appelait à l'aide, sauf que personne ne rentrait ici. Personne, sauf eux. Parfois, il finissait par s'endormir, son ventre lui criant famine, sur le sol froid en béton où quelques cailloux dispersés lui plantait la peau de façon désagréable. Cette fois, pourtant, le bruit du verrou qui se déverrouillait l'avait réveillé. Finalement, la porte s'était ouverte dans un craquement lugubre et il s'était écarté le plus possible de l'entrée, lentement, sans un bruit, terrifié à l'idée qu'ils ne le battent en pleine nuit.
« - Wooyoung... Tu es réveillé ? Tout va bien ? »
L'interpellé n'osait pas répondre, il connaissait cette voix, mais ne voulait pas s'en approcher. Il avait peur, tellement peur. Une silhouette s'était avancée, il la connaissait, l'enfant était persuadé de connaître cette personne.
« - Woo, ça va ? Woo... WOOYOUNG ! »
Comme privé d'air pendant un instant, le bicolore se réveilla dans une inspiration presque dramatique, reprenant doucement son souffle. Ses jambes tremblaient, et il remarqua vite qu'il était tombé par terre. Il ne se souvenait pourtant pas s'être écroulé. Ecarquillant les yeux, le manque d'espace de l'appart le pris aux tripes. Pourquoi il ne s'en était pas autant soucié avant ? Sentant les larmes monter, il évita le regard complètement paniqué de Yeosang, avant d'enfouir sa tête dans ses bras, avec lesquels il avait entouré ses genoux.
« - Tu avais l'air de vraiment vouloir partir, alors j'ai essayé de prendre ton appareil comme tu m'avais expliqué, mais rien ne s'est passé, et puis tu es tombé alors j'ai paniqué...
- Je... Ca va... J'ai eu un flashback, je crois.
- Tu avais l'air terrorisé, tes yeux sortaient presque de tes orbites. S'inquiéta Yeosang en lui tendant doucement l'appareil. Tu étais blanc comme un linge, j'ai cru que tu allais perdre connaissance ou quelque chose dans le genre mais... Tu as fait comme un épisode psychotique ou je ne sais quoi...
- On y va. Annonça alors Wooyoung, secoué par la rapidité et la violence du moment. »
Il attrapa l'appareil photo, tremblotant, avant de se relever. Essayant tant bien que mal de tenir sur ses jambes, alors qu'il avait la forte impression que, d'un moment à l'autre, son corps allait partir en arrière. Le patineur sembla le remarquer, car il se releva immédiatement pour le soutenir. Mais avant même que les deux ne puissent réunir leurs affaires pour prendre la photo, et rentrer sur Strictland, on frappa lourdement à la porte, trois fois consécutives, avec une longue pause entre chacune. Yeosang intima à Wooyoung de se taire, avant de s'approcher de l'oeillet de la porte, curieux de voir qui était à l'extérieur. La personne derrière la porte recommença à frapper, avec de moins en moins de pause. Au moment où le garçon jeta un coup d'oeil dans le couloir, son sang ne fit qu'un tour, et l'homme de l'autre côté de la porte se mis finalement à la taper de son pied. Son but était clair.
Il allait défoncer cette porte pour rentrer de force.
Se mettant à marcher rapidement vers lui, le patineur se jeta presque sur Wooyoung au moment où la porte cédait sous les coups. Sans prendre le temps de réfléchir à la situation violente dans laquelle il s'était retrouvé, le photographe appuya sur la détente, laissant le flash blanc les sortir de cet enfer.
Le temps de récupération devenait de plus en plus long pour le bicolore, qui se laissa tomber en arrivant, encore secoué par ce qu'il venait de lui arriver. Sur le sol, au moins, il était sûr de ne pas pouvoir tomber plus bas. Encore pris dans le flash blanc, seul ses sensations étaient revenues. En revanche, il ne voyait rien, n'entendait rien, et pouvait oublier de parler pour le moment aussi. Mais, étonnamment... Ca ne le dérangeait pas. Il se rendait compte que c'était son moment, sa bulle, où il pouvait se reposer l'espace d'un court instant. Trop court.
« - Tu es rentré. Nota une voix, mi sèche, mi soulagé."
Wooyoung n'eut pas besoin de sortir des vapes pour reconnaître la voix de son mentor, Éden. Le photographe ricana, se relevant sur ses coudes pour voir son visage.
"- Quoi, tu avais peur que j'abandonne la mission et vous laisse tous ici ?
- Wooyoung.
- J'y ai pensé, réellement, vous avez de la chance que Yeosang pense à vous."
Il se leva finalement, le regard ancré dans celui du veilleur, qui s'était durcit.
"- C'est fou, je viens de vivre l'un des épisodes les plus traumatiques de ma vie, et qu'est ce que j'ai en remerciements ?
- Je m'excuse. Déclara Éden."
Le photographe s'arrêta, prit de court. Cependant, il soupira longuement.
"- C'est Maddox qui t'as demandé ça ? N'est ce pas ? C'est trop beau pour être vrai.
- Wooyoung, tais toi et écoute ce qu'il a à dire. La voix de Seonghwa s'éleva, faisant immédiatement taire le bicolore.
- Maddox n'est pas là. Si je n'avais pas l'envie de m'excuser, je ne l'aurais sûrement pas fait maintenant, tu ne crois pas ? »
Le plus jeune ne répondit rien, sa gorge soudainement sèche. En toute honnêteté, parler de manière sincère devant tout le monde le mettait quelque peu mal à l'aise.
« - J'ai eu peur. Avoua Eden. J'ai laissé passer mon angoisse sur toi, sans me soucier de ce que tu pouvais traverser, alors que celui qui aurait avoir le plus peur ici c'était toi. Tu as raison sur ce point, je devrais te remercier de mettre ta vie en jeu pour des inconnus comme Maddox et moi. »
Déglutissant, Wooyoung se gratta maladroitement le bras, détournant son regard. Puis, repensant à tout ce qu'il s'était passé, il se mordilla la lèvre.
« - Comment va Yunho ?
- Il se repose. Annonça Hongjoong. C'était un peu complexe, mais on a réussi à limiter au moins le saignement. Maintenant, on a pas de médecin sous la main, il va falloir trouver quelqu'un pour lui éviter une infection, mais le plus important c'est qu'il soit en vie. »
Un soupir de soulagement s'échappa des lèvres du bicolore, qui avait l'impression que ses jambes allaient lâcher. Il était épuisé, mais tout le monde était en vie. Avec hésitation, son regard se releva vers son mentor, qui s'apprêtait pourtant à quitter l'endroit.
« - Et... Et où est San ? »
Seonghwa, Hongjoong, ainsi qu'Eden, s'échangèrent des regards interloqués, avant que finalement ce soit l'ancien mannequin qui haussa le ton.
« - Il surveille Yunho.
- Il... Il n'est pas... Pourquoi il n'est pas là ?
- Et bien... Commença Hongjoong, avant de se faire couper.
- Je ne voulais pas te déranger. »
En voyant San sortir de l'ombre pour rejoindre le petit groupe, Wooyoung tenta désespérément de s'accrocher à Yeosang, qui s'était pourtant crispé à la vue du danseur. Le photographe ne pouvait pas lui parler tout de suite, il n'était vraiment pas prêt, pas du tout. C'était trop tôt, c'était...
« - Seonghwa... Hwa... Articula-t-il.
- Qu'est ce qu'il y a ? »
La voix étonnamment tendue de l'homme s'était adoucie en voyant son ami dans cet état d'étrange panique. Son côté protecteur prenant le dessus, il s'approcha du plus petit, cherchant son regard.
« - J'ai... »
Wooyoung croisa le regard presque vide de son... de San, avant de se retourner, tirant Seonghwa par le bras dans la direction opposée.
« - Il faut que je te parle. »
Arrivés assez loin pour que leur discussion reste privée, Le plus jeune se mordilla les cuticules, ne sachant pas comment débuter la conversation. Commençant à comprendre la situation, le mannequin fronça les sourcils.
« - Qu'est ce que tu as fait ? »
── ⋆⋅✮⋅⋆ ──
La confrontation samedi... Peut être ?
A bientôt mes bébés stars, encore désolée pour mon retard !
J'espère que le chapitre vous a quand même plu, on se retrouve ce weekend si tout va bien.
With love ✮⋆˙
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