J'ai rien à dire 🧍🏼‍♀️

Bonne lecture ig ?

(juste j'ai pas corrigé le chapitre, je voulais pas vous faire perdre encore plus de temps)

Maudlin : (adj.) bêtement sentimental.

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L'atterrissage fut... Spécial. Mais étonnamment "agréable". Bien sûr, par agréable, Wooyoung n'était pas exact, disons plutôt que, cette fois ci, il avait tout ses sens, tous ses membres, et n'avait pas du tout envie de vomir. C'est d'ailleurs avec surprise qu'il vit San à ses côtés, semblant encore dans le flou. L'aidant d'abord à s'asseoir sur un vieux cageot qui n'avait pas l'air trop sale, lui laissant le temps de reprendre ses esprits, il prit ensuite le temps de regarder autour de lui. Ils se trouvaient dans la ruelle de ce qui semblait être une rue marchande. Sur le sol, entre rats et autres substances inconnues et malodorantes, se trouvaient de nombreux sacs de nourriture jetée, sans aucun doute avariée. En tout cas, l'odeur était répugnante. Voyant San se mettre à trembler, Wooyoung se rapprocha de lui pour l'interpeller.

"- Tu as froid ?

- Non, ça va, je... J'angoisse juste, ma tête tourne encore.

- C'est normal, ça va passer, je te promet.. Je t'aurais bien dit de respirer un bon coup, mais vu l'odeur... J'ai pas envie de te perdre maintenant."

San lâcha un rire nerveux, clignant des yeux plusieurs fois pour tenter de retrouver une vue claire.

"- Tu n'es pas obligé de rire pour me faire plaisir.

- Tu m'as fait rire. Assura-t-il. Je suis juste terrifié par cette mission."

Le bicolore lui lança un sourire compatissant, empathique, avant de lui poser la main sur l'épaule, essayant de le rassurer du mieux qu'il le pouvait...

"- Regarde, je suis toujours revenu en vie."

... Il n'avait pas dit que c'était fiable.

"- Et tu rentrais toujours très amoché, ou... Avec un blessé.

- Mais personne n'est mort ! Insista Wooyoung. Ecoute San, de tout ce groupe je dois être l'un des plus idiots, je l'avoue. Si y en a bien un qui risquerai sa vie et qui serait capable de mourir ici, c'est moi... Toi, tu as plus de jugeote, je suis prêt à parier que tu éviteras les situations dangereuses."

Sa remarque arracha un sourire au plus grand, qui lui lança un regard nostalgique, n'hésitant pas à briser le coeur de son ami au passage.

"- C'est vrai que tu as toujours été très doué pour te mettre dans de sacrés situations.

- Je ne te le fais pas dire. Ca va mieux ?"

L'homme aux cheveux bruns hocha la tête doucement, se relevant avec précaution.

"- Oui, un peu... En tout cas je suis prêt à sortir de cette ruelle.

- Heureusement, les gens vont finir par croire qu'on est des mecs bizarres..

- On est des mecs d'un autre monde, c'est pas assez bizarre pour toi ?

- Tu n'as pas tort, mais ça ils ne sont pas obligés de le savoir. "

Sur ce, les deux hommes décidèrent de sortir calmement de la ruelle, prenant leurs marques dans ce nouvel endroit. Après tout, ils allaient y passer la semaine. En sortant, ils debouchèrent sur une plus grande avenue, si ils pouvaient l'appeler comme tel. Il y avait de nombreux magasins, de nombreuses odeurs délicieuses, mais surtout de nombreuses personnes. Pourtant, ils avaient l'impression de prendre un bol d'air frais... Si on mettait de côté la pollution omniprésente.

"- Où on est ?

- J'essaye de savoir... Il nous avait dit quoi Hongjoong ?

- Hum... Il me semble qu'il n'avait pas de lieu de vie fixé avec sa carrière, et comme on ne sait pas où et pourquoi il s'est retiré...

- Si le Cromer nous a envoyé là, c'est qu'il y a une raison... Non ?

- Sûrement. Acquiesça San. On va avancer un peu pour voir où on est déjà.

- T'as raison, ça sert à rien de rester plantés là."

S'avançant finalement dans la grande rue, ils dépassèrent de nombreuses boutiques, concentré sur chaque panneau, chaque enseigne, essayant de détecter la moindre information. Finalement, au bout d'un court moment, San s'arrêta net.

"- Je comprends pas du tout où on a atterri. Avoua Wooyoung, perdu. Les gens n'ont même pas l'air de parler français.

- Si il y en a... Des touristes peut être ? J'ai vraiment la désagréable impression qu'on est pas en France.

- Oh non, pas encore... La dernière fois j'ai juste eu la chance de tomber sur..."

Se rappelant les images de son voyage en Russie, le garçon déglutit, avant de reprendre sa phrase avec maladresse.

"-... Sur Yeosang. Si ils ne parlent ni anglais, ni français, on est fichus.

- Et en voyant les enseignes, je suis quasiment sûrs qu'on est dans un pays asiatique.

- J'avoue que c'était évident, mais j'avais espoir que tu trouves une autre explication plus rassurante.

- On va bien tomber sur des français. Proposa San.

- On a qu'une semaine, j'espère réellement qu'il parle notre langue, sinon je t'explique pas la galère."

Se faisant déjà une idée des complications que pouvaient lui apporter des circonstances pareilles, Wooyoung ne put s'empêcher de ressentir un pic d'angoisse soudain. En plus, il n'avait aucun plan et avançait dans le doute, dans l'inconnu, dans le noir complet. San était entrain de réfléchir intensément, alors que le bicolore s'empêchait de mordre les peaux de ses cuticules. Finalement, après que le plus grand ait jeté un regard autour de lui, il lança un regard intense à son ami, qui ne fit que le troubler un peu plus.

"- Arrête d'angoisser, j'ai une solution.

- C'est quoi ?"

Pour répondre au garçon, San sortit un téléphone de sa poche, fier de lui.

"- Tout le monde les utilise, donc on peut aussi, j'ai juste à regarder sur la carte où nous sommes et..."

Après avoir laissé sa phrase en suspens pour ouvrir le téléphone, puis appuyer sur l'application, une expression de soulagement détendit les muscles de son visage.

"- On est à Paris.

- Dieu merci ! S'exclama Wooyoung, rassuré. Même si je ne crois pas en Dieu.

- Nous sommes dans le treizième arrondissement apparemment. Précisa San. Le quartier asiatique... Tu m'étonnes qu'on soit paumés.

- Ça existait pas ça au dix neuvième ?

- Ça ne m'intéressait pas tellement..."

En voyant le brun se refermer silencieusement sur lui même, Wooyoung comprit bien vite qu'il venait de tirer sur une corde sensible, une corde qu'il n'aurait pas dû toucher. Visiblement, le garçon avait honte de cet épisode de sa vie.

"- Désolé je n'aurais pas dû...

- T'en fais pas, c'est juste que... Non c'est pas le moment.

- Il faudra qu'on en parle quand même, San."

Hochant la tête, l'interpellé évita tout de même le regard de son ami pour se concentrer sur son téléphone. Au bout d'un certain moment durant lequel Wooyoung devait avouer se sentir de trop, même inutile, il vit le brun froncer les sourcils, avant de taper avec un peu plus de ferveur sur l'appareil. Ses sourcils se fronçaient un peu plus, alors que son expression s'agravait, et qu'il faisait défiler plusieurs articles, recherchant quelque chose.

"- Qu'est ce que tu trouves ?"

San l'ignora d'abord, continuant des recherches en silence, relisant même les informations qu'il avait déjà lue sur un site. Wooyoung le laissa chercher, ne voulant pas le déranger dans ce qui semblait être sa réflexion. Puis au bout d'un moment, il se décida à lui répondre.

"- Il y a un truc qui cloche... Annonça-t-il, très sérieux.

- Quoi ? Il n'existe pas ?

- Non, non ce n'est pas ça.

- Ouf, heureusement, j'ai eu peur qu'on soit venus pour rien.

- Je dirais presque que c'est pire, dans de nombreux articles, ils disent que ce Jongho est originaire de Tokyo."

Wooyoung cligna plusieurs fois des yeux, essayant de digérer l'information. Une fois la chose faites, ses yeux s'ouvrirent grands comme des soucoupes.

"- Mais on est à Paris !

- C'est exact... Visiblement, malgré ses allers et retours de pays en pays, qui n'étaient pas une indication de sa vie réelle, il aurait une maison au Japon, à Tokyo, où il habiterait seul..."

Wooyoung secoua la tête, alors qu'il avait déjà l'impression de la perdre, notant que ça ne faisait qu'une heure à peine qu'ils avaient atterri ici.

"- Donc le Cromer nous a emmené ici, mais notre cible est située au Japon, à Tokyo.

- C'est ce qu'ils répètent dans tous les articles "Jongho, le skieur professionnel originaire de Tokyo", "Jongho, le skieur médaillé de multiples fois décide de rentrer à Tokyo pour se reposer..." et j'en passe."

Se creusant les méninges, faisant les cent pas devant San, et s'éloignant le plus possible des autres piétons pour ne pas les déranger, Wooyoung se mordillait encore la lèvre. Ils n'avaient pas la position exacte de l'ancien skieur, et de surcroît, se trouvaient à l'autre bout du monde. Bien sûr, le plus simple aurait été de le contacter, du moins essayer, le problème était qu'ils n'avaient aucune information sur le sujet. Ils n'étaient pas certains de sa présence à Tokyo, ils ne savaient même pas ce qu'il pouvait bien faire à l'heure actuelle.

« - Wooyoung, tu saignes. »

San pointa la lèvre de l'interpellé du doigt. Ce dernier y passa sa langue, surpris, avant de grimacer lorsque le goût métallique du liquide rougeâtre se propagea dans sa bouche. En effet, à force de se mordiller la lèvre, il saignait. C'était bien la première fois que ça lui arrivait. Cherchant des mouchoirs dans sa poche, San prit les devants, lui tendant le bout de papier.

« - Merci.

- Je pense que la meilleure solution c'est d'aller à Tokyo. Dériva le brun, pianotant sur le téléphone.

- Là, maintenant ?

- On a pas le choix, ni le temps, surtout en sachant qu'il nous reste seulement une semaine pour accomplir cette mission, c'est très court. »

Il releva la tête, à la recherche de quelque chose. Finalement, son regard s'illumina, semblant avoir trouvé ce qu'il cherchait. Sans aucun doute par réflexe, il attrapa la main de Wooyoung, pour le tirer dans une autre direction. Prit de court le bicolore ne releva pas, se contentant de suivre San docilement. Le geste d'affection était agréable, et le photographe ne pouvait pas cacher que le contact le rendait heureux. Finalement, il serra la main de son ami un peu plus fort, sans aucun doute un sourire niais affiché sur le visage. Au bout d'un moment, Wooyoung se rendit compte qu'ils étaient arrivés devant... L'entrée d'un métro ? San lâcha sa main, mal à l'aise, comme si il venait de se faire prendre entrain de faire une bêtise.

« - Excuse moi... Je ne voulais pas te mettre mal à...

- C'est marrant, un métro, ça me rappelle Strictland. »

Le brun regarda son ami, interloqué de le voir éviter la conversation, allant même jusqu'à éviter sa phrase. Bien sûr, Wooyoung ne voulait pas l'ignorer, et espérait que San ne l'avait pas ressenti comme tel. En réalité, ce n'était simplement pas le moment pour lui de discuter de ça, et il n'avait pas franchement envie de dire quoi que ce soit pouvant ressembler à « Pas de souci, j'ai adoré, refait le ». A part faire en sorte que San soit perdu, ça ne servait franchement à rien.

« - En moins propre. Répondit finalement le danseur.

- C'est vrai qu'on est loin du blanc immaculé. Renchérit Wooyoung. Direction l'aéroport c'est ça ?

- Oui, on verra sur place ce qu'on fait... On avisera, pour l'instant, on avance. »

Le bicolore hocha la tête, avant d'emboîter le pas de San. Sauf qu'à force de courir sans regarder où il allait, Wooyoung rentra dans une personne de plein fouet. La collision fut si forte qu'il tomba à la renverse, se tenant l'épaule droite, endolorie. Relevant la tête, il tombe nez à nez avec une jeune femme, qui ramassait les objets tombés de son sac lors de la chute. San se rapprocha d'eux, alors qu'elle marmonnait dans sa barbe, préoccupée par quelque chose. Malgré le bruit ambiant, Wooyoung perçut un mot qui piqua son intérêt.

« - Jongho va me tuer si je suis en retard, la poisse...

- Vous allez bien ? Demanda San, semblant ne pas avoir entendu. »

La jeune femme se releva soudainement, remettant son sac sur l'épaule, comme prise de court.

« - Oui ! Très bien. Merci.

- Vous connaissez Jongho ? »

La question demandée, presque ordonnée, par San, qui avait décidé de ne pas tergiverser, prit de court autant la femme, que Wooyoung. Les deux échangèrent presque un regard décontenancé, comme dans un vieux film comique. La jeune femme eut Un mouvement de recul, secouant la tête. Visiblement, elle regrettait totalement ce qu'elle avait dit.

"Non, non je me suis trompée, je ne voulais pas dire ça ! Je... Ne le connaît pas, enfin, vous savez bien qu'on ne sait pas où il est..."

Voyant la jeune femme aux longs cheveux rouge s'emmêler les pinceaux comme tel, San arqua un sourcil, peu convaincu. Pendant ce temps, Wooyoung se releva, époussetant ses vêtements, l'air dégouté.

"- Nous devons le voir. Nota le brun.

- Non, vous ne pouvez pas, laissez le ! Les supplia-t-elle. Il ne veut plus entendre parler de sa carrière, et puis, je ne le connais pas tant que ça !

- Madame, on doit vraiment le voir, ce n'est pas une blague, c'est une question de vie ou de mort ! Insista Wooyoung. S'il vous plaît !

- Je ne suis qu'une ostéopathe, laissez moi tranquille ! "

Soudainement prise de peur, elle commença à courir en direction de la sortie. Avant de la laisser disparaître en faut des escaliers, Wooyoung décida de partir à sa suite. Cependant, San lui attrapa le bras, l'empêchant d'aller plus loin.

La vache, la poigne ?

"- A part si tu veux finir en garde à vue avec une plainte pour harcèlement, je ne te le conseille pas.

- Mais... Et la mission ? Elle connaît Jongho !

- Elle pense que nous sommes des fans complètement tarés, elle veut juste faire son boulot."

Baissant les bras, le bicolore soupira, avant de s'asseoir sur les sièges en plastique derrière lui. Le métro était déjà passé devant eux, et le prochain arrivait dans cinq minutes seulement. D'un geste soudain, Wooyoung posa sa main brutalement sur l'épaule de San.

"-Mais c'est une bonne nouvelle ! S'exclama-t-il. Ça veut dire qu'il est sur Paris, plus besoin d'aller à Tokyo !

- En effet... C'est plutôt rassurant."

Le brun lui lança un sourire soulagé, avant de sortir son téléphone à nouveau.

"- Qu'est ce que tu fais ?

- Il faut bien qu'on trouve un endroit où dormir ce soir, je cherche un hôtel.

- OH ! Evidemment...

- On établira un plan là bas, mais j'ai déjà ma petite idée.

- Je te fais confiance."

San tiqua sur la phrase, comme si il ne s'attendait pas, ou plus, à entendre ces mots sortir de la bouche de Wooyoung. Ne relevant pas, son esprit tournant sûrement à cent à l'heure, il décida de se concentrer sur ses recherches, se levant même pour appeler quelqu'un au téléphone. Le bicolore supposant qu'il était parti appeler l'un des hôtels pour une de leur chambre ou passer la nuit... Et peut être même la semaine. Le temps d'attente lui semblait tellement long, comme une éternité, que Wooyoung avait décidé d'observer les gens passer. C'était d'ailleurs très amusant de voir le nombre de personnes différentes vivre leur vie. Chacun était unique à sa façon, il aimait ce cette diversité, ça l'inspirait. Sortant son appareil, il décida d'immortaliser le moment en prenant quelques photos rapides. D'abord des passants, du métro, et de la perspective qu'il trouvait sympa. Puis au bout d'un moment, son regard s'arrêta sur San, l'air préoccupé. En croisant son regard, le temps fut comme arrêté, il avait l'impression d'être dans un film romantique, ce genre cinématographique qui avait toujours l'air d'exagérer les scènes romantiques, poussant à l'excès la vision de l'un envers l'autre. Pourtant... Subjugué était un euphémisme face à ce qu'il avait dans sa vision. Relevant l'appareil dans sa direction, il décida de garder cette photo dans sa pellicule, comme le jour où il avait redécouvert Choi San.

"- Fais voir ?"

La voix de son ami le fit sursauter. Wooyoung était tellement parti ailleurs en le fixant un moment, qu'il ne l'avait pas vu s'avancer vers lui.

"- De quoi ?

- Ne fait pas l'ignorant, je t'ai vu me prendre en photo... Je suis sûr que j'ai l'air ridicule.

- Non ! S'exclama Wooyoung, agacé par la réflexion du plus grand. Tu n'es pas ridicule."

San haussa les sourcils, surpris d'une réaction si véhémente. Un peu gêné, le bicolore décida quand même de montrer les photos, les faisant défiler une par une, avant de s'arrêter sur celle qu'il avait prit de son ancien petit ami. Ce dernier ne put s'empêcher de prendre l'appareil en main, ses yeux s'agrandissant devant l'écran.

"- Ce n'est pas exceptionnel, j'avais juste envie de...

- Je suis vraiment magnifique, à travers tes yeux."

La remarque fit immédiatement taire Wooyoung, qui ne put s'empêcher de fixer San, surpris, alors que ce dernier ne détournait pas les yeux de la photo. Finalement, il pinça ses lèvres. Malheureusement le bicolore savait pourquoi, alors, silencieusement et délicatement, il récupéra l'appareil des mains du danseur, avant de l'éteindre, le remettant autour de son cou. San évitait méticuleusement son regard.

"- Tu as trouvé un hôtel ?

- Ah ! Oui, pas loin d'ici... On devrait y aller maintenant, il commence déjà à être tard.

- C'est marrant d'ailleurs, il faisait jour quand on est arrivé, c'est rare...

- Parfois la lune est déjà dans le ciel en plein jour... Il n'était même pas dix sept heures à notre arrivée.

- C'est amusant... Mais on a vraiment eu de la chance avec l'hôtel alors.

- Et bien... On va payer un peu cher, mais on aura le mérite d'être bien lôtis. Tu me suis ? "

Le brun hocha la tête, avant de suivre San une fois de plus. Depuis tout ce qui était arrivé dans le monde de Mingi, Wooyoung avait vraiment l'impression d'avoir changé... Comme si il était redevenu lui même, au point même qu'il surprenait son ami. C'était plutôt une bonne nouvelle. Après avoir pris le métro, ils s'étaient retrouvé dans un quartier plutôt joli, que le photographe avait décidé de visiter à un moment si il le pouvait. Après tout, avec San, c'était le moment d'en profiter.

Arrivés à l'hôtel, semblant plutôt luxueux, presque blanc immaculé, le brun discuta avec le réceptionniste avant de récupérer les escaliers, se dirigeant vers la chambres pas à pas. Suivi de près par Wooyoung, il ouvrit la porte de la chambre, où deux lits une place tronaient, faits au carré. Il ne savait pas si il était déçu ou plutôt soulagé de ne pas avoir à dormir avec San, mais ce dont il était sûr, c'est qu'il était heureux de pouvoir passer une bonne nuit dans un vrai lit.

"- Heureusement que Maddox et Éden nous ont donné de quoi faire au niveau des économies, sinon je ne sais pas où on aurait dormi ce soir. Déclara San, fermant la porte à clés derrière lui.

- En tout cas merci, j'ai qu'une hâte, c'est de me coucher.

- Tu veux lequel ?

- Peu importe. Répondit Wooyoung en déposant ses affaires. Je vais prendre ma douche, toi aussi je suppose ? "

L'homme hocha la tête, ouvrant ses sacs pour en sortir ses affaires et autres objets indispensables à ses yeux.

"- On parlera du plan après."

Après avoir pris une bonne douche chaude, où Wooyoung put avoir l'occasion de remettre toutes ses idées en place pour discuter avec San le soir même, il laissa sa place à son ami. Le cœur battant, il attendit patiemment dans le lit, attendant que son camarade sorte de la salle de bain. Il jeta un regard amusé sur son lit, où il vit une peluche plus que reconnaissable, soigneusement posée contre l'oreiller. Ça, ça n'avait pas changé. En entendant le loquet de la porte s'ouvrir, Wooyoung sursauta, avant de voir San sortir, les cheveux encore mouillés. Ce dernier lui lança un sourire détendu.

"- Pour ce qui est du plan, c'est simple...

- Si elle prend toujours la même station de métro, on a qu'à la suivre.

- Non... Wooyoung, ça c'est illégal.

- Mais si ça nous permet de rencontrer Jongho ?

- On va plutôt appeler Joy, prendre un rendez vous avec elle ici, purement professionnel... Et on essaiera de lui tirer les vers du nez.

- Sympa l'expression. Ricana Wooyoung. Mais je te fais confiance, on fera ça demain je suppose ?

- Exact. Visiblement, ce Jongho a dû arrêter sa carrière à cause d'une blessure... Peut être que son ego en a pris un coup, c'est pour ça qu'il le cache avec autant de ferveur.

- Tu crois ?

- Il n'a pas d'ostéopathe assez proche de lui, et arrêté une carrière pareille, si il n'a pas de blessure devenue douloureuse chroniquement.

- Et si ce n'est pas ça ?

- On verra. Affirma San. On a une semaine pour le trouver, c'est le principal, savoir où il se situe."

S'emmitouflant dans ses couvertures, Wooyoung posa ses bras derrière sa tête, les yeux rivés vers le plafond. Illuminé par la faible lueur de sa lampe de chevet, ça avait un côté chaleureux, rassurant.

"- Je continue à dire que si on l'avait suivie, ça aurait été plus simple. Se moqua-t-il.

- Et j'aimerais que tu évites de t'apporter des ennuis. Peut être que ma méthode est plus longue, mais on en sortira indemne tous les deux.

- Je sais... Mais quand je vois là où on est, ça me rappelle l'Opéra et... J'aimerais bien prendre le temps de profiter de Paris.

- Je comprends Woo..."

Le surnom fit tiquer l'interpellé, qui en avait presque oublié ce qu'il devait faire. Il se rappela de son erreur, des moments passés avec un autre, et il sentit son cœur se resserrer. Il ne pouvait pas lui faire ça.

"- San... "

Il prit son courage à deux mains, avant de lancer un regard sérieux à son compagnon, qui l'accrocha immeditament. Il avait peur. Et Wooyoung s'en voulait toujours plus.

"- Je... On doit parler."

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Le retard dont j'ai fait preuve n'est qu'une vue de l'esprit... En réalité, je suis pile à l'heure !

Je suis sûre que vous avez hâte de voir le chapitre prochain ?

Sauf que je vais être honnête, il ne sortira pas Samedi... (sauf si je suis un génie du clavier).

Je pense que vous allez me pardonner : Je vais à Paris pour voir ATEEZ.

Mais après je suis en vacances, ce sera (peut être) plus calme.

À bientôt mes bbs stars ✮⋆˙