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Chapitre 8

Suite au fameux combat d'All Might contre All For One beaucoup de choses changèrent. En effet, ce dernier avait été arrêté mais au prix de la perte du héros numéro 1 symbole de la paix, et le kidnapping d'un élève. Elève qui était heureusement rentré chez lui sain et sauf.

Tsuki avait été surprise d'apprendre de ses camarades qu'ils étaient eux-mêmes partis à sa recherche ce soir là. Elle n'avait pas su comment prendre la nouvelle, elle avait d'un coté eut l'envie de les engueuler pour cette prise de risque inutile mais en meme temps elle savait au fond, que s'ils lui avaient proposés elle aurait sans doute décidé de les suivre.

Mais plus important encore, suite aux excuses et promesses faites durant la conférence de presse, l'école avait décidé d'augmenter son niveau de sécurité. La jeune fille ne savait pas que cela était possible, puisqu'elle pensait que toutes les sécurités imaginables avait déjà été mises en place mais il semblait que non. Elle avait meme reçu un mail rapide de l'école annonçant la venue prochaine de leurs professeurs à leurs domiciles.

Il était vrai qu'avec tous ces évènements l'école lui paraissait bien lointain. Les cours avaient été annulé pour un temps encore indéterminé et elle ne se rappelait meme pas de la dernière fois qu'elle avait ouvert un livre d'exercice. Entre le camp, l'hôpital et l'inquiétude pour son camarade de classe elle n'y avait plus prêté attention.

Aizawa arriva devant la maison des Tsukuyomi en fin d'après-midi, le lendemain. C'était la dernière élève qu'il avait à visiter, All Might lui s'occupait du jeune Midoriya. Il sonna et fut reçu par le père de la jeune fille qui l'invita à rentrer.

- Bonjour professeur ! S'exclama Tsuki en apparaissant en haut des escaliers.

- Bonjour.

- Je vous en prie professeur, installez vous, proposa poliment le père de famille avant de s'installer lui meme face à son invité à la table à manger.

Tsuki s'installa à coté de son père, elle savait déjà ce qui amenait son professeur jusque chez elle, ses amis l'avaient prévenu sur leur groupe de discussion. Elle ne fit donc aucune remarque lorsque le professeur leur exposa la proposition de l'école.

- Je sais qu'avec les derniers évènements je n'ai pas su me montrer à la hauteur en tant qu'enseignant. Et je m'en excuse sincèrement, si j'avais réagit plus vite peut être qu'on aurait pu éviter toute cette situation. En tant que professeur principal, j'en prends l'entière responsabilité, dit-il en s'inclinant face à son interlocuteur.

Tsuki se sentait triste de voir son professeur prendre sur lui toutes les fautes de cette triste affaire mais elle comprenait pourquoi il le faisait et ne se sentit donc pas la légitimité de dire quoi que ce soit. Malgré la situation, les faits étaient là, ils avaient tous étaient sous sa charge durant ce voyage et l'un d'entre eux c'était fait kidnapper quand plusieurs avaient été hospitalisé pour blessure grave.

De plus, le silence de son père depuis le début de la conversation la rendait inconfortable. Elle n'arrivait pas à lire en lui,  alors que d'habitude il lui apparaissait comme un livre ouvert.

- Vous savez M.Aizawa, commença t-il finalement, j'ai été terrifié lorsque j'ai été prévenu de l'attaque. Je n'étais pas pour que Tsuki devienne une héroïne, quel parent sain d'esprit serait tranquille à l'idée d'imaginer son enfant se battre au péril de sa vie ?

Il ne se tourna pas vers sa fille qui le regardait, surprise.

- Mais j'ai quand meme accepté. Il s'arrêta pour boire une gorgée de son thé. J'ai accepté parce que c'était sans doute la première fois depuis longtemps qu'elle donnait l'impression d'avoir un projet qui lui tenait à cœur, d'avoir envie de vivre tout court. Je l'ai vu travailler d'arrache pied pour réussir à entrer dans votre école.

Tsuki était troublée, c'était bien la première fois que son père racontait ça, jusqu'ici elle avait pensé qu'il avait accepté son envie soudaine de devenir une héroïne comme un de ses caprices. Ils n'avaient jamais reparlés de sa période d'harcèlement de façon aussi explicite.

- Après être entrée au collège, elle s'est renfermée sur elle sans que je ne puisse rien faire pour l'aider. Elle ne sortait meme plus de la maison, si ce n'était pas avec moi. Donc quand elle s'est investie corps et âme dans son projet d'entrer à Yuei et de devenir héroïne, je l'ai accepté et soutenu. Depuis qu'elle y est j'ai enfin retrouvé ma fille. Et pour ça, je tiens à vous remercier. Vous m'avez rendu ma Tsuki et c'est le plus important pour moi, finit il en regardant sa fille dans les yeux.

La vision de celle ci se fit trouble, mais au diable les larmes ! Elle était heureuse d'avoir son père à ses cotes et savait qu'il la soutiendrait quelque soit ses choix de vie.

- J'accepte de vous confier ma fille, après tout elle vous fait confiance. Je n'ai donc pas de raisons de m'y opposer.

Aizawa s'inclina en remerciant Tsukuyomi père et fille de leur confiance. Ils discutèrent quelques minutes des modalités importantes avant que le professeur ne s'en aille. Lorsque la porte d'entrée se fut fermée derrière lui, Tsuki se jeta dans les bras de son père.

- T'es le meilleur, tu le sais ?

Son père la serra contre lui, comblé, avant de passer sa main dans ses cheveux. Il était heureux. Elle aussi. Rien n'était plus important à ses yeux.

- Deviens une héroïne dont tu seras fière ok ?

Sans répondre à son père la jeune fille le serra un peu plus fort. Elle ferait tout pour être fière d'elle meme à partir d'aujourd'hui et pour rendre son père fier d'elle. Elle s'en faisait la promesse.

...

La nouvelle sur la disparition du symbole de la paix était sur toutes les lèvres. En un combat, le Japon avait perdu son plus grand héros. Cela faisait les choux gras de la presse, les réseaux sociaux étaient saturés d'info et de contre info sur le sujet. Mais plus que tout, Tsuki était triste de voir que très peu de personne s'inquiétait réellement de l'état d'All Might. Evidemment, comme eux tous elle avait vu le combat et compris que les enjeux seraient lourds mais plus que tout elle avait vu l'homme blessé qui peinait à rester debout. Durant tout ce temps avait-il était dans cet état ? Qu'est ce que sa nous apprenait exactement sur la société héroïque ? Quel rôle jouait réellement les héros ?

On les tenait pour responsable lorsqu'une catastrophe arrivait, on les appelaient à combattre lorsqu'il le fallait, on ne s'inquiétait pas pour leur état lorsqu'ils revenaient blessés et lorsqu'ils mourraient on disait d'eux qu'ils étaient morts dignement...

Si elle avait décidé de devenir une héroïne, c'était avant tout pour se prouver à elle meme qu'elle était capable de changer, de devenir plus forte et d'être un soutien pour les autres. Cependant, jusqu'ici ce n'était pas le cas, elle maitrisait très mal son pouvoir ce qui faisait d'elle un poids mort et elle avait échoué à venir en aide à une seule personne.

Elle avait promis à son père de devenir une héroïne dont elle pourrait être fière mais comment faire quand la raison première qui l'avait poussé à le devenir était foncièrement égoïste ? Sera t-elle capable de faire face à la pression ?

Tout semblait si simple pour ses camarades ! C'était comme s'ils étaient taillés pour ce rôle. Elle avait juste souhaité devenir une personne indispensable aux autres. Une personne dont il était impossible d'ignorer l'existence...

Son regard balaya le flot de tête autour d'elle. Aujourd'hui était le grand jour, ils emménageaient tous dans le dortoir de Yuei. Celui-ci avait été construit dans l'enceinte du campus, cela avait été tellement rapide que la jeune fille aurait pu croire que ces dortoirs avaient toujours été présents. Le bâtiment semblait très beau de l'extérieur, ils avaient tous hâte de le visiter. Aizawa les fit s'arrêter devant le perron. - Bien, je vois que toute la classe est au complet. Commença t-il. Tsuki se détourna légèrement du groupe. Elle activa discrètement son alter, trop pressée de voir à quoi ressembler l'intérieur de l'internat. Elle déchanta toutefois lorsque les images lui arrivèrent. Désactivant son alter, elle grimaça à l'idée de ce qu'il allait se passer.- On a tous obtenus l'autorisation de nos parents ! S'enthousiasma Sero. Hagakure soupira en faisant savoir qu'elle avait du négocier longuement avec les siens. Ojiro fit remarquer que c'était normal puisqu'elle avait été hospitalisée à la suite de l'attaque du camp d'été.- Je suis soulagée que vous soyez resté monsieur, après la conférence j'ai cru que vous nous quitteriez, révéla Tsuyu. Tsuki hocha de la tête. Elle aussi avait eu peur de cette annonce.

- Je suis tout aussi surpris, répondit le professeur.

Il soupçonnait là une manœuvre visant à le garder à l'œil, évidemment il ne le dirait pas aux enfants. Ce n'était pas un sujet dont ils devraient se préoccuper.

- Bien je vais vous présenter les règles de l'internat. Mais avant ça, revenons sur les évènements du camp d'été.

La grimace de Tsuki revint. Elle était bien heureuse de ne pas se retrouver à la place de ses amis là maintenant.

- Kirishima, Momo, Shoto, Izuku et Tenya. Tous les cinq, vous êtes allés secourir Katsuki l'autre soir. Son regard se fit dur alors qu'il le posait tour à tour sur les 5 lycéens.

Certains élèves cillèrent mais la majorité resta de marbre à cette annonce.

- Au vue de vos têtes, vous étiez tous au courant... releva le professeur.

Un silence pesant s'installa.

- Il y a beaucoup à dire mais je vais être direct. Si All Might n'avait pas pris sa retraite, j'aurais renvoyé tout le monde sauf Katsuki, Kyoka, Toru et Tsuki.

Les élèves se tendirent mais ne mouftèrent pas.

- Les cinq, évidemment, et les 12 autres qui ne les ont pas retenus. Peu importe les raison, vous avez trahis notre confiance, asséna t-il d'un ton froid. J'espère que vous la regagnerez en respectant scrupuleusement les règles à partir de maintenant.

Le silence reprit ses droits.

- J'ai fini. On y va. Dans la joie et la bonne humeur. Termina t-il en prenant la direction de l'internat.

L'ambiance sur le groupe d'élève avait bien refroidie, ces derniers semblaient démoralisés. C'était mentir de dire qu'ils pensaient s'en tirer facilement mais savoir qu'ils étaient tous passés si prêt du renvoie mettait un coup au moral.

Tsuki alla s'appuyer contre la façade du bâtiment. Elle s'était éloignée dès que le professeur Aizawa avait terminé de leurs remonter les bretelles. Comparé aux autres puisqu'elle n'avait pas été mise dans la confidence comme Kyoka et Toru, elle ne subissait pas la pression provoquée par les paroles de l'adulte. De plus, elle avait vus la scène avant qu'elle ne se réalise.

Les éclats de rire de ses amis raisonnèrent lui faisant lever la tête. Bakugo avait fait en sorte de détendre l'atmosphère en utilisant l'alter de Denki. La jeune fille se demandait s'il se sentait coupable, il avait beau dire le contraire il se souciait de son entourage et de ses amis. Le fait qu'il s'apprêtait à rembourser Kirishima en était la preuve d'après elle. Katsuki, après avoir rendu son argent à Eijiro, ne demanda pas son reste et prit le chemin des dortoirs, son regard croisa celui de Tsuki et ils restèrent un léger moment à se fixer.

Elle finit par lui sourire, elle ne lui dirait pas mais elle était heureuse de le revoir. Comme tous les autres, elle s'était inquiétée de son sort depuis le camp d'été. Dans ces moments là, elle regrettait que son pouvoir ne soit pas plus puissant et précis. Peut être qu'elle aurait pu éviter toute cette situation ?

- Je vais bien idiote, pas besoin de revenir sur ce qu'il s'est passé. Grogna Katsuki en posant son poing sur sa tête.

- Qui a dit que je m'étais inquiétée? Bougonna Tsuki en se dégageant de la prise du blond. Et tu m'appelles pas crétine aujourd'hui ?

Ce dernier ricana et ajouta en s'éloignant:

- Pas besoin qu'on me le dise, c'est écrit sur ta figure... crétine.

Prétentieux. Pensa la jeune fille en regardant son dos s'éloigner. Mais elle ne lui dit pas. Non, aujourd'hui il pouvait bien l'être s'il voulait, elle ne s'en plaindrait pas. Juste aujourd'hui.

Lorsque tout les élèves furent entrer, Aizawa leur fit une visite guidée des lieux en leurs expliquant tout ce qu'il y avait à savoir. Chambre, salle à manger, cuisine, douche et buanderie, rien n'avait été laissé au hasard pour offrir un cadre de vie plus qu'approprié aux élèves. " Un vrai palace" avait dit Ochaco avant de défaillir. Tsuki ne pouvait qu'être d'accord avec elle, jamais elle n'avait vécu dans un endroit aussi grand et bien équipé. Elle ne se plaignait pas de la petite maison qu'elle occupait avec son père mais ce n'était clairement pas le meme niveau. Elle n'imaginait pas le prix et le travail qu'avait du couter cet internat. Une fois la visite terminée, le professeur leur apprit que leurs affaires attendaient déjà dans leur chambre et s'en alla.

Laissés seuls, les élèves se séparèrent pour aller découvrir leurs chambres respectifs et s'installer. En entrant dans la sienne, Tsuki fut heureuse de découvrir ses différents cartons au milieu de la pièce. Pièce qu'elle trouvait très spacieuse. Elle fit le tour, ouvrit les placards, ouvrit la fenêtre qui donnait une vue sur le jardin, testa le matelas, ouvrit les tiroirs de son bureau. Une fois fini, elle ouvrit ses cartons. Si elle attendait pour le faire elle savait qu'elle ne le ferait jamais, procrastination étant son 2e prénom. Elle entreprit d'abord de déballer ses vêtements, puis son linge de maison. Elle installa une deuxième couette sur son lit, en plus de celle déjà présente. Elle installa ensuite ses affaires de cours sur son nouveau bureau.

La jeune fille soupira à la vue des deux grosses boites qu'il lui restait. Ceci allait être le plus fatiguant et le plus gratifiant des rangements. Elle s'accroupit et ouvrit la boite la plus proche. Elle y avait rangé un grand nombre de livres dont elle avait déjà lu la plupart mais elle n'arrivait juste pas à s'imaginer vivre au quotidien dans un lieu dépourvu de ses livres. C'était un peu son doudou à elle.

Elle les sortit tous de leur boite avant de les ranger dans la seule bibliothèque de la chambre. Par manque de place elle fit une pile près de son lit qu'elle utilisa comme table de chevet sur lequel elle posa sa lampe.

Elle était presque satisfaite de sa nouvelle chambre, il manquait toutefois le plus important à ses yeux. Elle attrapa les différentes feuilles de papier qu'elle avait amené de chez elle, dessus figurait des citations de différents livres qu'elle avait lu et qui l'avait marqué. Elle avait prit l'habitude de les marquer et de les coller ensuite sur les murs de sa chambre. Certains étaient devenus des mantras qu'elle s'efforçait de suivre au quotidien. Elle les accrocha sur le mur qui bordait son lit, ainsi elle pourrait les voir facilement.

Après ça la soirée arriva rapidement. Elle finit d'installer ses derniers meubles et affaires avant de rejoindre le reste de la classe dans la salle commune au rez-de-chaussée.

- Malgré le contexte, c'est cool de vivre tous ensemble ! Entendit elle Denki dire en arrivant.

Les garçons étaient posés sur les différents canapés du salon, ils semblaient avoir déjà terminé de ranger leur chambre et avaient tous enfilés des vêtements plus confortable tout comme elle.

Dans son dos, elle entendit du bruit et en se retournant elle vit que les autres filles étaient sur le point d'arriver. De nouveaux tous réunis, les conversations allaient de bon train, chacun enthousiaste à l'idée de vivre tous ensemble.

Au bout d'un petit moment, Mina et Hagakure proposèrent de faire une visite des différentes chambres. Cette idée fut accueillit de façon mitigé par les garçons mais ces derniers n'eurent pas le temps de protester qu'elles étaient déjà partis. Izuku fut le premier dont on découvrit la chambre, un autel totalement dédié à All Might qui ferait rougir un musée. Fumikage avait été le suivant, sa chambre plongé dans les ténèbres concordait bien à son personnage de l'avis de Tsuki. La chambre de Oayama en comparaison brillait de mille feux avec ses innombrables miroirs mais n'avait pas réussit à susciter l'intérêt des autres qui étaient ressortis très rapidement. Fortes d'un mauvais pressentiment, les filles "oublièrent" la chambre de Mineta pour passer directement à celle de d'Ojiro qui se trouvait être très banale. En arrivant dans la chambre d'Iida, Tsuki s'émerveilla face aux nombreuses bibliothèques du jeune homme. Il s'agissait toutefois pour la plupart de livres scientifiques mais comme tous les autres elle fut impressionné par le sérieux du jeune homme. Il méritait réellement son titre de délégué à son avis.

La déco dans la chambre de Kaminari était à l'image de son propriétaire. Ce dernier se glorifia d'avoir autant de bon gout mais fut vite douché par les remarques des filles. Il fut pris en pitié par Tsuki qui lui tapota le dos avant de se diriger à la suite des autres dans la chambre de Koda. Sans savoir exactement comment, le tour des chambres était devenu un concours de déco. Les commentaires amers des filles avaient exacerbé la rivalité masculine, il fut donc décidé que les filles aussi devraient montrer leurs chambres ce qu'elles acceptèrent rapidement avec plaisir.

Le suivant à présenter sa chambre fut Eijiro, Hagakure et Mina la jugèrent " 2e chambre des mecs qu'on ne veut pas comme petit ami". Au contraire, Ochaco adorait la vibe qu'elle dégageait. Tsuki elle n'avait pas d'avis particulier, de son point de vue elle reflétait parfaitement l'esprit du garçon. La chambre de Mezo intrigua par son manque de meuble là où celle d'Hanta surprit par un sens du gout irréprochable. La chambre de Shoto par contre procura un choc à tous les élèves qui la virent, la configuration meme de la pièce avait laissé la place à une pièce de style traditionnel. La désinvolture du jeune homme face au travail que cela avait du demandé finit de choquer les derniers élèves. Sato fut le dernier garçon dont on vit la chambre, mais plus que la déco ce fut le gâteau qui remporta un grand succès sur la gente féminine pour le plus grand dépit des autres adolescents.

Jiro fut celle qui ouvrit les hostilités du coté des femmes, sa chambre rock impressionna les autres filles qui lui posèrent pleins de questions sur ses différents instruments. Denki se moqua de son manque de féminité mais fut vite remis à sa place par la demoiselle. La chambre d'Hagakure, suivante à se présenter, était tout le contraire de celle de son amie. Elle avait une déco dites "de fille" voir à la limite de l'enfantin.

La chambre de Mina plu beaucoup à Tsuki, on y reconnaissait bien là la jeune fille énergique qu'elle était. La chambre suivante, celle d'Ochaco était simple sans être vide pour autant. Tsuyu s'étant retirée dans sa chambre, Momo fut la suivante. Sa chambre était encombrée d'un immense lit king size que Tsuki jurait n'avoir jamais vu autre part qu'en magasine. Elle avait cru comprendre que la jeune fille venait d'une famille aisée mais pas aisée à ce point là !

Toujours ébahis, les élèves se dirigèrent tous vers la dernière chambre celle de Tsukuyomi. Elle l'ouvrit en silence, il n'y avait pas grand chose à dire dessus après tout. Denki s'extasia devant sa collection de manga dans sa bibliothèque. Tenya déplora que malgré la grande bibliothèque qu'elle possédait la jeune fille ait si peu de livre de cours. Kirishima lui fut attiré par les citations au mur qu'il observa un moment, il semblait songeur en les lisant. Quand tout le monde eut terminé, ils sortirent et retournèrent dans la salle commune. Sato fut couronné grand gagnant du concours et cela sonna la fin de la journée pour beaucoup d'entre eux.

Tsuki après être restée discuter quelques minutes avec ses amis suivit l'exemple de Shoto et alla se coucher. Elle mourrait de fatigue étrangement. Heureusement pour elle, les cours ne reprenaient que dans une semaine. Cela lui laisserait le temps de s'habituer à ce nouveau logement et à prendre de nouvelles habitudes de vie. 

...

Mois de décembre tant attendu, te voila enfin ! 

Qui dit décembre dit vacances, noël et nouvel an. Vous ne pouvez pas savoir à quel point j'attendais ça avec impatience! J'ai sans doute vécue l'une des années les plus compliqué de ma courte vie. J'ai extrêmement hâte de passer à autre chose et surtout d'avancer.

M'enfin, je m'avance un peu trop. Il faut déjà que je survive aux partiels.

En tout cas, je vous dis à bientôt et je vous souhaite une bonne lecture !

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