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FEMA kills

La porte du bâtiment n'était plus qu'un trou béant. Au-dessus de ce portail délabré, une plaque pendait, n'étant plus supportée que par un coin sur le mur. Bien que les couleurs soient totalement délavées, une inscription légèrement effacée indiquait : FEMA Maintenance Local. Restricted Area.

L'intérieur était totalement dévasté. Il n'y avait plus rien d'exploitable Le sol était jonché de débris, quelques étagères et armoire métalliques étaient éventrées, et ne contenaient plus rien. Des râteliers, pour des vieilles mitraillettes étaient renversés et ne contenaient plus aucune arme. Sur le mur qui devait maintenir ces râteliers, une étrange inscription avait été taguée sur le mur, on pouvait y lire : FEMA Kills. Au fond de ce petit bâtiment, une porte avait été arrachée et l'on pouvait apercevoir un escalier qui s'enfonçait dans le sol.

Au centre de la pièce, le conducteur, qui semblait être le mec à gadgets du groupe, ouvrit un de ses sacs. Il sortit deux petits objets. Thomas, en observant bien, comprit qu'il s'agissait de drones, mais ceux-ci semblaient être entièrement conçus de manière artisanale. En tout cas, il n'en avait jamais vu de pareils au sein de MCGM. Le mec lui fit un clin d'œil. « Avec ça, on sera au courant si nos poursuivants rôdent dans le secteur. Et dans le pire des cas, ils savent se faire sauter s'ils sont pris, ça nous laissera le temps de prendre la poudre d'escampette ! » Et il se remit à mettre ses petits joujoux en marche, laissant Thomas suivre ses autres comparses.

Ils arrivèrent devant cet escalier. Il était en colimaçon, et semblait s'enfoncer profondément sous terre. Genghis passa en premier, et prit une lampe torche pour éclairer cet étroit passage vers les entrailles de la terre. Aria fit signe à Thomas de passer devant elle. Elle n'avait toujours pas confiance, et gardait toujours une main à portée de son arme au cas où Thomas ferait un geste inconsidéré. Le dernier malabar, qui n'avait fait aucun bruit depuis le début de cette folle cavalcade en voiture, fermait la marche.

Selon les estimations de Thomas, ils s'étaient enfoncé une bonne centaine de mètres sous terre, avant de se retrouver nez à nez devant une porte blindée. Elle avait été enfoncée et forcée, et il était possible de passer de l'autre côté. Et là, ils se retrouvèrent dans une vaste pièce, mais ce qu'ils virent les horrifia. Premièrement, une odeur insoutenable émanait de cette pièce. Thomas reconnaissait bien cette odeur, celle d'un cadavre en décomposition, cette odeur tellement immonde que n'importe quelle personne non habituée aurait instantanément ressorti tout le contenu de son estomac. Des matelas pourris jonchaient le sol, et avec l'aide des lampes torches, ils découvrirent avec horreur des traces sombres, sur les murs et le sol. Du sang séché. Il y en avait partout. En inspectant un peu plus la pièce, ils découvrirent plusieurs cadavres en décomposition avancée. Des vers grouillaient sur la peau en décomposition, et l'odeur de putréfaction qui émanait fit vomir l'armoire à glace qu'était Genghis.

La femme rousse heurta quelque chose au sol, qui émit un bruit de roulement métallique sur le sol, et en refaisant un pas, heurta un deuxième objet similaire. Des douilles. Il y en avait des centaines sur le sol. Thomas en ramassa une, et après une rapide inspection, constata que c'était des balles fabriquées depuis au moins une quinzaine d'années. Ils n'en n'utilisaient plus chez MCGM ou dans d'autres corporations, mais des poches de résistances, et des pays qui refusaient la domination du Nouvel Empire en utilisaient encore couramment, comme il l'avait constaté pendant son service au Moyen-Orient.

— Ces gens ont été massacrés.

L'affirmation de Thomas était sans appel. Le nombre de douilles, pour lui, confirmait tout simplement son propos. Cela lui soulevait néanmoins énormément de questions. Qui étaient ces gens, pourquoi ont-ils été exécutés de la sorte ? La petite bande continua à fouiller cette grande salle. Hormis les déchets, ces cadavres et quelques fringues et matelas, il n'y avait rien. Par contre, de nouveau, une immense porte blindée se trouvait dans le fond de la salle, mais celle-ci était fermée. Elle était bien plus massive que les portes démolies qu'ils avaient traversées jusqu'à présent. La seule inscription notable que Thomas put lire sur cet immense portail n'était autre que SSU De-NY G042.

— Il n'y a rien à récupérer ici. De toute façon, on passe la journée ici, le temps de se reposer et d'éviter de se balader en plein jour et on met les voiles.

La femme rousse avait parlé, et tous s'activèrent à déblayer un coin dans cette sombre salle afin qu'ils puissent se reposer quelque peu. Le conducteur du véhicule descendit alors que leur abris de fortune était presque nettoyé, et sortit de son sac une sorte de terminal informatique portable. Thomas, curieux, s'avança pour regarder cet appareil bidouillé avec soin. Deux écrans, affichant ce que les appareils laissés à l'étage supérieur pouvaient apercevoir étaient la pièce maîtresse de l'appareil. On trouvait également des commandes pour un pilotage manuel, et quelque diodes. Thomas constatait via les écrans que les drones étaient autonomes et patrouillaient dans les environs.

Le conducteur mécano regardait Thomas en souriant, voir ses yeux ébahis face à toute cette technologie bidouillée qui fonctionnait tout seul le rendait hilare et un peu moqueur.

-Hé ben ouais mon gars, pas besoin d'avoir des super machines qui construisent tout pour vous pour faire quelque chose de presque aussi bien que vos produits de la big corporation MCGM !

Les autres avaient fini de déblayer un carré raisonnable pour qu'ils puissent se mettre dans un semblant d'aise, et la femme reprit la parole :

— Bon, maintenant, attachez-le, qu'il ne puisse pas s'enfuir !

— Écoutez, répondit Thomas, sincèrement, qu'est-ce que vous voulez que je fasse ? On est au milieu de nulle part, je n'ai aucun endroit où aller, et selon ce que je constate, il y a des mecs surentrainés qui me collent au cul. Vous pensez sérieusement que je vais prendre la poudre d'escampette sans prendre un minimum de précautions pour ma survie ?

— Peut-être, mais je n'ai toujours pas confiance en toi. Tu es un tueur, un éliminateur. Qui ne me dit pas que tout ceci est une mise en scène pour nous attraper, mes compagnons et moi ? Si tu te montres digne de confiance, si tu prouves ta bonne foi, je me raviserai. Mais en attendant, le danger est trop grand pour qu'on prenne le moindre risque.

— Ecoute, mon gars, ne fais pas d'histoire, dit la grosse voix de Genghis. Je suis sûr que tu es un mec bien, mais tu as entendu la petite dame, et je suis assez d'accord avec elle, tout comme je sais que bientôt tu nous montreras que tu es un type bien. Alors, s'il te plaît, ne fais pas d'histoire.

Thomas voulut protester et leva le bras. Mais une force inconnue l'immobilisa sur place, comme si un étau invisible le maintenait. Impossible pour lui de bouger ne fût-ce que le petit doigt. Et cette armoire à glace qui se rapprochait en le regardant bien fixement.

— Laisse-toi faire, mon gars. Et je relâche cette force qui t'empêche de bouger. Tu demandes ce qui t'arrive, hein ? Hé bien oui, c'est moi, par ma propre volonté, qui t'empêche de bouger ce petit doigt que t'essaies de plier avec acharnement !

Thomas luttait. Il voulait reprendre possession de son corps, malgré les dires de Genghis. Pour lui, c'était tout simplement impossible qu'une force mentale puisse contrôler ses moindres mouvements. C'était inconcevable, surnaturel, un peu comme on voit dans tous ces films de la corporation Deisny où des super-héros possédaient tous des pouvoirs hors du commun. Mais cette force était indomptable, et contre la volonté de Thomas, son corps se mit à genoux, ses bras se placèrent derrière son dos, Genghis s'approcha et attacha ses poignets puis lia ce premier lien à ses chevilles. Une fois totalement immobilisé par ces liens, la force invisible qui maintenait Thomas disparut.

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