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Chapitre 59



59.


— Comment ça, vous étiez au courant ?

Mes parents s'échangent un regard, comme si je venais de poser la question la plus drôle de toute leur vie.

— Tu sembles oublier que tes amis nous parlent à nous aussi, intervient mon père.

Je découvre le lendemain que ma propre famille était de mèche avec les sombres desseins de ma bande de potes. Après coup, ce n'est pas bien étonnant sachant que le début de la surprise s'est passé chez moi : il y a bien fallu que l'un d'eux leur passe la clé, et cela nécessite une négociation de tête brulée avec des parents comme les miens.

— Bah du coup, tant qu'on y est... ?

Je me jette dans la gueule du loup. J'avoue avoir songé à leur faire la tête pour la forme, même si au fond ça ne m'embêtait plus tant. C'est aux coups de 21h qu'ils avaient fait un saut rapide à la fête, évitant tous les jeunes en pleine débauche comme s'ils étaient atteints de la lèpre, pour me retrouver sur les transats avec Blanca et Jade en train de papoter au-dessus de la musique. Je crois qu'ils sont restés à peine deux minutes, me souhaitant finalement un joyeux anniversaire avant de se volatiliser de ce carré dépravé. Je crois que peu sont habitués à ce genre de scénario. Comme mes amis – Haru – l'avaient programmé, aux aussi devaient tenir leur langue avant le gong.

D'ailleurs, je suis content qu'ils n'aient pas débarqué trente minutes plus tôt, car ils auraient eu la drôle de surprise de me voir en train de fourrer ma langue dans la bouche d'Haru.

— Si vous avez pu accepter cette fête où on a tous été responsables et honnêtes et exemplaires, commencé-je en débitant à la vitesse d'un rappeur sous ecstasy, vous pouvez me faire assez confiance pour profiter d'un week-end avec mes amis... ?

Ma mère hausse un sourcil depuis le canapé. J'ai mon sac de cours sous le bras et fais mine de ne pas être complètement éclaté par la fatigue. J'ai dû avoir dormi trois heures, et je n'imagine pas quelles tronches vont se ramener ceux qui ont bu hier soir. Fêter mon anniversaire le jour même est une chose, mais quand ce jour correspond à un mardi pendant une semaine de cours, c'est moins rigolo. Le plus judicieux aurait été effectivement d'attendre le week-end. Le hic, c'est que ce week-end, qui marquera le début du Spring Break, je suis censé être en route pour la Californie.

— Ce ne sont pas « tes » amis qui sont de la partie Reino, me corrige ma mère. C'est ton petit copain, c'est à l'autre bout du pays, et c'est prévu pour dans trois jours.

En plus d'accentuer tout le champ lexical du « plan foireux », elle me fait la remarque en comptant sur ses doigts pour illustrer ses propos et bien me montrer que toute cette situation ne sent pas très bon.

Et au fond, je sais qu'elle a raison. Je ne suis jamais parti aussi loin par moi-même, et surtout pas de manière aussi précipitée. Je crois que Haru devra à l'avenir se faire à l'idée que nos deux familles ne fonctionnent pas selon les mêmes critères. Je suis reconnaissant d'avoir des parents très compréhensifs, mais dernièrement, je dois me rendre compte que je frôle mes derniers retranchements. À partir d'un moment, il vaut mieux remettre les pendules à l'heure.

J'ouvre la bouche, prêt à admettre ma défaite quand le portable de ma mère sonne et m'interrompt. Elle ne me lâche pas du regard lorsqu'elle le prend, puis décroche.

— Oui, oh Mégane ! Je pensais à toi justement !

Sa voix monte dans les aigus, comme elle le fait dès qu'elle s'adresse à quelqu'un à qui elle veut demander une faveur. Et ma mère, elle arrive toujours à obtenir ce qu'elle veut si elle essaye.

— C'est merveilleux ! Je te revaudrai ça ma puce, tu viens de faire deux familles heureuses pour ces vacances !

Quand elle raccroche, c'est maintenant moi qui suis perdu.

— Mégane ?

La copine entrepreneure de ma mère, qui voyage dans tous les coins possibles du globe et qui l'admire comme si elle était un ange tombé du ciel. Si je me souviens bien, Mégane Jerris a quitté Miami il y a un peu plus de six mois.

— Deux familles ? Vacances ? Il se passe quoi ?

Je regarde mon père pour avoir plus d'informations, mais évidemment, c'est elle qui répond en s'étirant :

— Ce qu'il se passe, c'est que j'ai eu l'occasion de rencontrer la mère d'Haru et Hyerin lors d'une réunion des délégués parents. Disons qu'on a beaucoup sympathisé.

Elle poursuit en souriant :

— Et donc, puisque nos fils passent leur temps à sauter les étapes, pourquoi pas en faire de même.

Je ne suis pas sûr de comprendre. J'ai peur de comprendre.

— Ne me dis pas que...

— Si, si, s'exclame-t-elle comme une enfant de six ans. On part tous à Los Angeles, et ma très chère amie Mégane nous prête sa résidence secondaire le temps du séjour pendant qu'elle est à Hong Kong.

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