Une pluie de cendre qui chatouille ma peau, fantôme de tes doigts qui essuyaient mes larmes, une chaleur suffocante qui me prend la gorge, dernier écho de tes colères contre moi.

Un nuage tombe sur nous, je crois t'y apercevoir ; mais l'odeur me nargue, elle dit à tous que ton corps en est. Je vois les gens heureux et soulagés, je me demande à qui est le tort.

Je lève les yeux au ciel. Tu y es partie, comme les papillons tu t'es envolée. Je souhaite que les autres craignent bien pire que ce qu'ils t'ont fait.

Tant d'autres t'ont précédée, tant d'autres y passeront ensuite, je crois qu'il n'y a que moi que cette situation attriste.

On t'a accusée, on a vérifié, on t'a brûlée ; pourtant tu n'étais pas malfaisante, tes cheveux étaient seulement comme ces flammes dansantes.

Réaction de la première lecture :

Ce que tu penses avoir compris :