• Fairytales •
Écrit pondu en atelier d'écriture dans mon école ; les mots que vous verrez en italique nous ont été imposés, le reste était libre :)
Enjoy :)
J'ai récemment réalisé que les contes de mon enfance, au-delà de m'évoquer une nostalgie certaine de par leur personnages familiers et leur bonhomie non renouvelée, n'avaient plus pour moi le même attrait. Sans les évoquer dans leur totalité (bien que quarante-sept ne soit pas pour autant la plus haute des montagnes), je peux ici les résumer ; d'une part, au travers de la Belle au bois dormant qui reste en sommeil pendant 100 ans, je réalise qu'elle ne faisait en fait qu'une bonne grasse matinée avant qu'un plouc de prince ne se targue d'aller la délivrer.
Nous pourrions aussi résumer Cendrillon autrement ; n'est-elle pas une andouille qui avant de rentrer de voyage perd sa pantoufle, ou sa godasse ? Sans oublier que cette princesse aurait tout aussi bien pu faire tirer son carrosse par des rats ou des chiens, ç'aurait été bien plus divertissant que les souris auxquelles elle chante tous les matins.
D'ailleurs, pourrions-nous parler du fait que les familles des contes sont toutes plus nulles les unes que les autres, et que la grande majorité d'entre eux se termine par une symphonie dans une église ? Une originalité poignante.
Sans compter Jack et le haricot magique, qui à un géant aigri va voler tout son or, sa harpe et son oie aux œufs d'or -- difficile pour moi de ne pas repenser à mon ballon et à la clôture qui sépare mon jardin de celui de mon vieux voisin.
Mais changeons de sujet.
Vous souvenez-vous de la fée Clochette, qui dans son propre film est entourée de papillons virevoltants, d'insectes gigantesques, et qui vit dans une fleur, que pour l'occasion nous désignerons jacinthe ? Cette même fée agit tellement comme une pouffe dans Peter Pan que je ne l'ai plus jamais aimée.
De tous ces contes que je puis voir sous un jour nouveau, je me dis qu'ils sont si loufoques que les gens de cette époque ne devaient plus savoir quoi inventer -- à part aller de la Terre à la Lune, mais c'est bien moins divertissant.
Certainement que Maupassant dans ses Lettres Persanes n'aurait jamais pu imaginer le désintérêt qu'aurait pour lui Walt Disney, tout comme Baudelaire, ou Verlaine, avec son piano, son suicide et sa fenêtre.
Toute cette grande philosophie ne m'aura pourtant pas toujours avertie, et alors que j'y pense pendant mon temps scolaire, au milieu de mes études, prévoyant d'aller me préparer pour le volley-ball du cours de sport en regardant les autres gueux qui avec moi devant les wagons de la gare attendent et marchent sur les raclures du sol gluant, je me dis que les contes modernes ont beau être rigolos -- car qui n'aura jamais ri en lisant les punchlines d'Harry Potter --, ils n'auront jamais le charme de mes contes d'antan.
Réalisé en une demi-heure, 484 mots.
Des quarante-trois mots imposés, j'en ai fait loger trente-neuf :)
Il manquait ainsi didascalie, surimi, fichtre et Saperlipopette et à la réflexion, le surimi aurait ultra bien marché avec la Petite Sirène 😌
À une prochaiiiiiine :) désolée de l'heure tardive, j'avais oublié de publier :)
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