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Destination, Détermination, Décision !

En médias dessinées par mes soins (de gauche à droite et de haut en bas) : Amy Blackthorn, Sharon Ackney, Lacerta Kenneth, Janice Peakes et Olive Hornby. Les cinq filles de Serdaigle.

À présent, j'allais devoir me rapprocher de Sharon. Il fallait faire comprendre à cette fille que je n'étais pas sa pire ennemie. À vrai dire, j'avais souhaité lui parler en cours de botanique pour éviter qu'elle me fuie, mais elle n'avait malheureusement pas pris cette matière pour ses ASPICs. Je me rendis donc vers la Grande Salle sans prendre le temps de déposer mon sac plein à craquer dans le dortoir.

Avec une grimace, me massai mon cou meurtris. J'avais formé un binôme avec un Serdaigle du nom de Edgecombe qui n'avait pas été assez rapide pour empêcher une Tentacula vénéneuse de me sauter à la gorge. Le mérite de mon sauvetage revenait, à mon grand dam, à Jedusor, qui avait dégainé sa baguette magique plus vite encore que Lucky Luke. Quant à lui, Rosier était resté statique, me regardant me relever par moi-même. Au fond, ce n'était pas plus mal. Mais ce qui me chagrinais le plus, c'était d'avoir entendu les Poufsouffles et les Gryffondors se moquer ouvertement de moi.

- Lacerta !

Oh, non... Je reconnaissais cette voix...

- Walburga, saluai-je froidement. Druella, ajoutai-je à l'adres-se de la fille qui suivait.

- Alors, Lacerta, comment ça va ?

- Excuse-moi, Walburga, mais je dois y...

- Dis-moi, tu ne connais pas la dernière nouvelle ? me coupa Druella.

Donc l'aptitude que Connor avait pour couper la parole se transmettait dans la famille Rosier, visiblement.

- Non, répondis-je d'un ton abrupt.

Deux grands sourires carnassiers apparurent soudainement sur les visages des deux jeunes femmes. Elles avaient beau être des adolescentes sorcières des années quarante, je ne les trouvais pas si différentes des pimbêches que Tom, Poppy et moi avions l'habitude de singer dans mon véritable lycée. Walburga me pressa l'épaule et je sentis ses ongles longs, semblables à des griffes au travers de ma cape.

- Tu te souviens de Gracchus ? L'un des jumeaux Parkinson ?

- Non, réitérai-je avec brusquerie.

Druella éclata d'un rire absolument faux.

- Lacerta ! me réprimanda-t-elle entre deux gloussement. Gracchus Parkinson, voyons ! Le frère de Caius ! Leur père était le directeur du Département de contrôle et de régulation des créatures magique.

- C'est possible, marmonnai-je.

Comment faire comprendre mon désintérêt total auprès de ces deux Strangulots ? Un pli ingrat déforma l'expression de miel rempli de guêpe de Walburga. Je l'irritai très probablement à ne pas demander avec avidité en quoi consistai la rumeur qu'elle voulait absolument partager avec moi. Désolée pour elle, mais je n'en avais strictement rien à faire. Tant pis, elle se lança quand même.

- Figure toi que Gracchus a été nommé seul héritier de la demeure Parkinson par son grand-oncle !

Druella et Walburga guettèrent ma réaction, mais n'eurent le droit qu'à un haussement de sourcils.

- Oui, et alors ?

Leurs sourires se figèrent aussitôt et se métamorphosèrent lentement en rictus surpris.

- À l'insu de son frère ! tenta Druella, cherchant en vain une lueur de commérage dans mes yeux. Gracchus a reçu l'héritage familiale et pas Caius ! Tu imagines le scandale ! Il faudra être aux premières loges !

- Vous n'avez que ça à faire, de vous réjouir des malheurs des autres ? aboyai-je en m'arrachant de l'étreinte de Walburga. Les affaires de cette famille ne sont pas vos affaires ! Et puis, vous verrez, quand ces choses-là vous arriverons ; parce qu'elles vont vous arriver ! Vous vous sentirez toutes bêtes et vous rirez beaucoup moins !

Elles eurent l'air si choquées par mes paroles qu'on eut pu croire que je venais de les frapper.

- Mais... Mais... Mais... balbutia l'une.

- Qu'est-ce qui te prends ? s'étrangla l'autre.

- Une prise de conscience subite, ma foi, rétorquai-je avec un sourire narquois.

Je leur adressai un signe d'au revoir moqueur en bougeant frénétiquement les doigts et pris congé des deux pestes avec satisfaction. Dans la Grande Salle, le banquet du dîner n'avait pas encore commencé. Cependant, quelques élèves étaient déjà assis aux tables, discutant, lisant ou faisant leurs devoirs. Seule dans son coin, Amy faisait partie de ces élèves et noircissait avec concentration une longue feuille de parchemin - le devoir sur les Inferis du professeur Têtenjoy, sans doute. Elle était si plongée dans ce qu'elle écrivait que ses sourcils se fronçaient et se défronçaient d'une manière assez comique. Je traversai l'allée principale à grand pas pour la rejoindre.

- Hey ! lui dis-je. Je peux m'asseoir ?

- Bien sûr! s'exclama Amy, surprise. Tu n'as pas à demander !

- Pas trop dure, la dissert' ? demandai-je en m'installant en face d'elle.

Amy secoua la tête de gauche à droite, songeuse.

- Ça va. J'ai juste un peu de mal à trouver des synonymes pour "Inferius".

- Essaye "zombie" ou "mort-vivant", lui suggérai-je.

- "Mort-vivant" c'est très bien, approuva Amy. Merci Lacerta.

- De rien Amy. Sharon n'est pas là ? ajoutai-je avant qu'elle ne se replonge dans son travail.

- Non, répondit Amy qui sembla soudain très ravie que je lui ai posé la question. Sharon va manger à la table des Poufsouffles ce soir !

Elle lâcha soudainement sa plume et se mit à applaudir silencieusement en se mordant la lèvre pour contenir son sourire. Suivant son regard étincelant, je me tournais en direction de la table de Poufsouffle et ce que je vis me laissa bouche-bée. Sharon était assise là-bas et discutait avec un garçon roux au nez en forme de bec et à la fossette au menton. Mais elle ne faisait pas que discuter avec ce garçon; elle était blottie contre lui et l'embrassait ponctuellement. Je fis les gros yeux à Amy qui regardait le couple avec envie.

- Sharon ! ne pus-je que m'exclamer, aussi abasourdie que si je venais de recevoir un Cognard dans la tête.

- C'est fantastique, n'est-ce pas ?

- C'est Sharon ! répétai-je dans un souffle.

Amy hocha la tête, sans comprendre mon ahurissement. Après tout, j'avais bien le droit d'être étonnée! Sharon ne paraissait pas du tout être le genre de fille à se lancer dans une aventure amoureuse et à embrasser un garçon comme elle le faisait devant tout le monde ! J'aurais, au contraire, eu tendance à penser qu'elle était celle qui se moquait de ces petits couples !

- Et le garçon ? Qui est-ce ?

- Edmund Bones, dit Amy. C'est le gardien de l'équipe de Poufsouffle. Tu te rends compte ! Elle s'est déniché un joueur de Quidditch, la chanceuse !

- Et depuis quand est-ce qu'ils sont... ensemble ?

- Depuis ce matin, raconta-t-elle rêveusement, juste avant le déjeuner. Bones a emmené Sharon faire une balade dans le parc et, lorsqu'ils sont rentrés au château, il lui a ouvert son coeur et lui a offert un bouquet de roses d'hiver, comme celles qui bordaient l'allée chez les Prewett. C'était tellement romantique !

Il fallait admettre que la nouvelle était surprenante. Sharon Ackney ? Aimer ce qui est romantique ?

- Et comment tu sais tout ça? demandai-je. Sharon t'a tout raconté ?

Sans vouloir vexer personne, je la voyais mal décrire quelque chose d'aussi fleur bleue à Amy. Cette dernière se mit alors à rougir.

- Il se peut, avoua-t-elle, que ce ne soit pas elle qui m'aie raconté tout ça, mais quelques tableaux qui ont un penchant pour les ragots...

- Donc tu as des espions à travers tout le château, interprétai-je, taquine.

- Ne t'inquiètes pas, ria Amy. Je n'utiliserais pas les informations que j'obtiendrais de toi à mauvais escient.

Elle m'adressa un clin d'oeil complice et se replongea dans son parchemin. Nous nous entraidâmes durant vingt minutes productives et les conseils de Amy en matière de magie se révélaient extrêmement précieux, bien que la pauvre devait avoir l'impression de radoter. Je me rendis compte bien vite et avec soulagement qu'un mètre de parchemin à Poudlard équivalait à environ une copie double dans mon lycée. Je n'allais pas pouvoir le finir en si peu de temps mais c'était la première fois de ma vie que j'étudiais avec autant d'assiduité.

La neige recommença enfin à tomber ce soir-là. Elle avait commencé à chuter durant le repas, mais ce ne fut que dans la salle commune que j'en pris conscience. Les flocons collés aux vitres hautes redonnaient à l'hiver un doux parfum. Parmi la foule de Serdaigles qui pressaient le pas pour entrer, je repérais les boucles marron-glacé et les sourcils épais de Sharon Ackney et me précipitai vers elle.

- Sharon ! l'interpelai-je vivement.

Sharon leva la tête vers moi puis poussa un soupir irrité.

- Laisse-moi tranquille, Lacerta, grogna-t-elle.

Elle régissait exactement comme moi lorsque j'avais eu affaire à Druella et Walburga. Et ça me donnait envie de pleurer.

- Du calme ! tentai-je de la raisonner. Je veux juste que l'on oublie nos différents, tu sais ? Et peut-être que l'on devienne, je sais pas moi, amies ?

Sharon poussa un ricanement méprisant.

- Après cinq ans à me rabaisser parce que mon père est un Moldu ? Pourquoi te ferai-je cet honneur, Lacerta ?

Bon argument, vite Eddie, trouve quelque chose !

- Peut-être qu'on peut mettre ces différents de côtés, je suis adulte maintenant, je prends conscience des choses qui comptent.

- Alors tu mets toutes tes petites idéologies nazies de côté parce que tu es adulte ? Je crois pas à tes mensonges.

Venait-elle réellement de confondre Lacerta avec une nazie ?! Elle ne le savait peut-être pas, mais je comprenais très bien son insulte !

- Je sais ce que tu veux, continua Sharon le ton plus sévère. Tu nous observais tout à l'heure. Eh bien, sache que ma vie privée le restera et que ta soif de ragots ne sera pas étanchée.

- Mais, je me moque bien de...

- Cesse de mentir, tu veux ? Et quand bien même tu serais sincère, il faut être un abruti pour te pardonner, toi et ton ignoble comportement, du jour au lendemain ! Maintenant fiches-moi la paix.

Elle me tourna farouchement le dos et disparut en grimpant les escaliers à colimaçons qui menaient aux chambres. J'allais devoir faire comme Jedusor avec la Dame Grise pour Sharon : prendre mon mal en patience. Amy, qui avait tout vu et tout entendu, s'approcha de moi à petits pas.

- Si tu veux qu'elle croit vraiment que tu as changé depuis ce matin-là, il va falloir lui laisser un temps d'adaptation. Sharon est une personne difficile à persuader. Il faut la convaincre.

Je saisissais la différence. Persuader était jouer avec les sentiments. Convaincre amenait des preuves concrètes du message que je voulais faire passer. Ce qui signifiait que je devais prouver mes bonnes intentions par des faits et gestes de bonne foi. Décidément, Sharon était née un siècle trop tôt ! Amy me mena jusqu'à une petite table d'études et nous terminâmes nos devoir ensemble. Puis, pour vérifier que mon cours avait bien été appris, elle me posa quelques questions - dont quelques-unes auxquelles j'aurais pu répondre grâce à mes simples connaissances de Potterhead, tel que "Qu'est-ce qui permet le mieux de repousser un Inferius ?" (la réponse était bien évidement le feu).

Je restai à lire et relire mon étude sur la métamorphose humaine que nous allions bientôt aborder avec le professeur Dumbledore, bien après que Amy soit remontée se coucher. Plus les aiguilles de l'étrange horloge accrochée en face de moi avançaient dans leur course, plus les mots devenaient de plus en plus flous devant mes yeux. Ma tête bascula en avant et mes paupières devinrent lourdes, très lourdes...

- Réveille-toi ! ordonna brusquement une voix sévère.

- Aaaaargggh ! m'exclamai-je en tombant de ma chaise.

Pour me dissuader de m'endormir, cette voix m'avait dissuadé. Je scrutai frénétiquement la pièce à la recherche de son origine, mais le problème ne venait pas de ma vue brouillée. Il n'y avait simplement personne.

- Sur le canapé !

Il n'y avait personne sur le canapé bleu installé à côté du petit poêle de la salle non plus. Si ce n'était le chat gris aux yeux saphir de Janice Peakes.

- Oui, c'est moi qui t'ai adressé la parole, dit le chat en regardant sa queue qui ondulait paresseusement. Je ne vois pas pourquoi ça t'étonne.

- Tu es... un... un chat qui parle ! bredouillai-je, stupéfaite. Les chats ne parlent pas, même dans ce monde !

- Je ne fais justement pas partie de ce monde, siffla le chat avec colère. Je t'envoie sans cesse ce rêve est tu n'es pas capable de t'en souvenir ?

- Ce rêve ? Quel rêve ?

Le chat feula et me montra ses dents. Il me faisait presque peur.

- Le rêve dans lequel je te raconte la raison de ta présence ici. Tu n'as même pas été capable de le retenir, et me voilà coincé dans ce corps d'angora très inconfortable.

Il devait comprendre ce que cela faisait de se retrouver dans le corps de Lacerta, dans ce cas.

- Quel est la raison de ma présence ici ? demandai-je.

Le chat tourna négligemment la tête, avec tout le dédain dont un chat était capable.

- Edith Xavier, sais-tu ce qu'est un rêve éveillé ?

- Plus ou moins, répondis-je avec méfiance.

- Dans ce cas, rêve !

Tout me revint d'un coup à une vitesse ahurissante, comme dans un film passé en accéléré. Je devais sauver ce monde ? Moi ? Mais comment allais-je pouvoir m'y prendre ? Par Merlin, dans quelle bouse m'avait-on fourré ? Je lançai un regard suppliant au chat. Mais il n'y avait pas de chat. Juste un pan de rideaux bleus. Je n'étais plus dans la salle commune mais dans mon lit. Comment avais-je fait pour me retrouver dans mon lit ?

- Debout, debout, debout, DEBOUT ! s'écria la voix de Olive Hornby, surexcitée.

- Keskispass ? balbutia fébrilement Janice Peakes.

Une à une, nous ouvrîmes nos lourds rideaux pour faire face à une Olive qui sautait littéralement de joie. Nous avions toutes l'air aussi fatigué qu'intrigué.

- Ça va pas de nous réveiller comme ça ? gronda Sharon, dans son habituelle bonne humeur.

- Vous n'allez pas y croire, vous n'allez pas y croire, vous n'allez pas y croire ! répéta Olive.

- Croire à quoi ? demanda avidement Amy.

Ça alors ! Le rêve que m'avait envoyé le chat n'avait pas duré plus d'un quart d'heure mais nous étions déjà le lendemain ! J'étais trop sonnée pour parler et laissai aux autres filles l'honneur de poser des questions.

- Il n'y a pas cours aujourd'hui ? demanda Janice.

Olive secoua vivement la tête de gauche à droite.

- L'attrapeur de Serpentard s'est cassé quelque chose et l'équipe de Serdaigle gagne automatiquement le prochain match ? lança Sharon avec espoir.

- Non, dit Olive - Sharon eut l'air légèrement déçu. Habillez-vous et venez voir ! C'est dans la salle commune.

Sur ce, elle se précipita le pas bondissant à l'extérieur. Alors que les filles se vêtirent à toute vitesse, je mis plus de temps, la tête encombrée. Des éléments minimes allaient être changés et modifier si radicalement le monde de Harry Potter qu'il pouvait en être détruit. Ça n'avait pas de sens. Un monde crée par une personne bien réelle ne pouvait être "détruit" de l'intérieur. Par des éléments minimes, de surcroît ! Le seul point positif à cela demeurait ma connaissance de ce monde en détails et que cette époque ne m'imposait pas trop de cibles à surveiller : principalement pro-Voldemort, Slughorn et Dumbledore. Bien sûr, Dumbledore savait s'autogérer et était au courant de ma situation. Voilà qu'il ne me restait plus que deux personnages auxquels je devais porter une attention toute particulière.

- Tu as mauvaise mine, me fis remarquer Amy en regroupant ses cheveux au-dessus de sa tête. Tu es sûre que ça va ?

- Oui, oui, mentis-je.

- Alors, viens, Lacerta ! Allons voir ce qu'Olive veut tant nous monter !

Dans l'escalier, nous entendîmes un cri de joie masculin. Y avait-il un rapport avec la surprise de Olive ?

- Oh ! m'exclamai-je soudain, la solution ayant germé dans mon esprit aussi vite qu'avec du Poussos. Amy ! Nous sommes en sixième année, n'est-ce pas ?

- Oui...

- Et c'est la fin des vacances de Noël ?

- Aussi, mais pourquoi...

- Amy, je sais ce que c'est, la nouvelle de Olive ! criai-je, surexcitée.

Je la tirai jusque au tableau d'affichage de la salle commune autour duquel tous les élèves de sixièmes années s'agglutinaient.

- Les leçons de transplanage !

- AAAAAAAAAAAAHHHHH ! hurla Amy.

Elle fut soudain si folle de joie qu'elle se mit à étreindre tous les malheureux qui se trouvaient sur son passage, qu'ils le veuillent ou non. Je repérai l'écriteau entre la tête de Magnus Shacklebolt et Barnaby Edgecombe.

LEÇONS DE TRANSPLANAGE

Si vous avez dix-sept ans ou si vous devez les avoir avant le 31 août prochain, vous pourrez suivre un stage de douze semaines consacré à des leçons de transplanage sous la direction d'un moniteur de transplanage du Ministère de la Magie.

Si vous êtes intéressé(e), veuillez inscrire votre nom ci-dessous.

Coût : 11 Gallions

- Magnus ! Prête-moi ta plume ! demanda activement un garçon aux dents du bonheur, Victor Stebbins.

Les uns après les autres, les sixièmes années se passèrent la plume de paon de Shacklebolt et signèrent l'écriteau de leurs plus belles écritures. La mienne fut la plus hésitante. Devais-je vraiment faire ça, moi, intruse ? Je signai tout de même pour ne pas paraître plus suspecte que je l'étais déjà.

Et, suspecte, je l'étais fortement aux yeux de la pire personne dont j'avais pu attirer l'attention. Je surpris une petite réunion de futurs Mangemorts en me rendant en cours de potions cet après-midi. Pour ne pas me faire voir, je me cachai dans une petite salle sombre entrouverte et collai mon oreille à la porte.

- Avery, Lestrange, vous serez là demain soir ? dit la douce voix de Tom Jedusor.

- Oui, acquiescèrent deux voix en choeur.

- Bien, je compte sur vous pour ne rien laisser paraître devant Slughorn. Mulciber, tu as ce que je t'avais demandé ?

- Bien sûr, Lord Voldemort. Je l'ai précieusement gardé durant les vacances. Le voici.

- Un journal intime ? ricana une voix plus familière que les autres.

- Tais-toi, Rosier, le réprimanda Jedusor. Si tu savais toute la magie qu'il renferme tu ne ricanerais pas de la sorte. D'ailleurs, j'ai une mission pour toi.

- Quelle est-elle ? renifla Rosier.

- Je veux que tu surveille ta fiancée, ordonna Jedusor.

- Lacerta Kenneth ? s'étonna un garçon - Avery ou Lestrange.

- Pourquoi faire ? demanda Rosier avec dédain. Je ne vois pas en quoi une fille comme elle peut intéresser nos projets...

- Mes projets, Rosier. Et si tu étais moins centré sur toi-même tu verrais que quelque chose cloche chez elle. Elle semble en savoir plus qu'elle ne le devrait. Quoi qu'il en soit surveille-la de la manière que tu veux, mais rapporte-moi le moindre de ses comportements qui sortent de l'ordinaire.

- Compris, Lord Voldemort, dit Rosier avec servilité.

Je retins ma respiration lorsque les jeunes hommes passèrent devant ma petite salle. Et lâchai une exclamation étouffée une fois qu'ils furent partis. J'étais cuite. Mon imposture était à un centimètre d'être révélée. Le monde de Harry Potter était à un centimètre de se briser en mille éclats.

J'étais comme dans un jeu vidéo à choix multiples

dans lequel chaque décision déterminait

si l'histoire se terminerait bien ou mal.

Sauf que moi, je n'avais pas le droit à un retour en arrière.


TADAAAAAAAAAAAAA. Je n'ai pas grand chose à ajouter sur ce chapitre si ce n'est que Jedusor est vachement dur avec ses pions 😂. Si vous avez des questions, posez les et j'espère que vous vous y retrouvez avec les personnages (si ce n'est pas le cas, je n'hésiterais pas à donner plus d'éléments sur ceux que vous trouvez sortis de nulle part). Edith est de plus en plus embourbée dans les problèmes et ça va être de pire en pire avec le match Serdaigle-Serpentard qui arrive ! Ne vous rechignez pas à lâcher un petit commentaire, ça fait toujours plaisir 😄

Rodnoffyrg 💝

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