Carnet à secrets
No escape from reality
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Lily me lança un regard désespéré. Près de nous, James commença à s'avancer vers elle de quelques pas, mais il n'eut même pas le temps de lui adresser la parole qu'elle filait en direction de Remus pour faire équipe avec lui. Amanda Peakes se précipita elle aussi pour se mettre en binôme avec Sirius Black.
- Si tu prends Potter, je te rendrais une faveur, chuchota Mary.
Elle me fit de grands yeux de chaton, pour me rendre miséricordieuse, mais elle ne savait pas que ça me convenait parfaitement. Je préférais mille fois James à Queudver.
À la fin du cours, j'avais pu me rendre compte que Marlene maitrisait beaucoup moins bien la magie que Lacerta. Si j'avais réussi à stupéfixier James une ou deux fois, lui avait réussi à le faire du premier coup, et une bonne dizaine de fois. Je l'avais laissé manifester sa joie puis l'avais prévenu pour l'entraînement de Quidditch avec mauvaise humeur. Je supportais mal la défaite. Amanda Peakes, elle, se laissait stupéfixer par Sirius sans opposer de résistance, comme si elle avait peur qu'il le prenne mal. Le pauvre n'y voyait là aucun défi. Heureusement pour notre honneur, Mary et Lily avaient été beaucoup plus efficaces que Queudver et Remus.
- J'aime bien la défense contre les forces du mal, d'ordinaire, mais là je suis contente que le cours soit terminé, grimaça Mary.
Les jambes raides, elle manqua de trébucher en descendant les escaliers. Elle avait reçu dans le dos un sortilège perdu et Queudver, chargé de la réanimer avec un Enervatum, s'y était mal pris, si bien que Mary se mouvait comme un robot qui aurait rouillé. Le professeur Van Halen avait assuré que les effets se dissiperaient en moins d'une heure.
- J'espère juste que je n'aurais pas besoin de vous pour apporter ma fourchette à ma bouche, grommela Mary.
Alors que nous nous dirigions vers la Grande Salle, Mary contempla sa main droite et essaya de bouger les doigts. Ils tremblèrent un instant mais elle ne parvint pas à fermer le poing.
- Tu aurais dû choisir Potter, finalement, dis-je d'une voix douce.
- Pour me faire laminer comme il t'a laminé ? Non merci !
Je lui lançai un regard noir tandis qu'elle éclatait de rire, avant d'avoir la mâchoire à moitié bloquée et de laisser échapper un gémissement de douleur.
Le repas du soir fut d'un calme olympien, contrairement à celui du midi. Les professeurs surveillaient toutefois les élèves d'un oeil suspect au cas où certains voudraient remettre un peu le bazar. À son grand soulagement, Mary était revenue dans son état normal au milieu du plat principal. Nous remontâmes dans notre dortoir, suivant la foule des premières années, lorsque les desserts eurent disparu des tables.
- On fait nos devoirs de soins aux créatures magiques tout de suite et ensuite on révisera un peu la botanique pour demain, ça vous va ? décréta Lily en posant son sac sur la première table qui venait.
Mary laissa échapper un son à mi-chemin entre «eurgh» et «rrrrr» en jetant sa propre sacoche sur la même table. Quant à moi, je n'étais pas plus motivée. Je n'avais aucune envie de faire des révisions dans l'état dans lequel je me trouvais.
Malheureusement, deux heures et demi plus tard, nous y étions encore.
- J'en ai marre, râla Mary en ouvrant un paquet de Chocogrenouille.
Lily lui fit les gros yeux.
- Mary ! On fait nos devoirs, là, on est pas dans un buffet à volonté.
- À ce que je sache, je ne vois pas en quoi manger du chocolat va me déconcentrer, répliqua Mary à une Lily plus rigide encore qu'Hermione Granger.
- Désolée, grimaça Lily, c'est le stress des BUSE, j'ai vraiment trop peur de me casser la figure...
- T'inquiète, c'est rien, assura Mary. Tu veux ma carte, Marlene ?
Je me redressai de ma feuille de parchemin en entendant le nom de Marlene. Depuis le début, je ne les écoutais que d'une oreille, plongée dans mes réflexions. En deux heures et demi, les seules avancées dans mon devoir de soins aux créatures magiques étaient dues aux remarques de Lily et Mary sur mon parchemin presque vierge.
- Non merci, marmonnai-je.
- Allez, prends-la ! C'est une édition spéciale joueurs de Quidditch, ça devrait te plaire. Dans quelques années ça vaudra des Gallions, ces machins.
- Pourquoi tu ne la gardes pas, alors ?
Mais Mary ne m'écouta pas et commença à lire le descriptif de la carte :
- Eliot Mcmillan... Drôle de nom pour une fille. Tu connais ?
Je secouai la tête de gauche à droite. De tous les joueurs de Quidditch que je connaissais dans Harry Potter, aucun n'était encore né.
- Surnommée le colibri, continua Mary, Eliot Mcmillan se fit connaître à la fin des années 1940, à l'âge de 19 ans, en jouant comme attrapeuse dans l'équipe des Canons de Chudley. Pfff, les Canons ! C'est nul !
Elle eut un rire.
- C'était peut-être une bonne équipe en 1940, fis-je remarquer.
En tant que Lacerta, je n'avais jamais entendu les élèves de Poudlard se moquer de la prestation des Canons de Chudley. Mary haussa les épaules.
- Si tu le dis... Tiens, prends-la ! insista-t-elle.
- Prends-la, Marlene, soupira Lily qui ne voulait pas nous entendre nous chamailler.
Je finis par obtempérer et acceptai la carte de Chocogrenouille sous l'air satisfait de Mary. Eliot Mcmillan m'adressa un sourire poli, le regard plongé dans le vide, comme en proie à de terrible réflexion, et je la rangeai dans mon sac.
- Je vais me coucher, décrétai-je.
- QUOI ? Déjà ? s'exclama Lily, les yeux ronds. Mais...
- Je suis fatiguée, rétorquai-je et j'ai un... entrainement de Quidditch demain.
Lily tenta de protester mais je ne lui en laissai pas le temps. Ce n'étais pas tant à cause de l'entrainement de Quidditch que je ne voulais pas plus m'attarder dans la salle commune. En fait, c'était l'excuse que j'avais donné à Lily mais je tentai d'y penser le moins que je le pouvais. En revanche, je me souvenais du journal de Marlene dont Cattus m'avait parlé. Quitte à dormir peu, je comptais bien en lire le plus possible.
Je grimpai lentement les marches de l'escalier qui menait au dortoir. Ma tête me faisait mal mais je n'y faisais pas attention. J'avais fini par m'y habituer. Avec tout ce qu'il m'arrivait, comment pouvait-il en être autrement ? Une fois dans la pièce seulement éclairée par de petits bouts de chandelles, je m'assis sur le lit de Marlene pour reprendre mes esprits. Puis je me relevai subitement, soufflant un grand coup, et ouvrit les tiroirs de la table de chevet de Marlene.
- Lumos ! chuchotai-je pour voir ce que je faisais.
Ca ne me dérangeait pas de fouiller dans les affaires des autres, et puis celle-là m'appartenaient, en quelque sorte, puisque j'étais Marlene. Je n'y trouvai rien de bien intéressant. De petites babioles insignifiantes, des bannières de Quidditch, des sous-vêtements, les manuels scolaires ainsi qu'une collection conséquente de carte de Chocogrenouille.
Ce que je cherchais devait se trouver dans sa valise. Je me retournai et me mis à genoux, pour extraire la malle au dessous du lit. Comme si elle avait été remplie à ras-bord avant d'être refermée avec difficulté, son contenu jaillit soudainement lorsque je l'ouvris. Je vis alors une chose que je n'avais pas vu depuis plusieurs mois, et qui, n'ayant jamais eu vraiment d'importance auparavant, parut d'une valeur inestimable à cet instant. Un blue jean. Je l'extrayais du fouillis de la valise avec les yeux ronds. Par le caleçon de Merlin... J'allais enfin remettre un pantalon ! Un pantalon ! Celui de Marlene était très à la mode. Enfin, la mode de son époque. Il était clair, évasé au niveau des chevilles, et de grandes fleurs colorées avaient été cousues sur les côtés. Je serrai le blue jean dans mes bras et le reposai précieusement à mes côtés. En cherchant encore le journal intime, je retirai encore de la valise un blouson en cuir, des bijoux aux milles couleurs emmêlés entre eux, des paquets de serviettes hygiéniques de mauvaise qualité, un télescope... Attends un instant...
Des paquets de serviettes hygiéniques ? Depuis combien de temps n'en avais-je pas vu ? Normal, après tout, ce n'était peut-être pas répandu dans les années quarante... Cette réponse ne me sembla satisfaisante que l'espace d'une demi-seconde. Certes, ce dispositif qui me sauvait la vie tous les mois en tant qu'Edith n'existait pas dans les années quarante, mais Lacerta restait une fille. Et j'étais restée dans son corps assez longtemps pour devoir avoir des règles... Existait-il des méthodes magiques qui permettaient d'être dispensée de cette souffrance mensuelle ? Oui, très probablement. La question était alors pourquoi Marlene n'en faisait pas usage... Je ne me posai pas plus de questions lorsque je trouvai finalement le carnet de Marlene. Il y avait écrit "M.D.M." sur la première de couverture, surement ses initiales.
- Youpi ! murmurai-je dans le silence de la pièce faiblement éclairée.
Le carnet n'était ni fermé à l'aide d'un cadenas, ni piégé. Marlene devait avoir confiance en ses amies, même si elle avait rapidement griffonné un mot sur la première page :
Journal de Marlene Deanna McKinnon
Quiconque n'est pas Marlene McKinnon est prié de reposer ce carnet où il (ou elle) l'a trouvé. Je peux savoir si vous êtes allés plus loin que cette page, qui vous êtes et comment vous trouver. Alors gare à vous.
- Aucun problème ! Je suis Marlene Deanna McKinnon ! dis-je d'un ton réjouis.
Je remplaçai ma robe de sorcière - je n'avais jamais eu un vêtement aussi grand - en un pyjama à rayure rouge, semblable à celui d'un enfant de huit ans de série télévisée. Puis je remis le bric-à-brac de Marlene dans sa valise que je repoussai sous le lit à baldaquin, avant de m'allonger dessus, le journal de Marlene dans les mains. D'un simple sortilège, je tentai de refermer les rideaux du baldaquin, mais ils se déchirèrent soudainement. Je me levai d'un bond. Comment ce faisait-il que...? Cela marchait à la perfection lorsque j'étais Lacerta !
- Reparo ! murmurai-je, désespérée.
Ce sort-là, à mon grand soulagement, fonctionna correctement. Mais je me vis obligée de fermer les rideaux à la main. Comme une simple moldue. Lacerta était si douée en magique que je n'avais jamais pensé que ce pouvais être dur, qu'il pouvait y avoir des ratés. D'ailleurs, j'étais certaine que Marlene était loin d'avoir beaucoup de difficultés dans les sortilèges. Elle ferait tout de même partie de l'Ordre du Phénix... Elle ne possédait simplement pas autant de capacités que Lacerta.
Mais oui, tant que j'y pensais... C'était de l'Ordre du Phénix que je connaissais Marlene. Qu'avait dit Maugrey Fol Oeil à son sujet ? Elle avait été tué par les Mangemorts, elle et sa famille, quelques jours avant le premier anniversaire d'Harry Potter. Un frisson me parcourut. Étais-je vraiment en train de voler les instants précieux d'une jeune fille qui allait mourir avant son vingt-deuxième anniversaire ? Et Lacerta ? Que lui avais-je volé ? Je tournai la page du carnet de Marlene qui contenait le mot d'avertissement d'une main en mordillant le pouce de l'autre. J'avais ramené une lampe à huile auprès de moi pour m'éclairer, et le bracelet de Marlene émit un petit tintement. Je n'avais pas pensé à le retirer en me changeant.
- Tu te poses beaucoup de questions, ma chère Edith, dis-je à voix haute, comme si j'avais besoin de l'extérioriser. Et Merlin lui-même ne sait pas si tu obtiendras la moitié des réponses que tu recherches...
Oui, j'avais un peu pitié de moi en ce moment-là. Et de Marlene. D'Alphard, de Sharon, des amies de Marlene, et peut-être même de Lacerta. De pas mal de monde en fait... Ce n'aurait pas été plus mal si je n'avais pu m'exprimer autrement que par des soupirs. Je baissai alors les yeux sur l'écriture ronde de Marlene. Cela aussi changeait en fonction du corps dans lequel j'étais. Mon écriture à moi était comme dactylographiée, et j'imitai l'écriture d'imprimerie, séparant mes lettres très impersonnelles. En Lacerta, je ne pouvais plus écrire qu'avec une écriture très penchée et pointue, pleine de fioritures inutiles. Comme j'avais pu m'en rendre compte dans les cours de soins aux créatures magiques et de défense contre les forces du mal, j'héritai désormais de la plume ronde mais élégante de Marlene. Sans plus réfléchir (j'avais déjà assez réfléchi pour assommer mon pauvre cerveau) je me concentrai pour de bon sur les confidences de Marlene McKinnon.
1er Septembre 1975
Encore une année à Poudlard ! Je ne dis pas que c'est une corvée d'y retourner, au contraire, j'en suis ravie, mais... Bon... Cette année c'est l'année des BUSE donc j'appréhende un peu... Quand je dis un peu c'est un euphémisme. Mes parents n'ont pas arrêter de me le rappeler pendant les vacances... Tu parles de vacances sereines ! Parfois j'envie Sam, qui ne va rentrer à Poudlard que l'année prochaine. Il est encore loin de tout ce stress, le chanceux !
La rentrée est un lundi. Je ne sais pas si c'est positif ou pas, je m'en fiche un peu à vrai dire. Je suis arrivée en avance à la gare avec mes parents et Sam. On arrive toujours en avance. Mes parents ont peur qu'il se passe quelque chose qui pourrait m'empêcher de prendre le train. Que redoutent-ils ? Que la barrière qui mène à la voie 9 3/4 devienne soudain inaccessible ? Qu'il n'y ait subitement plus aucune place dans le train et qu'on me somme d'en sortir parce que je serais le poids de trop ? Mais bon, c'est mes parents, ils sont comme ça.
J'ai retrouvé Lily et Mary dans le train, dans le premier wagon, comme toujours. Lily nous a annoncé que c'était elle qui avait été choisie pour être la préfète de Gryffondor. Sa nouvelle n'a étonné ni Mary, ni moi, mais Lily avait l'air content, alors j'étais contente pour elle. De toute façon, je n'ai rien à lui envier, je n'aurais pas pu être préfète. Trop d'inconvénients, à mon goût, même s'il parait qu'ils ont une superbe salle de bain qui leur est réservée. Mais bon, du coup ils doivent s'y laver et ensuite se taper la moitié du château, à moitié congelés parce que Poudlard n'est pas chauffé partout, pour retourner dans leur salle commune. Perso, je trouve pas ça super pratique... Puis faut pas exagérer, je suis batteuse dans l'équipe alors en terme de responsabilités je suis déjà bien. Ça me suffit largement !
Alors, non, je n'écrirai pas encore des paragraphes et des paragraphes pour exprimer à quel point Potter et sa bande m'énervent, il y a les quatre carnets précédents pour ça, alors je voulais juste dire que des quatre, c'est Lupin, le moins pire de tous, qui s'est vu attribuer le rôle de préfet. Je ne les ai pas vu lorsque j'étais dans le Poudlard Express. Ils étaient dans un des wagons du milieu, "assez loin des profs, mais pas trop pour qu'il reste des trucs sur le chariot de bouffe".
Donc Lily, Mary et moi étions toutes excitées à l'idée de nous retrouver. Pendant les vacances d'été, on ne s'étaient vues que milieu juillet, pour l'anniversaire de Mary. Après ça, Lily était restée coincée chez elle, à Carbone-Les-Mines, avec sa merveilleuse soeur aînée et ses grands-parents moldus. J'ai beau ne pas aimer Rogue, ce devait être la seule personne qui ne rendait pas le reste de son été insupportablement maussade. Et pendant ce temps, moi j'étais à Ottawa chez l'oncle Elias, les détails sont dans le carnet de ma quatrième année.
En revanche, ceux qui ne semblaient pas contents de se retrouver, c'était bien nos animaux. Pumpkin, le chat de Lily, et Jasmeen se détestent. Pumpkin regarde tout le temps Jasmeen comme si c'était du poulet. Quand elle est dans sa cage et qu'elle ne peut pas s'envoler, il attend qu'on ait le dos tourné pour essayer de passer ses pattes au travers des barreaux. Bien sûr, elle lui donne des coups de bec mais il n'a pas l'air de s'en faire trop. La situation s'inverse, dès que ma chouette est libre, et c'est elle qui lance ses assauts. Mary trouve ça drôle, mais Lily et moi on pense qu'une haine si viscérale ce n'est pas normal pour des animaux (de différentes races !), alors on essaye de faire en sorte qu'ils ne se retrouvent jamais au même endroit au même moment. Mais quand on est confinés dans un train, on a pas trop le choix....
Sinon, c'était un trajet normal comme d'habitude. Les trajets sont un peu tous pareils de toute façon. Lorsque le train s'est arrêté à la gare de Pré-au-Lard...
La porte du dortoir claqua et cette interruption m'arracha à ma lecture.
- Marlene dort ? demanda à voix haute une fille qui n'était ni Lily, ni Mary.
Amanda Peakes, la fille qui partageait le dortoir avec nous.
- Non, il y a de la lumière, dit Lily. Mais fait moins de bruit, Amanda, elle aurait pu vraiment dormir...
- Oups... gloussa bêtement Amanda (il fallait bien ce genre de fille dans un groupe, même si je me serait bien passée d'une deuxième Amy). Bon, j'vais m'doucher, hein.
- Marlene ? Tu ne dors pas ? demanda Mary qui devait se trouver juste derrière mon rideau.
- Euh... Si, répondis-je en refermant lentement le carnet de Marlene. Je voulais juste lire un peu avant.
- Tu aurais pu lire un manuel scolaire ! lança Lily, et son ton n'était qu'à moitié humoristique.
Cachée par les lourds rideaux, je lui tirai la langue sans répondre. Je plaçai le carnet sous mon oreiller et éteignis ma lampe à huile et la plaçais sur une planche en bois, au bout de mon lit, pour ne pas avoir à dire bonne nuit aux filles. Je fis semblant de dormir encore le temps qu'elles se lavassent, se changeassent et se couchassent pour allumer l'extrémité de ma baguette magique. Alors que je fus certaine de ne plus pouvoir être dérangée, je me mis en position assise et récupérai le journal intime.
A présent, j'allais pouvoir pleinement profiter de mon tête à tête avec Marlene.
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Bonjouuuur ! Alors je suis vraiiiiiiment désolée de vous offrir siiiii peu d'action, mais il est eeeeeessentiel pour moi de placer les bases de cette partie.
Alors je sais que vous vous iiiiiimpatientez de savoir ce qu'il est arrivéeeeeee aux anciens camarades de Lacerta, et à Lacerta elle-même. Vous n'avez pas non plus envie d'attendre avant de rencontrer véritablement Servilus - euh - Rogue ou Remus, mais vous allez attendre quand même !
Gros, gros, grooooos bisous,
Rodnoffyrg 💝
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