Woosan
Woosan- Wooyoung+San ( Ateez )
私を見るんだ、いい子だ
'Look at me, good lil' boy'
PDV Wooyoung
Les mains fourrées dans mes poches de manteau, j'attendais patiemment dans le froid que le vigile vérifie mes papiers d'identité. Un nuage de vapeur s'échappa de ses lèvres lorsqu'il me donna son approbation tout en me rendant mes papiers d'identité. Je hochai alors la tête et récupérai mes papiers avant d'entrer dans la boîte de nuit. Une vague de chaleur m'accueillit de plein fouet, et les lumières criardes des lasers me plongèrent immédiatement dans l'ambiance. Je fis glisser ma veste le long des mes bras avant de la rattraper et de la laisser à l'entrée.
Je passai un bref instant devant un miroir. Mes cheveux d'un noir de jais contrastaient avec ma chemise d'étudiant blanche, et je déboutonnais quelques boutons de cette dernière avant de pénétrer dans la salle principale.
La musique résonnait dans cet espace clos, et il me fallut quelques secondes pour réussir à distinguer les ombres qui dansaient devant moi. Une masse grouillante dansait sur le carré, et je balayai la foule du regard à la recherche de mes amis.
Rapidement, je me dirigeai à travers la boîte de nuit avant de rejoindre un grand brun au regard impérieux. Seonghwa me sourit en me voyant arriver.
Seonghwa : Le voilà enfin, notre Wooyoung se fait désirer...
... : On se demande par qui
Derrière le grand brun, un garçon plus petit aux cheveux rouge vif était assis sur le dossier d'une chaise, les pieds sur le siège. Son sourire bienveillant mais provocateur me tira une moue amusée.
Moi : Ca se voit à ce point ?
Le roux leva ses mains en l'air avant de les laisser retomber sur son visage en riant.
Hongjoong : Seonghwa, dis moi un instant que Wooyoung n'est pas aussi déchiffrable que toi...
Seonghwa regarda son petit ami avant de plisser les yeux.
Seonghwa : Moi je suis déchiffrable ? Alors que c'est toi qui arbores toujours ce sourire et ce regard ?
Mes amis et moi rîmes et le roux attrapa délicatement la main de son petit ami avant de sceller leurs mains, entrelaçant leurs doigts. Hongjoong ne put s'empêcher de le regarder de cette manière exacte, cette manière, ce regard rempli d'amour et de provocation.
Hongjoong : Tu bouderais si je ne te regardais pas de façon spéciale
... : Wooyoung !
Je me retournai à l'appel de mon prénom, reconnaissant parmi tant d'autres cette voix. Un brun arriva vers moi et me prit dans ses bras avec un grand sourire, tandis que je refermais avec force mes bras autour de ses épaules.
Moi : Comment tu vas Yeosang ?
Yeosang : C'est à toi à demander ça, ça fait des semaines qu'on ne t'a pas vu ! Comment ça se passe à Busan ?
Mon ami se décala alors, ses petits yeux bleus scrutant avec attention la petite mèche bleue foncée masquée dans ma chevelure. Pendant quelques minutes, je retrouvai mes amis d'enfance, rassuré de les revoir depuis mon déménagement à Busan.
J'écoutai avec amusement Yunho me raconter son entretien dans son école de danse, Mingi me parler de son institut de sciences, ou encore Jongho et son projet de partir un an en Chine. Pour la première fois depuis plus de deux mois, je retrouvai mes amis, et je me sentais plus qu'heureux. Ce soir, contrairement à quelques semaines auparavant, mon verre n'eut pas le goût d'amertume mais répandit une douce chaleur réconfortante en moi.
Plus tard, Jongho accompagné de Yeosang, Mingi et Yunho, s'éloignèrent vers la piste de dance, et je restai assis à la table avec mes hyungs, Hongjoong et Seonghwa. Ils avaient toujours été deux grands frères pour moi, et je n'avais aucun problème à me confier à eux.
Moi : Il est où San ?
Alors que je souriais en anticipant la réaction de mes vis-à-vis, ces derniers m'imitèrent.
Seonghwa : Il s'est éclipsé sur la piste de danse avant que tu n'arrives
Hongjoong : Il va être incontrôlable ce soir Woo...
Cette remarque pleine de sous-entendus me tira un sourire.
Seonghwa : Il n'a pas forcément trop parlé de ton absence, mais on a très bien vu qu'il a été très affecté par ton départ
Hongjoong ne put s'empêcher de sourire en poussant sa langue contre sa joue.
Hongjoong : Tu m'étonnes, je tiendrais pas une semaine sans toi...
Cette confession avait fait naître un sourire amusé sur les lèvres du plus vieux. Bien qu'ils ne puissent pas se voir quotidiennement par leur occupation respective, Hongjoong passait le plus clair de son temps chez son petit ami.
Seonghwa : Ton lit est trop froid quand t'es seul chez toi, c'est ça ?
Hongjoong : Dans l'idée, en effet
Cette remarque fit lever un sourcil au brun, et je ne pus m'empêcher de rire avant de déporter mon regard vers la foule.
Seonghwa : Vas-y Wooyoung
Je leur lançai alors un petit sourire avant de me lever pour m'avancer vers la piste. Face à la complexité de la tâche que de retrouver San, je montai sur une plateforme surplombant légèrement la piste de danse, avant de m'appuyer à la balustrade, cherchant patiemment San.
La seule pensée de revoir le coréen faisait accroitre mon rythme cardiaque par le stress, mais je restai patiemment là, jouant avec mes bagues. La tâche s'avérait impossible, tant de personnes dansaient les unes sur les autres, j'étais incapable de déceler des visages.
Une main se posa juste à côté de mon coude appuyé sur la balustrade. De longs doigts fins, des bagues d'argent, les veines légèrement visibles.
... : Trouvé.
Je tournai légèrement la tête pour apercevoir du coin de l'œil une silhouette avant de me tourner pleinement face à cette dernière.
Moi : Ça fait un bail, San
Le brun ne put s'empêcher un quelconque sourire, et je luttai pendant quelques instants, avant de finir par le détailler du regard. Elégamment vêtu de noir, quelques mèches rouge rosé parsemaient ses cheveux brun, adoucissant son visage de poupée.
De part ses mains posées de part et d'autre de mon corps sur la balustrade, la distance entre nous n'était que d'une vingtaine de centimètres.
San : Tu m'as manqué
Je dus me pincer les lèvres pour réduire au maximum mon sourire grandissant.
Moi : T'es piqué San.
San : Dit celui qui accepte de devoir dormir en cours pour me répondre tard le soir.
Je rencontrai le regard du brun, et je baissai immédiatement la tête. L'intensité de son regard me força à détourner le regard, mais je relevai aussitôt la tête, un sourire aux coins des lèvres.
Moi : T'es beau tout en noir
Ma remarque tira un sourire intrigué à min vis-à-vis. Cela ne m'étonna pas. Lorsque nous nous fréquentions avant que je ne déménage, j'avais eu pour habitude de paraître plus réservé. L'avoir loin de moi m'avait rendu davantage conscient de ce que je voulais, avec lui. De mes désirs.
Il inclina légèrement la tête, intrigué.
San : Jung Wooyoung ?
Je posai mes deux avants bras contre la balustrade afin de me maintenir contre cette dernière, un sourire aux lèvres.
Moi : En personne
Visiblement, mon changement d'attitude éveillait la curiosité du brun, ce qui eut pour effet de faire accentuer la vitesse des battements de mon cœur.
San s'avança alors près de moi, approchant ses lèvres de mon oreille afin que je puisse l'entendre malgré la musique.
San : Je crois que j'aime bien cette facette
Moi : J'en avais marre de passer à côté de ce que je veux
Lorsque San s'écarta pour rétablir un contact visuel, j'eus à peine le temps d'apercevoir son regard intéressé et intrigué avant de venir lui prendre en otage ses lèvres. San resta quelques secondes déboussolé par mon changement de comportement, mais il ne lui fallut que quelques secondes pour répondre au baiser. Comme si nous avions été privés l'un de l'autre depuis trop longtemps, lorsque nos lèvres se décollaient, elles se retrouvaient sans cesse avec encore plus d'envie. Cette sensation si enivrante envoya un frisson dans tout mon corps, comme si mon corps répondait à la présence de sa moitié.
Je vins alors mordiller avec provocation sa lèvre inférieure, ce qui me valut le regard amusé de San. Mes mains vinrent alors se placer dans sa nuque tandis que nous étions incapables de nous décrocher l'un de l'autre. Pourtant, je m'écartai quelques secondes.
Moi : Fais-le ~
Comprenant aisément ce à quoi je faisais allusion, San attrapa ma mâchoire d'une main, plaçant son pouce sur ma lèvre.
San : Quel provocateur
Comme une promesse de la suite, San vint mordre ma lèvre inférieure tandis que je le laissais totalement faire. Nos langues se touchèrent plusieurs fois, caresse teintée de provocation, avant que nos lèvres ne se scellent de nouveau. J'allais devenir accro à ce plaisir.
San poussa la porte des vestiaires privés, et tandis que je me maintenais fermement contre lui, je sentis ses mains passer sous mes fesses avant de me lever de terre pour me poser sur le rebord du lavabo, me maintenant cependant à sa hauteur. La lumière tamisée des vestiaires me fit légèrement reculer pour observer le visage du brun. Ses mèches aux reflets rouges avaient une teinte presque rosée sous cette lumière, et San n'attendit que quelques secondes avant de poser ses mains de chaque de mes cuisses, et de lever son regard sur moi.
La porte se referma derrière nous tandis que les yeux en amande de San fixaient narquoisement mes prunelles, et je sentis l'effet que son simple regard avait sur moi.
Nous étions enfermés dans une pièce. A deux. Seuls.
Je m'approchai alors de lui, venant chuchoter tout bas dans le creux de son oreille.
Moi : Ta chemise noire... Elle est tellement transparente
Je ris doucement, toujours contre lui, et je pus apercevoir du coin de l'œil un rictus amusé de la part de San.
San : Parce que tu m'imagines déjà nu ?
Je ne pus m'empêcher de sourire en passant ma langue sur mes canines. Je m'aventurais sur une pente glissante, et pourtant, l'adrénaline n'avait jamais été si haute.
Moi : J'imagine tellement plus hyung
L'évocation de ce symbole de respect tira aussitôt à San la réaction que j'attendais. Il retroussa une fraction de seconde le nez avant de pousser sa langue contre sa joue. La touche d'arrogance dont ma voix était emprunte n'échappa évidemment pas à mon vis-à-vis. Je sentis une des mains du brun se poser sur ma jambe.
San : Je veux entendre les mots de ta bouche alors Jung Wooyoung
Sur ce, les deux mains de San se posèrent sur mes hanches, et les lèvres tièdes de San vinrent se poser sur la peau de mon cou. Instinctivement, je fermai les yeux pour concentrer mes sens sur le mouvement de ses lèvres sur ma peau, et comme instinctivement, mes mains se posèrent d'elles-mêmes dans la nuque du brun. Comme un plaisir interdit, je savourais les lèvres de San qui jouaient avec ma peau, sentant le bout de ses dents venir marquer la peau fragile de mon cou. Ce sentiment incontrôlable qui me prenait aux tripes à chaque fois que San m'approchait venait à nouveau de faire surface, et je me laissai tomber dans ce piège.
Tandis que San se frayait un chemin tout en descendant vers mon torse, impuissamment sous cette caresse délicieuse, je le laissais faire, décalant légèrement la tête, arquant de façon presque imperceptible mon dos. Des frissons me traversèrent l'échine, et je sentais tout mon corps réagir à chaque mouvement de San.
Le brun descendait de plus en plus, jusqu'au moment où je sentis ses doigts quitter mes hanches pour s'actionner à déboutonner mon col.
San : Tu ne vas pas me dire ce que tu veux, n'est-ce pas ?
Je restai quelques secondes muet, contrôlant ma respiration qui avait inconsciemment changé de rythme. Chaque fois que ses lèvres effleuraient ma peau, je sentais de petites décharges se répercuter dans tous mon corps, et plus il parsemait mon corps de morsures et suçons, plus ma respiration s'alourdissait. Ma vue semblait elle aussi s'alourdir, mes paupières me semblèrent peser une tonne. J'étais envoûté.
Moi : Fais moi dire ce que tu veux entendre
A l'entente de ma réponse, San revint s'attaquer au haut de mon cou, ce qui me força à décaler la tête, me mordant inconsciemment la lèvre inférieure par la même occasion, un sourire indécelable aux lèvres.
San : Je vais te faire hurler que tu me désires
Malgré ses menaces et ses baisers brûlants de plus en plus ardents, je ne pouvais m'empêcher de pousser ce jeu dangereux plus loin, rien que pour en tester les limites.
Moi : Je n'attends que ça San
La bulle que nous avions créée semblait nous couper totalement du reste du monde, comme si le temps venait réellement de s'arrêter. Cette perte de contrôle totale de mon corps me faisait tourner la tête à m'en enivrer, et les mains curieuses de San qui se baladaient sur mon corps tel un sculpteur formant son œuvre tracèrent leur chemin.
Il interrompit sa douce torture, et je profitai de cet instant de répit pour redresser la tête, observant le brun, entre mes jambes, avant que ce dernier ne vienne presque coller ses lèvres à mon oreille.
San : J'ai l'impression de commettre quelque choses d'illégale avec ta tenue de lycéen
Moi : C'est ce que tu veux me faire qui est illégal San
Je sentis son sourire s'étendre contre ma peau, et les mains de San vinrent se reposer contre mes hanches. Cependant, ses doigts se refermèrent fermement sur moi, et je compris en un frisson que je ne lui échapperai pas.
San : Tu veux jouer, on va jouer, mais j'espère que tu aimes le risque
Moi : T'en as pas marre de parler pour faire semblant de contrôler quoi que ce soit ?
Alors qu'un grand sourire en coin s'étendait sur les commissures de mes lèvres, San se dressa face à moi, seulement à quelques centimètres, me fixant avec une intensité qui m'empêcha de détourner le regard. Ses yeux sombres me fixaient avec avidité, amusement, empressement, patience, et tant d'autres nuances qui me firent perdre la tête.
San : Tu veux que je me la ferme ? Fais-moi taire alors
Cette invitation mêlée à une provocation sous-jacente m'aveugla totalement, et je ne pus retenir mon sourire avant de m'avancer pour venir poser mes lèvres sur les siennes. Mes mains dans sa nuque, les siennes entre ma nuque et mon corps, je mouvais instantanément mes lèvres contre les siennes, cherchant toujours à plus découvrir San. De nouveau, je sentis tout contrôle m'échapper alors que les lèvres expertes de San caressaient mes lèvres, les mordillaient, les suçotaient. Ce soir, je n'avais qu'une envie, sentir toute rationalité me quitter, et sentir San en moi.
Ses doigts parcouraient mon corps dénudé, et bientôt, San baissa ma chemise sous mes épaules, dévoilant ma peau dénudée sur laquelle San se jeta, sans jamais cesser sa torture. Comme si c'était leur place normale, mes mains se perdirent dans la chevelure soyeuse de mon vis-à-vis, tout en le maintenant fermement contre moi, et je ne mis que quelques secondes pour noter ma respiration de plus belle alourdie. Seule ma respiration résonnait dans le pièce, alors que San s'affairait à me procurer une sensation d'une intensité que je n'avais jamais connue.
Doucement, je sentis mes doigts se refermer sur la chemise fine de San, et l'intensité de ce qui montait en moi me fit frissonner de nouveau. Je m'accrochais à lui comme la seule chose me permettant de rester conscient de ce qui m'arrivait, tant la sensation était enivrante.
Tout mon corps se tendit alors que je sentais San descendre de nouveau sur mon corps. De nouveau, ses doigts vinrent déboutonner ma chemise, ne laissant que ceux du bas parfaitement boutonnés. Lentement, les baisers de San dérivèrent sur ma peau pure, jusqu'à s'arrêter à mes pectoraux.
La langue de San glissa sur ma peau, et je peinai à retenir un soupir. Il prenait un malin plaisir à jouer avec chaque réaction de mon corps, car il savait parfaitement comme celui-ci fonctionnait et réagissait à chaque moindre geste. Je pris seulement conscience dans quel jeu je m'étais engagé.
De nouveau, mon corps se figea et mon dos se cambra tandis que San attrapait fermement mes hanches pour venir jouer avec la peau si fine de mon cou. J'étais incapable de rester de marbre face aux sensations qui se logeaient dans mon corps, et je ne pus qu'impuissamment me laisser faire.
Ses mains fermement verrouillées lui permettaient un total accès à mon corps, et chaque petite morsure, chaque caresse, m'électrifiait de haut en bas.
Moi : Je t'en supplie, arrête
Ma voix n'était plus qu'un murmure évanoui. Pourtant, à l'entente de ma respiration, San savait parfaitement ce que je voulais. Ou du moins, il savait ce qu'il fallait faire pour exaucer ce que je souhaitais. Bien au contraire de s'arrêter, il continua, alternant baiser, morsure, caresse, suçon, et plusieurs soupirs m'échappèrent. J'étais captif d'une torture si exaltante, si brûlante, si malsaine.
Moi : San
Contre ma peau, je sentis le brun sourire, et tout mon corps frissonna avant que ma peau ne soit couverte de chair de poule. J'étais faible sous son toucher, et le coréen prenait un malin plaisir à faire monter la tension entre nos deux corps.
Une démangeaison bien plus forte que les autres me fit perdre pied, et je me réfugiai dans le cou de San, l'interrompant par la même occasion. Je tentai quelques secondes de calmer ma respiration, mais ni son rythme saccadé ni sa lourdeur ne changèrent. Les mains de San ne quittèrent pas pour autant mon corps brûlant, secoué de soubresauts incontrôlables.
Moi : Occupe-toi de moi
Sans même chercher à créer un contact visuel, je sus instantanément que San avait souri. Chuchotant à peine, San savoura ce moment de pure dominance.
San : Dis moi clairement ce que tu veux Wooyoung
Je frissonnai à la seule entente de sa voix plus grave qu'à l'usuel. A cet instant, j'étais parfaitement conscient qu'une simple caresse pourrait me faire vriller.
San : Regarde-moi
Moi : Je te veux en moi San
Le brun sourit en coin, mordant sa langue entre ses canines.
San : Très bien lil boy
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Kon'nichiwa! Gros clin d'oeil à mon tout premier os, parce que je me suis souvenue à quel point ces deux là étaient precious :) Merci à tous ceux qui me lisent, je ne peux même pas exprimer ma ♡gratitude♡🧧
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