Seugchan- Seugmin + Chan ( Straykids)

ありがとうしか言えなかったけど 今は手を差し伸べているよ

'I couldn't say anything else but thank you, But now I'm reaching my hand out to you'

PDV Seugmin

Après mon couplet, je m'affalai dans le fauteuil derrière moi. Depuis maintenant près de deux heures, Minho et moi travaillions sur notre nouvelle chanson. C'était assez épuisant et je ressentais une envie pressante de sortir faire un tour à l'extérieur. Minho rit en m'apercevant.

Minho : Aller Seung, on reprend !

Je ne savais réellement pas où il piochait toute cette énergie. J'étais vraiment impressionné par cette capacité qu'il avait à ne jamais s'épuiser, quoi qu'il fasse. En soupirant et en baragouinant deux trois mots, je me mis à côté de lui et mon hyung remit une fois de plus la musique sur les enceintes. Je sentais un mal de tête arriver, mais je ne pouvais pas renoncer. Seulement, mes pas étaient plus lents et moins énergiques, ce qui n'échappa à Minho. A la fin de la partie que nous devions travailler, il se tourna vers moi tandis que j'étais courbé, les mains sur les cuisses, tentant de reprendre ma respiration.

Minho : Seugmin, ne te courbe pas, si tu as du mal à respirer, force toi à rester bien droit.

Je fis ce qu'il conseilla, même si j'avais plus l'impression que la difficulté empirait. C'était déstabilisant le fait qu'il semble en si bonne forme après ces efforts. De nouveau, Minho reprit les pas en fredonnant la chanson et nous continuâmes comme ça plusieurs heures. Comme les membres du groupe savaient que je m'absenterais pendant 2 jours, ils avaient décidé de m'aider à réviser tout pour que notre comeback soit sensationnel : les quelques derniers jours passés avaient donc été intenses et rigoureux. Même si j'adorais être un idol, c'était très lourd psychologiquement et physiquement. Mais je savais que c'était un mal pour un bien, une grande consolation à ma douleur.

Après la fin de mon entraînement avec Minho, je jetai ma serviette sur mon épaule, hors d'haleine, et sortis sur la terrasse. Je m'appuyai contre la rambarde et observai, en contre-bas, la ville de nuit qui s'animait. Il devait être 20h passées, toutes les lumières de la ville étaient allumées, les grandes pancartes publicitaires brillaient et le ronronnement omniprésent des voitures rendait plus vivante la ville.

... : Je pense que ça va te faire du bien une pause de tout ça Min'

Je me retournais à peine, sachant que j'allais faire face à mon petit ami. Il se posta à côté de moi et je lui lançai un petit sourire, pour regarder de nouveau le paysage.

Moi : Peut-être, ouais...

Toutefois, rien n'échappe à Bang Chan. Quand les larmes commencèrent à brouiller ma vue, il attrapa mon poignet et me tira dans ses bras. Je le serrai fort.

Chan : Seugmin, sache que je serai toujours avec toi, quoi qu'il arrive

Moi : Et s'ils refusent ?

Sachant pertinemment de quoi je parlais, il passa simplement sa main dans mes cheveux en soupirant.

Chan : Je ne sais pas ce que tes parents diront, je ne les ai jamais connus...

Il redressa mon visage pour créer un contact visuel avec moi. Son regard plongé dans le mien, j'étais presque hypnotisé, et ma peur fût momentanément suspendue.

Chan : Mais s'ils ont eu un fils comme toi, je doute qu'ils soient de mauvaises personnes. Je pense qu'ils te laisseront décider de tes choix.

Je le serrai un peu plus, voulant croire qu'il disait la vérité. Je calai ma tête contre son torse, où je sentais battre avec force son cœur. Pendant un petit temps, aucun de nous deux ne bougea. J'entendis des pas, sûrement Minho et Changbin qui venaient réviser ; ni Chan ni moi ne bougeâmes. Nous avions eu du mal, mais l'officialisation de notre couple n'avait pas soulevé de problème. Nous étions habitués à nous faire des câlins et avoir de petites attentions en présence des autres. Un silence s'était installé, il était apaisé et j'oubliai presque tout ce qui allait se passer demain.

Chan : Tu pars à quelle heure demain ?

Moi : J'ai un avion à 6h

Chan : Je ne pourrai sûrement pas te voir alors...

Je perçus une réelle peine dans sa voix et attrapai sa main pour entrelacer ses doigts aux miens.

Moi : Je reviendrai demain en fin d'après-midi, on ne sera pas séparés très longtemps tu sais...

J'essayai de lui sourire tant bien que mal, même si cette phrase me fit plus peur qu'elle n'était censée me rassurer.

Chan : J'aurais aimé être avec toi pour cette épreuve Seungmin... C'est très important pour moi tu sais...

Moi : J'aurais aussi aimé que tu sois là...

Je desserrai légèrement ma prise sur lui et gardai ma main dans la sienne tandis que nous remontions dans les dortoirs. Je n'aurais jamais pu tenir si la conversation avait perduré. Chan s'était montré adorable et m'avait rassuré le plus possible, même s'il savait que ses mots me rassureraient seulement sur le coup. Dès que je fus seul, assis dans mon lit face à mes peurs et mes tourments, je fus incapable de fermer l'œil. J'allais revoir ma famille, papa, maman et In soon. Après tant de temps. Pourtant, cette idée me faisait trembler de panique et je n'y pouvais rien. Allongé dans mon lit, les pensées les plus sombres me venaient en tête et j'en avais même envie de pleurer.

Plusieurs heures passèrent sans que je n'arrive à fermer l'œil. Je décidai finalement de me lever, à bout de nerfs. Felix dormait paisiblement, son oreiller serré contre lui, une main dans celle de son petit ami allongé dans le lit d'à côté. Ils étaient simplement adorables et je souriais en passant devant Changbin. Plus loin, Hyunjin était tout bonnement roulé sous sa couverture, I.N n'avait que le haut de la tête qui dépassait, Han était par terre, enroulé dans sa couverture et Minho-hyung était endormi paisiblement. Et mon Chanie... il semblait dormir paisiblement, lui aussi.

Je renonçai à l'idée de le réveiller et repartis gagner mon lit. Soudain, mon sang se glaça : quelque chose grinça désagréablement et je me retournai, peu rassuré. La porte de la chambre était à peine ouverte et j'apercevais quelqu'un dans l'embrasure de la porte. Il se déplaça doucement vers moi et j'eus un mouvement de recul. Je ne percevais pas son visage.

... : Seugmin ? Nous avons un problème.

Je reconnus à sa voix un membre du staff et expirai rassuré. A 1h du matin, il me fit quitter le dortoir, me promettant de m'expliquer tout ce raffut dans la voiture. J'étais loin d'être rassuré, mais je croisai de nombreux autres membres du personnel qui ne s'alertèrent pas de la situation. « Ce n'est donc pas un enlèvement, calme toi Seugmin ». Habillé d'un sweat et d'un jogging, la capuche ramenée sur la tête et avec mon sac sur l'épaule, on me fit entrer dans notre van. Dès que le chauffeur fût assis, je l'assaillis de question :

Moi : Expliquez-moi, que se passe-t-il ? Pourquoi est-ce que je suis embarqué comme ça, au beau milieu de la nuit ? Pourquoi seulement moi ? Pourquoi est-ce que je pars comme un voleur comme ça... Je n'étais censé partir que demain, non ?

L'homme s'attacha et je l'imitai. Tandis que le moteur vrombissait et que le véhicule noir circulait entre les autres véhicules, il m'expliqua calmement que mon séjour avait été écourté à une journée suite au rajout d'une interview spécial incluse dans notre emploi du temps, et qu'en partant à 4h du matin, je n'arriverais chez moi qu'à leur du déjeuner, ce qui me laissait trop peu de temps avec ma famille.

Totalement épuisé mais toujours incapable de trouver le sommeil, je mis alors tranquillement de la musique dans mes écouteurs et me laissai bercer par le mouvement irrégulier des tremblements de la voiture. Tandis qu'Adèle résonnait dans mes oreilles, je fermai doucement les yeux pour tenter de me reposer ne serait-ce qu'un peu. Mais le visage souriant de mon petit ami me revint en tête et je ne pus me résoudre à dormir. Même si je n'avais eu qu'un faible espoir de le voir avant mon départ, je m'y étais accroché, et voilà que la vérité me rattrapait de plein fouet : j'étais parti sans même qu'il ne le sache. Il était sûrement enveloppé dans sa couverture, au beau milieu d'un rêve. Qu'est-ce que je n'aurais pas donné pour être avec lui...

La voiture était le moyen de transport le plus long, mais le plus certain pour moi. Etant connu et pouvant être reconnu dans les rues, cela me permettait une couverture quasi parfaite, ainsi, même si c'était plus long, il restait le plus avantageux. Les paysages défilaient devant mes yeux et la ville se réveilla petit à petit, les premières lueurs de l'aube apparurent à l'horizon. Le ciel rose bleuté était parsemé de quelques nuages, et je fus certain que c'était un bon pressentiment pour la suite de cette journée.

Après 4h de voiture, le chauffeur se stationna devant ma maison. Ma maison. Celle où j'avais passé mon enfance, où j'avais fait des bêtises, où je m'étais fait gronder, où j'avais vécu ma première déception amoureuse... Malgré le fait que je me sentais presque étranger en ce lieu, je sortis de la voiture et regardai autour de moi. Le quartier avait été refait, les arbres avaient été enlevés pour refaire des trottoirs droits et neufs, mais ma maison était intacte. A travers la fenêtre de la chambre d'In soon, la lumière était allumée et une ombre passa devant la fenêtre et je la vis. Ma grande sœur regardait dans ma direction, sûrement étonnée par cette voiture, surtout quand je me rendis compte que je ne les avais pas prévenus que je venais plus tôt.

Tout aussi vite qu'elle était apparue, ma sœur disparut de la fenêtre et je restais un instant bête, à regarder le vide. Le chauffeur resta derrière moi et je m'approchai de la porte d'entrée. Ma petite maison m'avait beaucoup manqué. Arrivé à moins d'un mètre, j'entendis une clé tourner dans la serrure et la porte s'ouvrit en un éclair.

In soon : Seungminie !

Je croisai le regard de ma sœur : elle avait les larmes aux yeux et un grand sourire. Elle se précipita dans mes bras et je la serrai avec force. Visiblement, elle n'avait pas été prévenue de ma visite. L'émotion était trop forte et je pleurai avec elle. Elle me ramena auprès de mes parents en serrant ma main, comme pour s'assurer que je n'allais pas m'échapper et disparaitre de nouveau, ou que j'étais réel. Mes parents m'étreignirent avec amour et ce fût dans un flot d'émotion que je les revis. J'étais plus heureux que jamais. Appa avait les tempes grisonnantes, Eomma avait une teinture brune sur ses cheveux fraîchement coupés au carré, et les cheveux d'In soon lui arrivait finalement aux fesses. J'étais si heureux et enivré par le bonheur que j'oubliai ma préoccupation première.

Je passai la matinée avec eux, à leur parler de l'agence et des autres, en omettant ma relation avec Chan. Ce poids recommençait de nouveau à peser lourd en moi mais j'arrivai tant bien que mal à afficher un sourire malgré mon stress. Ils me racontèrent comment Appa était devenu sous-directeur de son entreprise, Eomma avait une association d'aide aux animaux, et ma grande sœur était rentrée dans l'école de médecine de son choix. J'étais tellement heureux pour eux.

Pendant que ma mère préparait un repas « digne de ce nom » comme elle disait si bien, In soon m'entraîna de sa chambre et me montra avec une certaine fierté sa lettre d'admission. Elle en profita pour me montrer la nouvelle décoration de sa chambre et me raconta avec un rire presque hystérique qu'elle avait un petit ami, Seung-woo. Avec un grand sourire, je lui avais ajouté que j'avais hâte de faire sa connaissance et elle m'avait répondu avec un grand sourire. Ma fatigue s'était totalement volatilisée et sans un regard pour ma chambre, je descendis aider ma mère en bas. Elle était en train de mettre des plats à table pendant que je mis le couvert.

Mon père se joignit à nous et In soon l'imita. Puis le repas débuta. Je mangeai à une vitesse affolante, ce qui n'échappa à ma famille, et ils rirent. J'étais tout bonnement aux anges. Les goûts de mon enfance en bouche, entouré de tous les gens que j'aimais, enfin presque... Ce fût évidemment ma mère qui aborda le sujet la première. Elle s'essuya poliment la bouche et me regarda avec un grand sourire, en me faisant un clin d'œil.

Eomma : Et sinon mon chéri, avec ta popularité, tu as bien du rencontrer une petite copine à ton goût, n'est-ce pas ?

Je m'étouffai et m'étoquai avec mon repas. Mon père me tapa le dos pour m'aider à respirer et je vis ma mère un peu inquiète. Quand ma toux passa, je me raclai la gorge et la regardai. Je ne savais pas comment leur avouer sans être maladroit et brusque.

Moi : Eh bien...

Ma mère me regarda avec un grand sourire. J'avais envie de me tuer, j'avais l'impression que j'allais la décevoir.

Moi : Je... Oui j'ai... rencontré quelqu'un

Elle poussa un cris de victoire, suivi par ma sœur et mon père me donna une tape amicale sur l'épaule.

Appa : C'est bien mon fils ça ! Et quand aurons-nous l'honneur de la rencontrer ?

Moi : Eh bien justement ce n'est p-

Plusieurs coups furent tapés à la porte. Sauvé par le gong comme on dit. Les joues en feux, je me levai en baragouinant deux mots et allai ouvrir. En traversant le hall, je me rendis compte que j'avais totalement oublié le chauffeur et allais lui ouvrir en me fondant en excuse.

Moi : Pardonnez-moi je n-

Mais ce n'était pas le chauffeur. C'était impossible. Les yeux bleus de mon copain croisèrent les miens et je crus rêver. Je lui sautai au cou, totalement chamboulé. Il me rendit mon étreinte et je le mis face à moi, en proie à une incompréhension totale et un grand stress.

Moi : Chanie, qu'est-ce que tu fais là ?!

Chan : J'avais besoin d'être avec toi. Je voulais absolument y être.

Moi : Mais comment tu as su que...

Il sourit adorablement et passa une main dans ma nuque pour coller nos fronts ensemble.

Chan : Je sais quand tu n'es pas près de moi Seung'

Il rit et je lui tapai le bras en faisant une légère moue boudeuse.

Moi : Yah arrête de mentir ! Comment as-tu su que j'étais parti ? Plus tôt que prévu qui plus est ?

Chan : ...J'avais demandé au manager de venir avec toi et il avait refusé car deux jours sans deux membres... Yah c'est compliqué, donc il m'a dit qu'il ne pouvait pas accepter. Mais quelques membres du staff sont venus me réveiller en catastrophe vers 5h, en me disant que le directeur voulait me voir, et il m'a expliqué toute l'histoire avec l'interview... Et comme le voyage a été écourté, j'ai été autorisé à te rejoindre.

Je me rendis en effet compte qu'une voiture était stationnée juste derrière celle de mon chauffeur et que les deux conducteurs parlaient ensemble. Je fronçai les sourcils et regardai mon petit ami.

Moi : Mais... Tu n'aurais jamais eu le temps en voiture...

Il me fit un clin d'œil en riant.

Chan : J'ai pris l'avion pabo !

Je souris et l'attirai contre moi, profondément rassuré, quand j'entendis mon père de la salle à manger :

Appa : Seungmin ? Il y a un problème ?

Je regardai Chan et ce dernier hocha la tête. Il serra ma main avec force et je hochai à mon tour la tête avec de l'attirai dans la maison.

Moi : Non, tout... Tout va bien Appa... Justement...

J'entrai dans le salon et lâchai inconsciemment la main de Chan. Ce dernier ne dit pas un mot et resta derrière moi. Les regards se tournèrent vers moi et je vis ma mère, mon père et ma sœur regarder mon petit ami : ils étaient étonnés mais sourirent. Mon père se leva même pour le saluer.

Appa : Enchanté hmm... A qui ai-je l'honneur ?

Chan sourit de ce sourire qui me faisait fondre et lui serra la main de bon cœur. Avant qu'il n'ait pu ajouter quoi que ce soit, ma sœur cria d'hystérie et se leva à son tour pour se jeter dans les bras de Chan.

In soon : Appa enfin ! C'est Chan de Straykids !

Elle se décala de lui avec un sourire rempli d'admiration et nous regarda chacun notre tour.

In soon : Wow, je ne peux pas croire que deus stars sont chez nous ! C'est impossible ! Quand je raconterais ça à Shin, elle va halluciner!

Chan lui sourit un petit peu gêné du câlin et de leur proximité et hocha la tête.

Chan : Tu dois être In soon, ton frère m'a déjà parlé de toi.

A voir son visage, ma grande sœur était tellement fière qu'elle esquissa un sourire et retourna s'asseoir. Ma mère quand à elle se leva et alla rajouter un couvert. Malgré les protestations de Chan qui disait qu'il ne voulait pas déranger, il finit par s'asseoir à côté de moi, quelque peu gêné. Toutefois, je compris qu'il s'agissait du meilleur moment pour aborder le sujet. Je me raclai un peu la gorge.

Moi : A ce sujet... comme nous parlions d'amour...

Je lançai un regard à Chan et il garda son regard planté dans le mien avant de regarder la réaction de ma famille. Le moment fatidique allait arriver, alors je refusai de regarder mon petit ami.

Moi : J'ai rencontré quelqu'un il y a maintenant plusieurs années...

Ma mère sourit, rassurée, mais je percevais dans le regard d'In soon de la malice. Elle faisait des allers-retours entre Chan et moi, et je me doutais qu'elle avait compris. Elle me connaissait le mieux, elle connaissait chaque coin de mon cœur... du moins autrefois.

Moi : Si je ne vous l'ai pas dit, c'est parce que ce quelqu'un est différent...

Je regardai Chan et il attrapa doucement le bout de mes doigts en dessous de la table. Je tremblais de frayeur.

Moi : Et ce quelqu'un m'a aujourd'hui fait la surprise de venir pour l'annoncer avec moi.

Je regardai mes parents tour à tour et ma sœur. Cette dernière eut une réaction des plus inattendues et mignonnes : elle cria d'une manière hystérique, comme à l'arrivée de Chanie.

In soo : Moooh, comme dans les dramas ! Oh non c'est trop mignon ! Mon petit frère devient un grand garçon, c'est beaucoup trop adorable!

Eomma elle me regarda, regarda Chan puis me regarda de nouveau avec les sourcils froncés.

Eomma : C'est Chan mon chéri ?

Je hochai timidement la tête. Etrangement, je n'avais plus peur et regardai Chan qui me souriait en me rassurant : il avait eu raison sur toute la ligne, j'avais la meilleure famille. Ma mère se leva et s'empressa d'aller vers Chan avec un grand sourire.

Eomma : Enchanté jeune homme, je suis Eun Jung, la mère de Seungmin.

Elle le serra avec affection dans ses bras. Je sentis un poids tomber de mes épaules, je me sentais rassuré et bien. Tandis qu'In soon bombardait Chan de questions, mon père me regarda droit dans les yeux. Je me crispai et le regardai.

Appa : Seungmin.

Son ton semblait froid et je me figeai d'avantage.

Moi : O-oui ?

Appa : Rassure moi, tu n'as jamais fait de choses comme ça avec lui, hein ?

J'eus un moment d'incompréhension puis je me sentis rougir et détournai le regard, en proie à un grand malaise.

Moi : Ap- J- Non ja-jamais enfin !

Je relâchai la pression quand mon père me sourit. Ils étaient tous heureux pour moi, et tandis que j'entendais ma sœur réprimander mon père « Appa enfin ! C'est leur vie, ils auront forcement fait des choses privées ! », je glissai mes doigts dans ceux de mon petit ami, ayant envie de pleurer de bonheur. Même s'il répondait aux questions de ma mère sur l'agence ou mon comportement, il entrelaça nos doigts et garda un grand sourire. Ce fut le plus beau jour de ma vie.

Je t'aime Bang Chan.

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Kon'nichiwa! Cet os est spécialement dédié à une de mes lectrices ( j'espère que ça t'aura plu!)♡ (N'hésitez pas si vous aussi vous voulez un os, j'accepte toutes les demandes !) Je voulais encore vous remercier, c'est juste incroyable toutes les vues que j'ai sur ce recueil, moi qui voulais juste écrire pour me défouler et me vider la tête ♡  🧧