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Seongjoong

Seongjoong- Seonghwa + Hongjoong ( Ateez )


闇の中を歩いていても いつも君の手を握っているよ : 約束するよ

'Even if we walk in the darkness, I'll hold your hand always, I'll promise you'


Seongwha hyung,

Ceci sera probablement ma dernière lettre, enfin je crois. De toute façon, tu le verras bien, si j'arrête ou pas, si on se revoit ou pas...Personnellement, j'espère qu'elle sera la dernière, mais lis celle-ci jusque à la fin pour comprendre.

Tu sais, ça fait bizarre de me dire que 6 mois ont passés. On m'a dit que c'était parce que mon « traumatisme crânien », comme ils l'appellent, me fait perdre la mémoire. Ici, tout le monde pense même que je deviens fou. Tu te rends compte ? Je sais que tu l'aurais nié si tu étais toujours là, mais je ne comprends pas pourquoi tu ne me réponds pas quand tu viens me voir dans ma chambre. A cause de toi, les dames blanches me croient atteint de problème mentaux et me font des piqures. Tu sais très bien à quel point je hais les seringues ! Mais je hais encore plus de ne plus t'avoir...

Ah oui ! Tu sais quoi, j'imagine que tu l'as vu de là-haut, bien sûr, mais on m'a encore changé de chambre, prétendant que je vais traumatiser des gens en te voyant alors qu'eux ne te voient pas. C'est dur de savoir et de prendre conscience que tu n'es que le fruit de mon invention... Pourtant, j'arrive à te serrer dans mes bras, malgré le fait que ton regard reste vide, figé sur cette dernière image que j'ai de toi, quand tu avais traversé le pare choc après les tonneaux qu'on avait fait dans le contre-bas... Tu saignais de l'arcade sourcilière, de la lèvre, et le feu qui avait pris dans le réservoir et le pneu commençait doucement à lécher le bas de tes chevilles... Ça me fait peur, ça me traumatise, mais bon, il faut faire avec n'est-ce pas ?

J'essaie de ne plus y penser, mais bon...

Tu sais, aujourd'hui encore, on m'a accompagné pour sortir, me disant que je risque de me perdre. Tu te rends compte de ça ? Ils me croient tellement fou et stupide, ça m'en rend dingue ! En plus, la dame qui m'accompagnait m'a interdit de partir à plus de 3 mètres d'elle, comme si j'étais un enfant fou, ou un adulte dangereux, à toi de voir. Et puis, parfois, j'ai un coup de blues en pensant à toi. Mon traumatisme m'a enlevé beaucoup de choses, notamment ton prénom pendant de nombreux mois, mais je me suis toujours souvenu de ton visage. Tes cheveux en pétard quand tu te levais le matin, tes lèvres pulpeuses, ton sourire carré et gêné, tes yeux si sombres... Ça me fait sourire de me rappeler de toi, même si souvent, je pleure aussi. Ça peut paraitre bête n'est-ce pas ? Je me souviens nettement d'une chose, c'est que je n'ai pas pu aller à ton enterrement, parce que j'étais dans mon coma, tu t'en souviens ? Alala, je m'en suis voulu, tu sais ? Pourtant, je suis sûr que tu as du dire de ne pas pleurer en pensant à toi, mais de sourire ou rire... De toute façon, je sais que jamais je ne saurai si tu l'as dit, les infirmières m'interdisent tout contact avec mes amis ou ma famille... Même certains docteurs n'osent plus m'approcher...

D'ailleurs, en parlant de docteurs, je ne te l'ai pas dit, mais... On m'a dit la même chose que l'on t'avait dite sur ton lit d'hôpital :

« On a tout essayé, tout. Mais la zone touchée est trop fragile et l'opération risque de tuer notre patient. Je suis désolé, mais nous ne pouvons pas prendre de risques aussi importants. Je suis désolé. »

Je ne sais pas, je m'en suis senti plus serein, et à la place de pleurer, j'ai souri. Parce que ça veut dire qu'on va bientôt se retrouver, et ça me réjouit beaucoup tu sais. Je suis sûr que si tu étais encore là avec moi, tu me dirais « Non, Joong-ie, je ne veux pas te voir souffrir... », mais tu n'es plus là. Mais qui t'a dit que je vais souffrir ? Pourtant, je sais que tu as beaucoup lutté pour rester ici, c'est une des infirmières qui me l'a dit. Tu voulais rester pour ceux que tu aimais, pour ta famille, ta passion pour la danse... Mais pourquoi moi, je resterais ? Ta famille me haït et refuse de me parler, prétendant que je suis la cause de l'accident qui nous a fait rentrer dans ce semi-remorque, et je n'ai plus de nouvelle de ma sœur, ni de mes parents. De même, avec tous ces problèmes, je n'arriverai plus à composer, c'est certain.... Alors à quoi bon ? Ma seule raison de vivre, c'était toi, et l'espoir d'un jour sortir d'ici pour pouvoir au moins une fois aller me recueillir sur ta tombe. Mais j'ai perdu les deux, toi en premier. D'habitude, on dit le meilleur pour la fin, mais pourquoi pas cette fois ! Pourquoi ton cas a-t-il du être l'exception qui confirme la règle ?! J'ai envie d'hurler devant cette injuste, d'hurler ma douleur, que le monde m'entende, que le monde m'aide, que tout cela te fasse revenir... Mais cela ne te fera pas revenir Seong-ie. Parfois, je me dis que c'est le destin qui n'a pas voulu de nous, de notre amour. Comme si nous avions été un poison l'un pour l'autre tu vois.

Tout comme toi, la vie me court après pour me rattraper, alors je cours devant elle. Au moment où tu lis cette lettre, je suis sorti en courant de l'hôpital, déchirant mon bandeau qui recouvrait mes cicatrices de l'opération, incognito. J'ai couru à en perdre haleine tu sais, je ne me suis pas arrêté au passage piéton, et une voiture m'a tamponné. J'ai roulé au sol, faisant des tonneaux et des tonneaux, et je me suis relevé avec difficulté, malgré tous les gens qui se sont précipités vers moi pour m'aider. Je les ai imploré de me laisser, je savais que mon temps était compté, car j'ai compris que ma tête avait tapé le bitume, et que je saignais du crâne, et de la lèvre inférieure. Tu aurais détesté voir ça.

Alors je me suis précipité dans le cimetière de Peo-Beko, et je t'ai cherché, pendant de longues minutes. Je savais juste que tu étais ici, c'est encore une infirmière qui me l'a dit. Et je t'ai trouvé. J'ai bugué longtemps devant ta tombe. Je me suis dit que ce ne pouvait pas être tes parents qui t'avaient fait ça... Elle est minable. Elle ne te ressemble pas. Remplie d'ornements, de croix, de fleurs genre pissenlits dégueulasses, de cadres de toi... Tout ce que tu détestais. Tu aurais voulu te faire incinérer, ou du moins avoir la tombe la plus sobre possible, je me souviens, tu me l'avais dit. Alors je t'ai tout enlevé. A croire que tes parents ne connaissaient rien de toi...

J'ai souri, me disant que tu reposais enfin ici. J'ai ri, me disant que maintenant, ç'allait être mon tour. Puis je me suis avancé vers ton lit de pierre. Je me suis installé, allongé sur la pierre froide, et au moment où je t'écris, je te fredonne un air que je te chantais chaque matin pour te réveiller, tu te souviens, Lovely ? Je commence malgré tout à avoir froid, j'entends quelques gouttes de sang couler au sol, et j'imagine que demain, je serais avec toi, enfin je l'espère... En tout cas, mon corps sera dans un mauvaise état...

Au moins, je peux oser espérer que tu aideras Dieu à faire son choix, entre le paradis et l'enfer. Et si jamais je survis, sache que je ne mettrai pas beaucoup de temps à venir te voir.

Je suis désolé d'arrêter ma lettre ici, mais je n'arrive plus à écrire, ma main tremble trop...

Je t'aime Seonghwa, ma raison de vivre, mon amour.

A bientôt, dans la vie ou dans la mort, ton Hongjoong


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Kon'nichiwa ! Franchement, je suis plutôt contente du rendu de cet os :), j'espère que vous avez aimé 🧧

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