Hyunlix- Hyunjin+ Felix (Straykids)

君を放っておけないのはわかっているはずだ。

'You know I can't leave you alone'

M'y voici Lee Yong Bok, comme pour un film,

je rejoue la séquence de la germe de cette passion dangereuse,

Cette passion qui a sculpté chaque pan de mon âme,

Me recueillant au berceau de notre histoire.

A l'orée du pont Gayang, le voile soyeux du crépuscule se teinte d'ambre,

La brise maritime soulève avec douceur les mèches de mes cheveux,

Les remous de l'eau remontent à moi comme un écho à notre amour,

Tandis que les souvenirs affluent par dizaines, inarrêtables poignards empoisonnés,

A travers les étoiles scintillantes.

Des souvenirs emprunts de mélancholie, des souvenirs emprunts de ta voix, ton odeur.

Cet Elysée en miroir à ta chevelure dorée, ce bonheur tel qu'on se l'imaginait.

Notre amour, tout n'était que perfection calquée sur un parfum de rose,

Ton parfum, essence qui enivrait mon âme et comblait mon cœur.

Notre Philia, îlot de paradis en marge de ce monde qui court après l'argent et le bonheur,

Qui court après le temps, peine perdue contre Chronos,

On s'était promis de le faire naitre, de le bercer dans nos bras unis quand il serait assez grand,

On s'était promis de lui offrir l'éternité, je t'en avais fait la promesse.

J'étais le garant de ce serment,

L'anneau que j'ornais ne cessait de me tourmenter à ce sujet.

Le fruit d'Aphrodite, impavide et alcyonien, défiait nos attentes les plus menaçantes,

Tu le savais, nous n'avions encore qu'entraperçu l'avenir qui nous était réservé.

La pluie, l'ondée, la giboulée, le tonnerre, la tempête,

Ce joyaux, harmonie d'Eros et d'Agape, y était une parade.

Comment.

Le calme, la tempête, un simple alizé sépare cet aven,

Ces deux nuisibles antagonistes préfigurent en réalité une amitié juvénile.

Ni ton innocence naïve, ni ma flamme endiablée ne nous avaient prédisposé, mon amour,

A parer l'acariâtre nature.

La souffrance, écœurante torture masquée par cette douceur illusoire,

S'est logée entre nos mains pourtant scellées et inséparables,

Tranchant cette chaîne imperceptible et inaltérable.

La douleur, traitresse corruptrice de l'amour puritain,

S'est immiscée dans mon cœur tandis que toutes nuances s'évanouissaient.

Amour et haine, adoration et dégoût, ma lucidité devient hétéroclite.

Mon affection disparait derrière une antipathie latente,

Ne rétablissant son authenticité seulement lorsque mon esprit se substitue à cette emprise souveraine.

La maladie m'a-t-on dit. Elle m'a aliéné. Je t'ai perdu.

Le blanc devient noir, le noir devient blanc.

Le martyre me torture, la haine me ranime, aimer m'annihile, t'aimer est une géhenne.

Je ne me reconnais plus, je sais que tu le vois, ton regard ne trahi pas.

L'Amour ; Qu'en est-il advenu, de ce séraphin de la mort, ange dévastateur de tous desseins ?

Ma tête ? Ah! ma tête,

Cette dernière n'est plus ; elle n'est plus en ma possession.

Tes yeux, vitrine de ton âme, ne peuvent mentir : la terreur défigure ton visage de porcelaine,

L'angoisse, de me voir chanceler sans retour dans cette maladie opiniâtre, la peur de ne rien y pouvoir.

Yong Bok, mon amour te tuera, il est une ciguë inexorable,

Juste pour personne, damnable pour certains,

Dont tu seras la victime immédiate si tu t'attardes dans mon champ de vision ;

Cette flèche, aiguisée et semblable à mille dagues, te brisera comme elle me consume,

Emportant avec elle ma folie et tes sentiments.

Le vent naissant, quelques feuilles voltigeant selon les courants d'air marins, les trainées lumineuses des véhicules inondant le pont d'une lumière éclatante ;

L'heure est arrivée, le nirvana est ma fatalité.

Un pied sur la bordure métallique, mon corps et ma tête semblent pactiser,

Mon oracle se dessine tandis que la pesanteur me rattrape ;

Le néant et le calme, pour alliés vers ce voyage incertain et indéterminé.

Les yeux rivés vers l'astre lunaire, je me souviens.

Tes yeux ébènes, tes fossettes affirmées, ton sourire magnifique.

Trace ton avenir Felix, je ne serai jamais loin,

Je ne te laisserai jamais seul, de près ou de loin, nous nous reverrons.

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Kon'nichiwa ! Ne me frappez pas s'il vous plait, je sais que c'était triste et que j'avais prévu un truc plus joyeux, mais j'étais inspirée, je sais pas, je voulais simplement faire un truc de ce style depuis longtemps :) Promis, je reprends mon compte, je vais vous poster pleins d'os... Et encore merci pour les 9K de vues🧧