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Hyungwonho

Hyungwonho- Hyunwon+ Wonho (Monsta X)


頭の中でフラッシュの光がまぶしくて。それは忘れられない夢だと思う

'A glare of flash in my head, I think it's an unforgettable dream'


PDV Hyungwon

Wonho : A...

Moi : J'ai abricot... ?

Wonho : Yes, j'ai dit asperge!

J'étais en train de jouer au petit bac avec mon crush. Littéralement. No joke, je ne jouais pas au uno, jeu de mots célèbre pour définir des activités généralement plus attendues entre deux personnes ayant une forte affinité. Non, j'étais réellement en train de disputer une partie de petit bac avec mon ainé, avec le gars que j'avais mortellement envie d'embrasser et encore... En plus, j'étais mauvais.

Devant son enjouement total et son profit de la situation, je ressentais un certain malaise. Quand hier soir, il m'avait proposé de venir chez lui, bien d'autres images avaient fusé dans mon esprit, et cette situation restait des plus imprévues.

Assis face à moi en short- t-shirt oversize, ses cheveux noirs lui arrivaient maintenant presque aux yeux et son sourire adorable s'incrusta sur son visage tandis qu'il griffonnait quelque chose sur sa feuille. Son petit rictus me tira un sourire et je me concentrai sur ma feuille. C'était ridicule comme situation, je n'avais pas plus envie de jouer au petit bac qu'il ne semblait se rendre compte de cette situation.

Depuis plus d'une heure maintenant, assis au salon de son appartement, je devais et pouvais simplement l'observer, tout en retournant inlassablement les actions de ces derniers jours, tentant de comprendre où j'avais merdé pour que cela finisse pareil. Quand j'en parlerais à Kihyun...

Je secouai la tête. Non, je n'en parlerais pas à Kihyun. A l'heure qu'il était, il devait être en train d'attendre que mon rendez-vous touche à sa fin pour m'appeler en furie, à la recherche des moindres détails croustillants de cette soirée. Je n'aurais qu'à dire que j'étais tombé malade et que je n'y étais pas allé.

Wonho : Tu veux qu'on fasse autre chose ?

La voix grave de Wonho me ramena sur terre, comme si le rêve de ma soirée parfaite, dans ses bras à l'embrasser, était en fait à des années lumières de ma position. J'eus envie de hurler de désespoir mais aussi de soulagement qu'il ait remarqué l'ennui de cette soirée. Cependant, je retins un empressement trop visible et hochai doucement la tête.

Moi : Pourquoi pas ? On pourrait changer d'activité...

Je laissai volontairement ma phrase en suspens, laissant libre cours à la réflexion de mon ainé. Ses yeux bruns me fixèrent, réfléchissant sûrement à ce que je sous-entendais implicitement. Puis il hocha doucement la tête et se leva pour aller vers une armoire.

Chae Hyeong Won, ne regard- Impossible. Mes yeux dévièrent immédiatement vers son corps musclé, son dos sculpté et... ses fesses. La fine couverture d'habit qu'il portait ne laissait que transparaitre son physique si admirable, mais il ne s'agissait que pour moi de m'en souvenir, habitué à me changer dans les mêmes vestiaires que lui après la musculation. S'il savait ce que la frustration était en train de chambouler en moi...

Wonho : On peut faire u-

Il s'arrêta et regarda son téléphone quelques instants avant de répondre à un message, puis il me sourit en se tournant face à moi. Je me levai pour m'approcher de lui, tentant un quelconque rapprochement.

Moi : Tu ne veux pas qu'on... monte dans ta chambre ?

Je crus apercevoir sur ses lèvres un faible rictus, mais il fût si faible que cela aurait très bien pu être lié à mon imagination. Il passa une main dans ses cheveux sombres et regarda un point derrière moi.

Wonho : J'avais pensé à commander à manger mais...

Je ris doucement, avec une pointe de nervosité.

Moi : Je disais simplement ça car c'est ce que font généralement des amis... Enfin, on est amis depuis un bon bout de temps, et je n'ai jamais vu ta chambre...

Je passai doucement ma main dans ma nuque, touchant maladroitement la naissance de mes mèches. Je détestais cette impression d'être le seul à ressentir qu'il se passait quelque chose. Mon ainé me regarda alors avec une pointe de je-ne sais quoi que je fus incapable d'identifier, comme si un nouveau sourire presque imperceptible avait pris possession de ses lèvres.

Wonho : Ça me va, on commandera une fois en haut alors.

Il attrapa son téléphone posé là sur le coin de la table et disparut dans les escaliers. Je me mordis la lèvre inférieure, tentant de ne rien laisser paraitre devant lui, mais qu'est-ce que j'aurais donné pour lui mettre la main aux fesses... Tandis qu'il montait les marches deux à deux, je pris conscience que malgré de nombreuses fêtes programmées chez lui, Wonho ne m'avait jamais montré plus loin que la cuisine où l'on réchauffait les pizzas, la cave où toutes les boissons étaient stockées, le salon où les couples finissaient collés-serrés après avoir bu... Bref. Wonho ne m'avait jamais invité chez lui en tant qu' « ami ».

Arrivé sur le palier de l'étage, il me servit de guide dans cette maison aux caractères de dédale. Passant par la salle de jeux-vidéos, la double chambre, encore d'autres chambres, la salle de musculation et encore d'autres pièces, Wonho déoucha finalement sur une pièce au bout du couloir.

Wonho : Désolé du bordel, j'avais pas pensé qu'on viendrait dans ma chambre...

Tandis qu'il me balançait ces quelques mots, il commençait déjà à ramasser ça et là des vêtements, manuels ou autres trainant par-ci par-là. Balayant la pièce du regard, elle lui ressemblait : petite, éclairée par une grande fenêtre propageant une lumière claire dans la pièce. Bien plus ordonnée que la mienne, un grand lit trônait contre un mur, un grand lit deux places. Deux places.

Je souris doucement tout en attendant avec une certaine impatience que mon ainé finisse de faire disparaitre ce bazar que je venais de voir. A quoi bon puisque je venais de le voir de toutes manières. Tout en essayant de ne pas trépigner, je m'avançai vers son lit.

Moi : T'as une grande chambre, wow...

Tandis que je m'asseyais sur le bord du matelas, Wonho rit un peu en rangeant une pile de pull dans une armoire qu'il referma presque aussitôt.

Wonho : Il y a des avantages à avoir des parents divorcés...

Son sourire me fit toutefois regretter ma remarque. La séparation des parents de Wonho avait été une des choses les plus dures à accepter pour lui. Qu'importe ce qu'on en disait, il n'y a pas d'âge pour en vouloir à ses parents de se séparer dans de telles situations.

Moi : Désolé, je voulais pas dire ça...

Wonho : Tu n'y peux rien de toutes façons, alors ne t'excuse pas va

Il s'approcha alors de moi pour venir prendre place à mes côtés, et le matelas s'enfonça lorsqu'il se déposa à côté de moi.

Wonho : Ca ne me fait plus rien de toutes façons...

Bien qu'il avance cela, son regard vide regarda au dehors et je fonçai les sourcils.

Moi : Je ne pense pas. Si c'est juste pour te donner l'air fort que tu dis ça, je pense que la carrure suffit déjà...

Bien que je n'avais pas fini de parler, ma réplique vola un sourire des lèvres de Wonho. Je souris alors un peu, comme une contagion.

Moi : En tout ças, face à moi, tu n'as pas besoin de faire le gros dur qui ne ressent rien. Je te vois déjà comme un gars comme ça au lycée, donc quand il n'y a pas les autres... Tu peux bien pleurer toutes les larmes de ton corps si cela te chante !

Il rit doucement, et son sourire s'étira davantage. Rassuré d'avoir détendu l'atmosphère, je ris à mon tour.

Wonho : Tu sais quoi ? Tu devrais faire psy. 'Fin fais un effort sur tes arguments, mais je pense que ça devrait marcher, à aimer parler des problèmes que les autres essaient de cacher au plus profond d'eux...

Etrangement, la dernière phrase résonna comme creuse. Je n'arrivai pas à déceler si Wonho me gratifiait de l'avoir aidé, ou si, bien au contraire, il m'en voulait d'avoir dépassé son cercle personnel. Cependant, avant que je n'ai pas pu procrastiner, son visage se tourna vers moi, accompagné d'un petit sourire aux coins des lèvres.

Wonho : Merci. Ca fait du bien de savoir que je peux me reposer sur quelqu'un.

Les mots se bloquèrent dans ma gorge tandis que mon ventre fourmilla. Ma seule envie aurait du être de l'embrasser maintenant, puisque j'en avais l'occasion, et elle m'était offerte. Mais mon corps en avait décidé autant, et je me sentis gêné. En sa présence, je ne m'étais jamais senti aussi impuissant. Probablement puisqu'il ne s'imaginait pas l'impact de ses mots sur le scénario qui se jouait dans ma tête...

Moi : Je...

Je soupirai doucement, esquissant un essai de sourire type grimace.

Moi : Ouais, c'est normal hein, euh...

Je ne me rendis compte qu'à cet instant de la réelle proximité que nous avions quand nos jambes se frôlèrent. Ses lèvres étaient à quelques centimètres et ses yeux ne me quittaient pas une seule seconde du regard. Une seconde fois, les mots me manquèrent et mon courage disparut.

Mais qu'est-ce que tu fiches ?! Tu as attendu ce moment avec une telle impatience, il t'est offert sur un plateau !

Mais mon corps ne répondit pas d'un poil.

Wonho : Ça va ?

Il esquissa un sourire et je détournai aussitôt mon regard.

Moi : Ouais juste je...

A la recherche d'une quelconque aide pour me secourir de cette situation plus qu'embarrassante, mes yeux balayèrent la chambre de mon ami. L'image de Kihyun hilare aux larmes se dessina nettement dans mon esprit tandis que je pestai contre ce corps qui faisait des siennes.

Wonho : Tu... ?

Moi : Je...

La plus mauvaise idée traversa alors mon génie probablement endormi et je me levai en vitesse, m'éloignant alors de la source de chaleur de Wonho. Je saisis une boite alors sur une commode et l'élevai au-dessus de ma tête, à bout portant.

Moi : Je meurs d'envie de faire un scrabble !

L'idée foireuse du siècle. Dans les perles des conneries de l'humanité.

Wonho fonça alors légèrement les sourcils, tandis qu'un petit sourire apparut sur son visage.

Wonho : Tu... veux jouer... au scrabble ?

Moi : Bien sûr ! Tu sais, ça renforce la rapidité et la mémoire, et il parait que c'est très bien pour l...

Wonho : C'est bon, t'inquiète, je m'assurais juste avoir bien entendu... Toi qui me semblais détester tout ce qui atteste à de la littérature, ça m'en bouche un coin.

Son rire résonna dans sa chambre et il s'assit alors en tailleur sur son lit tandis que je ramenais le jeu de société vers lui.

Putain ce que j'étais con. Deux bourdes en une. On dit souvent une pierre, deux coups, j'avais bien saisi l'expression. En plus d'être passé pour un faible sans égal, je venais clairement d'agir contre nature. Il avait raison, je détestais ce jeu oh bien trop agaçant pour moi. J'étais mauvais perdant, mauvais joueur, et mauvais tout court. Comme bien trop souvent, les mots étaient sortis sans que je n'ai pu réfléchir à une quelque répercussion envisageable.

Je me postai alors face à lui, bien qu'ayant du mal à créer une joie manifeste, et le regard baissé, je n'osai même pas lui faire face. C'était le pire jour de ma vie. Je venais de me ridiculiser devant le mec que je voulais me faire.

Le jeu venait à peine de démarrer, il durait déjà depuis des heures pour moi. La partie de petit bac était encore coincée en travers de ma gorge, loin d'être digérée, et voilà que j'en avais remis une couche par mes propres moyens.

Wonho : 13, Répréhensible.

Moi : Ah... Ouais.. ouais

Je relevai alors le visage pour voir Wonho sourire tout en plaçant ses lettres une à une, ses yeux rieurs épiant le plateau posé devant nous. C'était si étrange, comme s'il était un enfant coincé dans le corps de Jordan, bodybuilder, coureur de jupons et millionnaire. J'aimais le voir comme ça, observer ses petites mimiques lorsqu'il replaçait une lettre ou se rendait compte qu'il avait inversé le d et le b, mais je n'en pouvais plus.

Wonho : A ton tour !

Moi : Ah ouais, attends...

Mes yeux le quittèrent tandis que le bout de mes doigts frôlèrent les lettres aussi froides que mon courage actuel. J'avais beau réfléchir, me creuser les méninges quitte à m'en faire cracher des nuages par les oreilles, le génie n'opéra pas.

Moi : A... A... Acacia ?

Wonho sembla se concentrer en analysant le plateau et me lança un sourire tandis que mon mot était validé. Il ne me restait plus qu'à poser mes jetons et passer au mot suivant. Je maudissais toute ma lignée de m'avoir noyé jusqu'au cou dans cette situation où je ne pouvais absolument rien faire.

Wonho : Eros.

Moi : ...Capricorne

Wonho : Réflexion.

Moi : Hmm patate...

Wonho : Date.

Moi : Euh... Bibimbap.

Wonho : Impatience.

Plus nous jouions, plus j'avais envie de me taper la tête contre un mur. Comment les mots pouvaient-ils lui venir aussi simplement ? Eros, comment pensait-t-il automatiquement à ça ? Qu'est-ce que ça voulait dire d'ailleurs ?

Mon regard se porta de nouveau vers mes lettres qui semblaient se démultiplier dés que je les posais. Si j'avais eu assez de lettre pour écrire « cheh », je ne me serais même pas étonné.

Moi : M... Mouchoir ?

Wonho : Passion.

Moi : Tu vas vite, je n'ai même pas posé mes lettres... euh... charge ?

Wonho : Amour.

Moi : Ca... cahuète...

Le rythme de parole de Wonho accéléra et je relevai le visage pour aussitôt ressentir une profonde vague de chaleur se propager dans tout mon corps, comme une décharge électrique. Ses yeux fixés dans les miens, il jouait avec les jetons dans une main, bien qu'il n'en ait ajouté aucun sur le plateau depuis plusieurs tours déjà.

Sans le quitter du regard, mon corps sentit une répercussion de chaleur se diffuser dans mon corps et un son sourd battit dans mes oreilles. Je devais en avoir le coeur net, j'avais besoin d'une preuve.

Un petit sourire taquin se dessina alors sur ses lèvres tandis qu'il s'appuya sur ses avant-bras en basculant en arrière.

Wonho : Lenteur.

Mes yeux se plissèrent alors lentement tandis que nos regards ne se quittaient pas. Mes lèvres sèches se décollèrent doucement, tandis que le puzzle se résolvait petit à petit dans mon esprit.

Moi : Jeu ?

Wonho sourit un peu, et son attention se dirigea un instant vers la fenêtre avant de se reconcentrer sur moi.

Wonho : Infini.

Moi : Jeu, infini ? Mais... pourquoi passion... et amour...

Wonho : Kihyun ?

Son sourcil se leva lorsque son sourire s'accentua. Kihyun ? Qu'est-ce que Kihyun pouvait bien foutre dans ce jeu ? Interdit, je regardai Wonho avec les sourcils froncés par la concentration et la réflexion, avant que mon regard ne se perde dans le vide.

Evidemment que Wonho choisissait ses mots, j'en étais conscient. Je ne savais pas depuis quand malheureusement. Mais une chose était sûre, les derniers l'avaient été avec soin. Donc Kihyun avec un rapport avec... Eros... Impatience... Mouchoir.. Ah non, Wonho n'avait pas dit mouchoir. Non, Kihyun était en lien avec ces quelques mots, et celui « Amour ».

Mon cœur cogna contre mes côtes comme s'il voulait s'en échapper. Un écho lointain résonnait dans mes oreilles tandis que je tentais d'établir un raisonnement. Kihyun.. Pourrait-il avoir quelque chose à faire avec cette soirée ? Il m'avait assuré de l'inverse mais... Il était aussi un ami de Wonho à vrai dire... Alors....

J'observai alors automatiquement Wonho qui, la tête légèrement penchée, ne cessait d'arborer un petit sourire. Maladroitement, je tentai alors une approche différente pour vérifier mon hypothèse.

Moi : Depuis combien de temps ?

Wonho : Depuis combien de temps quoi ?

Moi : Depuis combien de temps tu... sais ?

Au moment même où un frisson me parcourut l'échine, mon ami se redressa face à moi, me laissant apercevoir un sourire que je ne lui avais jamais vu jusque-là.

Wonho :... Depuis deux heures.

Moi : Deux... heures ?!

Wonho rit doucement avant de se reconcentrer tandis que son regard avait changé d'intensité. Ses prunelles sombres rieuses me fixaient alors avec une nuance bien différente, taquine et joueuse. Impuissant face à ce visage que je n'avais jamais vu, j'étais incapable de bouger.

Wonho : Je sais ce que tu ressens, Kihyun me l'a dit, Hyungwon.

J'arrivai péniblement à séparer mes lèvres, mais ma bouche avait une texture pâteuse, un arrière-goût de regret et d'assimilation.

Moi : Alors tu... Tu savais depuis le début...

Wonho : Hmm

Son sourire s'adoucit alors tandis que je prenais conscience de ce qui venait de se passer.

Moi : Le malaise putain !

Comme un enfant de cinq ans impuissant, je réfugiai mon visage dans mes mains, tandis que je rejouais les scènes de cette soirée. Je m'étais clairement donné en spectacle. Tout en marmonnant contre moi-même, je secouai doucement la tête.

Moi : Mais quel merdeux... Il m'avait promis de ne pas interférer.. je comprends maintenant pourquoi il me disait que ça serait pas catastrophique... Mais là c'est encore pire, je viens clairement de me ridiculiser... C'était même pas un date c'était... chaotique...

Le rire enfantin de Wonho me sortit de mes lamentations et je risquai un regard vers lui.

Wonho : T'abuses, c'était pas mal le petit bac quand même..

Il me lança un regard entendu avant d'exploser de rire. Je râlai doucement en me grattant la nuque. Je ne savais même plus où me mettre tant la situation était délicate. Bien, maintenant qu'il savait... Que ressentait-il ?

Comme s'il avait perçu ma pensée, Wonho se leva alors et alla chercher son téléphone sur son bureau pour revenir s'assoir face à moi. Même lorsqu'il pianota sur son écran, je ne pipai mot. J'étais bien trop gêné pour oser engager la conversation. En fait, je n'étais pas sûr d'être aussi intrépide que je me l'étais imaginé.

Wonho : Sushis on disait ?

La chevelure brune de Wonho cachait ses yeux, mais je savais qu'il ne me regardait pas. J'en profitai alors pour me redresser délicatement et regarder par-dessus son épaule. Mission impossible vue la taille de ce bougre. Je dus alors me décaler légèrement, entrant dans son champ de vision, légèrement penché vers son téléphone. Son attention se dirigea alors vers moi et je me pinçai un peu les lèvres.

Moi : Hmm, oui... On peut en prendre au thon s'il te plaît ?

Il hocha alors la tête et je retournai à ma place, attendant nerveusement qu'il ait passé sa commande. Il choisit alors plusieurs choses, pianotant rapidement sur l'écran, avant de poser son téléphone sur son lit. Sans même me lancer un regard, il récupéra alors son ordinateur et s'assit face à moi. Au moment où ma position commençait à devenir presque gênante, Wonho m'offrit alors un regard, avec un petit sourire à la commissure de ses lèvres pales.

Wonho : Je propose qu'on passe au film, c'est quand même mieux pour un date...

Ma mâchoire inférieure s'était décrochée. La bouche ouverte en un O incrédule, une joie euphorique s'empara alors de moi et je lui rendis mon plus grand sourire.

Moi : Attends, ça veut dire que tu acceptes ?

Wonho fronça un peu les sourcils tout en se concentrant de nouveau sur son mac. La lumière bleue se refléta dans ses prunelles qui perdirent la teinte de jeu, mais son sourire perdura.

Wonho : T'es vraiment con, tu penses que j'aurais accepté si je n'y voyais pas un peu d'intérêt ?

Incapable de retenir un sourire contagieux qui ne faisait que s'étendre, je mordis doucement ma lèvre tout en détournant le regard. J'étais incapable de retenir cette euphorie... Ou peut être que je ne voulais tout simplement pas me sortir de ce nuage de rêve réaliste.

Wonho : Par contre, c'est moi en cuillère. Non négociable.

Je le regardai alors, et explosai littéralement de rire. Je pouvais même dormir au pied de son lit si ça le chantait, j'avais un date avec mon crush.

Merci Kihyun, p'tit merdeux.


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Kon'nichiwa!! Je sais, ça fait trop longtemps que j'avais pas écrit (pourtant, j'ai beaucoup d'idées, donc je n'ai pas d'excuse). Je voulais en profiter pour vous remercier pour les bientôt 10K (9K quand j'ai commencé à écrire cet os  O_O), ça me fait extrêmement plaisir, votre soutien est ma force 🧧

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