Ceci n'est pas un lemon/citron. Simplement un one-shot sur le navire.

C'était un jour d'hiver comme les autres. La neige avait envahi les rues et le froid était présent. On pouvait dire que c'était une atmosphère glaciale.

Un garçon aux cheveux bleus flamboyants était devant un grand sapin, qui se situait au milieu de la ville où il se trouvait.

Lui l'observait, c'était aujourd'hui même Noël, son anniversaire. Certain pourrait dire qu'il devrait être heureux..Mais ce ne fut pas vraiment le cas. C'était aussi un jour comme ça que sa mère est morte. Il s'en souvient...

Ils faisaient ensemble de la patinoire...et puis... un jeune enfant (inconnu) était dans la rue et avait froid. La maman de Lui, étant gentille, lui prêta les vêtements chauds qu'elle avait sur elle, (comme l'écharpe, de gants, ...).

Mais... Quand ils retournèrent chez eux, la mère de Lui tomba d'un coup au sol, toussant quelques fois, Lui alla directement près d'elle pour voir comment elle allait. Elle demanda à son fils d'appeler l'ambulance car elle ne se sentait pas bien. Et ce n'était pas qu'un simple rhume.

Saut de temps~

Lui et son père étaient dans la salle d'attente, cela faisait déjà quelques heures. Les infirmiers avaient emmenés madame Shirosagijo aux urgences. Un médecin vint vers la famille pour leur annoncé la nouvelle. En voyant l'expression du médecin, les deux mâles comprirent tout de suite ce qui se passait.

Médecin : nous sommes désolé. Mais madame Shirosagi est..décédée...

Lui laissa une larme couler tandis que son père se mit en colère par l'incapacité des médecins de sauver sa femme.

à cause de la violence de l'homme, le personnel a dû appelé la sécurité pour maitriser le père de Lui. Quelques jours ont passés et M. Shirosagi tombait dans l'alcool, quand il rentrait chez lui, il fit des choses que beaucoup d'autre père ne feraient pas à ses enfants. Il le battait, le torturait, lui privait de nourriture parfois. C'était un véritable cauchemar. Mais ensuite, par l'accusation de certains voisins, le père de Lui fut mis en prison.

Et depuis ce temps, il est tout seul. Seul. personne qui est là pour lui.

Des bruits de pas le fit sortir de ses pensées. Il savait déjà qui c'était. Il sentait l'aura de l'autre dragon.

Lui : Free de la Hoya je présume.

Free : Intéressant, cette faculté a avoir des yeux derrière la tête.

Lui, sans se retourner : Pourquoi es-tu ici ?

Free : Je faisais simplement un tour en ville et je t'ai vu. Je me suis dis que tu voudrais un peu de compagnie, peut-être...

Lui se retourna. Il vit Free qui était dans sa tenue habituelle composée d'un t-shirt jaune et d'un pantalon brun (tenue de Chouretzu). Il se demanda si le blond n'avait pas froid.

Lui : j'ai l'impression que tu sais supporté le froid.

Free : hum...mm...Je suppose. Pas toi on dirait.

Lui : Humpf.

Free sourit : ça te dis de te balader ?

Lui : pourquoi j'accepterais ?

Free : Peut-être parce que tu n'a rien d'autre à faire et pourquoi tu n'accepterais pas.

Lui grogna et puis répondit. "C'est bon, on va se balader"

Free continua de sourire, "Je vais t'emmener quelque part" dit-il en tendant sa main, "Tu veux venir voir ?"

Lui gifla la main proposée par Free, "D'accord mais tu n'as pas besoin de faire comme si j'étais une fillette non plus" dit-il quelque peu en colère.

Free, retirant sa main : Comme tu veux, tu me suis ?

Free et Lui se dirigèrent vers une patinoire. Les souvenirs de sa mère passèrent dans son esprit, ça lui rappelait le jour de sa mort.

Free remarqua le changement d'expression de son rival, son expression passait de la colère et sérieux à un sentiment de tristesse.

Ils entrèrent et allèrent sur le bord. Free alla sur la patinoire et regarda Lui.

Free : Tu viens ? Tu sais patiner au moins ?

Lui : C'est bon, je sais patiner, enfin...ça fait longtemps que je ne suis plus allé sur une patinoire.

Free : Et je peux savoir pourquoi ?

Lui le regarda pas convaincu : Tu n'as pas besoin de le savoir, idiot !

Free ignora le dernier mot. Lui commença à aller sur la patinoire et glissa pour tomber.

Lui : Aie...j'aurais jamais dû accepter cette sortie...

Free arriva près de Lui pour l'aider à se relever. Il lui tendit la main et l'autre la prit après un moment d'hésitation.

Free : Je vais t'apprendre si tu le souhaites, requin.

Lui : Répète le dernier mot !

Free : Requin.

Lui se mit en colère et essaya de le frapper mais perdit l'équilibre et tomba encore. Free commença à rire.

Free : Hahaha ! Penses avant d'agir sinon tu vas tomber.

Lui : Merci pour l'info, j'avais pas remarqué.

Free : pas besoin d'utiliser ce ton-là. Je vais t'apprendre à patiner.

Free l'aida à se remettre debout.

Après ces quelques heures de patinages ensemble, ils sortirent de là et s'assirent sur un banc.

Free : ça t'a plu ?

Lui : C'était humiliant...

Free : Je trouvais que tu étais plutôt mignon.

Lui grogna et lui cria : Je ne suis pas mignon !

Free sourit à son comportement un peu enfantin. Il rapprocha sa tête de celle de Lui, pouvant presque sentir sa respiration.

Pour Lui, c'était bizarre, il se sentait un peu nerveux à cause de la distance qui les séparait.

Lui, nerveux : Qu'es-ce que tu fous ?

Free : T'observer, ça ne se voit pas ?

Lui : Euh...Tu observes très proches, même trop proches. Alors décolle !

Free sourit toujours et se rapprocha encore plus jusqu'à celer leurs lèvres. Lui rougit fortement et sentit une chaleur traverser son corps.

Il voulait se retirer mais Free le tenait fermement. Il finit par se laisser faire et répondit au baiser. à la fin du baiser, Lui ne dit rien, assimilant ce qui venait de se passer.

Free sourit : Tu te sens bien ?

Lui le regarda juste, il voulait répondre mais ne put le faire.

Free : Je suppose que c'est ton premier vu ta réaction.

Lui : Je...O-Oui. C'était mon premier.

Free : Tu peux me dire pourquoi tu avais l'air triste quand on est arrivé à la patinoire ?

Lui : Rien qui ne te regarde.

Free : Tu sais que je ne lâcherai pas l'affaire tant que je n'aurai pas de réponse.

Lui soupira, voyant que le blond était déterminé. Il raconta en gros ses souvenirs avec sa mère et puis sa mort. Mais vers la fin, le côté vulnérable de Lui ressortit, Il avait l'air faible. Des larmes tombèrent et Free culpabilisa d'avoir parler d'un sujet aussi sensible. Mais peut-être qu'au final, ce n'était pas mal, peut-être qu'il pouvait aider.

Free étreint Lui qui se réfugia sur lui, à sa grand surprise.

Free parla doucement, et presque murmurant : je ne te laisserai pas seul, je serai toujours là pour toi.

Lui : M-Merci, Free.

Free : je t'aime requin.

Lui : Je t'aime aussi, cerf.

Fin du one shot sur le navire.