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Sebaciel - Attraction Inusitée

/!/ Cet OS ne comprend pas de lemon, cependant il contient beaucoup de chose qui y font référence. Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez. /!/

C'était le week-end, Ciel et Sebastian se baladaient main dans la main dans les rues de Londres. Le temps avait passé depuis que le jeune Lord s'était vu transformé contre son gré en démon. Heureusement pour lui, cela n'avait stoppé la croissance de son corps que lorsqu'il avait enfin atteint sa taille adulte. Malgré ça, Ciel Phantomhive restait toujours 10 centimètres plus petit que son diable de majordome.

Étant humain de naissance, le comte pouvait se sustenter de nourriture humaine et éprouvait encore, parfois, le besoin de dormir. Son estomac venait justement de se manifester, alors que Sebastian le trainait, arpentant les rues de Londres en direction d'un magasin que le plus jeune ne connaissait que trop bien.

Ciel : Sebastian, j'ai faim. Et je refuse d'entrer choisir de nouveaux sous-vêtements stupides dans cette boutique. J'en ai déjà beaucoup trop.

Sebastian : Mais enfin my Lord, vous n'en avez que quatre avec lesquels vous tournez en permanence.

Ciel : Tu dis ça comme si je les avais depuis des siècles. Je te signale que ça ne fais même pas deux semaines Sebastian ! On est venu ici chercher des... choses plus ou moins gênantes tous les deux jours depuis même pas deux semaines ! Je ne veux pas devenir un habitué.

Sebastian : Il n'y a rien de mal à venir chercher de quoi nous amuser ensemble jeune maître. Vois ça comme un magasin de jouets pour adultes. Le genre de jouets qui me plaît.

Ciel : Mais je ne veux plus être un jouet. J'en ai assez ! Chaque fois que tu m'offres quelque chose c'est pour le faire. Et chaque fois qu'on sort tous les deux, ça fini va dans une boutique comme ça. J'en viens même à me demander si je ne suis rien d'autre pour toi qu'un... jouet.

Le plus âgé se stoppa net, écarquillant les yeux et observant son maître. Ciel semblait tout à fait sérieux, et le corbeau se demandait s'il ne s'était pas laissé un peu trop aller sur les plaisirs du lit ces derniers temps. Il faut dire que le majordome se sentait fortement attiré par le corps de son contractant depuis presque trois semaines. Il était appelé par les hormones, et la splendeur de son corps, comme drogué, en perpétuel état de manque. Le démon s'était demandé s'il devait en parler à son maître, lui dire à quel point la douleur était forte lorsqu'il étaient séparés d'une unique pièce. Mais sachant bien que cette violence attirance était anormale, il avait préféré tenter de régler ça sans l'inquiéter.

Bien loin de réussir à se discipliner, le démon avait alors pensé que corser un peu leurs ébats lui permettrait de combler ce manque ardant qui le consumait un peu plus chaque jour. L'attirance avait cependant encore augmentée, et le désir du démon devenait incontrôlable. Sebastian s'estimait déjà heureux de réussir à se retenir pour ne succomber qu'une fois la nuit tombée. En ce moment même le majordome avait mal, le doux parfum de son contractant le rendant fou.

Perdu dans ses pensées, il n'avait pas vu que Ciel les avait trainé jusqu'à une terrasse et avait commandé deux thés et deux desserts. Le comte, lui, avait bien remarqué que son majordome était ailleurs, semblant souffrir silencieusement. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait cette expression sur le visage de son amant ces derniers jours, mais il avait confiance en Sebastian, et savait que le moment venu, le démon se confierait à lui. Il attrapa la main nue du corbeau, qui revint alors dans le présent et se défit de cette douce caresse, un sourire triste aux lèvres.

Le serveur apporta la commande à la table, et commença à draguer légèrement Ciel. Ce-dernier voulait voir si Sebastian allait réagir. Cela pouvait paraitre stupide, et Ciel lui-même s'en voulait de penser une telle chose, mais une part de lui avait peur que Sebastian ce soit lassé de leur relation. Le plus âgé ne semblait plus amoureux, mais simplement en manque de chaleur corporelle, et le comte répondit au serveur, souhaitant en avoir le cœur net. Ciel alla jusqu'à donner un faux numéro au serveur sur sa serviette, sans que Sebastian ne le remarque, lui qui aurait pu être jaloux au point de le tuer d'un regard quelques semaines plus tôt.

Suite à cette constatation, Ciel se sentit mal, comme il ne l'avait plus été depuis longtemps. Il sentait son cœur se briser doucement jour après jour, et ce qu'il venait de se jouer sous les yeux de son amant stoïque était la goutte de trop. Déprimé, le plus jeune se leva, sans même tremper ses lèvres dans le liquide chaud, avant même d'avoir pu observer son dessert et le dévorer du regard. Sebastian sembla reprendre conscience et l'observa, sans mot dire, les sourcils froncés. pourquoi diable Ciel se dirigeait vers cette boutique qu'il semblait détester à peine vingt minutes plus tôt ? Il entra lui aussi dans la boutique et sa surprise fut plus grande encre quand il trouva Ciel au rayon des menottes et des cordes.

Sebastian : Que fais-tu ?

Ciel : Ne me force pas à le dire, ça se voit déjà bien trop.

Sebastian : Je croyais que tu ne voulais plus de ça ?

Ciel : Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis.

Sebastian : Ne fais pas de bêtise Ciel. Vous faites encore des cauchemar à cause des cages et des liens... et tu souhaites t'attacher ?

Ciel : je t'ai déjà dis mille fois de te décider : soit tu me vouvoies, soit tu me tutoies, mais le mélange est horripilant.

Sebastian : Ne change pas de sujet.

Ciel : Laisse-moi passer. Je vais payer et on rentrera.

Sebastian : Hors de question. Je refuse.

Ciel : C'est un ordre.

Sebastian : Et je refuse d'écouter cet ordre.

Ciel : Ne fais pas ça, tu vas souffrir et tu le sais très bien.

Sebastian : Alors annule ton ordre, repose ça et rentrons.

Le comte fixa un moment son amant, tiraillé, pesant les pour et les contre. Le jeune démon ne savait plus quoi faire, il perdait totalement le contrôle, sa vie lui échappait de nouveau, et pire que tout, Sebastian semblait lui échapper également. Il soupira et reposa finalement les articles, visage baissé pour masquer les larmes qui montaient, rendant ses yeux humides. S'il ne pouvait même plus satisfaire son aîné de cette façon, comment allait-il faire pour le garder à ses côtés ?

Après un voyage de trente minutes en voiture, conduite par Sebastian, et dans le plus grand des silences, les deux hommes arrivèrent au manoir. Ciel monta dans son bureau tandis que Sebastian partit garer la voiture. Le comte savait bien que le diable de naissance allait lui demander des explications, et il ne le voulait pas. De son côté, Sebastian luttais encore contre cette attirance malsaine qui prenait possession de lui. Ne souhaitant pas croiser Ciel de peur de perdre tout contrôle, il s'attela à l'entretient du manoir, ne se doutant pas que seul dans son bureau, Ciel prenait ce comportement inhabituel comme une nouvelle preuve de désintérêt.

Quand quatre heures sonnèrent, Sebastian se décida enfin à allez voir son amour, dans le but de lui servir son thé. Il fut alors prit d'une violent culpabilité en entendant sangloter derrière la porte du bureau. Il entra sans demander la permission pour faire face à un Ciel à bout de force et de patience.

Sebastian : Ciel ?

Ciel : Je n'en peux plus Sebastian ! Je vois bien que tu me caches quelque chose ! Tu es de plus en plus distant avec moi !

Sebastian : Mais non, c'est juste que...

Ciel : Que quoi ? Tu n'as même pas remarqué que le serveur m'avait dragué et que je lui avais donné mon numéro ! Les seules fois ou nous sommes ensembles c'est pour faire des achats douteux ou parce que tu me saute dessus ! Pourquoi tu ne me dis rien ? Qu'est-ce qu'il se passe bon sang ?

Sebastian : Si je ne dis rien monsieur, c'est parce que je ne peux pas te mentir.

Ciel : Me mentir ?! Alors j'avais raison ? Dis-moi tout de suite si tu ne m'aime plus ! Dis-moi que tu t'es lassé de moi au lieu de me fuir ! Tu as trouvé quelqu'un d'autre ?

Les paroles de Ciel agissaient comme des poignards atteignant toujours leur objectif, se plantant profondément et vicieusement dans le cœur du diable de majordome.

Sebastian : Mais bien sûr que non ! Qu'est-ce que vous racontez ?!

Ciel : Mais alors qu'est-ce qui ne va pas avec moi ? Pourquoi tu m'ignores ? Je ferais tout ce que tu veux, mais parle-moi !

Sebastian : Attendez... ne me dites pas que c'est pour cette raison que vous vouliez acheter cette corde ?

Ciel : Évidemment que c'était pour cette raison ! Je t'aime ! je n'ai plus que toi ! Je ferais tout pour que tu restes avec moi ! Mais arrête de tourner autour du pot et dis-moi !!! Je t'en supplie dis-moi...

Sebastian poussa un soupir, s'en voulant de ne rien avoir dit, et soulagé de savoir ce que pensais Ciel. Il s'avança doucement vers lui et le prit dans ses bras, l'étreignant amoureusement, redécouvrant le plaisir de le serrer tout simplement, même s'il devait souffrir en contenant cette envie dévorante.

Sebastian : Je suis désolé de ne rien t'avoir dit mon chat. La vérité... C'est que je ne supporte plus d'être loin de toi.

Le comte leva les yeux pour les fixer dans ceux ambrés de son majordome. Il hésitait entre exploser de rire face à cette explication dénuée de sens, et frapper Sebastian qui lui servait une excuse le mettant plus en colère qu'autre chose.

Ciel : Tu te moques de moi ? Tu ne supportes plus d'être éloigné de moi donc tu t'éloignes de plus en plus ? C'est ça ton excuse ?

Sebastian : Votre corps, votre odeur, votre simple présence, tout m'attire chez toi mon amour, mais depuis peu, cette attirance devient trop forte, maladive. Je te désire en permanence, j'ai le souffle coupé lorsque je suis loin de toi. Même à un mètre de toi je ressens ce manque déchirant qui me transperce. Je vous veux à chaque instant, et je ne sais pas pourquoi. Je ne veux pas vous faire de mal, alors je m'éloigne. Je pensais que c'était passager, mais je souffre de plus en plus. C'est si douloureux. Pardonne-moi de t'avoir fait peur.

Ciel : Tu souffres... Beaucoup ? Tu aurais dû me le dire tout de suite ! Je connais une démone guérisseuse.

Sebastian : Tu as raison, j'aurais dû te le dire. je t'aime plus que tout au monde Ciel.

Il fallut deux heures à la démone pour arriver au manoir Phantomhive et faire tous les examens nécessaire afin de statuer sur l'état de santé du corbeau. Ils étaient actuellement réunis dans la chambre du couple, puisque Juna avait attribué un traitement calmant à Sebastian qui, enfin débarrasser de ses pulsions violentes, était tombé de fatigue. Juna avait attendu que le démon se réveil pour annoncer les résultats des tests aux deux mâles.

Ciel : Alors ? Qu'est-ce qu'il a ?

Juna : C'est très simple, il est attiré par toi Ciel.

Ciel : On le savait déjà ça...

Juna : Et je vais vous dire pourquoi. Ciel, cela fait maintenant plus de cent-vingt ans que tu es devenu un démon. Tu as atteint ta maturité démoniaque. Seulement, avant tu étais un humain, et tu as déjà été accouplé à Sebastian. Ton corps a donc commencé son adaptation dans le but de pouvoir porter vos enfants.

Ciel/Sebastian : QUOI ?!

Juna : Les hormones de Ciel sont extrêmement puissantes puisque c'est son appareil reproductif qui est en train de changer complétement. Tu as inconsciemment accepté Sebastian comme ton partenaire de vie, et ton corps nouvellement transformé est en train de terminé sa mutation. Et, comme Sebastian a succombé à la tentation, tu es déjà sur le point d'entamer une gestation.

Ciel : Attends... Tu veux dire que...

Juna : Félicitations à tous les deux. vous allez être parents. Sebastian, je t'ai laissé les médicaments pour contrer les effets des fortes hormones de Ciel. Quant à toi Ciel, je t'ai laissé une liste d'instruction à suivre pour aider Sebastian le temps de ta métamorphose soit complète. Je repasserai vous voir dans un mois, quand le fœtus aura déjà deux ou trois semaines. Je vous laisse. Au revoir !

Ciel : Je suis... enceint... de toi.

Sebastian : Je suis désolé Ciel. Nous n'en avions même pas discuté avant. Si tu ne veux pas on peut...

Ciel se tourna vers Sebastian, un immense sourire aux lèvres. Il sauta sur son amant et le sera contre lui. Sebastian poussa un soupir de bonheur en sentant qu'il pouvait toucher Ciel sans souffrir et perdre la tête.

Ciel : C'est une merveilleuse nouvelle Sebastian ! Tu te rends compte, un enfant, de nous deux ! Nous allons avoir un enfant ensemble !

Sebastian : Alors tu veux bien le garder ?

Ciel : Évidemment qu'on le garde ! Je me plaignais sur le fait que tu ne m'offrais que des choses pour le faire, mais finalement, tu m'as fait le plus beau cadeau du monde. Merci mon amour.

Sebastian : Si tu savais comme je suis heureux. Jamais je n'aurais pensé pouvoir avoir une famille, et tout ceci, c'est grâce à toi mon amour. Nous formerons une famille, et je prendrais soin de toi dès que les médicaments auront fait leur effet. je te jure que ej ne te caherai plus rien, et je prendrais soin de nous.

Ciel : Oui. Je te fais confiance. Je prendrais soin de nous moi aussi. Je t'aime Sebastian.

Sebastian : Je t'aime aussi mon Ciel.

-- THE END --

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