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Ruggarol : Repose En Paix Sol Pasquarelli

Karol

- Sol est atteinte de leucémie

Le docteur venait de nous l'annoncer après plusieurs mois de recherches il avait enfin diagnostiqué la maladie de notre fille. Il y a deux ans elle avait commencé à développé des symptômes inquiétants, elle était très fiévreuse, fatiguée, elle renvoyait du sang, elle faisait des malaises de temps en temps. Son état nous inquiétait à son père et moi. On lui avait fait faire plusieurs examens, plusieurs traitements jusqu'à trouver la cause de tous ces symptômes : la leucémie. Ce cancer avec lequel ses chances de survies étaient quasiment nulles.

Inutile de préciser que Ruggero et moi étions détruits en apprenant cette nouvelle. Dans les bras l'un de l'autre nous pleurions tous les larmes de notre corps. Notre petite princesse était très malade et on pouvait la perdre à n'importe quel moment. Il m'embrassa tendrement puis déposa un baiser sur mon front. Je voyais ses larmes coulaient en même temps qu'il me regardait.

- On va tout faire pour la sauver d'accord ? Essayait-il de me convaincre tout en essayant de se convaincre lui-même.

- On mettra tout en œuvre pour la guérir, peu importe le prix. Rajoutais-je.

Le médecin acquiesça et nous donna un traitement assez costaud que Sol devait suivre. Ce traitement était très fort pour elle ce qui nous inquiétait davantage. Après la consultation nous retrouvions notre fille qui patientait sur les chaises à l'extérieur du cabinet, elle patientait. Elle était pâle, comme à son habitude et avait de grosses cernes. Dès que je la vis je la prit dans mes bras et la serrai très fort contre moi en déversant quelques larmes. Mon mari se rejoignit à notre câlin et embrassa plusieurs fois le front de sa fille avant de nous serrer, elle et moi, contre lui.

- Pourquoi vous pleurez ? Demanda ma fille de sept ans.

Nous la serrions encore plus fort contre nous en priant pour sa vie.

- On fera tout pour que tu restes en vie ma chérie. Brisa mon mari le silence.

- J'ai quelque chose de grave ? Demanda-t-elle nerveuse.

- Tu.. tu as une leucémie ma chérie... Lui avouais-je.

- Une leu quoi ? C'est quoi ?

- C'est un cancer du sang qui est fréquemment retrouvé chez certains enfants.. cette maladie est... très difficile à soigner et les personnes qui en sont atteints finissent pas rejoindre le ciel. Lui expliquais-je avant d'éclater en sanglots.

Je ne voulais pas que ma fille me voie dans cet état mais je ne pouvais pas faire semblant en sachant qu'elle pouvait mourir. Les pleurs de ma fille commençaient à s'entendre. Mon cœur se serra et je senti mon âme se brisait.

- Alors.. je .. je vais mourir ? Bégayait-elle en pleurs.

- On fera notre maximum pour que tu puisses guérir, on te le promets. Essaya de la rassurer Ruggero.

Mais c'était dur de rassurer Sol si nous mêmes nous n'étions pas rassurés. En silence, nous rentrâmes à notre maison.

Quelques mois étaient passés, nous ne voulions plus lâcher notre Sol, nous voulions profiter d'elle à chaque instant. Elle était tellement malade, il ne passait pas un jour sans qu'elle vomisse du sang ou qu'elle s'évanouisse. Ruggero était désespéré. Il était très proche de sa fille, ils avaient une relation père-fille très fusionnelle. Il sanglotait dès qu'il l'entendait vomir, il tombait littéralement au sol lorsqu'il la voyait souffrir. C'était invivable pour lui comme pour moi. Nous faisions tout pour être avec elle et la soutenir au maximum. Le docteur avait souligné que l'état de Sol était critique et qu'elle ne tarderait pas à rejoindre le ciel. Avec Ruggero, nous voulions qu'elle vive des moments exceptionnelles.

- Dis-nous princesse, tu aimerais faire quelque chose ? Lui demanda Ruggero en lui caressant le visage. Quelque chose que tu rêverais de faire ? Un voyage ? Une sortie particulière ?

- J'aimerais bien chanter sur une scène comme vous deux. Réfléchissait-elle.

Je tournai le regard vers mon mari et je vis qu'il avait la même idée. On allait l'emmener au Luna Park, la plus grande scène d'Argentine. Nous étions régulièrement invités à chanter dans cet endroit. Ruggero avait alors pris les clefs de la voiture et nous avait tous conduit à cette fameuse grande salle de spectacle.
Sur la route, nous avions dû nous arrêter car Sol avait mal au cœur et se sentait mal. Nous étions à mi-chemin. Nous étions sorti de la voiture pour prendre l'air et qu'elle puisse se calmer. Elle tenait sa tête et ses larmes coulaient car elle ressentait beaucoup de douleur dans son corps. Son père et moi nous la tenions dans nos bras afin de la rassurer lorsqu'elle se pencha en arrière en mettant sa main sur sa bouche. Ruggero la descendis et l'accroupit rapidement par terre pendant que je pris un sachet pour qu'elle vomisse dedans. Son père la tenait fortement contre lui et lui caressait les cheveux en même temps. Je vins me mettre de l'autre côté et lui caressai le dos doucement. Sol suffoquait et tremblait pendant qu'elle déversait le liquide hors son estomac. Une fois de plus, les larmes dévalaient les joues de mon mari qui sentait comme moi, que la vie de notre vie était bientôt arrivée à sa fin. Quand elle finit de se vider, elle s'écroula dans les bras de son père et j'éclatai en sanglots. Elle était très pâle et ses yeux étaient presque fermés.

- Maman... papa... je me sens vraiment mal... prononça-t-elle difficilement avant de tousser fortement.

- On va t'emmener jusqu'à la scène ma chérie. Lui promît Ruggero en pleurs et en lui caressant son visage.

Il la prit dans ses bras et remonta dans la voiture pendant que je pris le volant. On voulait absolument réaliser son rêve avant qu'elle succombe à sa maladie. Je conduisais avec les larmes qui coulaient de mes yeux, me brouillant ainsi la vue. Ruggero me prit la main pour tenter de me calmer. Je restai concentrée, je voulais absolument réaliser le rêve de Sol. Dix minutes plus tard, je stationnai dans le parking du stade du Luna Park.

- Ouvre tes beaux yeux ma puce, on est au Luna Park. L'encourageais-je.

Avec beaucoup d'efforts, elle gardait ses yeux ouverts et souriait lorsqu'elle vit l'endroit où elle se trouvait. Nous entrâmes dans le stade et accédions aux sièges.

- C'est immense... Disait-elle d'une voix faible.

Ruggero, qui la tenait dans ses bras, monta les marchés d'escaliers pour accéder à la scène. Je les suivais de près puis pris aussi Sol dans mes bras dans la détacher de ceux de Ruggero. Sol regardait l'immense salle devant elle avec des étoiles dans les yeux.

- J'aurai... aimé... chanter... ici... Toussait-elle beaucoup. Vous... me... chan...tez quelque... chose... ?

Nous chantions alors, Ruggero et moi, avec les larmes aux yeux et l'âme brisée, la chanson préférée de Sol : Echo de Vazquez Sounds

(Mettez la musique en lien en même temps)

- Le toco a Saturno turno entre tu mirada hada. Pues con telescopio copio en si lo que retrata trata de que yo alucine cine Commençais-je à chanter en caressant la joue de ma fille.

- Nunca tu palabra labra a mi sentimiento miento Y es que tu planeta neta siendo paraíso hizo a todo el universo verso. Vint le tour de Rugge qui serrait sa fille contre lui.

- Una mariposa posa sobre tu cabello bello Porque tu tardanza danza hace la atadura dura Mientras yo a cupido pido que entre mis compases pases A dejar de hacer en este hueco eco, eco, eco. Chantions-nous tous les deux ensemble en dansant doucement avec notre fille.

Nous la bercions dans nos bras et la regardions comme la merveille du monde, de notre monde.

- Le falto al destino tino para delinearte arte Y eran tus cristales tales luces que enredaban daban siempre a mi pupila pila. Reprenait Ruggero en pleurs.

Je distinguais à peine son regard à travers mes larmes et concentrais ma vision sur Sol.

- Y haces al delirio lirio que con su blancura cura A esta melodía día que hace que en detalle talle casi a mi cometa meta. Chantais-je à mon tour en sanglots en serrant ma fille contre moi.

Elle recommençait à tousser plus fort. Son corps battait de moins en moins vite et ses yeux se fermaient petit à petit.

- Una mariposa posa sobre tu cabello bello Porque tu tardanza danza hace la atadura dura Mientras yo a cupido pido que entre mis compases pases A dejar de hacer en este hueco eco, eco, eco. Chuchotions-nous en chantant, submergé par les sanglots lorsqu'on la vit fermer les yeux pour la toute dernière fois.

Nous nous faisions encore des illusions et tentions de l'appeler pour qu'elle se réveille mais elle ne réagissait plus. Son teint était devenu blanc, Ruggero ne sentait plus son pouls. Elle venait de nous quitter. Un énorme silence s'installa entre mon mari et moi avant que d'éclater de nous en sanglots et de tomber à terre avec notre fille dans nos bras. Je m'accrochai son père comme si ma vie en dépendait tout en entendant ses sanglots près de mon oreille.

On venait de perdre notre fille, notre lumière, notre rayon de soleil, notre Sol.

On avait eu beaucoup de mal à avoir un enfant. Beaucoup d'essais, beaucoup d'échecs mais une réussite et notre fierté. Sol était arrivée dans nos vies comme une véritable lumière qui nous avait apporté la joie, le bonheur, les rires et la douceur. Elle était si mature pour son âge. Son père était fou d'elle après tout elle lui ressemblait tellement sauf pour les yeux et le sourire qu'elle avait tiré de moi. Ruggero était gaga d'elle et moi c'était ma fierté, ma descendance, mon ange, mon futur. La vie venait de nous arracher notre raison de vivre.

- On est désolés ma fille, on n'a pas du te garder en vie mais tu resteras toujours dans mon coeur et celui de ton père. Tu es notre tout, notre rayon de soleil et on ne t'oubliera jamais. Je t'aime. Lui déclarais-je en déposant des baisers sur son visage inerte.

Ruggero me serrait plus fort contre lui malgré qu'il pleurait en même temps. Il était littéralement en train de souffrir en voyant sa fille mourir. Les larmes qui découlaient de ses yeux étaient des larmes de souffrance et les sanglots étaient remplis de désespoir. Il lâcha un énième sanglot tellement fort qu'il me fit sursauter. C'était comme ci tout se brisait à l'intérieur de lui. Il avait commencé à hurler sa souffrance, il hurlait comme un fou, un fou qui venait de perdre sa fille. Malgré les sanglots et les larmes qui inondaient ma gorge et mon visage je le serrai dans mes bras et l'embrassai sur chaque recoin de son visage. Nous n'avions pas le pouvoir de se réconforter l'un l'autre car nous partagions la même horrible souffrance mais nous avions le pouvoir d'atténuer celle de l'autre. Il allait être difficile de surmonter sa mort. Seul le temps pourra guérir cette perte.

5 ans plus tard

Cinq longues années depuis que notre Sol était partie. La première année fut la plus difficile puisqu'il avait fallu annoncé sa mort à notre famille et nos amis, nous l'avions enterré et en plus les médias avaient appris sa mort et nous bombardaient de question en rapport. La première année, nous n'avions plus goût en la vie, nous avions eu envie de nous laisser mourir pour la rejoindre mais notre famille et nos amis ne nous avaient pas laissé faire.
La deuxième année avait été rude pour moi car ma mère était décédée cette année là. Tous les efforts que j'avais fait avec Ruggero pour remonter la pente avait disparu. J'avais abandonné ce qui avait mis mon mari en colère. Il avait essayé de me remettre debout mais il n'était pas non plus en état de me relever complètement. Il était toujours anéanti malgré nos efforts. Ce qui avait dévoilé sur une troisième année de froid entre Ruggero et moi.
Cette troisième année était parsemée de disputes puisque je me morfondais de mon côté tandis que Rugge se morfondais de son côté. Nous avions arrêté de nous aider mutuellement. J'étais incapable de faire quoi que ce soit depuis la mort de ma mère, j'en voulais à la vie, j'en voulais à tout le monde. J'étais devenue froide et fermée. Je ne parlais plus avec personne. Ruggero était parti vivre avec un ancien pote et était tombé dans l'alcool. Ce n'était pas beau à voir. On ne se voyait plus. Notre amour qui avait toujours été fort et incassable était à la limite de se détruire.

Lors de la quatrième année, après presqu'un an à être séparés l'un de l'autre, j'étais devenue maigre a en mourir. On voyait mes os à travers ma peau. Mes cernes étaient gigantesques. J'avais des yeux gonflés et très rouges à cause des pleurs. Mes bras, mes jambes et mon ventre étaient convers de sang à cause des coupures que je m'infligeais. À force, je tombais dans un coma profond.
À mon réveil, six mois plus tard, Ruggero était à mes côtés, il était allongé dans un lit, il dormait. Quelques jours avant il était dans le coma puisqu'il avait fait une overdose d'alcool et de drogue en apprenant mon coma, ce qui l'avait amené dans la même situation que moi. Nous étions tous les deux tombés dans le coma à quelques jours près. Il s'était réveillée avant moi. Lorsque le médecin me raconta ce qu'il s'était passé tant de son côté que du mien, je me mis à pleurer et à regretter de m'être éloigner de lui. Perdre notre fille avait été une énorme souffrance pour nous deux mais s'éloigner l'un de l'autre nous avait pratiquement tué. Sans réfléchir, j'étais monté sur son lit, lui aussi il pleurait et s'excuse pour tout ce qu'il s'était passé depuis près d'un an et demi. Je l'embrassai avec envie, c'était une nécessité. Il répondit à mon baiser et nous nous embrassions comme s'il n'avait pas de lendemain. Notre baiser était mouillé à cause des larmes.

La cinquième année commença alors avec une reprise de main. Nous étions sortis de l'hôpital et nous étions promis de ne plus nous abandonner. Il était revenu vivre avec moi et nous avions tous les deux suivi une thérapie avec un spécialiste pour surmonter la mort de notre fille. Ça n'avait pas été facile mais nous avions réussi à tourner la plage et à nous pardonner à nous-mêmes sa mort.

Au bout de cinq ans, Ruggero et moi avions pu nous libérer de la souffrance et la laisser partir en paix. Nous nous retrouvions alors devant sa tombe pour terminer notre deuil, même s'il avait été long.

- Repose en paix Sol Balsano. Commença mon mari. J'espère que tu t'amuses bien dans le ciel et que tu sautes de nuage en nuage comme tu sautais de rocher en rocher quand on t'emmenait au parc. Il prit une inspiration tout en me serrant la main qu'il avait déjà pris avant de commencer à parler. Ta mère et moi avions pris beaucoup de temps pour digérer ton départ mais nous sommes en train d'y arriver. La vie t'a arraché cruellement de nous mais on sait que tu ne souffres plus là où tu es et que tu nous protèges.

Ruggero commença à pleurer et à perdre ses mots. Je passais délicatement ma main sur sa nuque et caressait cette dernière pour me détendre. Je repris son discours pour nous.

- Ton père a raison princesse. Du ciel tu nous protèges car tu es notre ange. Tu l'étais sur terre et tu continus de l'être dans le ciel. Nous ne t'oublierons jamais et j'espère que tu ne nous oublieras pas non plus. Nous t'aimons plus que tout au monde.

Ruggero me pris les mains et les rapprocha de son cœur. Nous nous regardions dans les yeux lorsque je repensais au test de grossesse que je m'étais faite la veille et qui était sorti positif. On allait avoir un autre enfant mais j'avais peur de le lui dire alors je le dévoilai d'une façon plus originale.

- Et j'aurai une dernière requête à te demander Sol. Toi notre ange qui veille sur nous, s'il te plaît, protège ton futur petit frère ou ta futur petite sœur et ceux à venir. Demandais-je en fermant les yeux et en serrant les poignets de Ruggero.

J'avais peur de sa réaction. J'entendis des sanglots alors j'ouvris les yeux et sentis Ruggero m'entourait de ses bras.

- Sol nous a donné une deuxième chance. Lui chuchotais-je à l'oreille avant qu'il ne m'embrasse et qu'il me fasse tourner dans les airs.

- Il est temps de tourner la page mon amour. Sol restera dans notre coeur mais la vie continue avec notre futur enfant. Conclut-il avec le sourire aux lèvres, provoquant le mien.

Des sourires que nous n'avions pas vu depuis longtemps. Le bonheur allait revenir.

- Soyez heureux papa et maman. Je veille sur vous. Entendions-nous du ciel, la voix de Sol.

Certains disaient que cette voix était une hallucination mais pour nous c'était un signe, le signe qu'après cinq ans, il était temps d'aller de l'avant.

Repose en paix Sol Pasquarelli.

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