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Ruggarol : Pour l'éternité


[C'est un chapitre très long je préviens tout de suite. Ça fait 9771 mots 😅]

1999 - 6 ans

À Buenos Aires, une petite fille de six ans s'amusait dans le jardin de sa maison avec un cerf-volant à la main. Elle courait dans tous les sens pour voir ce magnifique cerf-volant en forme de dragon voler dans le ciel.

- Oh un dragon volant ! - S'exclama un petit garçon du même âge dans le jardin d'à côté. Celui-ci venait d'emménager dans la maison voisine la veille avec ses parents. - Il est trop bien ton animal de compagnie. - Dît-il derrière le petit muret fleuri qui les séparait.

- Ce n'est pas un animal de compagnie, c'est un cerf-volant. Regarde, il y a une ficelle. - Lui expliqua la petite fille en riant.

- Je peux jouer avec toi ? - Demanda-t-il un peu timidement. La petite fille hocha la tête enthousiaste de jouer avec quelqu'un alors le petit garçon passa au-dessus du muret fleuri et atterrit dans le jardin de sa voisine. Il prit ensuite la ficelle du cerf-volant dans une main tandis que la petite fille tenait aussi le fil avec sa main. - On court ?

La petite brune aux yeux verts hocha la tête et commença à courir dans tout le jardin au même rythme que le petit brun aux yeux noisettes pour faire voler le cerf-volant. Les deux enfants riaient aux éclats jusqu'à ce que leur jouet se coince dans un arbre.

- Oh non ! Mon cerf-volant ! - S'écria la petite fille un peu triste.

- Ne t'inquiètes pas, on peut le récupérer. La ficelle dépasse un peu.

- Mais ça reste quand même trop haut. - Dît-elle avec une moue triste.

- Je peux te porter sur mes épaules. Viens ! - Proposa le petit garçon en souriant. Il prie la main de la brune et l'emmena en-dessous de l'arbre. Il se pencha et tapota son dos pour qu'elle monte dessus.

- Mais je risque de te faire mal. - Hésita-t-elle.

- Mais non, je suis sûr que tu es plus légère qu'une plume. Monte. - Insista-t-il.

La petite brune hocha la tête et monta sur le dos du petit garçon. Celui-ci l'aida à passer sur ses épaules pour lui faire la courte échelle et qu'elle puisse à attraper la ficelle de son cerf-volant.
Mais le petit garçon n'imaginait pas qu'il fallait autant de force pour porter une fille de son âge. Il perdit l'équilibre en la faisant tomber sur lui. Ils se regardèrent dans les yeux pendant un moment avant d'éclater de rire.
Les deux enfants ressentirent une chaleur traverser leur corps qui ne les quittèrent plus jamais.

- Comment tu t'appelles ?

- Karol, et toi ?

- Ruggero.

Sans qu'ils ne puissent en avoir conscience, deux âmes sœurs venaient de se rencontrer.

***

2006 - 13 ans

Durant toutes ces années, Karol et Ruggero avaient passé de nombreuses après-midi à jouer l'un avec l'autre dans les jardins de leur maison ou dans les parcs. Ils aimaient inventer des jeux, s'amuser ensemble et rigoler jusqu'à en avoir mal au ventre. Ils aimaient beaucoup la présence de l'autre et il ne se passait pas un jour sans qu'ils ne se voient. Même lorsqu'il pleuvait ou qu'il y avait une tempête, un des deux enfants se rendaient toujours chez l'autre pour ne pas se manquer. Ils avaient déjà fait quelques soirées pyjama avec l'accord de leurs parents, et dormir ensemble était une des choses qu'ils aimaient le plus.

Leurs parents étaient très impressionnés par la nature de leur relation. Même un aveugle pouvait se rendre compte du lien exceptionnel qui unissait Karol et Ruggero.

En entrant au collège, leur relation passa à un autre niveau. À cet âge là, ils pouvaient faire quelques sorties en ville comme aller au cinéma ou manger une glace un mercredi après-midi ou un samedi. Tout était une bonne excuse pour passer du temps ensemble.

Il était évident que ces deux enfants, en plus d'avoir établie une merveilleuse relation, ressentaient quelque chose l'un pour l'autre. Ruggero et Karol commençaient à comprendre la nature de leurs sentiments et la brune décida d'organiser un petit rendez-vous déjeuner avec son meilleur ami pour parler de leur relation et des sentiments amoureux qui se présentaient.

- Hum, sushi j'adore. - S'exclama Ruggero en dégustant son déjeuner. - Mais il me semble que toi tu n'aimes pas ça.

- Je voulais te faire plaisir. Ne t'inquiètes, je suis bien avec mon poulet frit. - Lui sourît-elle. Karol le regardait manger ses sushis avec attention. L'italien essayait d'utiliser ses baguettes mais à chaque fois il faisait tomber sa nourriture. La brune ne put s'empêcher de rire. - Tu manges des sushi mais tu ne sais pas utiliser des baguettes ? - Rigola-t-elle.

Ruggero fit une petite boue boudeuse qui sembla irrésistible pour Karol. Celle-ci lui déposa un baiser sur sa joue avant de lui prendre les mains et de lui montrer comment se servir des baguettes. Pendant que ses mains étaient sur les siennes, l'italien tourna sa tête vers la mexicaine pour la regarder dans les yeux en sentant son cœur battre à la chamade. Les deux pré-adolescents rapprochèrent leurs visages l'un de l'autre jusqu'à s'embrasser doucement sur les lèvres. Leur baiser ne dura que cinq secondes et quand ils se détachèrent, ils étaient tout rouges et rirent nerveusement.

- Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? - Demanda Ruggero confus et nerveux.

- Je crois qu'on vient de faire comme les amoureux dans les films. - Rougît Karol. Celle-ci posa sa main sur celle du brun.- Rugge, je crois que je suis amoureuse de toi. - Dît-elle doucement en baissant la tête.

Un sourire de dessina sur le visage de l'italien et il posa sa main sur la joue de la fille qu'il aimait. - Moi aussi je suis amoureux de toi Karol.

- Alors, tu veux bien être mon petit copain ? - Lui demanda-t-elle avec les yeux qui brillaient. Pour réponse, son petit ami s'approcha d'elle et l'embrassa pendant quelques petites secondes avant de lui crier un grand oui et de la prendre dans ses bras.

Ils étaient si jeunes quand ils s'étaient mis ensemble et ils ignoraient encore à quel point ils allaient s'aimer.

***

2008 - 15 ans

À l'âge de quinze ans, les parents de Ruggero se disputaient très souvent. Sa maison était rempli de cris et il finissait souvent en pleurs dans son lit en écoutant les insultes que se disaient ses parents.

Heureusement, la fille qu'il aimait, vivait la maison d'à côté et il pouvait voir sa chambre de sa fenêtre. Il s'approcha de celle-ci pour admirer sa petite amie qui lisait tranquillement un livre sur son lit. Ruggero sourît, l'image de sa petite amie la calmait toujours.

Ruggero prit son téléphone et envoya un message à Karol. Celle-ci sourit directement en voyant la notification sur son téléphone. Elle releva le regard pour trouver son petit ami qui la regardait par la fenêtre. Elle s'approcha de la sienne et remarqua que son italien était tout triste.

Amor 🥰

Est-ce que ça va ?
Vu

Corazón ♥️

Non pas trop...
Vu

Amor 🥰

Qu'est-ce qu'il se passe mon cœur ?
Vu

Corazón ♥️

Mes parents se disputent...
Vu

Amor 🥰

Encore ...?
Vu

Corazón ♥️

Oui...
Vu

Amor 🥰

Viens chez moi, je vais t'ouvrir la porte de derrière. Tu vas dormir avec moi mon ange.
Vu

Corazón ♥️

Merci mon amour, t'es la meilleure. Je t'aime.
Vu

Amor 🥰

Je t'aime aussi.
Vu

Après cinq minutes, Karol ouvrit à son petit ami et le prit directement dans ses bras. Celui-ci avait quelques larmes qui perlaient sur ses joues alors la brune les lui essuya avec tendresse avant de l'embrasser doucement. Elle lui prit ensuite la main et l'emmena dans sa chambre pour l'allonger dans son lit. Elle posa sa tête contre sa poitrine et caressa les cheveux du brun pour le détendre en chantonnant une chanson jusqu'à ce qu'il s'endorme.

- Bonne nuit mon amour. Tu es fort et courageux et je serai toujours à tes côtés. - Lui chuchota-t-elle à l'oreille lorsque son petit ami ferma les yeux. Elle imita son geste et s'endormît dans ses bras sans le lâcher.

Une semaine plus tard, les parents de Ruggero appelèrent leur fils pour lui annoncer qu'ils allaient divorcer. Aussitôt il apprit la nouvelle, il courut chez sa petite amie alors que les larmes coulaient sur ses joues. Lorsqu'il l'aperçut dans son jardin, il éclata en sanglots et elle vint immédiatement le prendre dans ses bras en caressant sa nuque pour le calmer.

- Ils vont divorcer Karol... - Dît-il entre ses sanglots. - Et mon père veut rentrer en Italie.

- Mon amour... - Chuchota-t-elle sans arrêter de lui caresser les cheveux.

- Je veux rester ici mais si je fais ça, je ne reverrais plus mon père pendant longtemps. Je ne le reverrais que pour les vacances d'été et de noël. - Expliqua-t-il entre des pleurs.

- Mon cœur, si tu veux partir en Italie tu peux. Notre histoire va continuer même si on est éloigné par la distance. - Lui dît-elle en prenant son visage entre ses mains.

- Peu importe. Si je m'en vais en Italie, c'est ma mère que je ne reverrais plus beaucoup. Ils m'ont demandé de choisir si je voulais rester en Argentine ou partir en Italie. Je préfère rester ici parce que j'ai ma vie ici, j'ai mes amis ici, je t'ai toi ici. Je ne veux pas partir mais je ne veux pas perdre mon père non plus ni lui faire du mal. - Raconta-t-il avant d'éclater à nouveau en sanglots.

- Mon amour, tu ne vas pas perdre ton père même s'il déménage. Vous aurez toujours l'occasion de vous parler et je suis sûr qu'il va trouver une solution pour que vous vous voyez un maximum. Ton père a sûrement besoin de se ressourcer dans ses racines et tu ne vas pas le perdre, je te le promets. Je te connais et je connais ta famille. Même si tes parents se séparent, je sais qu'ils seront toujours là pour toi parce qu'ils t'aiment et que tu comptes plus que tout pour eux. - Lui dît-elle en collant son front contre le sien. - Et puis tu n'es pas seul, je suis avec toi et je serai toujours là pour toi. - Lui sourît-elle.

- Merci mon cœur. - La remercia-t-il d'une petite voix avant de l'embrasser tendrement. - Merci d'être toujours là pour moi. T'es la meilleure petite amie du monde.

Elle lui caressa la joue avec amour avant de l'emmener dans le jardin pour qu'ils s'allongent dans le gazon à regarder les nuages dans les bras l'un de l'autre. Elle voulait lui faire penser à autre chose et ça c'était la meilleure solution.

***

2009 - 16 ans
(⚠️Passage mature : acte sexuel⚠️)

Au lycée, la relation de Ruggero et Karol était passée à un autre niveau. La plupart des lycéens les admiraient tandis que d'autres les enviaient mais ils n'avaient que faire des commentaires des autres.

Karol et Ruggero ne se détachaient plus l'un de l'autre, ils étaient toujours en train de se câliner ou de s'embrasser. Les contacts physiques entre eux étaient bien plus nombreux et leurs baisers incluaient maintenant le mélange de leurs langues. Ils organisaient des rendez-vous un peu plus tard dans la soirée et passaient leurs temps à s'embrasser.
Les premiers désirs sexuels commençaient à se réveiller en eux.

Un jour, ils avaient discuté sur le fait d'avoir une relation sexuelle. Ils avaient discuté de leurs doutes et de leurs peurs afin d'être prêts pour cette étape importante.
Karol avait invité Ruggero à un rendez-vous dans son jardin - là où tout avait commencé - un soir alors que les parents de la brune s'étaient absentés pour le week-end. L'italien et elle aimaient organiser des rendez-vous au clair de lune, allongés sur un lambe avec une couverture et un pique-nique à côté.

Ils passèrent la soirée à regarder les étoiles en dégustant ce panier garni de légumes, de charcuterie, de fruits et de chocolats. Ils discutaient de leur vie au lycée et de leurs envies d'accomplir leurs rêves et les métiers qu'ils voulaient exercer. Ils parlèrent aussi de leur avenir en tant que couple et se disaient qu'ils ne se voyaient pas l'un sans l'autre.

Après avoir mangé, Karol posa un chocolat sur les lèvres de Ruggero et l'embrassa ensuite amoureusement pour commencer leur jeu de séduction. L'italien entra directement sa langue dans la bouche de la mexicaine et leur baiser devint langoureux. Ils se détachèrent après quelques minutes avant de s'embrasser à nouveau avec plus de passion. Ils exploraient la bouche de l'autre et entremêlaient leurs langues l'une sur l'autre. Les mains du brun se baladaient dans le dos de la brune tandis que ses mains à elle se balader dans ses cheveux bouclés. Leurs cœurs battaient à l'unisson et ils sentaient encore une fois cette tension et ce désir sexuels qui existaient entre eux.
Karol bascula Ruggero sur le dos et se mis en califourchon sur lui pour l'embrasser à pleine bouche en tirant un peu de ses cheveux. Ils commencèrent à enlever les vêtements et les sous-vêtements de l'autre jusqu'à se retrouver complètement nus.

Les deux amoureux firent l'amour pour la première fois. Les sensations étaient tout simplement merveilleuses et délicieuses. Surtout lorsque Ruggero entra pour la premièrement fois en Karol et qu'ils sentirent tous les deux leur amour s'amplifiait et s'intensifiait. La mexicaine avait prit le visage de l'italien entre ses mains et l'avait embrassé avec ardeur pendant que le brun la pénétrait en entrant et sortant d'elle dans des mouvements rapides mais doux. Les deux se sentaient voyager dans une autre galaxie en découvrant des sensations qu'ils ne pensaient pas exister. Des gémissements et des cris de plaisir sortirent de leur bouche alors que leurs corps tapaient l'un contre l'autre. Un fort et délicieux orgasme les attrapa après un énième mouvement.

Les deux terminèrent allongés dans les bras l'un de l'autre, la tête de Karol sur le torse de l'italien à profiter de ce moment magique. Ruggero embrassa les cheveux de sa petite amie puis ils s'endormirent tous les deux à la belle étoile.

(Fin du passage mature)

***

2011 - 18 ans

À dix-huit ans, Ruggero et Karol commençaient leurs études. L'italien entreprenait des études de droit tandis que la mexicaine était dans une université d'art. Ils n'étaient pas dans la même universités mais ils étudiaient dans le même quartier. Chance pour eux car leurs parents avaient accepté de leur louer un appartement pour deux dans la ville de leur université. Karol et Ruggero allaient donc faire une collocation et vivre ensemble. Ils étaient tous les deux très enthousiastes et avaient hâte de commencer cette nouvelle expérience.

Malgré cette nouvelle cohabitation. Un élément perturbateur vint s'ajouter à leur magnifique relation pour la mettre à l'épreuve. Dans sa fac de droit, Ruggero rencontra une fille nommée Valentina qui avait le béguin pour lui. Cette étudiante de droit à la chevelure blonde n'abandonnait rien. Elle s'asseyait toujours à côté de lui en cours et le draguait tout le temps. Elle a littéralement pété un cable lorsqu'elle a appris qu'il était déjà en couple et lorsqu'elle avait rencontré Karol, elle ne s'était pas gênée pour l'insulter et la traiter de tous les noms.

- Je suis sûre que t'es une salope qui couche avec lui que pour son argent ou sa beauté. Tu ne l'aimes pas vraiment. Et je suis sûr qu'il fait semblant de t'aimer parce que t'es moche, grosse, inintéressante. Il aime le droit et toi tu fais de l'art. T'es une perdante. Lui il va réussir et toi tu vas ramer et tu vas être dépendante de lui. Il va te larguer parce qu'il va se rendre compte que je suis bien meilleure que toi. Salope va !

La blonde s'avança vers la brune pour lui coller une baffe avant de se lancer sur elle et de la frapper au sol. Ruggero arriva derrière et réagit instantanément en prenant Valentina par les bras pour l'éloigner de Karol. Ensuite il prit sa petite amie dans ses bras et la protégea en la mettant derrière elle.

- Tu te prends pour qui pour parler comme ça à ma petite amie et de l'agresser. Tu n'es personne pour moi. Tu me casses les pieds à me suivre partout alors que je ne t'aime pas. Je te l'ai dit et je te le répète encore devant ma petite amie, je suis en couple, tu ne m'intéresses pas alors va voir ailleurs et laisse ma chérie tranquille. Elle est cent fois mieux que toi et je ne la changerais pour rien au monde. - La défendait-il en passant ses bras autour des épaules de sa mexicaine. - Va t'en Valentina. Tu es allée bien trop loin. Si tu ne me laisses pas tranquille je jure que je me plains à la direction sur ton comportement et tu seras renvoyée de l'université. - Valentina tapa su pied et s'en alla en colère. Ruggero se tourna vers sa petite amie et lui embrassa le front. - Tu vas bien mon cœur ?

- Oui, merci de m'avoir défendue mon amour. Je t'aime. - Dît-elle avant de l'enlacer.

- Moi aussi je t'aime, je n'aime que toi.

- Je le sais. Je n'en doute pas une seconde. - Sourît-elle avant de poser sa main sur la joue du brun et de l'embrasser avec amour.

Ils se faisaient confiance et ils savaient qu'ils étaient toujours là pour prendre la défense de l'autre en cas de problèmes. Ils se fichaient des autres. Ils s'aimaient, c'était la seule chose qui comptait. Ils ne laisseraient rien ni personne briser leur amour.

***

2014 - 21 ans

Cela faisait trois ans que Ruggero et Karol faisaient leurs études. Ils étudiaient toujours la même chose mais avait déménagé dans un appartement plus grand grâce aux économies qu'ils avaient fait pendant leur boulot d'été durant les mois de juin, juillet et août chaque année.

Leur quatrième année universitaire était sur le point de commencer et la rentrée n'allait pas être très joyeuse, surtout pour Karol.

Une après-midi, alors que les deux amoureux venaient de finir de déjeuner et que l'italien faisait la vaisselle, la mexicaine reçu un appel de son père. Elle décrocha le sourire aux lèvres d'avoir un appel de ses parents. C'était difficile de vivre loin d'eux, ils lui manquaient.

- Allô papa ?

- Ma puce... - Répondît-il avec la respiration agitée.

- Tout va bien ? - Demanda-t-elle en fronçant les sourcils. - Papa ?

- Karol... je n'ai pas une très bonne nouvelle...

- Qu'est-ce qu'il se passe papa ? Tu me fais peur... - Cette réplique attira l'attention de Ruggero qui se tourna vers sa petite amie.

- C'est ta mère... elle... elle a fait un AVC... elle n'a pas survécu... - Essaya-t-il de dire avant d'éclater en sanglots.

- Quoi ? - Murmura Karol en tremblant. - Non... - Ses larmes commençaient à couler. - C'est une blague pas vrai ? Ce n'est pas vrai...

- Je suis désolé ma puce... - Répondit le père tristement.

Karol lâcha directement le téléphone pour mener une main à sa bouche et éclater en sanglots. Ruggero ramassa  son téléphone et la prit dans ses bras inquiet avant de mener le téléphone à son téléphone.

- Allô ? Karol est en pleurs dans mes bras, qu'est-ce qu'il se passe ? - Demanda-t-il inquiet.

- Oh Ruggero. Carolina a fait un AVC, les médecins n'ont rien pu faire... Je viens de l'annoncer à Karol. - Répéta le père en réprimant un sanglot.

- Oh mon dieu. Je suis sincèrement désolé. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, sachez que je suis là. - Lui assura-t-il sincèrement.

- Je te remercie Ruggero. Prend soin de ma fille.

- Vous pouvez compter sur moi Monsieur Sevilla. - Dît-il avant de raccrocher.

Ruggero resserra son emprise autour de Karol et lui caressa le dos et les cheveux pour tenter de la calmer. La mexicaine pleurait dans les bras de son petit ami qui lui déposait des baisers sur le front.

- C'est injuste. C'est trop tôt. J'ai encore besoin d'elle. - Sanglota-t-elle.

- Je suis désolé mon amour. Je suis vraiment désolé. - Lui murmura-t-il à l'oreille avec les larmes aux yeux. Voir sa brune pleurer lui faisait automatiquement monter les larmes aux yeux. Il détestait plus que tout la voir souffrir. - Je t'aime mon trésor. Je suis là pour toi. Je serai toujours là.

- Ne m'abandonnes pas.

- Jamais.

Il la porta dans ses bras jusqu'au canapé pour l'allonger sur ses genoux et caresser ses cheveux pendant qu'elle pleurait. Il lui chantonnait une petite chanson dans son oreille pour calmer ses pleurs. Il lui déposa plusieurs fois des baisers dans ses cheveux et il lui répétait qu'il l'aimait et qu'il serait là pour elle jusqu'à la fin.

Durant les jours suivant, Ruggero prit soin de Karol. Comme elle devait s'occuper de toute l'organisation de l'enterrement de sa mère avec son père, Ruggero se chargeait de détendre sa petite amie. Il lui cuisinait ses plats préférés, il lui faisait des massages pour se relaxer et il lui prêtait une oreille attentive lorsqu'elle voulait parler. Il était là pour lui donner toute l'affection et l'amour dont elle avait besoin pendant ce moment difficile.

Pendant l'enterrement, Ruggero n'avait jamais vu sa mexicaine pleurer de cette façon. Lui qui avait toujours su la calmer assez rapidement, cette fois-ci c'était plus dur. Mais il était quand même là pour la contenir et l'embrasser partout. À aucun moment, Karol ne s'est sentie seule. Elle savait qu'elle pouvait compter sur son petit ami. Elle n'avait qu'à tendre la main pour qu'il la prenne et qu'il la relève.

Grâce à lui, son deuil, bien que douloureux, a été plus facile à gérer. Ruggero l'a accompagné à chaque étape jusqu'à ce qu'elle se sente mieux.
Les deux amoureux savaient pertinemment qu'ils étaient là l'un pour l'autre dans les bons comme dans les mauvais moments.

***

2018 - 25 ans

Les deux amoureux avaient fini leur études. Cela faisait maintenant deux ans qu'ils travaillaient. Ruggero était devenu un grand avocat et Karol était devenue une photographe reconnue. Les deux gagnaient bien leur vie et avaient emménagé depuis peu dans une maison près de leur lieu de travail. Ils étaient bien et les deux avaient envie de passer à l'étape supérieure dans leur relation.

C'était l'anniversaire de Ruggero. Karol venait d'entrer dans la chambre avec une assiette de pancake dans la main et un café. Elle posa le petit déjeuner sur la table de nuit et s'installa à côté de son petit ami pour parsemer son cou de doux baisers. L'italien bougea légèrement et quand il sentit le contact des lèvres douces de sa petite amie contre sa peau, un sourire se dessina sur son visage. Karol remonta ses baisers jusqu'à son visage où elle caressa doucement sa belle barbe. Elle lui déposa plusieurs baiser sur ses lèvres.

- Joyeux anniversaire mon bébé. - Murmura-t-elle dans son oreille en le prenant dans ses bras.

- Merci mon cœur. - Se réveilla-t-il avec le sourire aux lèvres.

Karol se redressa et regarda son italien dans les yeux. Ses yeux brillaient et son sourire était immense. Elle l'aimait tellement. Il n'y avait pas assez de mot pour décrire ce qu'elle ressentait.

- Je t'aime. - Colla-t-elle son front contre le sien. - Je t'ai fait ton petit déjeuner d'anniversaire mon amour.

La mexicaine lui tendit son assiette de pancake. Dessus, elle avait dessiné un coulis de caramel en forme de cœur. Ruggero dégusta ses délicieuses pancakes avec sa merveilleuse petite amie. Il était heureux avec Karol et il ne demandait rien de plus que d'être avec elle.

Pendant la journée, Ruggero travaillait alors Karol en profita pour organiser la soirée qu'elle avait prévu pour lui. Leur lieu préféré en amoureux était le jardin. Ils adoraient passer des heures allongés l'un à côté de l'autre sur un lambe sur le gazon et admirer les nuages ou les étoiles. Karol voulait absolument reproduire ces moments. Elle commença d'abord par cuisiner le plat préféré de Ruggero, un risotto et une tarte aux fraises, son dessert préféré. Elle installa ensuite une belle nape sur le gazon et accrocha des néons sur les branches de l'arbre. Elle commanda des bouquets de fleurs et les mis dans des vases pour les placer autour de la belle nappe bleue foncée. Elle alluma aussi quelques bougies et les installa dans le gazon pour une ambiance romantique. Elle sortit les coupes de champagne et quelques apéritifs pour les emmener à l'extérieur. Elle s'assurait aussi d'avoir son cadeau d'anniversaire à disposition.

Tout était prêt et Karol attendait impatiemment que son petit ami revienne du travail pour commencer sa soirée d'anniversaire. Elle était très enthousiaste mais aussi très nerveuse. Elle voulait que tout soit parfait pour lui.

Lorsque l'italien passa la porte, la mexicaine accourut pour sauter sur lui, enrouler ses jambes autour de sa taille et l'embrasser à pleine bouche en jouant avec ses cheveux. Ruggero répondît au baiser avec le sourire aux lèvres. Des petits rires s'échappèrent de leurs lèvres et la brune prit ensuite la mallette de son petit ami pour la poser avant de le prendre par la main pour l'emmener dans le jardin.

Il eut les larmes aux yeux en voyant le magnifique endroit que sa petite amie avait préparé pour lui. Elle le tira pour qu'ils s'allongent sur la nappe et ils continuèrent à se câliner. Ils avaient une belle vue sur les étoiles.

- C'est magnifique mon ange. J'adore cet endroit. Ça me rappelle notre rencontre. - Lui sourît-il en caressant sa joue.

- C'était l'idée voulu. Regarde, j'ai apporté un cerf-volant, le seul problème c'est qu'il n'y a pas de vent. - Dît Karol en faisant une moue de bébé. L'italien en profita pour capturer ses lèvres avec les siennes et l'embrasser tendrement.

- Je t'aime. - Murmura-t-il avec les yeux brillants.

- Je t'aime aussi. - Sourît-elle jusqu'aux oreilles.

Après ça, Karol lui présenta les plats qu'elle avait cuisiné. Ruggero passa sa langue sur ses lèvres lorsqu'il vit son plat préféré. Ils mangèrent ensemble avec tout le romantisme du monde. Ils se donnaient à manger et s'échangèrent des baisers entre chaque bouchée. Ils étaient comme ça pendant tout le repas, même avec le dessert.

Juste après le dessert, Karol se mis en califourchon sur l'homme qu'elle aime et lui déposa des baisers sur tout le visage alors qu'il fermait les yeux en profitant des caresses de sa petite amie. Elle l'embrassa sur sa joue, sur son front, sur sa rampe, sur ses lèvres, sur ses lèvres, dans son cou.

- Je suis folle amoureuse de toi. J'aimerais qu'on reste ainsi toute la vie. Je n'ai pas l'intention de vivre sans toi à mes côtés. Tu es le centre de mon monde. Je veux marcher à tes côtés jusqu'à la fin de nos jours et plus encore. Je t'aime comme une folle. Je suis prête à tout pour toi. Tant que tu es avec moi, je peux tout perdre je m'en fiche. Tu es la seule chose qui m'importe. - Lui dît-elle avec le cœur.

Ruggero avait évidemment ouvert les yeux durant son discours. Des larmes se formaient au bord de ses yeux et quand il la vit sortir une bague de la poche arrière de son jean, il commença à pleurer d'émotion :

- Ruggero Pasquarelli, veux-tu m'épouser ? - Lui demanda-t-elle avec les yeux brillants et larmoyants.

Un grand sourire se présenta et des larmes perlèrent sur le visage de Ruggero. Il l'embrassa directement avec amour, avec passion, avec ardeur. Il l'embrassa ainsi pendant cinq minutes en y mettant tous les sentiments qu'il avait pour elle.

- Je le veux. Bien-sûr que je veux t'épouser Karol Sevilla. Tu es l'amour de ma vie, je le sais depuis qu'on s'est rencontrés.

Les deux jeunes fiancés rirent avant de s'embrasser à nouveau en entremêlant leurs langues. Ils ne voulaient plus se détacher l'un de l'autre. Ruggero commença à défaire la robe de Karol ainsi que son soutien gorge. Ils se déshabillèrent tous les deux pour faire l'amour à la belle étoile. Leurs mouvements, leurs caresses et leurs baisers étaient chargés d'émotion et d'amour. Ils se chuchotaient des je t'aime à l'oreille toutes les trente secondes et ils s'embrassaient sans arrêt. Ils s'endormirent ensuite tous les deux l'un sur l'autre, la tête de la fiancée sur le torse de son fiancé. Ils étaient bien là tous les deux.

Six mois plus tard, le mariage avait eu lieu sur une magnifique plage à Mar Del Plata. Toute la famille des deux amoureux étaient conviés pour partager ce moment magique.

Karol était habillée avec une robe blanche qui traînait un peu derrière. Sur le bustier il y avait des motifs de fleurs comme sur les manches transparentes. Elle portait aussi une couronne de fleurs de lys sur la tête. Elle était resplendissante.
Tandis que Ruggero portait un costume bleu marine avec un noeud papillon violet. Il était très élégant.
L'allée était parsemer de pétales de différentes fleurs et l'archet au-dessus de l'autel était décoré par des roses blanches et roses et deux cerfs-volants en cœur y étaient accrochés.
Les invités étaient assis sur des chaises décorés de fleurs blanches. On entendait les vagues s'écraser sur le sable et le soleil commençait doucement à se coucher.

- Veuillez passer aux vœux s'il vous plaît, monsieur Pasquarelli je vous en prie. - Annonça le maître de cérémonie.

- Combien de fois j'ai rêvé de ce moment avec toi. On se connaît depuis l'enfance, le jour où j'ai emménagé en Argentine et que je t'ai vu faire du cerf-volant dehors. Depuis ce jour on ne s'est jamais quitté. On a grandi ensemble, on a traversé des épreuves ensemble et aujourd'hui on est toujours ensemble prêt à s'engager pour l'éternité. Même si je sais pertinemment qu'on n'a pas besoin de papiers pour prouver notre amour, c'est beau de voir que nos promesses d'adolescents sont toujours d'actualité aujourd'hui et j'espère qu'ils le seront toujours dans le futur. Tu es la femme de ma vie et je ne cesserai jamais de le dire. Je ne vois pas ma vie sans toi. Je t'aime et je crois que je n'arrêterai jamais de le faire car si je le faisais, ce serait comme arrêter de respirer. Je t'aime comme un fou Karol Sevilla. Partager la vie avec toi c'est la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie.

Ruggero regarda Karol dans les yeux pendant tout le long de son discours. Ils n'avaient pas besoin de papier, tous les mots qui sortaient venaient du plus profond son coeur. La brune avait déjà les larmes aux yeux, elle dut tenter de les réprimer pour réussir à parler à son tour.

- Qu'est-ce que je peux dire si le mot je t'aime n'est pas assez fort pour exprimer ce que je ressens pour toi. On a toujours été ensemble. Je ne me souviens pas de l'époque où tu ne faisais pas parti de ma vie car elle n'avait aucun sens. On s'est rencontré très jeunes et je suis extrêmement fière de ce qu'on est devenu toi et moi, autant individuellement qu'en couple. On a appris des choses ensemble, on a appris à se battre pour nos rêves et pour notre amour. Je n'ai aucun doute sur nous, tu es la chose la plus sûre et la plus précieuse que j'ai dans ma vie. Tu es et tu seras toujours l'amour de ma vie. Je veux être à tes côtés jusqu'à la fin des temps, vraiment. Je ne veux pas imaginer ma vie sans toi, c'est impossible. Je t'aime tellement, tellement, tellement.

Les larmes roulaient sur leurs joues. Les futurs mariés se prirent dans les bras en se serrant très fort. Leurs familles étaient émues de voir ces deux-là toujours aussi amoureux après tant d'années.

- C'était très émouvant. - Dît le maître de cérémonie avec un sourire. - Monsieur Ruggero Pasquarelli, acceptez-vous de prendre pour épouse Karol Sevilla ?

- Je le veux. - Répondît-il en essuyant ses larmes.

- Madame Karol Sevilla, acceptez-vous de prendre pour époux Ruggero Pasquarelli ?

- Je le veux. - Répondît-elle à son tour avec les yeux larmoyants.

- Alors dans ce cas, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée. - Annonça le maître de cérémonie en finalisant son discours traditionnel.

Ce n'était pas Ruggero, mais Karol qui s'élança sur lui pour l'embrasser amoureusement. L'italien répondît très rapidement au baiser en y ajoutant toute la passion qu'il existait entre eux. Leur baiser devint langoureux lorsqu'ils insérèrent leurs langues dans la bouche de l'autre. Ils s'embrassaient avec ardeur pendant deux longues minutes et ils auraient pu continuer comme ça si les toussotements des invités ne les avaient pas fait réagir. Ils n'étaient pas tout seul.

Les mariés rougirent fortement mais restèrent enlacés en admirant la fin du coucher de soleil.

- Ma femme, mon épouse, mon amour.

- Mon mari, mon époux, ma vie.

Le surlendemain de leur mariage, les deux amoureux sont partis deux semaines aux Caraïbes pour leur lune de miel. Là-bas ils avaient bien profité pour se démontrer leur amour de toutes les façons possibles. Ils avaient passé les deux plus belles semaines de leur vie. Ils ne se détachaient pas une seconde de l'autre. Ils étaient tous en train de se faire des câlins. Leurs lèvres ne se décollaient pas. Ils passaient des heures et des heures à s'embrasser passionnément.

Leur amour ne faisait que s'agrandir même lorsqu'il semblait atteindre son apogée. Et il leur restait encore tellement de choses à vivre ensemble.

***

2023 - 30 ans

Cinq ans de mariage et leur amour était toujours aussi extraordinaire. Chaque jour ils s'aimaient davantage et leur envie de former une famille s'intensifier avec. Ils rêvaient d'avoir des minis versions d'eux courir partout dans la maison.

Ça faisait déjà trois ans qu'ils essayaient d'avoir des enfants mais ils n'y arrivaient pas. Karol se sentait coupable et totalement inutile. Elle n'arrêtait pas de s'excuser auprès de Ruggero.

- Je suis désolée, je n'arrive à rien. Je suis la pire épouse du monde. Je suis incapable de te donner des enfants. - Pleurait-elle devant son mari dans la salle de bain après avoir fait pour la énième mis un test de grossesse qui s'était résulté négatif.

- Mon amour, tu n'as pas à me demander pardon. Ce n'est pas de ta faute. Je ne t'ai pas épousée pour me faire des enfants, je t'ai épousée parce que je t'aime à la folie. Rien ni personne ne m'éloignera de toi, même pas toi. - Lui caressa-t-il la joue avec amour. - Ce n'est pas grave si on n'arrive pas à avoir des enfants, il y a d'autres façons. Et puis le problème ne vient pas forcément de toi, il peut aussi venir de moi.

<<N'abandonnons pas mon amour. Je sais qu'on va réussir à avoir notre famille, peu importe la manière. Maintenant, sèche-moi ses larmes et fais-moi un grand sourire si tu ne veux pas que je finisse par pleurer avec toi. Tu sais bien que te voir pleurer me fait pleurer.

Ruggero rît un peu en essuyant les larmes de sa femme et celle-ci lui offrit un sourire à travers ses larmes. Il la prit dans ses bras et caressa ses cheveux pour la réconforter.

- Je t'aime. - Murmura-t-elle un peu plus tranquille.

- Je t'aime aussi mon amour. Ne t'en fais pas.

Un mois plus tard, Karol se réveilla avec des nausées. Cela se produisit plusieurs fois et elle eut aussi des vertiges. Ruggero était inquiet tandis que la mexicaine espérait que ce soit ce qu'elle pensait. Elle acheta un test de grossesse dans une pharmacie et elle rentra pour faire le test. Après cinq minutes d'angoisse, elle retourna le test et il était positif. Elle sauta de joie et commença à crier pour exprimer sa joie. L'italien déboula rapidement dans la salle de bain inquiet après avoir entendu le cri. Il vit sa femme en pleurs et son inquiétude ne fit qu'augmenter.

- Qu'est-ce qu'il se passe mon amour ?! Pourquoi tu as crié ? Pourquoi tu pleures ? - Demanda-t-il en prenant son visage dans ses mains.

- On.. - Essayait-elle de dire entre ses larmes de joie. - On a réussi mon cœur. Je suis enceinte. Tu vas être papa.

Ruggero mena une main à sa bouche sans pouvoir le croire en sentant les larmes s'accumulaient dans ses yeux. Il prit sa femme dans ses bras pour l'embrasser partout avant de la tourner dans les airs et de la déposer au sol en l'embrassant passionnément. Il se baissa ensuite à la hauteur de son ventre et repartît des baisers sur toute la surface. Il se remit debout et Karol sauta dans ses bras en l'embrassant à pleine bouche avec le sourire aux lèvres. Ils étaient heureux, très heureux.

Trois mois après, ils avaient rendez-vous chez le gynécologue pour connaître le sexe du bébé. Karol avait déjà le ventre bien arrondi, ses symptômes étaient bien présents et elle était très fatiguée. Mais elle était heureuse, en plus son mari prenait tellement bien soin d'elle. Il s'occupait de tout même si elle insistait pour faire le ménage ou la cuisine, Ruggero ne la laissait rien faire. Il la laissait se reposer tranquillement, il lui donnait à manger, à boire et les vitamines qu'il lui fallait. Il l'aidait dès qu'elle avait des vertiges ou des nausées. Il lui caressait le ventre et la parsemais de bisous.

Dans la voiture, sur la route pour le cabinet, Karol dormait sur le siège passager. Quand Ruggero trouva une place dans le parking, il fit le tour de la voiture et embrassa plusieurs fois sa femme sur le front.

- Mon cœur, on est arrivé. - Dît-il lorsqu'elle ouvrit les yeux.

- Pardon chéri, je me suis endormie.

- Ce n'est pas grave mon cœur. - Lui sourît-il en caressant sa joue. - Viens.

Il lui prit la main et il l'emmena au cabinet. Là-bas, le médecin fut étonné de voir la grosseur du ventre de Karol.

- Eh bah, je crois qu'il n'y a pas qu'un seul bébé là-dedans. - Dît le médecin en préparant son matériel alors que Karol était déjà allongée sur le matelas avec Ruggero assis sur une chaise à côté d'elle en lui tenant la main. - Ça va être un peu froid. - Après deux trois minutes de manipulation, le médecin put apercevoir les bébés que portaient la brune. - C'est bien ce qui me semblait. Vous attendez des triplets. Deux filles et un garçons. Toutes mes félicitations.

Les deux amoureux étaient sous le choc. Trois bébés. Trois. Karol portait trois bébés dans son ventre. Tout s'expliquait. Pourquoi elle était si fatiguée, pourquoi ses symptômes étaient plus forts et pourquoi son ventre semblait être celui d'une femme enceinte de cinq mois.

- Vous êtes en très bonne santé. Il faut juste manger davantage pour nourrir les trois bébés et continuer à prendre les vitamines mais vous et les bébés allez très bien. - Dît le médecin ce qui fit sourire le couple marié.

- C'est grâce à mon mari, il prend très bien soin de nous. - Dît Karol en déposant un bisous sur la joue de son mari. - Je t'aime mon amour.

- Moi aussi je t'aime ma chérie. On va avoir une grande famille. - Répondît-il en embrassant sa main.

Avoir trois bébés ça leur faisait peur mais ensemble ils étaient prêts à relever tous les défis pour être heureux. Ils avaient hâte de connaître la frimousse de leurs bébés.

Six mois plus tard, Karol avait des contractions en pleine nuit. Son ventre était énorme, elle était épuisée et avait très mal au dos. Ruggero l'aidait toujours à se déplacer et lui apportait à manger au lit. Ce dernier mois, on lui avait recommandé de se déplacer le moins possible. Porter trois bébés prenaient beaucoup d'énergie et Karol redoutait un peu l'accouchement malgré la hâte qu'elle ressentait pour connaître ces petits mélanges de Ruggero et elle.

Alors que ses contractions devenaient de plus en plus fortes, elle perdit les eaux quelques minutes après. Ruggero se réveilla en sursaut et se tourna vers sa femme paniquée qui avait les yeux grands ouverts.

- Les eaux... j'ai perdu les eaux... - Essayait-elle de dire entre sa respiration entre coupée.

L'italien entra en panique pendant plusieurs secondes puis réagît et sortît du lit d'un coup en attrapant le sac de maternité pour sortir de la maison et le mettre dans le coffre. Il repartit ensuite à la chambre pour aider Karol à se couvrir. Il ne prit pas la peine de le faire pour lui et prit sa femme dans ses bras en mode princesse pour l'allonger sur les sièges arrières de la voiture avant de l'embrasser sur le front. Il conduisit ensuite en direction de l'hôpital avec tout le stress du monde en entendant les cris que poussaient Karol à cause des contractions.

Arrivée à l'hôpital, les médecins transportèrent Karol dans une salle d'accouchement alors qu'ils demandaient à Ruggero d'enfiler une tenue appropriée pour l'occasion. Ils ne pouvaient pas lui faire de péridural car le travail avait déjà commencé. La mexicaine devait donc accouchement naturellement de trois bébés. Quand Ruggero rentra dans la salle il vit sa femme paniquer comme jamais. Il s'approcha d'elle et lui prit la main avant de l'embrasser plusieurs fois.

- Tu vas y arriver, je suis avec toi mon amour. Je ne te lâche pas. Je sais que tu peux le faire. - L'encouragea-t-il.

Elle hocha la tête un peu hésitante avant de prendre son mari dans ses bras. Elle resta un instant là lorsque ses contractions devinrent beaucoup plus fortes. Les médecins prévinrent qu'il restait environ une petite demi-heure pour qu'elle soit bien dilatée et qu'ils puissent procéder l'accouchement. Durant ce temps, Ruggero s'installa dans le lit et prit Karol dans ses bras pour la calmer lorsqu'elle se crispait à cause de la douleur. Il lui donnait aussi des morceaux de sucre qu'il avait apporté et lui passait un gant humide sur le front pour la détendre.

Après une demi-heure, les médecins et la sage-femme se mirent en place pour accueillir les trois bébés. Karol tremblait de peur mais était rassurée par la présence de Ruggero. Il tenait fortement sa main et déposait des baisers sur celle-ci pour lui donner de la force et du courage.

- C'est le moment. Poussez madame. - Dît le médecin.

Karol prit une grande inspiration et commença à pousser à plusieurs reprises. Les cris de douleurs sortirent directement avec la douleur qu'elle ressentait en sentant un des bébés sur la voie de la sortie. Elle compressa la main de son mari et celle-ci devint limite blanche mais il ne dît rien, Ruggero soutenait simplement sa femme qui donnait la vie à ses enfants. Karol faisait des pauses de temps en temps tandis que le premier bébé glissait petit à petit. Le cœur de la mexicaine battait à une vitesse folle et elle transpirait énormément. Ruggero n'hésita pas à lui passer la serviette lorsqu'elle soufflait.

- Tu es tellement courageuse mon amour. Tu vas y arriver. Continue.

Karol reprit une grande inspiration et continua à pousser jusqu'à ce que le premier bébé sorte. C'était la première fille. Ruggero s'approcha de la sage femme pour couper le cordon avec les larmes aux yeux. Karol sourit en voyant son mari tenir leur fille dans ses bras lorsqu'une nouvelle contraction se présenta. L'italien déposa délicatement le bébé sur un petit lit et rejoint sa femme pour lui prendre la main. Il lui déposa un baiser sur le front pour l'encourager et elle recommença à pousser.

Elle était déjà bien épuisée d'avoir sorti le premier bébé mais elle fit impasse sur ça et poussa plus fort pour faire sortir le deuxième bébé. La douleur était immense, elle avait l'impression que son corps se brisait en deux. La main de Ruggero était blanche au point d'avoir mal car Karol la serrait très fort mais il ne dît rien car la douleur de sa femme était bien plus forte.

Au bout de cinq minutes, la deuxième fille sortit. Ruggero répéta la même action qu'avec sa première fille et coupable cordon avant de déposer sa fille dans un des petits lits pour nourrisson. Il revint ensuite vers sa femme qui avait la respiration très agitée. Elle transpirait comme elle ne l'avait jamais fait et des larmes coulaient sur ses joues. Elle était complètement épuisée et il restait encore le troisième bébé. Ruggero lui passa le gant humide sur son front plusieurs fois et lui donna un morceau de sucre.

- Je propose qu'on fasse une petite pause pour qu'elle reprenne un peu de force. - Annonça la sage-femme en remarquant que son rythme cardiaque était élevé.

Ruggero hocha la tête et s'approcha de sa femme pour la prendre dans ses bras.

- Je suis fier de toi ma puce. Tu es hyper courageuse déjà. Tu as réussi à sortir deux bébés. Il n'en manque plus qu'un et on aura notre famille. Tout ça grâce à toi, je t'aime. - Lui murmura-t-il doucement à l'oreille.

Avec des grimaces de douleurs à cause des contractions, Karol se blottit contre son mari et commença à fermer les yeux à cause de la fatigue toujours avec la respiration aussi saccadée. Ruggero lui caressa doucement les cheveux et lui déposait des baisers sur son front. Après quelques minutes, le travail reprit et Karol accoucha de leur fils en six minutes.

Après cette grande épreuve, la mexicaine se laissa retomber sur le lit. Ses yeux étaient lourds, son corps tremblait et sa respiration était toujours saccadée. Les médecins lui mirent un masque à oxygène pendant une dizaine de minutes avant de la laisser se reposer tranquillement après avoir donné naissance à trois enfants.

Pendant ce temps, Ruggero suivit la sage-femme qui lui montra comment donner le bain aux bébés et changer leurs couches. Elle lui expliqua plein de choses que l'italien prit bien en compte pour s'occuper convenablement de ses trois enfants. Il avait les larmes aux yeux en les voyant dormir tranquillement dans leurs petits lits.

Après une petite heure, Karol se réveilla après s'être un peu reposée. Elle avait hâte de rencontrer ses petits. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle vit Ruggero assis sur une chaise à côté d'elle avec un bébé dans ses bras. C'était leur fils. Il le regardait avec amour et il le berçait. La mexicaine sourit en voyant cette image.
Ruggero tourna la tête vers sa femme et se leva directement pour aller l'embrasser et la remercier de lui avoir donné des enfants. Ensuite il lui donna leur fils et elle le prit en souriant. Il apporta ensuite les deux bébés filles et les deux amoureux pleurèrent de joie en voyant leur trois enfants.

- Quelle belle famille. - Dît le médecin en entrant dans la chambre. - Comment allez-vous les appeler ?

- Mila Luna Pasquarelli, Sofía Sol Pasquarelli et Enzo Matteo Pasquarelli

***

2048 - 55 ans

Vingt cinq ans étaient passés depuis la naissance des triplets. Vingt cinq années de bonheur intense pour la famille Pasquarelli. Former une famille avait été et était encore toujours la plus merveilleuse chose qu'avait pu faire Karol et Ruggero. Mila, Sofía et Enzo étaient le fruit de leur grand amour et leurs enfants admiraient tellement la relation de leurs parents.

Cela faisait trente ans qu'ils étaient mariés et leurs enfants leur avait préparé une petite surprise pour l'occasion. Ils leur avaient offert deux billets pour les Seychelles. Karol s'était mis à pleurer lorsqu'elle vit le cadeau sur la table de petit déjeuner et Ruggero n'avait pas pu fermer la bouche pendant les dix minutes suivant la surprise.

Alors le soir-même, le couple marié depuis trente ans se rendirent à l'aéroport pour monter dans un avion direction les Seychelles. Ils avaient hâte d'y être et de profiter tous les deux des plages et des merveilleux paysages en amoureux.

Après de très longues heures de vol et une escale, ils arrivèrent à destination. Ils s'installèrent d'abord dans un hôtel magnifique au bord de la mer. La couleur de la mer était d'un bleu absolument brillant et unique au monde. Le balcon de la chambre où ils logeaient donnaient vue sur la mer. Il y avait même un jacuzzi sur la terrasse. Leur chambre d'hôtel était immense, le lit double était très confortable. La salle de bain comportait une grande baignoire avec des huiles de massage posés dessus.

La première chose qu'ils firent c'est mettre leur maillot de bain et entrer dans le jacuzzi avec deux coupes de champagne. Ils s'embrassaient avec passion dans le bain à remous en admirant le merveilleux coucher de soleil qui s'offrait à eux. Les deux amoureux s'embrassaient à pleine bouche jusqu'à sentir le désir et l'excitation montaient en eux. Ils se déshabillèrent rapidement l'un l'autre et firent l'amour pendant une bonne demi-heure. Leurs gémissements et leurs cris de plaisir s'entendaient sur le balcon d'en fasse mais ils s'en fichaient. Ils étaient là pour fêter leur trente ans de mariage et ils ne laisseraient rien leur gâcher ce bonheur.

Le lendemain, ils visitèrent les différentes îles qui faisaient parties de l'archipel des Seychelles et profitèrent de chaque paysage entre des baisers passionnés et langoureux. Même les autres amoureux les enviaient en les voyant si amoureux.

Ils décidèrent de se balader main dans la main le long d'une plage en admirant la lumière du soleil qui brillait sur le reflet de l'eau de la mer. Ils s'assirent dans le sable avec lequel il pouvait faire un bonhomme de sable tellement le sable était fin. Ils tracèrent leurs prénoms dans le sable avec leurs doigts avant de s'embrasser tendrement. Ensuite, Karol se leva et prit la main de son mari avant de sortir un cerf-volant de son sac et de le lancer dans les airs en le tenant par la ficelle. Ruggero posa ses mains sur celle de sa femme qui tenait la ficelle et l'enroula par la taille.

- Tu te rends compte ça fait quarante neufs ans qu'on s'est rencontré et qu'on a joué au cerf-volant. - Murmura l'italien dans l'oreille de la brune.

- Oui et ça fait quarante deux ans qu'on s'est mis ensemble et trente ans qu'on s'est mariés. Et je t'aime toujours autant. - Lui dît-elle en l'embrassant sur la joue avant qu'ils ne tournent tous les deux leurs regards sur le nouveau cerf-volant dragon qu'ils avaient acheté.

- Moi aussi je t'aime toujours autant et je le ferai jusqu'à mon dernier souffle je te le promets. - L'embrassait-il dans le cou.

Karol se retourna et embrassa son mari à pleine bouche alors qu'ils tenaient le cerf-volant entre leurs mains. Elle inséra directement sa langue dans sa bouche pour caresser la sienne. Les deux amoureux s'embrassèrent comme s'il n'y avait pas de lendemain. Ils exprimaient absolument tout leur amour à travers ce baiser passionne et langoureux. Quelques gémissements sortaient de leurs bouches. Le désir montait petit à petit. Ils ressentaient le besoin d'exprimer leur amour et à quel point ils s'aimaient.

Ils se trouvaient seuls sur cette plage. Ils ramenèrent le cerf-volant en l'enroulant sur la bobine et le déposèrent à côté. Karol se jeta ensuite sur Ruggero et ils tombèrent tous les deux l'un sur l'autre dans le sable chaud. Ils recommencèrent à s'embrasser langoureusement et se déshabillèrent petit à petit. Lentement, mais passionnellement, leurs deux corps se fusionnèrent.

- Je t'aime tellement. Joyeux trente ans d'anniversaire de mariage mon amour. - Dît Ruggero en caressant les cheveux de sa femme après leur moment charnelle.

- Joyeux anniversaire mon cœur. Je sais qu'on s'aimera jusqu'à la fin de notre vie et même plus encore. - Lui sourît-elle en l'embrassant tendrement.

***

2057 - 64 ans 

Ils s'aimaient comme au premier jour, même après tant d'années.

Ruggero était en train de dresser la table pour accueillir ses trois enfants et ses quatre petits enfants. Après avoir bien placé les verres, il repartit à la cuisine où sa femme de soixante quatre ans goûtait le plat qu'elle venait de cuisiner.

- Hum ça manque un peu de poivre. - Se parlait-elle à elle-même.

Karol essaya d'atteindre le placard au-dessus d'elle mais comme à son habitude, elle était trop petite. Encore plus depuis qu'elle commençait à se tasser. Elle se mis sur la pointe des pieds pour tenter d'ouvrir le placard.

- Tu as besoin que je te fasse la courte échelle ? - Intervint son mari amusé en la voyant sautillait.

- Mon amour tu m'as fait peur. - Dît-elle après avoir légèrement sursauté. - Pourquoi tu ranges toujours le poivre aussi haut ? Tu dois le mettre dans le panier à côté de la cuisinière sinon je ne peux pas l'atteindre. - Dît-elle en faisant une fausse mine boudeuse ce qui fit rire Ruggero.

- Tu sais bien que je fais ça pour pouvoir te porter sur mes épaules autant que possible. - Dît-il en se mordant la lèvre.

- Tu es trop vieux pour ça. Tu vas te faire mal au dos. - Rétorqua la mexicaine en rigolant.

- C'est ce qu'on va voir ! - S'exclama-t-il mi amusé mi indigné par le commentaire de sa femme.

Il prit sa femme sur ses épaules pour lui faire atteindre le placard. Ruggero supporta le poids puisque Karol était légère mais son dos était déjà bien usé du haut de ses soixante quatre ans. Il sentit une grosse douleur le submergeait et quand il descendit Karol de son dos après qu'elle ait attrapé le poivre, il se courba et toucha son dos en faisant une grimace de douleur.

- Je t'avais dit que tu allais te faire mal. - Dît son épouse en le pointant du doigt. Elle le prit ensuite par la main et le conduit jusqu'au salon pour l'allonger sur le canapé de sorte à ce qu'il soit sur le ventre. Elle chercha ensuite dans les tiroirs d'une commode un coussin chauffant pour le mettre sur son dos.

- Je pensais vraiment pouvoir y arriver. - Se plaint-il en sentant les caresses de sa femme sur son dos.

La sonnette retentit à ce moment là. Karol se leva et alla ouvrir. C'était leurs enfants Mila, Sofia et Enzo et leurs petits enfants Nicolas et Sébastien – les fils de Sofia – qui avaient respectivement huit et six ans. Laura  – la fille de Enzo – qui avait cinq ans et Emma – la fille de Mila. – qui avait tout juste trois ans.

- Mamie ! - S'écrit le petit Nicolas en levant les bras. Karol le prit tout de suite dans ses bras pour lui faire un bisous puis elle répéta la même action avec ses autres petits enfants, excepté Nicolas. Sofia le prit elle-même dans ses bras pour qu'il puisse embrasser sa grand-mère car celle-ci n'avait pas la force de le prendre dans ses bras sans se faire mal.

- Qu'est-ce que vous avez grandi mes chéris ! - Sourît-elle heureuse de les voir. - Entrez, papi est sur le canapé. - Elle se tourna ensuite vers ses enfants et les prit dans ses bras avant de les laisser entrer aussi.

La grande famille entra dans le salon - salle à manger. Ils virent leur père et grand-père avec un coussin chauffant que le dos. Ruggero salua tout le monde avec un sourire et un geste de la main sans bouger. Le petit Sebastian s'approcha et pointa le coussin du doigt.

- C'est quoi ça papi ?

- C'est un coussin chauffant pour mon dos.

- Ça sert à quoi ? - Demanda-t-il.

- À apaiser la douleur.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? - Demanda leur fils Enzo intrigué par la raison de le trouver dans cet état.

- C'est rien, votre père a voulu faire le malin pour me faire la courte échelle et maintenant il a mal au dos. - Expliqua Karol en roulant les yeux amusés.

Leurs enfants éclatèrent de rire.

- Oh voyons papa tu es trop vieux pour ça. - Rétorqua leur fille Mila en s'approchant de son père. - Tu n'as pas trop mal ?

- Non ça va mieux. - Dît-il en se redressant avec le coussin dans ses mains. - Mais c'est triste, je ne peux plus la porter sur mon dos. - Ajouta-t-il avec une moue triste.

- Oh mon cœur, ce n'est pas grave, on a encore tous nos autres souvenirs. - Lui dît Karol en s'asseyant à côté de lui pour lui faire un câlin. Ruggero lui déposa un baiser sur le front avant de resserrer son emprise sur elle.

Leurs enfants les regardèrent avec un sourire. Durant toute leur vie, autant dans leur enfance, que dans leur adolescence et leur vie d'adulte, ils avaient toujours assisté à l'incroyable amour que leurs parents se portaient. Karol et Ruggero se démontraient toujours un amour inégalable à un autre. Mila, Sofía et Enzo admiraient énormément leurs parents.

- Pourquoi c'est triste que papi ne puisse plus porter mamie sur ses épaules ? - demanda Nicolas à sa maman.

- Oh c'est parce qu'ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux l'un de l'autre parce que papi a porté mamie sur ses épaules pour qu'elle puisse attraper son cerf-volant qui s'était coincé dans un arbre. - Expliqua Mila à son fils en souriant.

- Papi, mamie, vous nous raconter votre histoire d'amour. - Demanda Laura, la fille d'Enzo en s'asseyant sur le canapé à côté de Karol.

- Oui, je veux savoir comment vous êtes tombés amoureux. - Rajouta Sebastian.

Les enfants et les autres petits enfants hochèrent la tête. La petite Emma de trois ans hocha la tête aussi et tendit les bras vers son grand-père. Celui-ci la prit dans ses bras pour l'asseoir sur ses genoux. Karol fit la même chose avec Sebastian tandis que Nicolas s'assît entre ses deux grands parents. Leurs enfants s'assirent dans les fauteuils en face d'eux prêts à écouter une nouvelle fois la plus belle histoire d'amour qu'il n'ait jamais entendu, celle de Karol Sevilla et de Ruggero Pasquarelli.

***

2084 - 91 ans

Karol et Ruggero venaient de rejoindre le ciel après quatre-vingt-onze ans de vie. Ils arrivèrent au Paradis main dans la main, toujours aussi amoureux. Ils étaient morts mais ils souriaient car ils avaient réussi à s'aimer toute leur vie.

Ils se tournèrent l'un vers l'autre et prirent le visage de l'autre dans leurs mains.

- On a réussi mon ange. Quatre-vingt-cinq ans qu'on se connaît. Soixante-dix-huit ans qu'on est ensemble et soixante six ans qu'on est mariés. - Dît Karol en collant son front contre celui de son mari.

- Je suis tellement heureux. On s'est aimé toute notre vie et maintenant on va s'aimer pour toute l'éternité. On ne se séparera jamais. - Lui murmura-t-il en caressant son nez avec le sien.

- Embrasse-moi. - Souffla-t-elle en le regardant dans le plus profond des yeux.

Sans attendre, l'italien déposa ses lèvres sur celle de la femme de sa vie. Leur baiser était doux et tellement tendre. Ils s'embrassaient à plusieurs reprises de la même manière et on pouvait sentir à quel point leur amour était fort.

Alors qu'ils s'embrassaient, l'ange de l'amour les statufièrent juste dans cette position là pour que leur baiser que le temps ne puisse pas l'arrêter et qu'il dure pour l'éternité.



Fin













Holà holà 😇
Ça fait un petit moment qu'on ne s'est pas vu sur ce livre là. ☺️
J'ai passé beaucoup de temps à écrire ce One Shot. 💖
J'espère qu'il vous aura plu. 🥰

🥀 Bisous 🥀

PS : voici une nouvelle vidéo Lutteo sur ma chaîne YouTube

[Il devrait y avoir un GIF ou une vidéo ici. Procédez à une mise à jour de l'application maintenant pour le voir.]

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