Lutteo : Correspondant (Point de vue Matteo)
Il ne restait plus que quelques minutes avant d'arriver sur le sol mexicain. Je me tourne vers le hublot, pressé de visiter ce pays.
J'ai vécu toute ma vie en Italie et j'ai toujours rêvé de partir à l'étranger mais pour ça il fallait terminer mes études car mes parents disaient que pour voyager, il fallait de l'argent. On partait de temps en temps en vacances à travers l'Italie et l'Europe mais partir en Amérique Centrale c'était autre chose.
J'étais en troisième année de psychologie et mon université m'offrait la possibilité de passer six mois dans un pays étranger grâce à un programme d'étude. Parmi les pays proposés, il y avait le Mexique alors j'avais sauté sur l'occasion.
J'allais être accueilli par une famille qui s'était portée volontaire pour accueillir un étudiant européen parmi d'autres.
Ma famille d'accueil s'appelait les Valente. Elle était composée d'une femme nommée Monica, qui avait quarante six ans et de sa fille dont je ne connaissais pas encore le prénom et qui avait dix-huit ans. Elle était plus jeune que moi mais j'étais pressé de la rencontrer car je savais que je pourrais me faire rapidement un cercle d'amis en habitant sous le toit d'une jeune de mon âge.
Mes bagages en main, je passai mon regard sur chaque personne devant moi qui attendait de voir leurs proches apparaître à la porte que je venais de passer. Je m'arrêtai lorsque je vis mon nom de famille sur une grande pancarte et une femme très souriante. Je m'approchai d'elle et la saluai timidement.
- Tu es bien plus beau en vrai, Matteo. - me dît-elle en gardant son sourire.
- C'est un plaisir de vous rencontrer, madame Valente. Merci de m'accueillir chez vous.
- Oh non, non, non. Tutoie-moi s'il te plaît et appelle-moi Monica. On va vivre sous le même toit tout de même.
On prit ensuite la route jusqu'au parking avant d'aller à sa maison. Durant le trajet, elle me posa des questions sur ma famille et sur l'Italie. Je lui répondis avec joie.
Mes parents s'appellent Angelo et Lissandra. Je suis très proche d'eux même si j'ai un peu plus d'affinité avec ma mère. Ce sont deux parents aimants qui ont toujours tout fait pour que je ne manque de rien et que je sois heureux. J'ai eu une enfance plutôt paisible. Ma meilleure amie s'appelle Nina, c'est une personne vraiment génial qui sait te remonter le moral en moins de deux. Elle analyse énormément les personnes et arrivent à les cerner très rapidement.
- Elle me manque. Elle a dit qu'elle essaierait de venir pendant ces six mois. - terminais-je de lui raconter.
- Dis-lui qu'elle est la bienvenue à la maison alors. Elle peut venir quand elle veut. Il y a plein de chambre de libres, on vit dans une grande maison.
Une fois à la maison, Monica m'offrît d'abord un rafraîchissement avant de me faire le tour de la maison. Elle me fit visiter en premier le rez-de-chaussée avec l'entrée, le séjour, la cuisine et la bibliothèque. À l'étage, il y avait cinq chambres et chacune d'elle avait sa propre salle de bain.
La maison était très grande et très chaleureuse. Leur jardin aussi était grand et il y avait même une piscine. Je suis arrivé dans un hôtel de luxe. Toute la décoration était magnifique et il y avait de grands tableaux accrochés au mur.
Monica ouvrit la porte d'une chambre au fond du couloir. C'était ma nouvelle chambre. Elle me dît de m'installer le temps qu'elle fasse le petit déjeuner puis de descendre pour la rejoindre.
Je déballai rapidement mes affaires en contemplant la grande chambre qu'on m'avait assigné. Il y avait une porte fenêtre qui donnait sur un balcon où j'avais vu sur le jardin. Il y avait aussi une grande armoire à côté du lit, deux étagères, un bureau et deux tables de chevets. La salle de bain se trouvait juste en face du lit et dans celle-ci il y avait une baignoire et un grand lavabo avec un grand miroir au-dessus et une commode à côté.
Je me sentais comme un prince dans un château.
J'avais toujours vécu dans une petite maison avec deux chambres, un salon et une cuisine. La salle de bain on la partageait tous les trois avec mes parents. En parlant d'eux, je leur envoyai rapidement un message pour leur prévenir de mon arrivée au Mexique avant de terminer de déballer mes affaires.
Ensuite, je redescendis à la salle à manger pour trouver une assiette de viennoiseries avec des toasts à côté ainsi qu'un verre de jus.
- Thé, café ou chocolat ? - me demanda Monica.
- Je veux bien un peu de thé, s'il te plaît. Merci beaucoup.
Elle m'offrît un sourire et prit ma tasse avant de retourner à la cuisine, sûrement pour servir le thé. Je m'asseyais à ma place et remarquai un bol de céréales avec une pomme à la place juste à côté de moi. J'étais sur le point de demander à Monica lorsque j'entendis des pas dans les escaliers. Je me retournai et aperçus une brunette avec un rouge à lèvres couleur bordeau et beaucoup de fond de teint. Elle portait une robe à rayures noirs et blanches et des bottines noirs.
Elle pris le bol de céréales et la pomme à côté de moi et rentra dans la cuisine pour vider le contenu du bol dans l'évier et jeter le fruit à la poubelle.
- Mais je l'avais fait pour toi. - Lui dît Monica en la voyant faire.
- Combien de fois je t'ai dit de ne pas me faire mon petit déjeuner ? - lui répondît-elle de manière froide.
- Mais il faut bien que tu manges quelque chose.
- Je peux le faire toute seule. Je n'ai pas besoin de toi.
- Luna... - soupira la femme.
Je mangeai mon petit déjeuner en silence en essayant d'ignorer la conversation qui se déroulait devant moi mais c'était un peu difficile.
Je savais maintenant le prénom de ce qui semblait être sa fille : Luna.
Celle-ci se dirigea vers le réfrigérateur pour sortir le lait et une pomme, puis prit un bol et des céréales et se servit exactement le même petit déjeuner qui était sur la table avant qu'elle arrive. La seule différence était que cette fois-ci, elle l'avait préparé elle-même.
- Tu n'as pas dit bonjour à Matteo. - dît Monica après quelques minutes de silence. - C'est l'étudiant europ...
- Je m'en fiche.
Ok...
Cette Luna ne semblait pas vouloir être mon amie. Je devrais probablement me faire des amis par d'autres moyens.
- Luna... - soupira-t-elle à nouveau.
- Tu fais ce que tu veux, c'est ta maison, ta vie. Mais ça ne m'intéresse pas. - haussa-t-elle les épaules avant de prendre une cuillère pour commencer à manger ses céréales.
- Tu ne penses pas ce que tu dis.
- Si tu aimes vivre dans une illusion, c'est ton choix. Mais tu sais très bien que je ne te supporte pas. - lui dît Luna froidement ce qui me fit froncer les sourcils.
Elle avait vraiment une attitude horrible avec sa mère. Si je parlais comme ça à la mienne, elle me tuerait.
Luna remonta ensuite les escaliers avec son petit déjeuner à la main pour s'enfermer dans sa chambre et ne donna aucune autre explication.
J'entendis Monica soupirer encore une fois avant qu'elle ne s'assoit en face de moi pour prendre son thé avec ses toasts au beurre.
- Elle a une attitude un peu surprenante. Mais au fond, elle est gentille. - sourît-elle faiblement.
- C'est ta fille ? - Elle hocha la tête. - Et tu la laisses te parler comme ça ? Tu lui as juste fait le petit déjeuner. Tu n'as rien fait de mal.
Monica resta silencieuse quelques instant. Elle sembla puis secoua la tête.
- Ne t'en fais pas pour ça. Je suis habituée à elle. Luna est du genre solitaire, c'est difficile d'établir une amitié avec elle. En acceptant de t'accueillir ici, j'espérai la faire socialiser un peu mais je sens que c'est mal parti.
La première impression que Luna m'avait donné n'en était pas une bonne. Rien ne me donnait envie d'établir une quelconque amitié avec elle. Mais Monica avait été si gentille et elle semblait si triste en me disant tout ça que je lui avais dit que j'essaierai de parler avec elle.
***
Forcée de m'accompagner à la faculté, j'entendais Luna soupirer fortement pour bien me faire comprendre que je la dérangeais. Après environ quinze minutes de marche, un garçon brun aux yeux marrons s'approcha de nous et sourit en voyant mon accompagnatrice à côté de moi.
- Poulette ! - se réjouit-il en courant vers elle pour la prendre dans ses bras. - Tu t'es enfin dégoté un petit ami. - plaisanta-t-il.
- Je ne serai jamais son petit ami. - dis-je sûr de moi.
Le regard amusé du garçon changea à une sorte de pitié que je ne compris pas.
- Tu l'as déjà dégouté. - soupira-t-il.
- Dégage toi. Tu gênes sur mon chemin et en plus tu pues. Tu ferais une faveur au monde si tu disparaissais.
Alors que j'étais sous le choc de sa phase, je vis le garçon secouer la tête et la prendre dans ses bras d'une manière très affectueuse.
- Moi aussi je t'aime, poulette.
- Tu comprends pas que tu me fais chier ?! Si t'as pas d'amis, va voir ailleurs ! - cria-t-elle en se détachant brusquement de lui avant de partir.
Le garçon soupira une nouvelle fois avant de se tourner vers moi.
- Elle a une forte personnalité mais au fond elle est gentille.
- Je n'en ai pas l'impression. Vu comment elle traite sa mère et les gens autour d'elle. - désapprouvais-je. Il resta silencieux quelques secondes puis reprit la parole.
Il me demanda qui j'étais et je lui expliquai tout mon programme d'échange pour les études. Il se proposa de me faire une visite de la faculté et par chance, il était dans une licence de psychologie aussi. J'appris qu'il s'appelait Simon et que c'était le meilleur ami de Luna. J'aimerais qu'on lui décerne un prix pour arriver à la supporter alors que c'est une vraie peste avec tout le monde.
En tout cas, Simon était sympa et m'avait promis de me présenter à d'autres amis. Il n'a pas voulu me parler plus de Luna et je n'ai pas insisté non plus. Je sais que sa mère voudrait qu'elle s'ouvre plus socialement mais si elle a cette attitude, il est évident que ça n'arrivera jamais.
***
Cela faisait deux semaines que j'étais arrivé au Mexique. Monica était toujours aussi adorable avec moi et me traitait comme si j'étais son enfant, surtout lorsque j'avais un peu le cafard et que ma famille me manquait. Elle m'avait préparé des pâtes bolognaises, qui était mon plat préféré, pour me faire plaisir.
À l'université ça se passait bien aussi. Je m'étais bien intégré à ma licence et m'étais fait de nouveaux amis : Gaston et Ramiro. Ce dernier avait une petite amie du nom de Yam qui avait aussi des origines italiennes. Je m'étais aussi rapproché de Simon même si je ne passais pas tout mon temps avec lui car il suivait Luna et que je ne voulais surtout pas la croiser en plus de la résidence.
Elle était toujours aussi insupportable avec les personnes autour d'elle. Je savais qu'elle séchait souvent les cours car elle ne venait pratiquement jamais avec moi à la fac le matin. Elle ne mangeait jamais avec nous le soir, elle restait dans sa chambre la plupart du temps ou alors elle sortait pour quelques jours. J'avais déjà osé poser la question à Monica mais elle m'avait simplement demandé d'oublier ça et de profiter de mon échange étudiant et de ne pas m'inquiéter pour ça.
Mais cette femme était si malheureuse chaque fois qu'elle voyait sa fille que je ne pouvais pas m'empêcher de détester Luna. Elle faisait tellement de mal à sa mère.
Je me demandais également où était passé son père...
- Sapevate che la maggior parte delle storie d'amore inizia con l'odio?[Tu savais que la plupart des histoires d'amour commençait par la haine ?] - Me dît ma mère au téléphone.
- Stai scherzando? Questa ragazza è insopportabile. Non potrei mai innamorarmi di lei. Mai. [Tu plaisantes ? Cette fille est insupportable. Je ne pourrai jamais tomber amoureux d'elle. Jamais.] - certifiais-je.
- Eppure, ogni volta che ci chiama, non fa altro che parlare di lei. [Pourtant à chaque fois que tu nous appelles, tu ne fais que parler d'elle.] - rît mon père.
- Perché la odio! [Parce que je la déteste !]
Après mes parents, fut le tour de Nina qui se posait des questions sur son comportement.
- En tant que futur psychologue, tu devrais te demander pourquoi elle réagit comme ça. Est-ce que tu es sûre que tout va bien avec sa mère ?
- Je n'en sais rien. Mais Monica est très gentille avec moi. Et puis même, elle parle mal à tout le monde, elle m'ignore. Elle est insupportable.
- J'ai compris qu'elle était insupportable. Ça fait dix fois que tu me le dis. - rît ma meilleure amie alors que je la voyais sur l'écran de mon téléphone en appel vidéo. - Écoute, il doit y avoir une explication. Tu sais bien qu'il y a toujours une raison à un comportement.
- Mais je ne vois aucune raison. Sa vie est géniale. Elle a de l'argent, sa mère est une crème, elle habite dans un endroit magnifique, elle a tout ce qu'elle veut. Franchement, qu'est-ce qu'il la pousserait à agir ainsi ?
- Matt, tu es dans cette maison que depuis deux semaines. Tu ne peux pas analyser une personne en si peu de temps et puis si tu pars sur un sentiment négatif, tu ne seras jamais objectif.
<<Il peut y avoir plein d'explications. Peut-être que sa mère était méchante avec elle avant. Peut-être qu'elle a été harcelée. Tu m'as dit que Monica n'avait pas de mari. Peut-être que son père est mort et qu'elle est encore prise dans son deuil. Peu importe mais il doit y avoir une explication. Tu m'as dit qu'elle ignorait son meilleur ami mais que lui la poursuivait toujours. S'il le fait c'est qu'il doit bien avoir une raison, non ? D'après ce que tu m'as dit, Simon ne semble pas être quelqu'un qui se laisse marcher sur les pieds.
Les mots de ma meilleure amie me faisaient réfléchir. Elle et moi avions toujours adoré analyser le comportement des gens, comprendre pourquoi il agissait d'une façon. C'était passionnant.
Le cas de Luna n'était pas différent de de qu'on avait pu voir au lycée avec des adolescents qui avaient un comportement agressif et qui avaient en fait de gros problèmes chez eux.
Mais je vis chez Luna et je ne vois pas de problèmes. Peut-être seulement l'absence d'un père. Peut-être que c'était le problème.
J'étais tellement occupé à réfléchir à ce sujet que je n'étais pas très attentif au cours. Gaston me demanda si tout allait bien alors je lui racontai la situation avec Luna. Ses yeux sont devenus tristes.
- J'étais ami avec Luna avant... mais un jour elle est arrivée à l'université et elle m'a crié dessus devant tout le monde sans aucune raison. Je n'ai pas compris. Elle était revenue au collège après deux mois d'absence. On était tous contents de la voir. Elle avait beaucoup d'amis avant. Mais à peine elle est revenue qu'elle nous a tous tourné le dos et cracher dessus. On a essayé de chercher ce qui lui était arrivé mais on n'a jamais su. Avec le temps on a compris qu'elle avait changé et qu'elle ne reviendrait jamais celle qu'elle était avant. Il n'y a que Simon qui n'a pas lâché l'affaire. Il faut dire qu'ils étaient très proches. Ils se considèrent comme des frères et sœurs.
J'assimilai les paroles de mon ami et je compris que Nina avait raison. Luna cachait définitivement quelque chose qui la faisait agir ainsi. Mais qu'était-ce ?
- Tu crois qui lui ait arrivé quoi pendant les deux mois où elle était absente ? - demandais-je.
- Il y a eu des tas de rumeurs mais je crois que personne ne sait ce qu'il s'est vraiment passé.
***
En rentrant à la résidence, je vis Luna dans le salon avec sa mère. Je restais caché dans l'entrée car j'entendais Monica pleurer.
- Tu n'auras bientôt plus de fille. - lui dît-elle sans aucune émotion dans sa voix ce qui causa le sanglot de Monica qui voulait la serrer dans ses bras mais Luna l'en empêcha. - Tu devrais t'y habituer maintenant.
[Je sais que t'as amené Matteo pour moi mais je crois qu'il te serait plus utile.]
- Personne ne prendra jamais ta place, Luna. Tu le sais. - lui dît Monica qui essayait d'étouffer ses sanglots.
Elle secoua la tête puis dépassa sa mère pour monter les marches d'escalier.
Alors, le problème c'était qu'elle était jalouse de moi parce que sa mère m'avait invité chez elle ?
Ça pourrait expliquer son comportement avec sa mère.
Mais comment expliquer son comportement avec Simon, Gaston et ses anciens amis ?
J'attendis que Monica aille dans la cuisine pour sortir de ma cachette et monter les escaliers à mon tour. En haut, Luna m'intercepta avec un regard noir.
- Qu'est-ce que t'as entendu ?
Sa voix me donnait des frissons. Elle était tellement vide d'émotions. Son expression froide avec ses lèvres peintes en mauve et son fond de teint qui ressortait un peu trop. Je détestais sa manière de me regarder. Comme si j'étais un vulgaire insecte.
- J'ai eu le temps de voir comment tu as fait pleurer ta mère. Tu n'as donc pas honte ? Elle t'aime tellement et toi tu la traites comme ça.
Pour réponse elle roula les yeux en l'air et s'enferma dans sa chambre.
Pour moi, elle était toujours aussi insupportable.
Mais je n'imaginais pas que derrière cette porte, elle étoufferait ses sanglots avec un oreiller.
Je n'imaginais pas que derrière la porte de sa chambre, se cachait le secret qu'elle gardait.
***
Trois jours plus tard, je m'installai à table avec Monica pour dîner comme d'habitude. Elle me posa des questions sur ma journée et des nouvelles de ma famille en Italie. Durant le dîner, elle avait appelé Luna trois fois pour qu'elle vienne au moins prendre quelque chose à manger mais il n'y avait pas de réponse. Mónica était de plus en plus inquiète et s'excusa pour se retirer de la table et monter les escaliers. Je l'entendis frapper à sa porte mais toujours aucune réponse. Elle prévint qu'elle allait entrer. Tout ce que j'entendis ensuite c'était un cri qui me fit rappliquer rapidement à l'étage pour savoir ce qu'il se passait.
Luna était inconsciente à demi allongée sur son lit et sur le sol. Il y avait du sang tout prêt de son visage qui semblait avoir été craché et son teint était aussi pâle que le mur. Elle tenait dans sa main un flacon de comprimés. Il y en avait d'autres sur sa tablet de nuit au-dessus d'elle. Il y avait aussi une machine avec un masque à oxygène de l'autre côté de son lit avec un sachet à intraveineuse.
J'étais dans un état de choc.
Monica avait déjà appelé l'ambulance et elle était arrivé en moins de dix minutes pour prendre Luna en charge. Rapidement, je me retrouvai seul dans la résidence complètement désorienté après avoir entendu un ambulancier parler de la leucémie.
Et c'est là que je compris, tout.
À suivre...
•
Je suis toujours aussi sadique oui 😅
La suite de l'histoire sera sur le point de vue de Luna. 🥰
J'espère que cette première partie vous aura plu ❤️
🥀 Bisous 🥀
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