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L'Irlandais

Le taxi s'arrêta, Sherlock bondit hors de la voiture un grand sourire aux lèvres, laissant à John le soin de régler la course. Le brun se frotta les mains, plein d'excitation, et observa la bâtisse lui faisant face. C'était une maison avec un appartement abandonné d'après Lestrade, la victime ne s'y était jamais rendue au part avant. La victime ? Comment, vous n'êtes pas au courant que l'on se trouve sur une scène de crime ? Vous n'avez rien suivi ou quoi ?

Revenons à nos macchabées, les fenêtres de l'appartement étaient toutes condamnées et le meurtre s'étant déroulé de nuit, les voisins n'avaient rien vu. Sherlock passa sous le ruban jaune de la police et se dirigea vers le jardin un air perplexe accroché au visage. En le voyant partir dans la direction opposée à l'entrée, Watson, enfin sorti du taxi, failli le rejoindre mais haussa les épaules, lasse, avant de se diriger vers le lieu du crime.

* * *

Le docteur avait vu de nombreuses scène morbide dans sa vie, mais c'était la première fois qu'il voyait une jeune morte aux cheveux coupé par son assassin... Peut-être celui-ci était un coiffeur-phsycopate en série ? En tout cas cela semblait passionner Sherlock, son acolyte (et amant), il ne pu se retenir de sourire devant son enthousiasme contagieux. En effet il avait fouillé la pièce de font en comble pendant que John pratiquait un diagnostique du corps. Je vous fais un résumé des découvertes de seul détective consultant au monde ?

Victime : Annabelle Ward* (Annie pour les intimes), 32 ans, riche, belle, une balle de révolter (petit calibre d'après Holmes) en pleine poitrine alors qu'elle était vraisemblablement en train de se déshabiller pour une parie de jambe en l'air (comme l'attestait l'humidité de son sous-vêtement), mariée mais alliance disparue (elle avait une trace plus claire au niveau de son annulaire droit), robe de gala (elle était allée à l'opéra qui se trouvait dans la même rue que son lieu de mort), était sortie pendant le spectacle (ses chaussures étaient encore humides), avait été protégée de l'averse par quelqu'un tenant un parapluie (un homme grand, vu qu'elle était mouillée au mollets), avait quitté l'opéra la veille entre 8h30 et 22h45 (heures où il avait plu), cheveux coupés au couteaux après sa mort, pas de trace de son téléphone

Indices : traces de chaussures, chères, en cuire, taille 42, marques de cendres de cigares ayant une odeur de caramel* (laissées par l'assassin), le coupable avait probablement emporté la bague de la victime, son téléphone et le pistolet

Suspects (Scotland Yard avait déjà fait des recherches) : Glen Baskerville* (le mari), 35 ans, riche, irlandais,toujours amoureux de sa femme, était dans sa loge à l'opéra avec sa femme la nuit du crime mais il assure qu'elle s'est éclipsée durant le 2e acte ; Caleb Prior* (l'amant), 30 ans, riche, d'origine américaine, adore sa « copine », était à une vente aux enchères cette nuit, on l'y a vu au début et à la fin (mais il a pu s'en aller durant la soirée pour revenir plus tard), les deux suspects ne se connaissent pas...

Après que John eu fini d'expliquer tout ça aux enquêteurs de Scotland Yard qui n'arrivaient pas à suivre tout ce que le détective marmonnait, l'inspecteur Anderson pris la parole :

- On a fait des recherches sur les cheveux. Il semblerait que ce soit une tradition Irlandaise** que de couper les cheveux aux femmes infidèles après les avoir punies. Le mari est d'origine Irlandaise, il a appris que sa chère épouse le trompait et l'a assassinée ! On tient notre homme ! Je vous l'avait dit qu'on avait pas besoin du psychopathe !

- Ce n'est pas une psychopathe ! Mais un sociopathe de haut niveau ! s'écria le docteur, outré.

- Merci darling, Sherlock adorait appeler Watson comme cela, ça le faisait toujours rougir et dieu savait qu'il aimait le faire rougir. Pour répondre à cet imbécile d'Anderson dont la bêtise n'égale que son incapacité à emmètre des hypothèses correctes, non ce n'est peut-être pas le mari qui est le coupable.

Devant les exclamations de surprise de son auditoire, le plus jeune des Holmes bomba le torse et poursuivi ses explications :

- L'auteur de se crime s'y est mal pris pour couper les cheveux de cette Annie, dans la tradition irlandaise, on les coupe de gauche à droite et non pas de droite à gauche ! Je vois mal un irlandais de pure souche commettre une telle erreur. De plus, humm... je ne sais pas encore quoi, mais quelque chose cloche dans cette pièce.

Sur ce, le détective lança une œillade appuyée à son docteur et dévala les escaliers en direction de la sortie. Heureusement, John avait l'habitude et il compris que ce petit manège voulais dire dans les grandes lignes « Darling, je te laisse prendre les adresses des suspects, je dois vérifier un truc ».

* * *

La sonnette retentissais depuis une bonne minute lorsque la porte s'ouvrit enfin sur un Glen Baskerville endeuillé. John commença à lui poser les questions habituelles pour le distraire et donner à Sherlock le temps d'observer (et de fouiller) la maison. Celui-ci n'y manqua pas, il ouvrit l'armoire de l'entrée et scruta avec soin les paires de chaussures qui s'y trouvaient tout en marmonnant « humf, taille 42, cuire, mais propre... », il passa ensuite au parapluie rangé dans l'entrée ainsi qu'aux mentaux. En fouillant l'un d'eux, il trouva d'ailleurs une alliance qui ne pouvait pas appartenir à Glen puisqu'il portait la sienne au doigt. Une fois son inspection terminée, le détective rejoignit son amant et leur hôte dans le salon. Il les interrompit brusquement en tendant au jeune veuf l'alliance qu'il venait de trouver.

- Est-ce la bague de votre femme ?

Le Baskerville se jeta sur le bijou en s'écriant :

- Oui c'est bien la sienne ! On m'a dit qu'elle ne la portait pas au moment de... Il ne put finir sa phrase, la douleur ayant pris le dessus. Holmes continua donc, sans état d'âme :

- Et c'est ce manteaux là que vous portiez hier soir à l'opéra ? dit-il en brandissant le vêtement dans lequel il avait trouvé l'anneau.

- Non, je portais le noir que vous voyez sur le porte manteau, j'ai par contre mis celui-ci pour aller à Scotland Yard ce matin.

- Vous fumez ?

- Oui, la cigarette.

Le détective consultant hocha la tête et tourna les talons, laissant là encore à son fidèle ami le soin de ménager les tensions.

* * *

Cette fois-ci le suspect, Caleb Prior, fut beaucoup plus prompte à leur ouvrir la porte, impeccable dans son riche costume, il ne semblait pas très touché par la mort de sa maîtresse. Seuls ses yeux rougis, attestaient de sa peine. Le petit manège des amants de Backer Street se reproduit à nouveaux ; Sherlock observa les chaussures (taille 40 et un peu humide), le parapluie et les manteaux. John posa les questions. Au bout de quelques minutes, le brun retrouva les deux autres hommes et commença à interroger l'amoureux éploré :

- Avez-vous acheté des chaussures récemment ?

- Euhh non, pourquoi ?

- Pour rien. Avez vous vu Annabelle Ward dernièrement ?

- Oui, il y une semaine, elle m'avait promis de quitter son mari au plus tôt. Le salaud l'a tuée j'en suis sûr ! Il serra les points avec une haine impossible à feindre...

- Vous l'avez déjà croisé ?

- Ce matin en me rendant au poste de police, pour la première fois. J'ai d'ailleurs failli venger Annie moi même ! Mais la justice s'en chargera... Vous voulez un cigare ?

Sherlock secoua la tête et sortit en trombe. Quelques minutes plus tard, John reçu un message lui donnant rendez-vous, à quelques rues du lieu du crime. Il y trouva son génie en train de fouiller une poubelle... Au bout de quelques instants il brandit, triomphant une paire de chaussures boueuses, taille 42.

- J'en étais sûr ! Cria-t-il en sautant dans tous les sens, il embrassa même John sur la bouche et repartit en courant appeler un taxi.

Pendant le trajet vers la maison de Glen, il raconta tout au pauvre docteur qui ne comprenait plus rien :

- Je savais que quelque chose clochait ! Les traces de pas, John, les traces de pas ! Il n'y avait que celles du meurtrier, pas celles de la victime ! En plus, la terre du jardin était toute retournée et on y distinguait même des empreintes de chaussures ! Le meurtrier a maquillé tout ça pour accuser le mari ! Appelle Lestrade et prévient la police, j'ai un assassina à empêcher !

Le détective bondit de la voiture et s'élança vers la maison du jeune veuf, dont il défonça à moité la porte. Le docteur s'acquitta de sa mission avant de suivre son amant. Il le trouva le nez en sang en train de menacer Mr. Prior, totalement débraillé, d'une arme à feu. Celui-ci s'effondra dans un fauteuil et demanda :

- Comment avez vous, compris ?

Le Baskerville, jusque là en retrait, la mine horrifiée demanda :

- Compris quoi ?

- Et bien qu'il était l'assassin ! s'écria Sherlock un sourire satisfait aux lèvres. Eh bien pour répondre à votre question, j'ai tout de suite compris que quelque chose n'allait pas. Les chaussures de Mr. Glen n'étaient pas sales, son parapluie n'avait pas été utilisé et le manteaux dans lequel j'ai trouvé la bague de la mort n'était pas celui qu'il portait la nuit du meurtre, mais celui qu'il portait ce matin quand vous l'avez croisé. De plus il ne fume pas le cigare, mais vous oui. Il n'aurait jamais coupé les cheveux de sa femme dans le mauvais sens, mais vous oui. Votre parapluie était humide ainsi que vos chaussures; celles que vous avez utilisées pour la fausse piste, je les ai retrouvées dans une poubelle. J'ai aussi tiqué quand vous avez parlé de vengeance ! Par contre la suite de vos plans reste une peu floue. Je vais tenter des conjectures, vous me direz si j'ai tord. L'assassin acquiesça. Alors... je dirais que vous aviez en effet demander à votre maîtresse de quitter son mari, elle a du refuser et comme vous êtes d'une jalousie maladive, vous avez préféré la voire morte plutôt qu'au bras d'un autre. Je me trompe ? Caleb fit un signe de tête négatif. Vous avez donc tué Annabelle Ward, tout en laissant de nombreuses fausses pistes, bien trop ostentatoires si vous voulez mon avis, pour faire accuser Mr. Baskerville. Vous aviez prévu de l'assassiner lui aussi. Comme le prouve le fait que je vous ai découvert le menaçant d'un pistolet. Mais ça ne colle pas avec votre logique de le faire arrêter pour meurtre...

- Et bien j'avais prévu de lui faire écrire une lettre où il se confessait du crime et ensuite le tuer et maquiller le tout en suicide. Ainsi, je faisais disparaître le mari et la femme en réglant la question du coupable.

- Eh bien, c'est assez intelligent je dois dire ! Vous avez conçu ça seul... ou bien ?

- Bien sûr que non ! Je présume que je peux dire son nom, si ce n'est la vie, je n'ai rien à perdre. Et comme je vais la passer en prison de toute façon... Sherlock le coupa dans son élan et murmura d'une voix fiévreuse :

- Moriarty...

Sur ce nom qui les fit tous frissonner, la police envahie la maison, le meurtrier fut arrête. Les amants de Backer Street s'en retournèrent chez eux, le sourire aux lèvres et les yeux brillants. Sherlock était toujours particulièrement joyeux et... passionné, après avoir résolu en enquête. La nuit promettait d'être longue.

* Vous avez les ref quant aux noms que j'ai choisis et aux cigare sentant le caramel ?

** J'ai inventé cette tradition irlandaise de toute pièce









Alors qu'est ce que vous en avez pensé ? Vous aviez compris tout de suite le fond de l'affaire ? Bon, pour ceux qui savaient d'où venaient les noms, ça a du être plus facile !

J'ai écris cette histoire dans le cadre d'un défi d'écriture, je devais rédiger une intrigue policière, alors du coup ce n'est pas vraiment un Johnlock...  Ah et n'hésitez pas à me signaler mes fautes de français si elles vous sautent aux yeux !

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