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Désillusion

Dans le domaine du mal et des ombres, naguère, d'antan, le monde onirique aujourd'hui devenu un lieu froid, morne et désolé, gît dans un écrin de verdure enneigé, un Béhémoths pourrissant. Habité par la gangrène, qui laisse se déverser par ses plaies béantes, la roche qui servit un jour à l'ériger. Le mal dont souffrait le jadis, glorieux édifice, n'était autre que le temps. L'imposant château sommeille au milieu des ruines, d'une forêt morte. Silencieuse, aimable solitude, qu'on aime à parcourir votre ombrage ignoré. Dans les sombres détours, en rêvant égaré, éprouvant un sentiment libre d'inquiétude ! Des arbres, des gazons une douce tristesse : cette onde qu'on entendait murmurer avec mollesse, et dans le fond des bois semble encore appeler. Oh ! Que l'on se sentait heureux ici, loin de tout. Au bruit de ces ruisseaux, sur un tapis de fleurs, sur l'herbe printanière, qu'ignoré, sommeillant à l'ombre des ormeaux ! Tout parlait, tout plaisait sous ces voûtes tranquilles ; ces genêts, ornements d'un sauvage réduit. Ce chèvrefeuille atteint d'un vent léger qui fuit, balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles. Forêts, dans vos abris gardez les vœux étaient

offerts à l'Arbre Mère. A quel amant jamais serez-vous aussi chères ? Depuis que vous n'êtes plus, déchut de votre superbe, lors d'une folie passagère, qui laissa un goût amer à Nightmare.

L'astre des nuits, perçant des nuages épars, qui laisse dormir en paix ses longs et doux regards. Le rayon qui blanchit ses vastes flancs de pierre, en glissant à travers les pans flottants du lierre ; dessine dans l'enceinte un lumineux sentier. On dirait le tombeau d'un peuple tout entier où la mémoire, errant après des jours sans nombre, dans la nuit du passé viendrait chercher une ombre. Cet astre de la nuit, ce globe que l'on suppose un monde fini et dépeuplé, promène ses pâles solitudes au-dessus des solitudes de la bâtisse; il éclaire des rues sans habitants, des enclos, des places, des jardins où il ne passe personne. Au loin, des monastères où l'on n'entend plus la voix des cénobites, des cloîtres qui sont aussi déserts que les portiques de l'église. Sur son éperon rocheux barré, dominant de sa silhouette l'ensemble de la vallée les ruines gisantes, d'une citadelle décrépite, rongée par les affres du temps.

Une situation idéale qui garantissait la défense, en lui offrant un contrôle visuel très étendu des lieux alentours, fanés. Mais, qui serait assez fou pour ne serait-ce qu'oser imaginer, lancer une quelconque escarmouche aux murs où se dressent les ruines enneigées d'une forteresse décrépite, au cœur d'une forêt morte. Le Prince des Nuées écume de son trône brisé, d'un air las et ennuyé, la salle circulaire et vaste, jadis accueillante d'un somptueux palais déchu par les affres du temps. Rongé dans le vice, la haine et mépris.

Un fragment détaché tout à coup de la voûte de la salle a roulé à ses pieds: un peu de poussière s'est élevée, quelques plantes ont été déchirées et entraînées dans sa chute. Les plantes renaîtront demain ; le bruit et la poussière se sont dissipés à l'instant. Voilà ce nouveau débris couché pour des siècles auprès de ceux qui paraissaient l'attendre. Les empires se plongent de la sorte dans l'éternité où ils gisent silencieux.

Les ruines antiques, au même titre que les bois, symbolisent alors, la folie et l'effondrement de l'ambition. Et on entendait un lointain écho, réminiscence du passé se mêlant aux vastes mers tableau philosophique, qui plait au cœur de chagrins agités. Quand de ton sein par les vents tourmentés, quand des écueils et des grèves antiques. Sortent des bruits, des voix mélancoliques. L'âme attendrie en ses rêves se perd et s'égarant de pensée en pensée, comme les flots de murmure en murmure, elle se mêle à toute la nature. Avec les vents, dans le fond des déserts, elle gémit le long des bois sauvages, sur l'Océan vole avec les orages, gronde en la foudre, et tonne dans les mers : Malheur au coin de la terre où germe la semence, où tombe la sueur de deux bras décharnés ! Maudits soient les liens du sang et de la vie ! Maudites la famille et la société ! Seigneur, je reconnais bien là, le délire, s'il ose murmurer ; Je cesse d'accuser, je cesse de maudire, mais laissez-moi pleurer ! »

-Putain... C'qu'on peut s'emmerder dans c'trou paumé.... Soupira Nightmare d'agacement.

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