Warrior
Travail scolaire : rédiger un extrait du journal intime d'un sportif durant les JO Antiques pour l'épreuve de vitres choix.
Mon épreuve : le pugilat (sorte d'ancêtre de la boxe anglaise)
Jour 4 des épreuves, le soir :
Épuisant : s'il y avait une sensation à retenir de cette journée, il s'agirait indubitablement de la fatigue. Une sorte de torpeur s'empare de mes membres, mon esprit commence à s'embrumer : je ne vais sûrement pas écrire beaucoup aujourd'hui. Les cestes, ces gantelets de cuir lestés de poids en plomb et de clous, ont pesé lourd sur mes mains toute la journée... Je n'ai combattu que deux fois mais le second affrontement fut si long. Mon adversaire et moi étions de forces et de techniques égales et la rencontre s'éternisa tant que nous avons eu recours au klimax. Une dizaine de coups me furent nécessaires mais j'ai finalement vaincu. Cette victoire bien que "bénéfique" pour mon égo me laissa dans un piteux état. Des bleus, des coupures, du sang séché. Et cette langueur qui continue prendre possession de mon corps, mon envie d'oublier ne cesse de croître en dépit des souvenirs qui se jouent là haut. Je suis "censé faire la fierté de ma cité" mais la vérité est que je suis las de toute cette violence. Les coups portés en permanence, la poussière tournoyante, la souffrance dans les yeux adverses. On m'a formé comme une machine à tuer, ma foi en l'humanité diminue de jour en jour. Mais je continue de me battre : le pugilat est le seul domaine où je suis compétent. Malheureusement j'excelle dans une discipline barbare. Je devrais me reposer : les combats reprennent demain matin mais je ne peux m'y résoudre. Mes pensées, telles des volutes de fumée dans la nuit noire ne peuvent s'arrêter ; la culpabilité me ronge, tel un trou qui grossit dans ma poitrine ; un besoin irrépressible me pousse à sortir courir...
Jour 5 des épreuves, au réveil :
Cette course au clair de lune m'a suffisamment affaibli pour que je m'endorme telle une souche aux environs de trois heures du matin. Il est temps d'enfiler à nouveau ce masque d'impassibilité que je m'impose chaque jour. Les combats reprennent dans une trentaine de minutes... Mon état mental au plus bas, ma force physique suffisante : concentration, détermination, plus qu'une journée à tenir et je pourrais quitter cette spirale infernale. J'enfile à nouveau mes cestes, revois ma garde, me voilà parti pour un moment de plus en enfers.
Nda : voilaaa dites moi ce que vous en pensez en comm (;
J'ai réussi a placer mes rythmes ternaires que j'aime trop en éval j'étais happy xD...
Bref bisouuu et prenez soin de vous surtout j'vous love <3
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro