Killer avait inscrit Kid sur un site de rencontre. Sans son accord.

La plupart d'entre vous pensez sans doute que c'était impolie de sa part de se mêler des affaires de son meilleur ami, et qu'il n'aurait pas dû faire ça. Cependant ! Non seulement Killer n'en avait rien à faire du respect de la vie privée, mais en plus son geste était pour le bien commun.

Kid était devenu insupportable depuis que la grande majorité de ses amis (dont Killer) était en couple. Il ne supportait pas la solitude et ça le rendait irrité et grincheux. Le blond en avait assez de son sale caractère de merde et avait pris la décision d'agir. Alors il avait créé un profil sur un site de rencontre très bien noté pour Kid et lui avait organisé des rencarts. Malheureusement, tout ne s'était pas passé comme il l'espérait...

Kid revenait de chaque rendez-vous encore plus en colère que la fois précédente. Il trouvait toujours quelque chose chez ses partenaires qui ne lui convenait pas. À en juger par les textos qu'il recevait ensuite, la mauvaise impression était réciproque. À la réflexion, Killer aurait pu se douter que ça se passerait ainsi.

On pouvait dire de Kid qu'il était méchant. Il n'avait pas sa langue dans sa poche et il s'emportait vite. Homme, femme ou enfant ; il s'en moquait. S'il avait envie de gueuler, il le faisait et souvent ses paroles blessantes s'accompagnaient d'un vocabulaire fleurit qui n'avait pas manqué de le faire mettre à la porte par plusieurs restaurateurs. Killer commençait à désespérer, jusqu'à un soir plutôt particulier. Ce devait être la dernière tentative de Kid et si Killer nourrissait un faible espoir, le dîner avait été encore plus épouvantable que les précédents.

Le rouquin était revenu de sa soirée dans un piteux état. Il était couvert de bleus et de griffures. Sa lèvre inférieure était fendue et saignait. Ses vêtements étaient maculés de boue et déchirés par endroits. Killer le dévisagea avec stupeur des pieds à la tête.

-Qu... Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?!

-Je me suis battu, bien sûr ! Je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre !

Ignorant le choc et l'inquiétude de son meilleur ami, Kid s'avança plus loin dans leur petit appartement, grimaçant car le simple fait de marcher était douloureux. Ce type ne l'avait pas raté.

-Avec qui t'es-tu battu ?

-Mon rendez-vous.

-Quoi ?!

-Fallait s'y attendre. Ils finissent tous par m'agacer. Celui-ci, au moins, avait du répondant.

Kid s'était une fois de plus énervé mais il avait été surpris que l'autre type lui réponde. Leur différence de taille ne semblait pas le déranger et il ne craignait pas Kid. Ils avaient fini par se battre dans la rue, avant de rentrer chacun chez soi. Killer était abasourdi. Il était rare de tomber sur quelqu'un capable de tenir tête à Kid.

-Dire que ce devait être un dîner romantique...

-Rien n'est perdu encore.

-Tu es d'accord pour en voir d'autres ?!

-Non ! Pas du tout ! Celui de ce soir m'a convaincu de ne pas faire de nouvelles rencontres.

Devant l'incompréhension de Killer, il ajouta d'un ton nonchalant.

-Lui et moi, on se revoit demain.

Ils... Quoi ?

***

Pour une raison que Killer ignorait, Kid et ce mystérieux jeune homme avaient éprouvé un certain respect l'un pour l'autre. Ils s'étaient battus, puis avaient convenu d'une deuxième date pour dîner et ils étaient reparti satisfaits. C'est à ce moment-là que Killer l'avait rencontré et il n'était pas près de l'oublier.

Le type était dans un pire état que Kid.

La peau couverte de bleus, un énorme cocard sur l'œil droit et plusieurs coupures dont il ne semblait pas plus se soucier que de son bras dans le plâtre. De toute évidence, et contrairement à ce que Killer avait pensé, ça n'avait pas été qu'une petite bagarre. Il trouvait l'attitude de cet homme encore plus étrange. Qui acceptait un deuxième rendez-vous avec un sauvage qui vous a brisé le bras et qui n'a pas eu la décence de vous emmener à l'hôpital ?!

Trafalgar Law le ferait apparemment...

-T'es irresponsable, le sermonne Killer.

-C'est ce que je lui ai dit, soupire Law.

-Tu as refusé que je t'accompagne, proteste Kid.

-J'avais aussi une commotion cérébrale. Je ne voulais pas supporter tes crises de colère.

De mieux en mieux...

-De toute façon je ne serais pas venu ! Je n'avais pas envie de t'entendre de plaindre de la douleur !

-Ce n'est pas moi qui aie hurlé à la mort quand on lui a remis son épaule déboité.

Minute ! Quelle épaule déboitée ?! Killer n'était pas au courant de ce détail !

-Pourquoi j'ai accepté de te revoir déjà, se plaint Kid.

Law ouvrit la bouche pour répondre, mais se ravisa et un silence calme s'installa tandis qu'il réfléchissait. Killer ne le connaissait que depuis quelques minutes à peine et pourtant il était persuadé que ce qu'il allait bientôt dire serait une grosse connerie. Il n'avait pas vraiment tort.

-Pour mon cul je suppose, répondit nonchalamment Law.

-Bien probable, acquiesce Kid.

-Vous êtes sérieux ?!

Pour le reste du rendez-vous, Killer comprit que Kid et Law se détestaient tous les deux, étaient incapable de s'entendre, et semblaient capable d'en venir aux mains à tout instant. Cela lui fit se demander pourquoi Kid avait tenu à le présenter à Law. Il n'y avait aucune chance que ça devienne sérieux entre eux, alors pourquoi rendre ça aussi officiel ? Quand, à la fin du rendez-vous, ils convinrent de se revoir pour un troisième, Killer se frappa la tête contre la table.

C'était surréaliste pour lui.

-Qu'est-ce qui te plait chez lui exactement, avait-il demande à Kid lorsque Law s'était suffisamment éloigne pour ne plus les entendre.

-Je ne sais pas. Plein de trucs.

-Comme quoi ?!

-Pour commencer, il ne s'écrase pas devant moi à chaque fois que je hausse le ton. Je n'ai rien contre un peu de défi.

-Un peu de défi ?! Tu lui as littéralement cassé le bras !

-Il est fort, ce n'est pas ça qui va l'arrêter.

Quand Killer vit Law enfoncé son pied dans le capot d'une voiture qui avait manqué de peu de le renverser, il se dit qu'il voulait bien le croire.

***

Les rendez-vous s'étaient enchaînés et Killer avait fini par accepter le fait que, pour une obscure raison, ils aimaient se foutre sur la gueule de façon régulière. Il restait tout de même fermement convaincu que jamais ils ne se mettraient en couple. Après tout, ils se détestaient trop pour envisager une réelle relation.

Du moins, c'était ce qu'il pensait. Jusqu'au jour, où on l'a appelé à l'hôpital.

-Putain de merde Kid ! Qu'est-ce qui s'est passé ?!

Le roux eut le culot de ne répondre que par un haussement d'épaule. Killer a été appelé en urgence à l'hôpital, à trois heures du matin, pour venir le trouver avec quatre doigts sur cinq de cassé, une balafre sur la joue et menotté à un radiateur. Il pourrait avoir la décence de lui donner une explication !

-Je me suis juste battu.

-Juste battu ?! Tu te fou de ma gueule ?!

-Ce n'est pas la première fois. Arrête de stresser.

-Mais tu as vu dans quel état tu es ?! Pourquoi tu t'es battu même ?!

A ce moment-là, et pour la toute première fois depuis qu'ils se connaissaient, Kid prit un air coupable. Il semblait réellement regretter son geste, et Killer eut beau insister pour qu'il lui raconte, il refusa obstinément de dire ce qu'il avait fait. C'est alors qu'un médecin arriva avec un personnel de la sécurité qui retira les menottes de Kid.

-Vous êtes libres, dit-il avec mépris. Mais tenez-vous bien où je vous fais enfermer !

-Mange tes morts, face de fion !

-N'aggrave pas ton cas, soupire Killer.

Alors que le blond se dirigeait vers les portes de l'hôpital, il fut surpris de voir Kid prendre un autre chemin, s'enfonçant dans les couloirs du bâtiment d'une pas décidé. Il s'arrêta devant une chambre et son air coupable revient sur son visage alors qu'il toquait timidement à la porte. Killer était tellement surprit qu'il cessa de respirer. Une infirmière qui passait par là s'apprêtait à lui faire un massage cardiaque lorsqu'il reprit ses esprits.

Ils furent autorisés à entrer et Killer pu apercevoir l'occupant de la pièce, qui à lui seul offrait une sorte d'explication à la situation. Trafalgar Law les fixait calmement, comme si tout allait bien et qu'il n'était pas dans un lit d'hôpital avec le torse bandé et trois côtes cassées d'après son dossier médicale. Killer jeta un regard horrifié à Kid.

-Tu l'as encore envoyé à l'hosto ?!

-Je ne suis pas un monstre ! Ce n'est pas moi qui ai fait ça !

-C'est ma faute, intervient posément Law.

Il tendit la main à Kid, et ce dernier sembla enfin se détendre. S'il agissait jusque-là comme un enfant qui a fait une bêtise, il retrouva son sourire et se précipita près du brun pour lui tenir la main. Killer ne sut pas trop quoi penser de cette scène. Ce n'était pas une heure pour lui montrer des trucs compliqués. Il voulait dormir bordel !

-Expliquez-moi ce qui s'est passé, soupire-t-il.

-Kid m'a dit qu'il m'aimait.

Killer manqua la chaise et s'étala de tout son long par terre. Ça ne perturba pas Law, puisqu'il continua.

-Je lui ai dit que je ne le croyais pas. Il m'a dit qu'il allait me le prouver. J'ai voulu partir et un mec bourré m'a bousculé.

-Kid l'a frappé parce qu'il t'a bousculé ?!

-Non. Le mec m'a demandé de m'excuser.

-Là, il l'a frappé ?

-Non. Je ne voulais pas de problème alors je me suis excusé et j'ai commencé à partir. Mais ça ne lui plaisait pas alors il m'a retenu.

-Là, il l'a frappé ?

-Laisse-moi finir bon sang ! Je me suis dégagé de son emprise mais je suis tombé.

-Là il l'a frappé ?

-J'aurais dû, grogna Kid.

Killer était tellement perdu qu'il rata la chaise une deuxième fois. Il décida de rester assis par terre.

-Kid m'a emmené aux urgences mais les médecins pensaient que ce n'était rien de grave. Kid s'est emporté et l'agent de sécurité est arrivé pour nous mettre dehors.

-Là, j'ai frappé.

-Il avait l'air d'aller bien pourtant, s'étonne Killer.

-Le gars qui m'a libéré, c'était son collègue.

Law fit un signe de la main vers le lit d'à-côté, qui était séparé d'eux par un épais rideau. Killer se traîna jusqu'à ce dernier, tirant légèrement le tissu pour jeter un coup d'œil à l'occupant. Il était tellement défiguré qu'il faudrait interdire les visites aux moins de 18 ans. Kid ne l'avait pas loupé.

-T'as merdé Kid...

-Je sais. Je me suis cassé quatre doigt en le frappant.

Une infirmière vient leur dire qu'ils devaient partir, mais qu'ils pourraient revenir le lendemain pour la sortie de Law. Killer dû menacer Kid de lui casser son cinquième doigt pour qu'il accepte de laisser le brun tranquille pour ce soir. Juste avant qu'ils ne quittent la chambre, la voix de Law se fit entendre.

-Eh Eustass. Je t'aime aussi.

C'est comme ça qu'ils se sont mis ensemble officiellement.

***

Après ça, Killer avait fait l'erreur de croire qu'ils auraient une relation normale. Mais apparemment, le fait de sortir ensemble ne les empêchaient pas de continuer à se battre, bien qu'à un niveau moindre. Ils se disputaient sans arrêt et pourtant ils ne s'étaient pas séparés une seule fois depuis qu'ils s'étaient déclarés leurs sentiments dans cette chambre d'hôpital. Comme si cette relation d'amour-haine était parfaitement normale.

Killer avait fini par croire que pour eux, c'était le cas.

Après trois de relation, le blond pensait même que pour eux, ça durerait toujours. Il pensait aussi que la violence qui faisait parti de leur quotidien s'en être pour autant inquiétant ou abusif, allait guider chaque étape de leur vie. Et cette fois-ci, il avait entièrement raison.

Il en eut la preuve lorsqu'il fut appelé au commissariat pour payer une caution.

-Pourquoi c'est toujours à moi de réparer vos conneries, demande-t-il agacé.

-J'ai appelé mon oncle, explique Law. Il m'a raccroché au nez.

-J'aurais dû faire pareil.

-Ça aurait été dommage, sourit Kid.

Killer ne comprit pas tout de suite ce qu'il voulait dire par là. Puis ils lui expliquèrent pourquoi ils étaient en garde-à-vue au poste de police. Killer se dit qu'un jour, c'est lui qui allait devenir violent et leur coller un coup de pied au cul à chacun.

-Si je résume la situation... Kid, tu as été viré de ton travail et tu as appelé Law pour qu'il vienne te chercher.

-Oui.

-Toi, ça ne t'a pas plu alors tu es allé parler au patron, avec diplomatie.

Law acquiesça, souriant lorsque Killer précisa « avec diplomatie ».

-Finalement, tu as frappé le patron de Kid et la police a été appelée.

-Ouais.

-Et toi, tu voulais venir avec lui, alors tu as frappé un policier pour qu'ils t'embarquent aussi.

-C'est assez bien résumé.

-Vous vous rendez compte de l'absurdité de votre situation rassurez-moi.

Ils eurent l'audace d'hocher la tête. C'était une question rhétorique, nom de dieu ! Killer se fit la note mentale de ne plus jamais leur poser des questions qui n'attendaient pas de réponse, ou dont il ne voulait pas entendre la réponse. Kid jeta un regard plein d'amour et de fierté à Law.

-J'apprécie que tu ais fait ça pour moi.

-C'est normal, répond le brun avec un sourire.

Kid glissa sa main entre les barreaux et la cellule, paume ouverte vers le haut en direction de Killer. Il avait l'air exigeant et le blond avait peur de comprendre ce qu'il voulait. Il serra plus fort sa veste contre lui, l'air paniqué. Voilà donc pourquoi Kid voulait qu'il soit là pour payer leur caution.

-Tu n'es pas sérieux ?!

-Je n'ai jamais été aussi sérieux. Donne-la-moi !

A contre-cœur, Killer céda et sorti de la poche de sa veste ce que Kid lui avait si poliment exigé. Law lui jeta un regard interrogateur, avant de se figer de stupeur lorsqu'il vit Kid mettre un genou à terre devant lui. L'objet que Killer lui avait remit était un petit boitier à l'intérieur duquel se trouait une bague de fiançailles qu'il avait acheté il y a quelques semaines dans l'intention de faire sa demande à Law. Il avait peur de la perdre et l'avait confié à Killer.

-Ce n'est pas très romantique, avoue Kid, mais je pense que c'est la meilleure occasion pour te le demander.

-En prison, marmonne Killer.

-Après une preuve d'amour évidente, contredit Kid.

Apparemment, le fait qu'ils se trouvaient dans une cellule après avoir tabasser l'ex-patron de Kid, ne dérangeait pas Law non plus. Le brun n'affichait aucune expression. La seule preuve de son bonheur était le petit sourire qu'il arborait toujours. Kid tendit la bague, et Killer entendit distinctement l'un des policiers pleurer, quelques mètres derrière lui.

-Law. Veux-tu m'épouser ?

-Oui. Bien sûr Eustass.

Et c'est de manière non traditionnelle, entourés de policiers et d'un Killer en pleurent, qu'ils se fiancèrent.

***

Kid et Law s'étaient mariés quelques mois plus tard, et ils s'étaient calmés avec le temps. Leur relation était presque normale et Killer avait fini par oublier tous les ennuis qu'ils lui avaient causés. C'était pourtant quelque chose qu'il fallait garder en tête avec Kid et Law, et aussi avec le jeune garçon qu'ils avaient adopté, et dont Killer se vantait sans arrêt d'être le parrain. Ce gosse avait tendance à prendre exemple sur ses deux papas. La conséquence de cela ?

Killer était convoqué dans le bureau de la directrice de l'école primaire du jeune Eustass D Yubiwa.

-Je suis sincèrement désolé pour tout ça, s'exclame-t-il.

-Je n'ai jamais vu ça de toute ma carrière, soupire la directrice.

-Ils seront sévèrement punis, je vous l'assure !

-Quoi, proteste Kid. Mais...

-La ferme toi !

Le roux fit la moue, visiblement contrarié. Il était assis aux côtés de son fils et de son mari sur des chaises au fond du bureau de la directrice, et tous trois étaient menottés au radiateur. Killer commençait à être familier avec cette configuration. Il leur jeta un regard de reproche et pas un seul des trois n'eut la décence d'avoir l'air coupable.

-Mais qu'est-ce qui vous a pris ?!

-Il m'a insulté, explique posément Yubiwa en désignant son camarade de classe qui se trouvait à l'autre bout du bureau.

Le pauvre gamin avait un cocard et le nez en sang. Son père n'était pas dans un meilleur état et pour cause : en l'écoutant prendre la défense de son fils qui avait osé faire du mal à leur petit garçon, Kid et Law s'étaient donné pour mission de lui faire comprendre le sens de la vie, de manière assez virulente.

-Vous ne pouviez pas parler comme des gens civilisés ?!

-Ce n'est pas notre faute s'il est incapable de reconnaître ses torts, réplique Law.

-Je vais porter plainte, assure le père.

-Vous voulez qu'ils tabassent votre avocat, l'engueule Killer. Je vous le déconseille !

La directrice, en ayant marre de les regarder se disputer, décida de congédier tout le monde et déclara que chacun allait punir son rejeton et qu'elle ne voulait plus y être mêlée. Ils n'eurent le droit de quitter l'école qu'une fois le père et son marmot parti depuis plusieurs minutes. Alors qu'ils rejoignaient la voiture, Yubiwa jeta un coup d'œil curieux à Killer.

-Tonton Killer ?

-Hm ?

-Est-ce que mes papas s'aiment ?

-Bien sûr. Pourquoi tu poses la question ?

-Ils n'arrêtent pas de se disputer tout le temps. Je sais qu'ils m'aiment et les autres ils ont dit qu'ils restaient ensemble à cause de moi.

A ce moment-là, Killer se dit que ce sale gamin méritait son nez cassé, et que s'il venait à le recroiser, il le lui briserait une deuxième fois. Le blond s'accroupit devant son filleul, posa une main rassurante sur son épaule. Il lui fit signe de regarder en silence, tandis que Kid et Law rejoignait leur voiture. Kid était visiblement encore en colère, et Law l'écoutait silencieusement. Mais si l'on faisait bien attention, on pouvait voir qu'ils se tenaient doucement la main, et que Kid se tenait très près de Law, trop proche pour que ce soit totalement innocent.

-Tes papas s'aiment, je peux te l'assurer. Je l'ai vu de mes propres yeux.

Ils étaient faits l'un pour l'autre, Killer n'en doutait pas une seconde.

THE END

A la base, je devais écrire juste le premier et le deuxième rendez-vous. J'avais eu l'idée de la première scène et c'est tout. Puis aujourd'hui, j'ai écrit la deuxième scène, et je me suis dit que ce serait sympa de faire leur mise en couple, puis le mariage, puis un gosse qui a la même tendance à se battre qu'eux... Du coup ça a donné ça !

"Yubiwa" est un personnage inventé par ma soeur Méridia ! Il s'agit de l'enfant biologique de Kid et Law, et nous travaillons activement sur un projet dans lequel il est présent, avec d'autres personnages tel que Haiko que vous avez pu rencontré dans "Au coin de la rue" !

J'espère que vous avez aimé !