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CHAPITRE 8 - « Il faut toujours se méfier »

PDV Christina 

Je ne savais plus depuis combien de temps j'étais ici. Quelques heures ? Quelques jours ? Impossible pour moi d'en avoir la moindre idée, mais un chose était certaine, j'avais l'impression que ça faisait une éternité. Ce mec, Hastings, était repassé quelques heures après sa première visite, comme prévu, avec un plateau de nourriture. Je n'y avais pas touché, je ne voulais rien de ce qui venait de cet endroit. Il était repassé une autre fois et avait été remplacé par un autre type qui était, lui aussi, passé quelques fois depuis. Encore là, je ne les avaient pas comptées. J'étais trop occupée à essayer de trouver un moyen de sortir de cet endroit. Ils ne comprenaient pas, ils ne pouvaient comprendre.

Je crois avoir finalement trouver la solution à mon problème... Où du moins, la première partie. Il n'y a pas de fenêtres dans ma cellule, je ne peux donc pas me repérer avec l'extérieur, mais je devrai faire au mieux. Une fois dehors, je retrouverai ma route. Le seul défaut dans mon plan, c'est que je ne connais pas les couloirs à l'intérieur. Et là, le risque de croiser des gardes est beaucoup plus élevé. Alors que je longeais le mur pour m'approcher du grillage de la cellule, j'entendis des voix.

- Elle a volé un truc... Ils n'ont pas voulu me dire quoi, mais ça avait l'air important... Commença une première voix que je ne pu identifier.

- Oui, j'en ai entendu parler aussi ! Renchérit le second, que je reconnus tout de suite comme étant le garde qui "s'occupait" de moi. Un vol ? La conversation promettait d'être intéressante. Je voulais essayer d'avoir des informations sur l'endroit où j'étais, mais des nouvelles de l'extérieur étaient toujours appréciées. Le second repris alors la parole. D'ailleurs, il parait que Matt Hastings était sur place après avoir entendu l'alerte avec la recrue... Chase, c'est ça ?

- Oui, Lisa Chase ! affirma alors le premier. J'ai même entendu dire dans les vestiaires qu'elle aurait vu la fille mais n'aurait pas été en mesure de la rattraper. Une jeune brunette d'environ 17 ou 18 ans. Il va falloir rester sur nos gardes.

Mon souffle se coupa alors. Je n'entendis pas la suite de la conversation. Une jeune fille, brune, qui à l'âge de Lauren. Aucun doute, c'était bien elle ! Mais elles avaient été cinglée de mettre ce plan à exécution. Elle et Amy n'aurait jamais du se mettre en danger de la sorte. C'était bien trop dangereux. Je devais sortir d'ici pour les aider. Maintenant que Lauren avait été vue, ils allaient se lancer à sa poursuite. Je devais être là pour elle, je devais l'aider. Mais pour ça, je devais sortir d'ici. Pas le temps d'attendre plus longtemps d'avoir des points de repères, je devais agir maintenant. Je me précipitai alors au fond de ma cellule, mais trébucha en cours de route et ma tête heurta le sol.

Durant quelques secondes, ma vision fut embrouillée, mais ça se replaça rapidement. La douleur était elle aussi supportable et je sentais quelque chose couler contre ma tempe, je savais que c'était du sang. Parfait, ça allait jouer en ma faveur. Je restai donc allongée, les yeux fermés et tâchant de ne pas bouger.

Les secondes défilèrent, puis les minutes. Je commençais à croire que mon plan ne fonctionnerait pas quand ils passèrent finalement faire leur ronde. J'entendis les pas s'arrêter devant ma cellule, je devais jouer le jeu à la perfection, je n'avais pas droit à l'erreur. On m'appela plusieurs fois, sans jamais utiliser mon nom cependant. C'était logique, je ne leur avaient pas donné. Finalement, il appela un collègue, ils murmurèrent quelques mots dont je ne compris qu'un « elle est sans doute blessée », ainsi qu'un « on devrait aller voir », et la porte s'ouvrit en grinçant. Jusqu'à présent, tout fonctionnait à merveille. Je gardai les yeux fermés et je réagi pas lorsqu'un des deux me retourna sur le dos. Rester immobile, feindre l'inconscience et attendre le bon moment. J'attendis et alors que l'un deux inspectait ma blessure, le second porta la main à sa radio. Ce fut le bruit typique de celle-ci qui me donna mon signal.

D'un coup, je me relevai à toute vitesse, les prenant par surprise et fonça vers la porte toujours ouverte. Une fois hors de la cellule, je fermai la porte qui se verrouilla automatiquement au moment où les deux hommes se heurtaient aux barreaux. Sans attendre, je pris la fuite alors que je vis, du coin de l'oeil, l'un d'eux attraper sa radio. Je couru, prenant au hasard les corridors en espérant trouver une sortie avant de tomber sur d'autres gardes.

C'est alors que je la vis, devant moi au bout du couloir, la porte grise avec l'inscription "ZONE INDERTIDE". Je le savais, c'était cette porte qui menait à l'extérieur. Je me précipitai alors vers elle, mais je senti quelque chose me heurter le dos. Un choc électrique me parcouru alors que je m'écrasai au sol, à seulement quelques mètres de mon objectif. Je bouillais de rage. J'étais passée si près...

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Bien entendu, ils ne m'avaient pas remis en cellule, mais plutôt enchaînée à un mur, dans une petite pièce isolée aux murs bleus ternes, avec tout juste assez d'attache pour me rendre sur le banc plus loin ou pour pouvoir m'allonger au sol. Je pris finalement place sur le banc. J'étais désappointée, j'étais en colère, mais pas contre eux, contre moi. J'avais échouer, lamentablement. Et je ne serai sans doute plus en mesure d'aider Lauren et Amy, mes amies, mes soeurs de coeur. J'attendis alors le moment où l'un d'entre eux passerait le cadre de la porte.

Lorsque finalement cette dernière s'ouvrit, je tournai la tête pour voir une jeune femme d'environ mon âge entré dans la pièce accompagné d'un homme. Je croyais que j'allais avoir à faire face à la sécurité, sans plus. je la dévisageais alors qu'elle semblait sous le choc. Lorsque je compris finalement qu'elle n'avait rien à voir avec la sécurité, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Elle fronça les sourcils en me regardant.

- Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? demanda-t-elle finalement, intriguée. Elle ne me semblait pas avoir l'air hostile, mais avec ces gens, il faut toujours se méfier. Je lui lançais donc un sourire narquois.

- Je ne pensais pas qu'ils étaient tombés si bas... Envoyer des civils pour faire le sale boulot, franchement chapeau ! Je me décalai un peu pour regarder l'homme derrière elle. Comme ça on est trop peureux pour venir soi-même ?

Je le vis se tendre alors que la jeune femme soupira, un peu mal à l'aise.

- Ce n'est pas de la peur, ils tentent seulement une autre approche. Expliqua-t-elle en s'approchant lentement.

- En envoyant des civils à leur place ? Pardonne-moi ma belle, mais si je ne leur dis rien, même sous la force, qu'est-ce qui te fait croire que ce sera différent avec toi ?

Elle secoua négativement la tête et tira vers elle une chaise qui était plus loin dans la pièce. Je remarquai qu'elle avait prit soin de se placer à la limite du périmètre que je pouvais atteindre en était attachée. Juste assez près pour me parler, mais assez loin pour ne pas être blessée. C'était déjà bien plus que les autres, qui avaient l'habitude de me parler à travers des barreaux, plus ou moins loin de ceux-ci en fonction de leur courage ou de leur envie de rire de moi.

- Je ne le crois pas... je ne vois pas pourquoi tu le ferais. Elle marqua une pause. Je me demandais, si elle savait que c'était inutile, pourquoi était-elle venue tout de même. Je m'appelle Katherine. Au cas où tu te le demanderais.

Je hochais la tête et lui offrit, bien malgré moi, un sourire. Elle n'avait pas l'air si méchante finalement. Elle se tourna vers l'homme et demanda un vers d'eau, ce dernier roula des yeux et passa le message. Le silence s'installa alors. Le verre d'eau arriva finalement en Katherine remercia le garde avant de prendre le verre. C'était de la torture. J'avais tellement soif et elle se donnait un malin plaisir à en profiter. Elle avait du le deviner. Je fut cependant surprise quand elle demanda au garde de bien vouloir sortir de la pièce. Il marmonna quelque chose que je ne compris pas et après que Katherine eut insister un peu, il sorti en disant qu'il serait de l'autre côté de la porte et qu'elle n'avait qu'à crier s'il y avait quoi que ce soit.

- Comme ça on sera plus tranquille pour parler... Ou pour attendre, c'est comme tu le souhaites. me dit-elle en souriant. Je n'aime pas vraiment être écoutée dans des moments comme ça. D'ailleurs, je suis désolée pour tout ça... dit-elle en désignant la pièce autour et les chaînes. Je lui sourit.

- Ce n'est pas ta faute, t'en fait pas...

- Mais tout de même... Je ne comprends pas pourquoi ils font tout ça... Je sais bien que c'est une question de sécurité, mais de là à en perdre de côté humain. Elle marqua une pause, puis sembla se remémorer le verre d'eau dans sa main. Elle me le tendis et je ne réagis pas, me contentant de la dévisager. Elle rit légèrement et en pris une première gorgée avant de me le tendre à nouveau. Le reste est pour toi...

Elle hésita. Je lui souris et pris le verre avant d'en prendre une gorgée à mon tour. Je devinais bien que celle qu'elle avait pris n'était pas parce qu'elle avait soif, mais pour me prouver que ce n'était pas un piège. Je pris une autre gorgée avant de la regarder.

- Christina... Murmurais-je en la faisant sursauter. Elle avait du se perdre dans ses pensées. Elle me regarda alors avec incompréhension. Je m'appelle Christina. Et merci pour l'eau !

Elle me sourit. Je n'avais pas envie de tout lui dire, mais au fil de la conversation, ça m'est venu tout seul. Je lui parlai de Lauren, que j'avais peur pour elle et en retour, Katherine me parla de sa petite soeur, Danielle. Ça faisait du bien de parler, d'avoir quelqu'un à qui se confier, même si je savais que c'était faible et que je ne devrait pas lui faire confiance. Mais elle m'avait l'air honnête. Alors nous échangeâmes de tout et de rien, sa soeur me faisait vraiment penser à Lauren et Amy. Finalement, elle quitta la pièce en me promettant de ne rien dire à propos de Lauren, je ne lui avait pas parlé d'Amy. Je lui sourit et la remerciait. Alors qu'elle s'éloignait je ne pus m'empêcher de réfléchir. Avais-je fait le bon choix en lui parlant ?

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Pour me faire pardonner de la longue attente de précédemment, je vous offre un autre chapitre ! Cette fois du point de vue de Christina ! N'hésitez pas à donnez vos commentaires et vos impressions pour la suite des choses :) 

Il s'agit du plus long chapitre jusqu'à présent, j,espère qu'il vous plait ! 

Dans la prochaine partie, on retrouvera Lauramy ^^ 

Bisous ♥

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