Je regarde James s'éloigner d'Alia, je ne souris pas à cette rencontre. Les enfants continuent de s'amuser mais elle reste seule...

la fête touche à sa fin, presque tous les enfants ont regagner leur cabane. Si bien qu'il ne reste plus que nous deux. Je m'avance donc vers elle.

-alors (dit je), toujours pas décider à venir dans ma cabane ?

Elle ne dit rien, elle me regarde puis se lève d'un bond pour me faire face.

-même pas en rêve

Je lui sourit.

-à ta guise... oh je préfère te prévenir les nuits sont fraiche

Je la laisse sur place et me dirige vers ma cabane pour faire un brin de toilette. Je l'entend ronchonner pour trouver où dormir et dans quel position. Je l'entend également prononcer de vulgaires mots.

-putain de pays imaginaire... putain je peux même pas me téléporter...plus jamais je ne souhaiterai vivre des aventures, si c'est pour vivre un tel bordel

La voir dans une telle rage me fait éprouver une certaine satisfaction, mais étrangement sa me fait mal. Alors je vais vers elle et elle me regarde.

-tu veux quoi encore ?

Je lui répond pas et la prend de force dans mes bras.

-lâche moi putain

Etrange j'ai une impression de déjà vue. Elle continue de se débattre pendant que je l'emmène dans ma cabane.

-tu vas me lâcher oui !

Je la dépose sur mon lit sans vraiment prendre de précaution. Je la regarde sans rien dire.

-je t'es dit que je voulais pas...

-(l'interrompant) la ferme ! (lui dit je plein de colère), je vais rien te faire, alors tu te calme... tu vas dormir là au moins tu seras en sécurité

-en sécurité ? Je suis pas sur que passer la nuit avec toi veux dire que je serais en sécurité (dit elle)

-qui a dit que je dormirais ici ?

-Bah c'est pas ta cabane ? Non ?

-Si

-(elle reprend un ton normal), tu vas dormir où alors ?

-Oh, elle s'inquiète pour moi(me penchant vers elle), je suis touché

-je...n'importe quoi

Elle ne dit plus rien, trop gêner par la situation, ce qui ne manque pas de m'amuser. Je lui tend une couverture qu'elle finit par prendre.

-merci (dit elle timidement)

-il n'y a pas de quoi

je lui fait mon plus beau sourire, savourant la gêne que sa lui procure. Puis je sort de la cabane la laissant seule.

-et après on vas dire que je suis pas sympa

Je me positionne dans la hamac près de ma cabane...