Dilèmme catastrophique
Pourquoi faut-il toujours qu'on cours pour sauver notre peau ?
C'est la énième fois que je me pose la question depuis que je me suis réveiller ce matin. On venait à peine de se mettre en route avant qu'on entende des soldats de l'affreuse reine. Nous étions censés retrouver le lapin blanc quelque part, mais on avait même pas pu nous mettre en route qu'ils nous ont trouvés.
Quel plaid !
Rendu à bonne distance, nous finissons par nous arrêter pour pouvoir respirer un peu. Je m'asseois par terre en me penchant vers l'avant pour pouvoir respirer plus facilement.
- Je peux te poser une question ?
- Vas-y, je crois pas qu'on a mieux à faire que de courir.
Je sens qu'il sourit.
- Pourquoi as-tu le coeur brisé ?
Je me relève rapidement en le regardant avec méfiance. Je ne lui ai jamais parler d'un truc du genre. Cyrus joint ses mains ensemble en me regardant calmement.
- Je te propose un marché...
- Raconte.
- Je te dis comment j'ai été génie et tu me dis pour ton coeur.
- Un truc personnelle contre un truc que tu as déjà dit à Alice.
- Je ne lui pas encore dit.
Je réfléchis un moment avant de lui dire de commencer. Il me fait un sourire en coin avant de s'asseoir à mes côtés.
- Je vivais à Agrabah et j'étais loin d'être un petit model comme aujourd'hui. J'avais deux frères et quand on voulait de l'argent, je me vantais et je m'amusais un peu en bluffant au carte. Au final, quand on est rentré, on a retrouver notre mère très blessée à cause d'une brûlure et je refusais de la regarder mourir.
Je tourne la tête pour le regarder.
- Je suis partit avec mes frères à un vieux puit ou un truc qui y ressemble et on avait trouver de l'eau qui avait des propriétés magiques, mais il y avait une gardienne qui protégeait l'eau.
- Qu'est-ce qui c'est passé ?
- J'ai refusé d'écouter ses avertissement et j'ai pris l'eau avant de repartir chez moi avec mes frères pour la donner à ma mère, seulement la gardienne a été furieuse et nous a condamnée.
- Qu'est-ce quelle a fait ?
- Puisque tu prends tes rêves pour la réalité alors tu passeras ta vie à servir les désirs des autres.
- À cause de ton égoïsme et ton narcissisme, elle vous a ta condamner en génie pour servir le désir des autres.
- Oui.
- Mais tes frères n'avaient rien fait pourtant.
- Je l'ai ai contraint à me faire confiance et résultat, la gardienne les a transformer en génie aussi et cela fait 100 ans que je ne les ai pas revu, ni eux, ni ma mère.
Je passe un main dans son dos et je le frotte un moment avant qu'il ne retrouve un petit sourire.
- Je ne l'ai pas dit à Alice.
- Tu as peur quelle te rejette si elle l'apprend ou tu as honte de ce que tu étais ?
- Les deux.
- Si elle t'aime vraiment elle t'acceptera comme tu es. Avec tes défauts et tes qualités. Avec ton passé et ce que tu apportes au présent.
Il me fait un sourire plus grand.
- Tu es sage pour ton age, mais maintenant c'est à toi.
Je pousse un soupir avant de commencer.
- Il y a une semaine, j'ai été enlever et amener sur une île.
Cyrus fronce les sourcils, mais je continue.
- J'ai rencontrée un garçon là-bas qui voulait se servir de moi pour avoir mon coeur et survivre à la mort parce qu'il n'en avait pas, mais on a finit par tomber amoureux l'un de l'autre. Ma famille était venue me chercher entre temps et essayais d'aller me retrouver, mais Peter les en empêchaient. J'ai finit par passer un marcher avec lui en échange qu'il laisse ma famille tranquille, mais il a essayer une nouvelle fois de les tués et il a perdu ma confiance.
- Qu'est-il devenu ?
Je replace une mèche de cheveux derrière mon oreille.
- Il est rester sur son île sans possibilité d'en sortir.
- Et ça te chagrine ?
Je hausse les épaules.
- J'en ai plus rien à faire maintenant.
- Mais tu l'aimes toujours ?
- Plus maintenant.
- Hmm, hmm.
Je passe une main dans mes cheveux avant de sursauter en voyant Cyrus s'agenouiller devant moi.
- Tu sais, lorsque j'ai rencontré Alice, j'ai compris que rien n'était impossible. Alors, l'amour que tu as eu pour ce garçon finira par revenir aussi.
- Je ne crois pas que je pourrais encaissée à nouveau le coeur brisé, dis-je en secouant la tête. Je crois que j'ai besoin... d'une preuve que tout ce que j'ai vécue sois vraiment terminer.
- Tu sais, dit-il en souriant, lorsqu'on aime vraiment quelqu'un on a pas besoin de preuve. On peut le sentir.
- D'où tu viens peut-être, mais moi...
- Ta famille viens d'un royaume avec de la magie...
- Mais pas moi, le coupais-je en secouant la tête. Je suis née dans un monde où la magie à disparue depuis longtemps.
Cyrus me regarde un moment dans les yeux avant de prendre l'une de mes mains et la recouvrir de la sienne. Curieuse, je regarde le contraste de sa peau bronzé et ma peau claire que je tienne de ma mère Emma et de Blanche-Neige.
Devant moi, je finis par voir ma main se mettre à briller un moment d'une petite lueur rouge avant de s'arrêter. Je regarde curieusement le génie devant moi avant d'ouvrir ma main et de découvrir des petites pierres rouges.
Trois en tout.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Des voeux.
J'approche les petites pierres de mon visage et je pourrais presque croire qu'elles sont en plastiques.
- Ce n'est pas celui qui ta sortie de ta bouteille qui a droit à des voeux ?
- En effet, mais tant que l'actuel maitre n'a pas fait ses trois voeux, elle ne sert à rien. Une fois que les voeux sont accomplis, je retourne dans ma bouteille et je me mets au service d'un nouveau maitre.
- Mais celle qui ta libérer c'est Alice, donc il n'y a qu'elle qui peut avoir des voeux.
Cyrus me fait un beau sourire.
- Je croyais que les pouvoirs d'un génie était très limiter ? dis-je avec un peu d'humour.
- En effet, mais je suis génie d'à peu près deux cent ans et j'ai appris certains trucs pendant ce temps.
- Notamment accorder des voeux à des adolescentes pommées ?
- En autre, rit-il.
Je regarde les voeux avant de lui demander comment sa fonctionne.
- Lorsque tu veux que l'un de tes voeux s'exauce, il te suffira de commencer ta phrase par "Je souhaite".
Je hoche la tête avant qu'on se mette à entendre du bruit. Je range mes voeux dans mon collier avec une petite pierre rouge sur le dessus et qui peut s'ouvrir en ayant beaucoup d'espace à l'intérieur.[Le collier que porte Elena Gilbert dans Vampire Diaries et oui j'adore cette série :)] Je me redresse en disant à Cyrus que nous devons partir maintenant. Nous courons un moment avant de finir par croiser le lapin blanc.
À voir le visage de Cyrus, il doit connaitre ce lapin.
- Tu le connais ?
- Sa compagne est guérisseuse.
- Un instant, dis-je en m'arrêtant. Le lapin dans l'histoire du Pays des Merveilles à une compagne ?
Cyrus se retourne pour me regarder en riant.
- Tu es sûre de bien connaitre tes histoires ?
- J'en suis plus si sûre, marmonnai-je.
Lorsque nous sommes près du lapin blanc, il nous salut en tirant sur son chapeau, mais nous finissons par réentendre le bruit de guerre. Je me tourne lentement vers la source du bruit.
- Comment font-ils pour nous retrouver ?
- Vous permettez, jeune fille, nous avons plus urgent.
Je me tourne vers le petit lapin parlant en lui demandant ce qu'il entend par là.
- Nous devons vous mettre à l'abri en vous renvoyant dans votre monde.
- Quoi ! Mais ma mission...
- Vous avez retrouver Cyrus, l'amour d'Alice et oui, il est vrai que vous deviez restez à ces côtés jusqu'à ce qu'ils soient réunis, mais la donne à changer.
- De quoi tu parles ? le questionne Cyrus.
- J'ai bien entendu les soldats de la reine de coeur. Elle et particulièrement Jafar sont fortement intéresser par vous et vos marques. Ils manigances de mauvais tours vous concernant, jeune fille, et j'ai peur qui vous arrive malheur.
Je fronce les sourcils.
- Je peux prendre soin de moi-même.
- J'ai fait confiance au Chapelier et vous m'avez prouvez qu'il avait dit vrai à votre sujet, mais il ma arracher une promesse celle de vous ramener chez vous en sécurité.
Je fronce les sourcils avant de remarquer que je recule de quelques pas.
- Je dois vous renvoyez dans votre monde avant qu'ils vous fassent beaucoup de mal.
Je tourne mon regard vers Cyrus en croyant qu'il va m'aider, mais ce n'est pas ça que je veux en réalité. Je crois que je veux qu'il me confirme que je suis bel et bien en danger et que je dois partir, mais d'un autre côté, je ne veux pas faire preuve d'égoïsme en partant et en les laissant en danger.
- Vous risquez d'avoir plus d'ennuis si je part.
- On va gérer les ennuis, Alessa.
Cyrus s'approche de moi et me prend les mains.
- Il faut que tu rentres chez toi. Ta famille va bien se douter que tu n'es plus là et ils ne veulent pas revivre les mêmes émotions qu'ils ont déjà vécus quand tu t'es fait enlever.
- Je veux pas que vous ayez plus de problème à cause de moi.
Cyrus glisse une main dans mes cheveux avant de la poser sur ma joue droite.
- Tu m'as sauver la vie deux fois et tu me sauves une troisième fois en me permettant de retrouver Alice. Je te dois beaucoup, Alessa.
Je fais un sourire alors que Cyrus m'embrasse le front et me sert dans ses bras. Je le serre également en enfouissant mon visage dans son cou et en respirant son odeur. Je voudrais ne pas partir, mais ils ont raisons.
Si je m'envais, je les mets plus en sécurité.
Je finis par m'écarter de Cyrus et je marche lentement vers le lapin qui commence à tracer des spirales avec son doigt pour créer le portail. Lorsque je m'apprête à le traverser, je sens brusquement une poigne sur mon avant bras. Je me retourne surprise et je vois Cyrus me sourire doucement avant de me tendre son autre main.
- Je crois qu'il te sera plus utile qu'à moi et si j'aimais tu as besoin d'aide ne m'oublie pas.
Je sourire avant de froncer les sourcils en regardant sa main. Je tend la mienne et de le voir y déposer un collier. Une belle pierre rouge scintillante sûre élevé attacher par une corde brune. Je regarde le collier avant de sourire au génie en le remerciant et je me tourne vers le portail qui semble m'aspirer avant de le traverser.
En une fraction de seconde je me trouve à nouveau dans un forêt.
Je respire lentement en essayant de ne pas pleurer en sachant que j'ai probablement condamner mes amis, mas je me ressaisis en me disant qu'il n'y a pas qu'eux qui sont en danger. Lorsque je passe ma main dans mes cheveux, je remarque je porte à nouveau les vêtements que j'avais avant d'aller au Pays des Merveilles. Je suis sûre que c'est un coup du lapin ou de Cyrus.
Peu importe.
Je sors mon Ipod pour voir l'heure et je remarque avec stupéfaction que seulement deux heures c'est écoulées à Storybrooke. C'est complètement déroutant, mais également un peu flippant. Je tend mon autre main dans laquelle se trouve le collier que Cyrus ma remit et je le glisse dans l'une des poches de ma veste avant de prendre la direction de la ville. Trente minutes plus tard, je soupire en voyant les habitants se conduire normalement et cela me laisse un peu perplexe.
Je crois que je ne m'y ferais jamais...
En marchant sur le trottoir, je vois de l'autre côté de la rue la boutique de M. Gold et je m'arrête aussitôt. Je suis sûre que Cyrus avait raison lorsqu'il m'avait dit ça, mais je sais une chose que lui ignore. Peter Pan n'échoue jamais et c'est ça qui me fait peur. Il ne renoncera pas aussi facilement la partie, pas si je suis le grand prix.
Je traverse rapidement la rue avant d'entrée dans la boutique avec le bruit de la petite clochette dans le coin de droite de la porte qui annonce ma venue. M. Gold se trouve justement sous le cadre de porte entre la boutique et l'arrière boutique.
Je m'avance lentement avant de m'arrêter au milieu de la boutique.
- Et bien, pour une surprise. Je ne pensais pas que je te verrais ici un jour sans un membre de la famille Charmant derrière.
- Ma famille ignore que je suis ici.
- Je vois, dit-il en marchant vers le devant de la pièce avec l'aide de sa béquille.
Il se place devant moi à deux mètres et il me demande ce que je fais ici.
Je prend une grande inspiration avant de me lancer calmement.
- Dans la forêt enchanter, tu as beaucoup aider mes grands-parents avec des marchés. Le premier marché que ta proposer Blanche-Neige, celui auquel tu lui as donné une potion pour ne plus ressentir d'amour envers David à fonctionner beaucoup trop bien.
- Oui, je suis au courant, mais je suis au regret de te dire que je ne comprend pas où tu veux en venir, très chère..
- Je veux une potion du même genre.
M. Gold plisse les lèvres en se dandinant de droite à gauche.
- Je regrette, darling, mais c'est impossible.
Il commence à repartir, mais je l'en empêcher.
- Tout ce que tu as dit à mon père sur l'importance de la famille c'était que du mensonge ?
Il se retourne à moitié vers moi.
- Ce que je te demande c'est un service qui ne concerne personne de ma famille. Ni mes mères, ni ton fils. Je connais le prix à payer avec la magie et surtout lorsqu'on deal avec le Ténébreux. Alors ne me traite pas comme un membre de ta famille à l'instant, mais comme une personne avec qui faire des affaires.
M. Gold se tourne complètement vers moi en me demandant si je suis prête à payer le prix.
- Oui.
Mon entrevue avec M. Gold a durer au moins vingt minutes avant que je rentre chez moi, à savoir, l'appartement de mes grands-parents. J'ai bien prix soin de cacher mes nouveaux colis pour le moment dans les poches de mon manteau avant que je n'entre à l'intérieur.
La chaleur de la pièce me frappe de plein fouet avant que je ne reçoive des sourires de la part de ma famille. Je referme la porte et j'accroche mon manteau sur son support. La soirée s'annonce tranquille avec le souper lasagne et lorsque tout le monde est endormie, je mets mon plan en exécution. Je sors la fiole de mon manteau avec le collier de Cyrus que je regarde un moment avant de le passer à mon cou et je vais dans la cuisine pour mélanger la fiole avec un verre de lait.
Contrairement à ma famille, je suis toujours habillée alors je vais devoir faire vite si je veux pas qu'ils me surprennent. Je verse la fiole dans le verre et j'attend environ trois minutes avant de boire son contenu. Je le repose sur le comptoir avant de ressentir des vertiges. Je secoue la tête en me disant que je devrais aller m'étendre et lorsque je marche vers mon lit, je me mets à sentir une drôle de présence derrière moi.
En me retournant, je ne vois rien.
Je souffle soulager, mais c'est de courte durée en découvrant la silhouette d'un garçon debout entre mon lit et moi. Une silhouette que je connais trop bien, malheureusement...
J'ouvre grand les yeux en reculant d'un pas.
- Peter ! Comment..?
- Tu as oubliée aussi facilement ? dit-il en s'approchant de moi. Peter Pan n'échoue jamais.
Sur ce, il agite sa main dans les airs avant de nous faire disparaître dans un nuage de magie.
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