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Chapitre 8

« Je crois que je vais être malade. »

Louis sentait ses boyaux se contracter en de drôles de noeuds, poussant en avant la boule qui remontait lentement le long de son œsophage. Il avait l'impression que tout l'oxygène qu'il inspirait montait directement à son cerveau, faisant en sorte qu'il avait la tête qui tourne.

« Louis, regarde-moi. » Ce dernier fit ce qu'on lui demandait et se tourna vers Juliette, sentant soudainement les couleurs quitter son visage. « En fait non. Regarde-moi pas, regarde la route. »

Il reposa sa tête contre la vitre du bus, espérant que la fraîcheur de celle-ci allait calmer ses nausées. Il essaya tant bien que mal de garder les yeux rivés sur la route, essayant même d'anticiper les virages, mais son estomac lui donnait du fil à retorde.

« Sérieusement, il fallait vraiment que tu sois malade maintenant. »

Louis n'avait pas besoin de la regarder pour savoir que Juliette l'observait avec un mélange d'inquiétude, d'exaspération et d'anxiété. Elle allait passer par toutes les émotions jusqu'à ce qu'ils arrivent à destination et que le garçon ait enfin fini de se plaindre.

Il poussa un grognement, serrant son ventre avec ses deux bras. « Je suis malade en voiture et tu le sais très bien. »

Un rire sans humour échappa les lèvres de la jeune fille. « Nous ne sommes pas en voiture, nous sommes dans un bus. »

S'il avait pu, Louis aurait levé les yeux au ciel, mais il avait peur que ça n'aggrave encore plus son état. « Tu vois très bien ce que je veux dire, ce n'est pas de ma faute. »

« Considérant que c'est toi qui as insisté pour qu'on se mette à l'arrière alors que je n'arrêtais pas de te répéter que tu allais être malade et qu'il fallait qu'on reste devant, je dirais que c'est en effet de ta faute. » Elle s'interrompît pour rajouter à l'effet dramatique avant de reprendre. « Oh et regarde ça, j'avais raison. »

Louis lui jeta un rapide coup d'œil. Ses longs cheveux châtains étaient rassemblés en ce qu'elle avait appelé une coiffure attachée-détachée. Celle-ci consistait en deux tresses composées des mèches encadrant chaque côté de son visage et qui se rejoignaient à l'arrière de sa tête. Le reste de ses cheveux était légèrement ondulé et lui donnait un air de princesse.

Son maquillage était très discret puisqu'il n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle avait utilisé, mis à part une légère touche de mascara et un fin trait d'eye-liner qui soulignait ses jolis yeux bleus. Il n'arrivait même pas à savoir si le rouge qui colorait ses joues était naturel ou s'il venait de l'application d'un blush.

Son apparence était angélique. Du moins, s'il ignorait l'expression colérique qui avait pris place sur les traits de son visage et le fait qu'elle fusillait du regard le siège qui se trouvait devant elle, les bras croisés sur sa poitrine.

Elle était donc au stade où elle était énervée contre lui.

Bien sûr, ça n'empêcha pas Louis de continuer de se plaindre. « On n'aurait jamais dû monter dans ce bus. »

« Quoi, tu aurais préféré y aller à pieds ? » Elle se tourna vers lui, la paupière sautante. « Dois-je te rappeler qu'il y a deux heures de route pour y aller ? Mais je t'en prie, ne te prive pas, je te regarde. »

Un sourire se glissa lentement sur les lèvres du garçon. C'était peut-être stupide de sa part parce qu'il en subissait directement les conséquences, mais il aimait l'agacer. Il ne le faisait pas uniquement pour son plaisir personnel, mais parce qu'il savait également que ça l'aidait à ne pas penser aux échéances qui arrivaient. Si elle était concentrée sur lui et les absurdités qu'il pouvait dire, alors elle ne pensait à la compétition qui se préparait et à l'anxiété qui dormait en elle.

Car oui, le jour des tests était enfin arrivé et, s'ils étaient dans ce bus, ce n'était pas seulement pour le plaisir de faire un trajet qui le faisait se sentir mal, mais bien parce qu'ils se rendaient à la patinoire où l'événement était organisé et celle-ci se trouvait donc à deux heures de chez eux.

« Tu sais Louis, tu devrais écouter ta coéquipière plus souvent. » Il poussa un soupir, ne connaissant que trop bien la voix qui venait de se faire entendre. Valeriy se retourna sur son siège pour leur faire directement face. « On ne t'a jamais dit de toujours écouter les jolies filles comme ça car elles ont toujours raison ? »

Juliette se redressa, la tête haute. « Merci Valeriy. » Elle se tourna ensuite vers son meilleur ami. « Tu vois, si on arrive tous les deux à être d'accord sur ce point, c'est que tu devrais te remettre en question. »

Louis plissa des yeux, suspicieux. « Il est toujours d'accord avec toi, ça n'a rien de nouveau. »

« Tu devrais quand meme en prendre de la graine. Lui, au moins, il est gentil avec moi. » Il s'apprêtait à protester, mais elle le fit taire avec un simple regard. « Maintenant, tais-toi et encaisse la douleur en silence, il reste trente minutes de route et j'aimerai terminer mon livre avant d'arriver. »

Sans plus de cérémonie, elle l'ignora et replongea dans les pages de son roman. Louis ne put s'empêcher de donner un coup dans le siège de Valeriy pour essayer d'effacer le sourire moqueur qui planait sur ses lèvres et ce simple mouvement déclencha en lui une nouvelle vague de nausées.

La demi-heure qui suivit fut un supplice. Puisqu'il ne pouvait plus s'exprimer à voix haute, il tentait de nouvelles techniques pour passer le temps et pour penser à autre chose qu'aux pirouettes qu'exécutait son estomac, mais aucune ne s'était montrée effective. Il avait donc fini par abandonner et observait la route avec lassitude.

Le paysage défilait sous ses yeux, emportant avec lui les souvenirs de ces dernières semaines.

Leurs journées d'entraînement étaient interminables, mais jamais ils n'avaient été aussi impliqués et consciencieux dans leur travail. Tous deux étaient pleinement lucides et savaient qu'ils devaient tout donner pour cette saison. Ils voulaient montrer de quoi ils étaient capables et, pour ceci, ils devaient rester sérieux au quotidien.

Bien que Louis soit contraint de gérer des émotions complètement contradictoires en silence, il avait tout fait pour ne pas que sa concentration en soit impacté. L'image de leur mésaventure l'hantait chaque nuit et il s'était promis qu'une telle chose ne se reproduirait jamais.

Jusqu'à présent, il avait réussi à tenir cette promesse.

C'était donc avec optimisme qu'il allait passer les tests, heureux de pouvoir partager une nouvelle fois ce moment avec Juliette et d'être entouré de l'intégralité de leur équipe. Petit plus, Adam n'était pas de la partie puisqu'il n'avait toujours pas trouvé de partenaire.

Ce dernier point rendait Louis particulièrement euphorique.

Le soulagement se répandit dans ses veines à vitesse grand V lorsque le bus s'arrêta enfin devant la patinoire. Il descendit les escaliers d'un pas précipité et faillit s'écrouler sur le sol, ravi de pouvoir à nouveau toucher la terre ferme. Louis prit une grande inspiration, sentant déjà son estomac se dénouer.

Il regarda autour de lui, ses yeux s'arrêtant momentanément sur Juliette qui l'observait, attendant visiblement quelque chose de sa part. « Quoi ? » Elle haussa un sourcil et Louis soupira. « Très bien, on se mettra à l'avant au retour. »

Avec un sourire satisfait, la jeune fille se tourna vers leur entraineuse qui appelait tout le monde au silence. « Très bien, il faut qu'on se dépêche si on veut avoir le temps de tout faire. Louis, Juliette, vous êtes les premiers à passer donc allez vous changer et vous échauffer, j'arrive. »

Les deux jeunes firent ce que Natalia leur demandait et pénétrèrent dans l'enceinte de la patinoire. Ils récupérèrent le plan qui menait au vestiaire réservé à leur équipe et ne perdirent pas de temps pour s'y rendre.

Lorsqu'ils passèrent le seuil de la porte, Juliette fonça dans l'une des cabines pour se changer alors que Louis s'asseyait sur l'un des bancs. Sa tenue de tests se composait d'un simple t-shirt et pantalon noir et, sachant qu'ils allaient avoir très peu de temps entre leur arrivée et l'heure à laquelle ils devaient être sur la glace, il avait jugé préférable de s'habiller directement.

Après quelques minutes, la porte de la cabine s'ouvrit à nouveau et Juliette en sortit dans une robe noire assez simple dont la jupe était composée d'une tulle légère et souple. Le matériau était le même au niveau de sa taille alors que le col rond n'était pas plongeant et qu'il n'y avait aucun détail supplémentaire. La veste bleue de leur équipe faisait barrière entre ses bras dénudés et le froid du bâtiment.

Elle s'installa à ses côtés et ils commencèrent leurs étirements dans un silence confortable. Aucun d'eux n'avait besoin de parler pour savoir qu'ils entamaient leur processus de concentration. Ils avaient fonctionné de cette façon depuis leur première saison, ils créaient une bulle dans laquelle ils étaient les seuls invités, laissant parfois entrer Natalia et ses conseils.

Louis jeta un coup d'œil à Juliette et remarqua une timide contrariété dans son regard. Ses yeux bleus n'était pas tout à fait fixe sur un point comme à leur habitude et semblaient troubles. Ses lèvres étaient contractées et elle était légèrement pale.

« Ça va ? »

La jeune fille se tourna vers en entendant le son de sa voix et grimaça. « Je n'aime pas passer en début de journée. »

Louis ne pouvait pas la contredire sur ce point. Passer dans les premiers signifiait devoir attendre toute la journée pour avoir les observations des juges. Ce n'était pas comme en compétitions où ils pouvaient savoir où ils se situaient tout le long de l'épreuve, leurs notes étant annoncé directement après leur passage. Les tests étaient faits pour juger leurs performances physiques, mais également contrôler leur tolérance à la pression.

Si même cette perspective était désagréable pour Louis qui était plutôt détendu en toute situation, il ne pouvait pas imaginer ce que devait ressentir Juliette. Elle allait passer la journée à remettre en question la façon dont elle avait patiné et interprété, se créant même des fautes là où il n'y en avait pas.

Son anxiété allait crever le plafond et il était le seul à pouvoir la tempérer.

Louis soupira. « C'est pas l'idéal, c'est vrai, mais au moins on va pouvoir voir tout le monde passer et les encourager. »

Il pouvait bien voir à son regard que sa tentative pour la rassurer n'avait pas été d'une grande efficacité, mais l'arrivée de Natalia l'empêcha d'essayer davantage. La femme avait une lueur frénétique dans les yeux, ressemblant à s'y méprendre à un moniteur de camp de vacances. A vrai dire, c'était un peu ce qu'elle était ce jour-là.

« Vous êtes étirés, c'est bon ? » Ils acquiescèrent, se remettant sur leurs pieds. « D'accord, on part sur le programme libre, c'est celui que vous connaissez le mieux. Faites-moi une fois la chorégraphie ici et on y va. Vous aurez dix minutes pour vous échauffer sur la glace avant de débuter, vous êtes les premiers. »

Juliette et Louis obtempérèrent et déroulèrent une dernière fois leur chorégraphie avant de descendre à la patinoire. Natalia leur prodigua ses derniers conseils jusqu'à ce qu'ils soient autorisés à aller sur la glace avec les autres couples de leur catégorie pour l'échauffement de dix minutes.

Ce qui se passa ensuite fut très rapide. Louis eut tout juste le temps de se rendre compte que les minutes défilaient qu'ils se trouvaient seuls sur la piste et que le temps d'échauffement était écoulé. Ils retournèrent près de Natalia pour lui donner leur veste, avant d'aller se présenter auprès des juges qui bordaient la patinoire.

Louis sentit l'excitation monter en lui. Les choses sérieuses commençaient enfin et il ne pouvait être plus impatient.

Juste avant le début de leur prestation, Juliette vint se placer face à lui, de sorte qu'elle tournait le dos au public et que c'était à lui de mener leur direction. Leur front se connectèrent et tous deux fermèrent les yeux, épaississant un peu plus la bulle qui s'était formée autour d'eux.

Louis prit une grande inspiration, s'enivrant de l'odeur de sa partenaire et laissa ses mains s'habituer au contact de sa peau. Il sentait la chaleur de son corps l'envelopper et ne faire plus qu'un avec son esprit, apaisant le tumulte qui faisait rage dans ses émotions.

Au bout de quelques secondes, il rouvrit les yeux et embrassa Juliette sur le front, les amenant au centre de la glace.

C'était un rituel qu'ils avaient rapidement installé et qu'ils voulaient absolument conserver. Louis aimait penser que ça leur permettait de se mettre sur la même longueur d'ondes, de synchroniser leurs mouvements et leurs pensées. Ils puisaient l'un dans l'autre, leur énergie et leur confiance.

Ils prirent place et firent abstraction du murmure qui se baladait dans le public. La piste était à eux et seule la présence de l'autre comptait à cet instant précis. La magie commença lorsque les premières notes de musique se firent entendre.

C'était pratiquement par automatisme que Louis patinait, se laissant guider par la présence de Juliette à ses côtés. Il n'avait pas besoin de réfléchir au pas qui venait ensuite, il ne se posait pas ce genre de questions. Alors oui, il prenait en compte les réflexions que Natalia avait pu lui faire sur sa technique, s'assurant de les appliquer pour corriger ses défauts, mais également pour sa sécurité et celle de Juliette.

Une petite partie de son cerveau arrivait à gérer ces informations, mais l'autre partie se laissait porter par la musique et pas leur chorégraphie. Sa conscience était pleinement tournée vers sa partenaire, sentant son odeur l'embaumer à chaque fois qu'elle se trouvait dans ses bras et garantissant que sa poigne était ferme et précise dès qu'il devait la soutenir, la retenir ou encore la porter.

Bien trop vite à son goût, il aurait pu continuer comme ceci pendant des heures, la musique s'arrêta en même temps qu'eux. Un sourire triomphant se glissa sur les lèvres de Louis alors qu'ils saluaient une nouvelle fois les juges et le public dont les applaudissements se répercutaient sur les murs.

Le garçon se tourna vers Juliette dont l'expression était le parfait reflet de la sienne et il la prit dans ses bras. Elle lui retourna son étreinte, passant ses bras autour de son torse et posant la tête au creux de son cou.

« On a été bons. » Murmura-t-elle, à bout de souffle.

Louis la serra un peu plus fort, n'ayant pas du tout envie de la lâcher. « On a été très bons. »

A contre-cœur, ils se détachèrent l'un de l'autre et glissèrent lentement, main dans la main, vers Natalia pour laisser la place au couple suivant. Cette dernière les observait arriver, mais son expression ne laissait rien paraître. Elle leur tendit leurs protèges-lames, ainsi que leurs vestes, mais toujours sans dire un mot.

Louis fronça les sourcils. N'avaient-ils pas bien patiné ? Il avait pourtant l'impression qu'ils n'avaient pas fait d'erreur, du moins pas de grosses erreurs qui pouvaient leur compter des points ou de mauvaises remarques de la part des juges. Il avait même trouvé que c'était l'une de leurs meilleures performances jusqu'à présent.

Alors pourquoi est-ce qu'elle les observait de cette façon ?

Soudainement, le visage de la femme se fendit en un sourire et elle les serra dans ses bras. « Bien joué, vous avez très bien patiné. Il manquait un peu de rythme à certains moments et il y avait quelques petites fautes de placement, mais rien qu'on ne peut pas corriger. »

Le soulagement se propagea en Louis comme une vague s'échouant sur la plage et il lâcha un rire incrédule. « C'est vraiment pas sympa de faire ça, même moi j'ai cru qu'on avait tout foiré. »

Le sourire de leur entraineuse s'agrandit. « Si on ne peut même plus plaisanter maintenant. Allez profiter de cette journée, on s'y remet dès demain matin. »

Sur ces bonnes paroles, Natalia partit rejoindre Baptiste et Anastasiya qui allait bientôt passer alors que Louis et Juliette retournaient au vestiaire pour se changer. Cette dernière avait renfilé sa veste, mais n'avait toujours pas lâché sa main et sautait pratiquement sur place.

« On a été vraiment excellents, on n'avait jamais patiné comme ça. » Disait-elle d'un ton enjoué, les yeux scintillants de fierté. « Tout est passé, même nos nouveaux portés ! Si le retour des juges ne sont pas bons, alors je ne vois pas du tout ce qu'ils attendent de nous. »

Le cœur de Louis se mit à battre plus rapidement. Il aimait tellement la voir satisfaite de leur performance et confiante en ses capacités. C'était ce qu'il attendait le plus à la fin de chaque compétition. Rien ne pouvait gâcher ce moment.

Du moins, presque rien.

« Félicitations, vous avez géré sur la piste. »

Le sourire de Louis s'effondra lorsque son regard s'arrêta sur Adam qui arrivait face à eux. Le garçon avançait avec nonchalance, les mains dans les poches et un sourire suffisant sur le visage. Il voulait désespérément se donner un air amical, mais Louis avait juste envie de lui mettre son poing dans la mâchoire.

Il sentit Juliette se tendre légèrement à ses côtés et décidé de ne pas lui lâcher la main, et ce pour trois raisons. Premièrement, il voulait qu'elle sache qu'il était là, deuxièmement, il n'en avait pas envie et, troisièmement, il avait vu le regard d'Adam dévier sur leurs mains.

« Qu'est-ce que tu fais là ? Il me semble que tu ne participes pas à défaut de faire partie d'un duo. »

Son ton devait être un peu plus dur que voulu puisque Juliette lui donna un coup de coude discret. Seulement, le garçon ne devait pas avoir remarqué. « A quoi est-ce que ça sert d'intégrer une équipe si ce n'est pas pour aller l'encourager ? »

Louis aurait bien répondu qu'ils n'avaient pas besoin de son soutien, ils s'en étaient très bien passé jusqu'à présent, mais Juliette lui coupa la parole. « C'est très gentil de ta part. Si tu veux bien nous excuser, Ana' et Baptiste vont bientôt passer et je n'ai pas envie de les louper. »

Adam acquiesça et ils reprirent leur route en direction des vestiaires.

Louis tenta de ne pas laisser cette présence lui gâcher la journée, essayant un maximum de profiter de l'ambiance de compétition qu'il aimait tant, ainsi que des performances de ses amis. Pour cela, il n'avait pas lâché Juliette d'une seconde et l'avait emmenée aussi loin qu'il pouvait de la place qu'avait choisi Adam.

La jeune fille ne semblait pas être dérangée par son comportement et restait près de lui, initiant même un contact physique presque constant entre eux. Si elle ne lui tenait pas la main, elle faisait en sorte que leurs épaules se touchent ou même s'appuyait contre lui, posant sa tête dans le creux de son cou.

Louis ne s'en plaignait pas, il aimait ce que provoquait en lui le contact de sa peau tiède contre la sienne.

La journée se déroula sans encombre, le souvenir d'Adam quittant même son esprit pour laisser place à l'angoisse de l'annonce des résultats qui approchait. Il essayait de ne pas trop le montrer, mais l'attente lui était monté à la tête et les doutes commençaient à s'emparer de son esprit. Etonnement, Juliette s'était montrée plutôt calme et n'avait pas montré de gros signes d'anxiété.

Actuellement les deux amis étaient assis contre l'un des murs de la patinoire alors que la dernière catégorie de patinage artistique venait tout juste de se conclure. La jeune fille somnolait, sa tête reposant sur l'épaule de Louis alors qu'il jouait avec leurs deux bagues, l'esprit ailleurs.

Il sursauta lorsque l'ombre de quelqu'un les surplomba, réveillant Juliette par la même occasion. Ils levèrent la tête pour voir Natalia s'installer en face d'eux, ses cheveux noir rassemblés dans leur éternel chignon. Ils attendirent avec anticipation qu'elle prenne la parole.

Louis n'était pas sûr qu'il puisse supporter une minute d'attente en plus.

« Vous avez été qualifiés comme le couple de la saison à suivre et êtes actuellement en tête du classement général, très peu de remarques sur le fond et la forme de votre programme. » Finit-elle par dire, une lueur de fierté brillant dans son regard.

Les mots résonnèrent dans la tête de Louis, comme si son cerveau avait disparu pour n'y laisser que du vide.

« Vraiment ? » Demanda Juliette d'une petite voix dans laquelle se mélangeait fatigue et choc.

Leur entraineuse hocha la tête et les deux amis échangèrent un regard perdu. Pardon ?

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