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Chapitre 7

Louis était allongé sur son lit et observait le plafond d'un air sombre. Seule sa lampe de chevet émettait une faible lumière qui vacillait même, signe que l'ampoule allait bientôt griller, mais il n'en avait que faire. Il était bien trop perdu dans ses pensées pour faire attention à quoi que ce soit.

Le dimanche était l'un de leurs rares jours de repos et il en profitait à chaque fois pour faire des nuits un peu plus longues. Malheureusement, ce jour-là, son cerveau avait décidé de ne pas le laisser tranquille et l'avait réveillé aux aurores pour ensuite le torturer avec des pensées qu'il préférait ignorer et oublier.

Il ne savait pas trop quelle branche de son karma il avait provoqué, mais elle le lui rendait bien.

Toutes ses pensées tournaient autour d'un seul et même sujet : Juliette. C'était souvent le cas évidemment, mais les variantes étaient nombreuses. Parfois il pensait simplement à la compétition qui approchait, d'autres fois il se remémorait les entraînements qu'ils venaient de passer, mais ces dernières pensées, et elles étaient plus récurrentes, il pensait simplement à Juliette, à sa présence à ses côtés, à son sourire et à son rire.

Sa voix intérieure hurlait son prénom à tout bout de champs, Juliette Juliette Juliette, comme pour lui rappeler qu'elle était là même quand elle ne l'était pas, qu'il ne pouvait pas lui échapper, qu'il ne voulait pas lui échapper.

Il aimait ses pensées, il aimait quand elles venaient lui tenir compagnie dans ses moments de solitude, lorsqu'elles venaient peupler ses rêves et leur donner le goût d'une douce amertume. Il aimait même les provoquer, parfois, pour s'assurer qu'elles étaient toujours présentes, prêtes à ressurgir dès qu'il en avait besoin.

Il les aimait, oui, mais jamais il ne les admettrait à voix haute. Car même s'il avait appris à vivre avec, elles le terrifiaient.

Elles sous-entendaient constamment un changement qui pouvait embellir sa vie comme il en avait toujours rêvé, ou alors la détruire du tout au tout. Il pouvait perdre tout ce qui le rendait heureux, tout ce pourquoi il se levait le matin et l'objectif qui lui faisait mettre un pied devant l'autre.

Pouvait-il se permettre de risquer tout ce qu'il avait mis des années à mettre en place et qui le satisfaisait déjà parfaitement ? Qui était-il pour demander plus ? Il n'avait rien fait pour le mériter et il ne pouvait pas se permettre de tout gâcher.

Il se contentait donc de savourer ses pensées sans rien dire et ça lui convenait très bien. Du moins, jusqu'à récemment.

Alors oui, il n'avait jamais apprécié les commentaires que pouvait avoir Valeriy à l'encontre de Juliette, mais jamais il n'avait ressenti la jalousie qui lui était tombé dessus lorsqu'il l'avait vue avec ce nouveau patineur, Adam.

Il savait pertinemment pourquoi il était jaloux, mais il était également conscient qu'il n'avait aucune raison de l'être. Après tout, c'était lui qui la connaissait depuis qu'elle avait huit ans, lui qui patinait avec elle depuis autant d'années, lui qui passait toutes ses journées en sa compagnie.

Pas ce crapaud qui venait juste de débarquer.

Dans tous les cas, il n'était pas fier de ce qui s'était passé par la suite et se détestait d'avoir pu ressentir une telle jalousie qui l'avait complètement détourné de ce qui comptait le plus. Il avait commis une erreur et il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même.

La scène tournait en boucle dans sa tête, sa main le brûlait en continu là où il avait senti sa poigne lui échapper et le contact avec la peau de Juliette se rompre. Il la revoyait tomber au ralenti, tomber parce qu'il n'avait pas été capable de remplir le rôle qu'il tenait depuis huit ans.

Il l'avait laissé tomber quand elle avait besoin de lui, chose qu'il s'était promis dès le départ de ne jamais faire.

Comment avait-il pu faire une chose pareille ? Alors oui, elle n'avait pas touché le sol et il l'avait rattrapée juste à temps, la chute n'aurait même pas été grave, mais ils n'auraient jamais été dans cette situation s'il avait été concentré dès le début de l'entraînement ou s'il l'avait écoutée lorsqu'elle lui avait demandé de se ressaisir.

Mais non, il avait été bien trop occupé à se morfondre sur lui-même et à s'imaginer toute sorte de scénarios plus improbables les uns que les autres pour entendre le message qu'elle essayait de lui faire passer. À cause de ça, il avait commis la pire erreur de sa vie.

Il se détestait.

Cette image flottait donc dans sa tête depuis qu'il s'était réveillé et venait obscurcir les pensées dont il avait désespérément besoin à cet instant précis. C'était d'ailleurs pour cette raison que son karma s'acharnait sur lui : il le punissait pour avoir briser la confiance qu'il y avait entre lui et Juliette. C'était en tout cas comme ceci qu'il le ressentait, même si la suite de l'entraînement s'était passé sans encombre.

La culpabilité le rongeait et il n'arrivait pas à s'en débarrasser.

Louis poussa un soupire à fendre l'âme. S'il ne pouvait pas profiter de ses pensées, alors il devait se lever et trouver quelque chose à faire pour s'occuper. De préférence, il ne voulait pas rester seul pour éviter de broyer du noir plus qu'il ne le faisait déjà.

Il repoussa donc ses couvertures et posa ses deux pieds sur le parquet froid de sa chambre. S'étirant, il s'empara d'un jogging et d'un t-shirt noir qui traînaient et les enfila, ouvrit la fenêtre et les volets avant de descendre les escaliers qui menaient au salon et à la cuisine.

Il passa le seuil de cette dernière et tomba nez à nez avec sa mère qui se préparait un café et sa sœur qui lisait tranquillement un livre pour ses cours. Toutes deux levèrent la tête à son arrivée, une expression étonnée sur le visage. Face à cette scène, Louis était persuadé que sa sœur était bien la fille de sa mère, elles se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.

« Tiens, t'es déjà debout à cette heure toi. »

Le garçon se contenta de pousser un grognement et se laissa tomber sur l'un des tabourets qui encerclaient l'îlot central. Il posa la tête sur ses bras en fermant les yeux et autorisa l'odeur du petit-déjeuner à le bercer et à lui vider l'esprit. Du moins, à essayer de lui vider l'esprit.

Il entendit sa sœur, Chloé, poser son livre sur la table. « Tu sais, si tu voulais continuer ta nuit, tu n'avais qu'à rester dans ton lit. Ça nous aurait évité de devoir supporter ta sale tête. »

Louis se redressa et la regarda d'un air blasé.

Ses cheveux châtains, du même ton que ceux de son frère, étaient coupés en un carré court et ondulaient légèrement. La vraie caractéristique physique qui les différenciait était leurs yeux. Alors que ceux de Louis étaient d'un noisette si clair qu'ils tiraient pratiquement sur l'or, ceux de sa sœur étaient beaucoup plus foncés et, parfois lorsque le temps était maussade, il était difficile de distinguer ses iris de ses pupilles.

Également, leur personnalité et leur vie divergeaient en tout point. Louis était réservé et calme, il n'aimait pas faire de vagues et se contentait de suivre le mouvement, de ne pas prendre d'initiative lorsqu'il était en groupe. Chloé, quant à elle, aimait sortir et faire la fête, elle en était d'ailleurs souvent à l'origine. Elle n'hésitait pas à exprimer ses opinions, quitte à s'attirer les regards mauvais de ceux qui l'entouraient.

Il allait de soi que Louis avait décidé de poursuivre une carrière sportive, mais sa sœur n'avait jamais jugé utile de faire du sport, ne serait-ce qu'en terme de loisir. Agée de trois ans de plus que lui, elle avait effectué toute sa scolarité dans le cursus classique et suivait actuellement des cours de littérature et de théâtre à l'université. C'était certainement ce qui expliquait son penchant pour le dramatique.

Dans tous les cas, souvent, Louis préférait l'ignorer. C'est pourquoi il se leva simplement de son tabouret pour aller s'emparer d'un bol. Il se versa ensuite une certaine quantité de lait avant d'y ajouter ses céréales. Car oui, il mettait le lait avant les céréales.

Toujours muré dans un silence, sentant les regards de sa sœur et de sa mère peser sur ses épaules, il reprit sa place et commença doucement à déguster son petit-déjeuner.

Au bout de quelques minutes, sa mère se racla la gorge. « L'entrainement se passe bien ? »

Louis se contenta de hausser les épaules pour toute réponse. A proprement parler, l'entrainement se passait très bien, ils n'avaient jamais été aussi bons dans leur technique et leurs programmes promettaient de grandes choses.

Il n'avait juste pas envie d'en parler pour ne pas réveiller ses pensées.

« Ah ! » Le cri de sa sœur le fit sursauter, quelques céréales échappant à sa cuillère. « Je connais ce regard, le problème c'est pas l'entrainement, c'est Juliette. »

Louis soupira alors que sa mère fronçait les sourcils et posait sa tasse de café sur la table. « Juliette ? Elle ne va pas bien ? Je l'ai vue hier pourtant et elle m'avait l'air en forme. »

Chloé leva les yeux au ciel. « Oh allez maman, tu n'es pas aussi aveugle que ton fils tout de même ? »

Comprenant qu'il n'arriverait pas à manger ses céréales en paix, il se leva avec son bol et sortit dans le salon pour s'assoir sur le canapé e mettre les pieds sur la table basse. Il s'avait très bien que si sa mère le voyait faire, elle lui passerait un savon comme elle le faisait si souvent. Cependant, ça ne l'empêchait pas de ne pas l'écouter.

Bien sûr, ce qu'il n'avait pas prévu était que sa sœur le suive et s'installe à ses côtés. Visiblement, elle n'avait pas envie de le laisser échapper à la conversation.

« Qu'est-ce que tu lui as fait encore ? Tu ne lui as pas mouchée le nez de la bonne façon ? Oh ! » Elle lui tapa sur le bras, manquant de peu de lui faire renverser son bol de lait. « Encore mieux, tu l'as regardé deux secondes de moins que d'habitude. »

Louis sentait une boule se former au fond de sa gorge. Il n'avait vraiment pas envie d'en parler, mais il savait également que sa sœur était têtue et qu'elle ne le laisserait pas s'en sortir sans avoir eu de réponse.

« Je l'ai laissée tomber. »

Sa déclaration prit Chloé de court. Son expression était soudainement redevenue sérieuse et elle le regardait simplement. Il pouvait voir dans ses yeux qu'elle cherchait quoi lui dire et il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. S'il avait été à sa place, il n'aurait pas non plus su quoi dire.

« Elle s'est faite mal ? »

Il secoua la tête, baissant les yeux sur son bol et jouant avec sa cuillère. « Je l'ai rattrapé avant qu'elle puisse toucher le sol, mais le résultat est le même. Je l'ai lâchée. »

Sa sœur soupira et s'assit correctement sur le canapé. « Ce sont des choses qui arrivent Louis, tout le monde fait ce genre d'erreurs. »

« Pas moi. » Rétorqua-t-il, s'enfonçant un peu plus dans le trou noir qui l'aspirait depuis cet entrainement. « Ça ne m'est jamais arrivé, surtout sur des portés aussi faciles et qu'on fait depuis des années. »

« Mais pourquoi ? Je sais pas, tu as perdu l'équilibre, tu as eu une crampe ? Enfin, il y a forcément une raison qui fait que tu ne l'as pas tenue. »

Louis ouvrit la bouche avant de la refermer. Le problème était là, il aurait aimé que la cause soit purement physique, il aurait au moins eu une excuse. Là, sa tête en était l'unique raison et il aurait dû être capable de la contrôler.

Sa sœur lui donna un coup d'épaule pour attirer son attention. « Louis. Qu'est-ce que tu as fait ? »

« Rien, c'est juste que- » Il avait la désagréable impression d'avoir à nouveau sept ans, lorsqu'elle lui faisait la moral parce qu'il n'avait pas rangé sa chambre correctement. « J'étais pas concentré, j'étais pas dans le truc. »

« Mais pourquoi ? »

Le garçon l'observa, interdit. Il ne pouvait pas admettre que c'était la jalousie qui avait pris le dessus. Une jalousie qui n'était même pas fondée et qui n'avait pas lieu d'être. Sérieusement, il était tellement ridicule.

Au bout de plusieurs secondes d'attente et lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'allait pas avoir de réponse de sa part, Chloé soupira. « Écoute, l'important est que tu te sois rendu compte de ton erreur et que rien de grave ne soit arrivé. Maintenant tu sais ce que tu as à faire alors arrête de te prendre la tête avec un simple accident. »

Elle tenta de lui arracher un sourire, mais le résultat ne fut pas vraiment concluant. « Qu'est-ce que tu comptes faire aujourd'hui ? »

Louis haussa les épaules. A vrai dire, il n'y avait pas pensé et n'avait pas la moindre idée de ce qu'il voulait faire. Tout ce qu'il savait était qu'il ne voulait pas rester à rien faire et qu'il avait besoin de s'occuper.

« Pourquoi est-ce que tu n'irais pas à la patinoire pour te vider la tête ? Pas d'objectif, pas d'entrainement, juste patiner sans penser à rien. »

Le garçon jeta un coup d'œil à sa sœur. C'était dans les moments comme ceux-ci qu'il savait pourquoi elle était plus âgée, il aurait été incapable de prendre une décision par lui-même. De ce fait, même si elle l'ennuyait souvent et que l'envie de lui envoyer un coussin par la tête était forte, il était heureux qu'elle soit présente lorsqu'il en avait besoin.

Il avait donc appris à l'écouter, voilà pourquoi il passait actuellement les portes de la patinoire et se dirigeait vers son casier pour récupérer ses patins. Une fois enfilés, il reprit sa route vers la glace, déjà plus détendu que lorsqu'il était parti de chez lui.

Malheureusement, son karma n'avait pas fini de le torturer.

Contrairement à ce à quoi il s'attendait, la patinoire n'était pas déserte comme elle était censée l'être pour un dimanche. Non seulement, Natalia était présente, mais, et à son plus grand damne, Adam se tenait à ses côtés. Ils étaient également accompagnés d'une fille qu'il n'avait jamais vu auparavant et, ceux qu'il imaginait être ses parents.

Louis se sentit directement refroidi par la scène qui se déroulait sous ses yeux. Lui qui était venu pour se vider la tête avait littéralement le sujet de ses pensées sous les yeux. Décidemment, il ne pouvait pas échapper à son karma.

N'ayant pas envie d'annoncer sa présence, Louis resta debout derrière la balustrade et pria pour que Natalia soit trop occupée par ce qu'elle était en train de faire pour le remarquer.

Il venait visiblement de pénétrer illégalement dans une séance d'essai privé. Bon, il exagérait légèrement, la patinoire n'était pas privatisée. Mais tout de même, il ne se sentait pas à sa place et avait l'impression de les épier sans qu'ils ne soient au courant.

Après quelques minutes de discussion, Natalia fit signe à Adam et à la fille de se rendre au centre de la glace et d'enchainer plusieurs éléments de chorégraphie, ainsi que quelques portés. Louis se sentait hypnotiser par cette scène et n'arrivait pas à détourner les yeux.

« Qu'est-ce que tu fais ? »

Son cœur rata un battement en entendant une voix si proche de son oreille gauche. Il dut faire appel à toute sa bonne volonté pour ne pas hurler et partir en courant dans l'autre direction. Au lieu de quoi, il se retourna avec de grands yeux et tomba nez à nez avec Thibaut qui l'observait avec innocence, visiblement insoucieux à la crise cardiaque qu'il venait de frôler.

« Mec, tu m'as fait peur. »

« Je sais bien, t'as l'air terrifié actuellement. » Il haussa les épaules et s'adossa à ses côtés. « Qu'est-ce que tu fais ? »

Louis ferma les yeux quelques secondes pour essayer de régulariser les battements de son cœur et se concentra à nouveau sur l'essai d'Adam. « J'étais venu faire un petit tour, mais la piste est déjà prise comme tu peux voir. »

Ils restèrent dans un silence confortable avant que Thibaut ne le rompe d'une voix monotone. « Je l'aime pas lui, il y a quelque chose qui me dérange dans sa façon d'être. »

Louis se tourna avec véhémence vers son ami. « Toi aussi ? Merci ! Je commençais vraiment à me sentir seul. »

Une lueur amusée passa dans les yeux bleus du blond. « Ne te méprend pas, on a beau ne pas l'aimer tous les deux, ce n'est pas du tout pour les mêmes raisons. » Louis s'apprêtait à protester, mais il n'en eut pas le temps. « Si je ne l'aime pas, c'est parce que je ne le sens pas. Toi, c'est uniquement par jalousie. »

« Je ne vois pas de quoi tu parles. » Répliqua-t-il en essayant de ne pas grimacer à l'entente de son ton qui sonnait faux, même à ses oreilles.

Thibaut leva les yeux au ciel. « Tu n'as pas besoin de mentir tu sais, on était pratiquement tous présents lorsqu'il a débarqué. En plus, il se peut qu'Ana' ait laissé entendre que tu n'étais pas dans ton assiette après ta conversation avec lui. »

Louis préféra garder le silence. Il avait complètement raison dans ce qu'il disait, mais n'avait tout de même pas envie de l'avouer. Certes, son égo n'était pas surdimensionné, mais il n'aimait pas qu'on l'attaque.

« Au risque d'aggraver la situation, » continua Thibaut dont le sourire avait complètement disparu, « apparemment il dit à qui veut l'entendre que s'il est venu s'entrainer avec Natalia, c'est uniquement pour essayer de récupérer Juliette comme partenaire. »

C'est à cet instant précis que Louis vit rouge. De quel droit se permettait-il de dire de telles choses alors qu'il était totalement inconnu sur le circuit ? Surtout lorsque la patineuse qu'il voulait était déjà en duo et ce depuis des années ?

Le garçon suivait sa silhouette du regard alors que son sang bouillonnait. La colère qui montait en lui dépassait même sa jalousie et, s'il avait été sur la glace en même temps que lui, il n'aurait pas hésité une seconde à lui faire le placage du siècle. Heureusement pour lui, une rambarde les séparait.

« Tu sais que jamais Juliette ne te remplacerait, n'est-ce-pas ? » Thibaut se tourna pleinement vers lui avec inquiétude. « Ce n'est pas comme s'il y avait des problèmes dans votre et vous êtes enfin sur le point de passer au niveau au-dessus. Et puis, tu la connais mieux que moi, elle en serait incapable. »

Louis baissa les yeux sur ses mains, sa colère se transformant doucement en du désespoir. Il savait que Thibaut avait raison et il n'y avait pas un monde où il pouvait imaginer Juliette l'abandonner pour aller patiner avec le premier venu. Après tout, il avait une entière confiance en elle.

Cependant, cela n'empêchait pas le fait que quelqu'un était bien décidé à lui tourner autour et à essayer de la faire changer d'avis. Il n'aimait pas ça.

« Tu ne penses pas que ça pourrait faire entre eux ? Plus vite il trouvera quelqu'un, plus vite il laissera Juliette tranquille. »

Louis suivit son geste du regard, juste à temps pour voir la fille avec qui Adam faisait des essais, manquer de tomber après un porté raté. Imaginer Juliette à sa place le rendait malade.

« Aucune chance, » répondit-il en secouant la tête, « ils ne se comprennent pas du tout. Quand l'un va à gauche, l'autre va à droite, c'est une vraie catastrophe. Je ne comprends même pas pourquoi Natalia a jugé bon d'essayer alors qu'on voit très clairement que leur façon de patiner est complètement différente. »

Louis posa le menton dans ses mains. Pourquoi fallait-il qu'il subisse ça ? Il était juste venu patiner en paix.

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