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Chapitre 49

« Attends, attends, attends. »

Juliette fronça les sourcils, mais descendit tout de même, s'appuyant sur les mains de Louis. Lorsque ses pieds touchèrent la glace, elle se tourna vers son meilleur ami qui se pencha en avant, se tenant l'épaule avec une grimace.

« Ça fait mal. » Marmonna-t-il en se redressant et en bougeant l'épaule avec inconfort.

La jeune fille soupira et appuya sur le point douloureux, y faisant des mouvements circulaires. « Pourquoi est-ce que tu ne l'as pas dit plus tôt ? »

« Ce n'est pas tout le temps, ça dépend de la façon dont tu te places. » Répondit-il en se baissant et en mettant sa main sur le bas de sa jambe. « Si tu t'appuies directement sur l'os, ça fait mal, mais si t'es légèrement sur ton mollet, c'est supportable. »

Juliette s'apprêtait à lui reprocher de ne pas lui avoir dit, mais elle fut interrompue par un autre couple qui passa légèrement trop près d'eux. Ils se trouvaient actuellement sur la glace pour l'un de leurs derniers entrainements avant la danse rythmique du lendemain, accompagnés de trois autres couples.

La première fois qu'ils étaient entrés dans la patinoire, Juliette avait bien cru faire demi-tour. Ils avaient l'habitude de concourir dans des patinoires à dimensions olympiques, celle où ils s'entrainaient était l'une des plus grandes du pays, mais jamais elle n'avait été aussi intimidée que cette fois-ci. Peut-être était-ce l'enjeu qui lui donnait cette impression, mais elle n'avait jamais vu autant de places disponibles dans les gradins.

L'idée qu'ils puissent être remplis était effrayante.

La jeune fille essaya de ne pas se laisser distraire par l'ampleur de l'évènement qui se préparait et laissa son regard parcourir les bords de la glace. Elle s'immobilisa lorsque celui-ci s'arrêta sur Natalia dont l'attention n'était plus sur eux.

De son côté, Louis fronça les sourcils avec confusion. « Je sais que j'aurais dû te parler de ce détail, mais ce n'est pas une raison pour réagir comme ça. »

Progressivement, un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle se tournait vers son meilleur ami. « Promets-moi de rester calme et de réfléchir avant de parler. » L'incompréhension du garçon s'accentua et elle lui fit un signe de tête en direction de leur entraineuse. « Regarde à qui est-ce qu'elle est en train de parler. »

Il s'exécuta, pivotant avec aisance, mais se figea en apercevant ce, ou plutôt celui, qu'elle était en train de lui montrer. « C'est- » Juliette acquiesça, son sourire s'agrandissant, alors qu'il lui lançait un regard ébahi. « Stéphane Perraud. »

C'aurait pu être un nom tout à fait banal s'il ne s'agissait pas de celui de l'un des meilleurs entraineurs de danse sur glace au monde. Cet homme, armé de ses lunettes signatures et de son regard vert bienveillant, emmenait régulièrement ses couples sur les plus hautes marches des plus grosses compétitions internationales et ce depuis de nombreuses années.

Juliette ne s'attendait pas à le voir présent sur ces championnats du monde puisqu'il n'entrainait que des couples sur le circuit senior, mais elle était d'autant plus ravie d'avoir l'opportunité de le rencontrer puisqu'elle savait que Louis était un fan absolu.

Il n'en parlait pas souvent, mais elle savait que son rêve ultime était de passer ne serait-ce qu'un entrainement sous sa supervision. Il admirait ses techniques, les programmes qu'il montait et sa vision du sport en général.

Il n'y avait pas beaucoup de personnes qui étaient capables de le laisser timide et démuni de toute capacité cérébrale, mais Stéphane Perraud en faisait définitivement parti.

« On y va ? » Lui demanda-t-elle, prise par un soudain élan d'audace.

Mais Louis, lui, ne semblait pas ressentir la même chose et déglutit difficilement, reculant de quelques mètres. « On ne devrait pas les déranger. On ferait bien de se concentrer sur le programme, c'est demain et on n'a pas de temps à perdre. »

Juliette ne l'entendait pas de la même oreille. L'opportunité de le rencontrer était sous leur nez, elle refusait de la laisser passer. De plus, elle savait qu'il allait le regretter s'ils n'y allaient pas.

Elle ne l'écouta donc pas et se dirigea vers les deux adultes, faisant attention à ne gêner personne. Le garçon l'appela et essaya de la retenir, mais il était déjà trop tard. Il fut donc forcé de la suivre, restant visiblement en retrait.

Arrivée devant eux, Juliette prit une grande inspiration et leur adressa un sourire quelque peu bancal. Elle devait renvoyer une image assez déstabilisante, essayant d'être sûre d'elle alors qu'elle ne savait même pas comment approcher la situation. Pour sa défense, elle n'était habituellement pas celle qui prenait ce genre d'initiatives.

« Bonjour, » déclara-t-elle lorsque l'attention fut entièrement sur elle, « désolée de vous déranger, je voulais juste- euh... »

Qu'est-ce qu'elle voulait ? Elle n'en avait pas la moindre idée. La panique commença à s'emparer d'elle alors que tous les yeux l'observaient avec anticipation. Natalia, amusée, attendait de voir comment elle allait se sortir de cette situation et Louis ne faisait rien pour l'aider.

« Vous êtes Stéphane Perraud. » Balbutia-t-elle au bout de quelques secondes, regrettant amèrement cette décision impulsive qui ne lui ressemblait pas du tout.

« C'est bien moi, » répondit l'homme dont le sourire se reflétait dans les yeux, « et j'imagine que vous êtes le jeune couple qu'entraine Natalia ? »

« Plus si jeune que ça après neuf ans, mais vous imaginez bien. » Le soupire de Louis fut tellement audible qu'elle avait même l'impression d'entendre ses yeux se révulser dans leurs orbites. « Enfin, je veux dire oui. »

Avec un petit rire, Natalia se décida enfin à venir à sa rescousse. « Vous tombez bien, on était justement en train de parler de vous. »

Juliette ouvrit la bouche pour répondre, mais jugea qu'il valait peut-être mieux pour elle de ne plus rien dire. Elle se contenta donc d'une expression interrogative, essayant tant bien que mal de mettre son embarra de côté.

« Stéphane a une proposition à vous faire. » Continua-t-elle, une lueur maligne brillant dans le regard.

« En effet, » acquiesça-t-il alors que le cœur de la jeune fille se mettait à battre plus vite, « j'ai un peu suivi de loin votre saison pour voir vos progrès par rapport à la précédente et, je ne sais pas si vous le savez, mais j'organise une sorte de camp cet été pour perfectionner les techniques. Vous imaginez bien que les places sont parties très rapidement, mais je suis prêt à vous en offrir une si vous êtes intéressés. »

Un silence s'installa entre eux pendant que les deux patineurs essayaient de digérer cette information. Juliette n'était pas sûre d'avoir bien compris ce qu'il leur proposait.

Louis fut le premier à prendre la parole, vocalisant l'une des questions que Juliette se posait. « Vous- vous avez suivi notre saison ? »

« Vous avez suivi notre saison précédente ? » Ajouta-t-elle, ne réussissant pas à masquer sa surprise.

Son meilleur ami n'était pas des plus convaincants non plus. « Vous voulez qu'on participe à votre camp super sélectif et prestigieux auquel seulement une poignée de personnes est autorisée à s'inscrire ? »

Le regard de Stéphane Perraud navigua entre eux, la confusion se peignant sur les traits de son visage. Il finit par se tourner vers Natalia qui ne faisait aucun effort pour garder son sérieux. « Je n'ai pas l'habitude de parler l'adolescent, ça veut dire qu'ils sont d'accord ? »

L'entraineuse plissa les yeux, attentive à l'expression de ses élèves. « Je crois que tu les as cassés, juste avant le début des championnats en plus. »

« Je n'aurais peut-être pas dû faire la proposition. » Conclut-il avec un soupire et en secouant la tête.

« Non ! »

« Oui ! »

« Enfin oui. »

« Non ! »

Juliette et Louis échangèrent un regard pour se mettre d'accord sur qui allait prendre la parole. Ils se tournèrent simultanément vers les deux adultes.

« Va pour le camp. »

« Ce serait un honneur. »

Juliette fronça les sourcils alors que Natalia ne pouvait retenir son rire plus longtemps. « Retournez donc à votre entraînement, ça va bientôt être votre tour pour dérouler vos programmes. »

Les deux amis firent ce qui leur était demandé et saluèrent et remercièrent une dernière fois Stéphane Perraud pour cette opportunité avant de retourner sur un coin libre de la patinoire.

Lorsqu'ils furent assez loin, Louis se tourna vers la jeune fille avec une grimace. « Réfléchis avant de parler Louis, tu ne voudrais pas dire n'importe quoi et te ridiculiser devant l'entraineur de la dernière décennie. »

Juliette ouvrit la bouche, offensée par son imitation. « Je ne parle pas du tout comme ça. Puis, moi au moins, je suis allée les voir et j'ai osé dire quelque chose. Je ne suis pas restée debout comme une plante verte à attendre que le temps passe. »

« Oh oui, parce qu'après avoir dit n'importe quoi, ton courage est vite passé par la fenêtre. » Rétorqua-t-il d'un air dépité. « Mais bon, on va participer au stage le plus prisé de l'année alors je te pardonne. »

Pendant quelques secondes, Juliette pensa qu'il était sérieux dans ses reproches et qu'il lui en voulait véritablement d'être allée à leur rencontre. Elle pensait pourtant que ce n'était pas si grave que ça, ils s'étaient déjà mis dans des situations beaucoup plus délicates.

Elle l'observa avec choc, l'inquiétude et la culpabilité lui nouant l'estomac, jusqu'à ce qu'un sourire mesquin fasse son apparition sur ses lèvres. Un mélange de soulagement et d'ébranlement se répandit en elle.

« Si tu savais comme je te déteste. » Marmonna-t-elle en lui tournant le dos et en s'éloignant le plus vite possible.

Un rire retentit derrière elle alors qu'il la suivait, visiblement fortement amusé par sa blague. « C'est faux, je suis le rayon de soleil de ta vie. »

Même si Juliette n'en pensait pas moins, elle n'était pas décidée à booster son égo et à l'admettre à voix haute.

Durant la demi-heure qui suivit, ils eurent priorité sur la patinoire et purent dérouler leurs programmes en musique, sans avoir à se soucier de gêner les autres ou de devoir les éviter de justesse.

Ils avaient déjà eu l'occasion de pouvoir observer bon nombre de leurs concurrents et de se faire une idée de ce à quoi ils se confrontaient. La constatation était sans appel, le niveau international n'avait rien à voir avec le niveau national auquel ils étaient habitués. Les erreurs commises en entrainement étaient très rares et, si les performances étaient du même calibre, alors la compétition allait être serrée.

Ce serait mentir que de dire que Juliette n'en ressentait pas une pression supplémentaire. Etant le seul couple de danse sur glace à représenter leur pays, contrairement aux catégories solos où ils étaient deux voire trois, ils étaient dans l'obligation de rapporter des résultats satisfaisants. Seulement, le niveau des autres commençait à l'inquiéter et elle avait peur que leur meilleur ne soit pas suffisant.

Pourtant, elle savait qu'ils en étaient capables. Elle était allée chercher leurs résultats et les avait comparés aux leurs. Il était clair que leurs notes tenaient la route, que ce soit autant sur le plan technique que sur le plan artistique. Ce n'était donc pas tant leur niveau général qui lui posait problème, mais plutôt la nouveauté de leurs programmes.

Même s'ils avaient eu deux mois pour les travailler et qu'ils les maitrisaient relativement bien, il était tellement plus compliqué de patiner une chorégraphie aussi récente sur des musiques aussi techniques rythmiquement parlant.

Legov ne leur avait vraiment pas facilité la tâche et elle commençait sérieusement à développer une aversion pour cet homme.

Tout de même, même si Juliette n'était pas tout à fait confiante, l'ambiance des championnats commençait à la rattraper et elle était bien décidée à y mettre tout son cœur et toute son énergie pour ne jamais avoir de regret quant à leurs performances.

A la fin de la dernière répétition de leur danse rythmique, Juliette était positivement épuisée et avait l'impression que ses jambes s'étaient transformées en guimauve. L'adrénaline la gardait pourtant debout alors que l'anticipation et l'anxiété pour l'épreuve du lendemain s'entrechoquaient dans sa tête.

« Qu'est-ce qu'on en pense ? » Lui demanda Louis, faisant référence aux programmes qu'ils venaient de dérouler pour la deuxième fois consécutive.

Ayant du mal à reprendre son souffle, la jeune fille hocha la tête, les mains sur ses hanches. « On pense qu'on est plutôt pas mal. »

Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres du garçon, lui offrant un high five. Juliette le lui rendit avec plaisir, ne lui lâchant pas la main et l'entrainant à sa suite. Ils rejoignirent Natalia qui leur donna ses derniers conseils avant qu'il ne soit temps pour eux de quitter la glace.

« Tu sais ce que j'ai envie de faire ? » Louis se tourna vers elle en enfilant ses protèges-lames, un air mystérieux assombrissant son visage.

Juliette fronça les sourcils, se préparant déjà à l'absurdité qu'il allait lui sortir. « Non, mais tu vas me le dire. »

« J'ai envie d'aller à la piscine de l'hôtel. » Son expression devait parler pour elle puisqu'il haussa les épaules. « C'est notre dernière chance de nous détendre avant trois jours de stress sans interruption, j'ai envie d'en profiter. »

Même si l'offre était tentante, Juliette fut forcée de secouer la tête. « Sauf qu'on ne peut pas. »

La confusion se peignit sur les traits de son visage et il s'apprêtait à lui demander pourquoi quand Valeriy débarqua devant eux, l'air frénétique. Ses yeux bleus avaient du mal à se concentrer sur un point à la fois et il avait du mal à contenir son énergie.

Son ton était tout aussi chaotique que son apparence lorsqu'il s'adressa à eux. « Les gars, il faut absolument que je vous dise quelque chose. »

Juliette réprima un sourire. Elle n'avait pas l'habitude de le voir ainsi, lui qui était habituellement si détaché et désintéressé. « Tu vas me dire que le stress t'a enfin rattrapé ? » Le regard confus qu'il lui adressa la plongea dans l'incompréhension. « Tu sais, ce n'est pas comme si tu avais ton programme court cet après-midi. »

« Quoi ? » Il secoua la tête, balayant sa remarque de la main. « Non, ça c'est rien. Ce que j'ai à vous dire est plus important. »

La jeune fille sentit sa paupière tressauter. Comment faisait-il pour être aussi à l'aise et trouver quelque chose de plus important que les championnats du monde, elle n'en avait pas la moindre idée. Mais elle n'en était pas non plus étonnée.

Un sourire en coin apparut sur ses lèvres et une lueur brillante passa dans ses yeux. « Je crois bien que j'ai rencontré ma future copine. »

Juliette ne savait pas à quoi elle s'était attendue, peut-être une autre de ses idées foireuses, mais certainement pas à ça. Elle échangea un regard surpris avec Louis qui semblait dans la même optique qu'elle.

Seulement, un garçon restait un garçon et il reprit rapidement ses esprits, une expression stupide sur le visage. « Cool, c'est qui ? »

Elle regarda Valeriy le prendre par les épaules et pointer du doigt un autre bout de la patinoire. « Ce n'est pas une patineuse, du moins elle ne participe pas, mais elle accompagne notre équipe en tant que bénévole. »

Poussée par la curiosité, Juliette suivit son geste du regard et aperçut, au loin une fille qui devait être un peu plus âgée qu'elle. De ce qu'elle arrivait à distinguer, elle avait de longs cheveux roux rassemblés en une tresse et un visage qui respirait la bienveillance. Elle était en train d'expliquer quelque chose à une personne que Juliette ne connaissait pas.

De son côté, Louis hochait la tête en continuant à l'observer. « Ah oui, je vois. Elle a l'air jolie vu d'ici. » Il se tourna vers son ami. « T'as de bons goûts en fait. »

Valeriy lui tapa sur l'épaule avec fierté. « Eh, on a les mêmes oui ou non ? »

Juliette avait l'impression d'être entrée dans un monde parallèle dans lequel elle avait pénétré dans l'antre des hommes sans y avoir été invitée. Elle regarda les deux garçons, grimaçant malgré elle, et plus particulièrement Louis avec reproche.

Ce dernier se racla la gorge. « Enfin, toi aussi t'es belle, bien plus belle d'ailleurs. » Il se tourna vers le brun. « N'est-ce pas ? »

« Magnifique, » répondit-il, jouant des sourcils, « c'est pour ça qu'on a les mêmes goûts d'ailleurs. »

Dans un premier temps, Juliette resta silencieuse, son cerveau avait du mal à enregistrer ce qui était en train de se passer. Un moment elle était en train de s'entraîner pour les championnats qui étaient littéralement le lendemain, le moment d'après elle avait une conversation qui n'avait aucun sens avec ses amis.

« Si vous dites ce genre de choses devant moi, je n'ose même pas imaginer ce que vous dites quand vous êtes entre vous. » Soupira-t-elle, essayant d'ignorer la façon dont Louis la regardait.

Ceci étant dit, ce n'était pas évident puisqu'il ne faisait rien pour se cacher.

Heureusement, Valeriy n'y faisait pas attention. « Nous on est plutôt soft, tu devrais entendre Anton et Thibaut parler. »

C'en était trop pour la jeune fille, elle ne voulait pas en savoir plus. Elle ferma les yeux et se couvrit les oreilles. « Ew tais-toi. Ce sont de gentils garçons bien innocents, je refuse de croire le contraire. »

« Bien sûr, » acquiesça-t-il en commençant à se diriger vers la glace à reculons, « de gentils garçons bien innocents et en pleine poussée d'hormones. Exactement comme Louis en ce moment même. »

Le sourire de l'intéressé s'effaça aussitôt et il se tourna vers son ami pour contester, mais celui-ci était déjà parti. Doucement, il reporta à nouveau son attention sur elle, mettant les mains dans les poches.

« Tu ne devrais pas l'écouter, » nia-t-il d'un ton peu convaincant, « il dit n'importe quoi. »

Pourtant, ses yeux venaient contredire ses paroles.

Juliette, qui commençait déjà à sentir son rougissement lui monter aux joues, eut du mal à avaler sa salive. « Louis ? » Le garçon marmonna, ne la quittant pas du regard. « Arrête de me regarder comme ça. »

1 chapitre.

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