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Chapitre 28

Bon, il était vrai que le moment qu'avait choisi Louis n'était pas l'idéal. Ce n'était même pas du tout pratique et une très mauvaise idée. Il aurait pu choisir n'importe quel moment, mais non, il avait fallu qu'il choisisse le pire.

Sauf qu'il n'avait pas pu s'en empêcher. Cela faisait plusieurs jours que Juliette était distante avec lui et il avait terriblement besoin de savoir pourquoi. Alors, à l'instant même où toute la pression de la compétition avait quitté son corps, la question était sortie toute seule.

C'est-à-dire après la remise des médailles, pendant qu'ils saluaient le public au milieu de la glace, alors que l'attention de tout le monde était sur eux. Non, ce n'était vraiment pas le bon moment.

« Est-ce que tu vas enfin me dire pourquoi ça fait des jours que tu ne me parles pas ? »

La jeune fille s'était brièvement tournée vers lui avec les sourcils froncés alors qu'ils pivotaient pour saluer le second pan de mur des gradins. « De quoi est-ce que tu parles ? »

Louis essaya tant bien que mal de ne pas laisser sa frustration se lire sur son visage. « Tu m'adresses la parole uniquement quand tu es obligée et tu vas me dire que tu ne l'as pas remarqué ? »

« Sérieusement Louis, tu as vraiment envie de faire ça ici ? » Lui demanda-t-elle en jetant un coup d'œil inquiet autour d'eux alors qu'ils se dirigeaient enfin vers la sortie.

Le garçon se pencha et ramassa deux des peluches qui avaient été lancées dans leur direction, tendant celle qui représentait un chat noir à Juliette qui l'accepta sans rien dire. « Honnêtement je préfèrerais ne pas avoir à le faire du tout. J'ai cherché, mais je ne vois vraiment pas ce que j'ai fait pour mériter un tel traitement. »

« Tu n'as rien fait du tout ! » S'exclama-t-elle en sortant de la glace, mais en s'arrêtant sur le côté pour laisser passer les autres classés.

« Vraiment ? Parce que c'est pas du tout l'impression que tu me donnes. » Louis soupira en enfilant ses protèges-lames plus brusquement qu'en temps normal. « Franchement, je veux bien que, parfois, j'ai besoin qu'on me remette les idées en place, mais là c'est complètement injuste. » Il croisa le regard de Juliette qui l'observait avec un mélange d'horreur et de culpabilité. « Je ne comprends pas, je n'ai rien fait. »

Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun son n'en sortit. Peut-être qu'il avait été un peu dur avec elle, mais son comportement l'avait tellement travaillé ces derniers jours qu'il en avait perdu le sommeil. Alors oui, son quota de patience s'était épuisé et il avait besoin d'une réponse. Maintenant.

« Je suis désolée, je- » finit-elle par dire en baissant les yeux, « Je ne sais pas pourquoi j'ai réagi comme ça. La fatigue, le stress, un peu de tout mélangé. Je suis désolée que ce soit ressorti comme ça sur toi, ce n'était pas mon intention. »

Louis la regarda pendant quelques secondes. Elle semblait sincère dans ses excuses et avait vraiment l'air de s'en vouloir, mais il ne croyait pas une seule seconde à la raison qu'elle lui avait donné. Ils se connaissaient depuis tellement longtemps, comment pouvait-elle penser une seule seconde qu'il allait gober cette histoire de fatigue sans remettre sa parole en question ?

Elle ne réagissait pas comme ceci quand elle était fatiguée et stressée. Elle le savait, il le savait, tout le monde le savait. Non, elle avait bien quelque chose à lui reprocher, mais elle refusait de lui dire quoi. Maintenant, il ne savait pas si c'était pour se préserver ou alors pour le préserver lui.

Il avait envie de la prendre par les épaules et de la secouer. Bien sûr, il ne le ferait pas, il ne le ferait jamais, mais il commençait à devenir fou. Tout ce qu'il voulait, c'était réparer l'erreur qu'il avait commise, mais elle ne lui en donnait pas l'opportunité.

Savoir que quelque chose qu'il avait fait l'avait blessée au point qu'elle ne veuille même par lui en parler le rendait malade. Le pire était qu'il n'en était même pas conscient. Il lui avait fait du mal et il ne savait même pas comment.

Résigné et abattu, Louis ne répondit pas et se contenta de les entrainer vers le vestiaire pour se changer.

Le trajet du retour se passa en silence. Il avait l'impression que Juliette tentait de lui parler, mais faisait à chaque fois marche arrière. Il se contentait donc de regarder le paysage défiler par la fenêtre, ses pensées passant d'un sujet à l'autre sans crier garde.

Le week-end passé et la compétition terminée, il se sentait vide de toute énergie. S'il s'écoutait, il rentrerait directement chez lui pour aller se coucher sans même manger. Mais il ne pouvait pas, sa journée n'était pas terminée.

Le trajet passa bien plus rapidement qu'il ne s'y attendait, ne lui laissant pas le temps de se reposer comme il l'avait souhaité. Le reste des évènements se déroula dans le flou le plus total. Il se vit tout juste saluer le reste de l'équipe et rentrer chez lui, ne se souvenant même pas de ce qu'il avait dit à Juliette en partant.

À peine eut-il mis le pied dans la maison qu'il fonça sous la douche dans l'espoir de se réveiller. Il ne pouvait pas se permettre d'être à moitié endormi, pas ce soir. Par chance, l'eau chaude lui redonna un peu de vigueur et lui éclaircit l'esprit.

Après avoir profité de la chaleur qui venait calmer la brulure de ses muscles, il sortit de la douche et enfila un sweat blanc et un jean. Ce n'était pas souvent qu'il avait l'occasion d'en mettre, passant la plupart de ses journées en jogging et n'aimant pas spécialement ça, mais il pouvait bien faire un effort ce jour-là.

Louis jeta un rapide coup d'œil à l'heure sur son téléphone et attrapa une veste avant de descendre deux à deux les escaliers.

C'est en l'entendant descendre que sa sœur émergea du salon, sa tasse de chocolat chaud à la main et un air suspicieux sur le visage. Ses yeux scannèrent sa tenue et l'observèrent prendre ses baskets pour les enfiler.

« Tu vas où ? » Lui demanda-t-elle en fronçant les sourcils avant de prendre une gorgée de sa boisson. « Tu viens juste d'arriver. »

Le garçon se contenta de la regarder fixement tout en terminant de lacer ses chaussures. Il aurait pu lui dire la vérité, mais il savait qu'elle allait trouver le moyen de tourner la situation en dérision et de se moquer de lui. Oh non, il ne voulait pas lui donner cette satisfaction.

« J'y vais, ne m'attendez pas pour manger. » S'écria-t-il avant de sortir précipitamment par la porte d'entrée et éviter la révolte de sa sœur.

Son trajet n'était pas très long, le point de rendez-vous convenu étant à seulement quelques rues de chez lui, il arriva donc avec plusieurs minutes d'avance et s'assit sur un banc qui bordait l'entrée du parc de la ville.

Même si la nuit était déjà tombée et que les rues étaient désormais éclairées par les lampadaires, le vent glacial soufflant dans la cime des arbres, les gens déambulaient avec le sourire aux lèvres. Les fêtes de fin d'année n'étaient que dans quelques semaines, mais leur effet se faisait déjà ressentir, pour le plus grand bonheur de Louis.

Ce dernier sortit son téléphone pour passer le temps et alla sur les réseaux sociaux. La première publication qui s'afficha fut celle de Juliette. La jeune fille n'était pas très réseaux sociaux et ne postait que très rarement au quotidien. Seulement, elle mettait toujours un point d'honneur à poster après chaque compétition dans laquelle elle remerciait toute l'équipe ayant permis leur victoire, ou leur défaite.

Cette fois-ci ne faisait pas exception.

Louis ne put s'empêcher de sourire en voyant les photos qu'elle avait choisi. Si, habituellement, elle mélangeait les photos de leurs performances et de la remise des prix, pour celle-ci elle n'avait choisi que des photos où ils étaient tous les deux et aucune durant leurs programmes.

La première avait été prise juste avant qu'ils débutent leur programme long alors qu'ils étaient sur la glace. Les cheveux détachés de sa meilleure amie tombaient en cascade dans son dos et sa robe dorée faisait ressortir la subtilité de son maquillage. Le front collé au sien et les yeux fermés, la photo capturait parfaitement le moment pendant lequel ils s'enfermaient dans leur bulle.

La deuxième les représentait juste après leur danse rythmique. Les bras passés autour de son torse, Juliette avait le visage enfoui dans son cou alors qu'elle s'accrochait à lui comme si sa vie en dépendait. Louis ne s'en était pas rendu compte sur le moment, bien trop occupé à reprendre sa respiration, mais elle semblait parfaitement en paix dans ses bras.

Le regard qu'ils échangeaient sur la dernière photo ne mentait pas. Perchés sur la plus haute marche du podium, leurs médailles autour du cou, ils partageaient un regard qui retranscrivait toute la fierté qu'ils ressentaient. Oui, leur communication verbale n'avait pas été à son paroxysme à ce moment-là, mais ils se rejoignaient dans leur victoire.

Sa légende était aussi très révélatrice. Bien sûr, elle y remerciait Natalia et toute l'équipe de coaching pour leur accompagnement, amis et famille pour leur soutient et la patinoire qui les avait accueillis pour l'organisation. Le mot qu'elle lui adressait spécifiquement n'était pas très long, mais voulait tout dire.

Louis. Ne perds jamais ton dévouement, ta confiance et ton enthousiasme, ils feront ta réussite. Merci pour tout.

Louis avait très bien compris le message qu'elle essayait de lui faire passer à travers cette publication. C'était sa façon de s'excuser une nouvelle fois de la distance qu'elle avait installé entre eux. Alors oui, elle ne voulait pas lui dire pourquoi et il aurait pu lui en tenir rigueur jusqu'à ce qu'elle craque, mais comment le pouvait-il lorsqu'elle lui faisait de telles déclarations publiques, avec des images plus que des mots ?

Non, il était perdu à jamais, il ne pouvait rien lui reprocher.

Il partagea la publication et laissa un commentaire qui voulait tout et ne rien dire avant de verrouiller son portable et de le ranger dans sa poche, l'esprit enfin tranquille. La légèreté qui s'était installée au fond de lui le faisait flotter dans l'atmosphère hivernal et il observait autour de lui, le regard vif.

Ses yeux furent attirés par un mouvement à sa droite et il tourna la tête pour voir Elena s'approcher avec un sourire aux lèvres. Ses longs cheveux noirs étaient rassemblés en deux tresses alors qu'un bonnet gris venait lui couvrir le front et les oreilles.

Les mains enfoncées dans les poches de son blouson, elle s'arrêta à ses côtés d'un pas sautillant. « Félicitation pour cette nouvelle première place Monsieur. C'est la combientième depuis le début de la saison déjà ? »

Un sourire vint étirer les lèvres du garçon. « Quatre sur cinq si mes calculs sont bons. Après, on ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. »

« D'après ce que j'ai pu entendre, » continua-t-elle alors qu'il lui faisait signe de le suivre, « vos concurrents commencent sérieusement à envisager de vous donner un coup sur la tête avant que vous passiez pour essayer de vous ralentir. »

Il balaya sa remarque de la main. « Ils peuvent toujours essayer, c'est pas ça qui va nous arrêter. »

Elena secoua la tête et rigola. « Plus sérieusement, est-ce que tu es content de ce que vous avez présenté ? »

« C'était propre. » Répondit-il en hochant la tête et en évitant un groupe d'enfants qui s'amusaient à courir sur les trottoirs.

La jeune fille plissa les yeux. « Mais ? Tu n'as pas l'air convaincu. »

Louis soupira. C'était vrai, il ne l'était pas. Certes, leurs programmes s'étaient aussi bien déroulés qu'ils auraient pu l'espérer. Leur patinage avait été fluide et démuni de grosses erreurs, exactement ce qu'il fallait pour sécuriser la première place. Mais il y avait quand même quelque chose qui le chiffonnait.

« Mais je ne sais pas trop. » Grimaça-t-il en haussant les épaules. « Nos notes se maintiennent et je n'aime pas ça. »

« Qu'est-ce que tu veux dire ? »

Louis prit quelques secondes pour réfléchir. Il ne savait pas vraiment comment formuler son ressenti. « Eh bien, nos programmes sont bons et ne sont pas faciles, ils font certainement partis de mes préférés, mais on les maitrise tellement que j'ai l'impression de ne plus avoir de challenge. C'est pour ça qu'on a toujours les mêmes notes, on ne fait que reproduire la même chose à chaque fois, sans innovation, sans s'améliorer. »

« Donc, » reprit Elena qui semblait suivre son chemin de pensées, « tu aimerai complexifier vos chorégraphies. »

« Complexifier je ne sais pas, mais j'aimerai y apporter de nouveaux éléments. » Elle le regarda avec insistance. « Oui bon d'accord, j'aimerai les complexifier. Il faut que j'en parle à Natalia. » Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille qui baissa les yeux. Louis la regarda faire avec curiosité. « Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi est-ce que tu fais cette tête ? »

« Rien de spécial, c'est juste que- » Son sourire s'agrandit alors qu'elle se tournait dans sa direction. « Je pense que tu peux être fier de toi. »

Louis fronça les sourcils sans comprendre. « Pourquoi ? Je ne suis pas sûr de te suivre. »

« Eh bien, tu trouves que ce n'est pas assez, tu veux aller plus loin. » Elle plissa les yeux et pencha légèrement la tête sur le côté. « C'est ton ressenti à toi, tu n'as pas mentionné Juliette une seule fois dans ce que tu m'as dit. »

Il la regarda bouche bée, laissant ses paroles s'insinuer dans son esprit. A vrai dire, il ne s'en était pas rendu compte. Sur le moment, la seule chose à laquelle il pouvait penser était la contrariété qui se développait en lui depuis l'annonce de leurs notes. L'envie de mieux faire le dévorait de l'intérieur.

Une certaine insolence s'installait sur son visage alors qu'Elena lui donnait un coup d'épaule. « Alors, ça fait quoi d'avoir retrouvé l'envie de patiner pour toi ? »

« Franchement, je n'arrive pas à croire que je ne m'en suis pas rendu compte avant. Ça n'a vraiment plus rien à voir. » Admit-il en la regardant dans les yeux. « Merci, j'aurais pu continuer comme ça longtemps si tu ne m'avais pas fait la remarque. »

Les yeux de la jeune fille s'éclaircir, scintillant à la lumière des lampadaires. La douceur et la relaxation qui s'en dégageaient étaient telles qu'il ne les avait jamais vues chez elle. Peut-être qu'il se faisait des idées, mais Louis était heureux d'être à l'origine de son changement de comportement, il s'en sentait fier.

« Bon ! » S'exclama-t-elle en sautillant à ses côtés. Elle n'avait pas besoin de lui répondre, son regard avait parlé pour elle. « Qu'est-ce qu'on fait ? J'avoue que je ne connais pas trop la ville. »

Louis s'immobilisa sur le trottoir, forçant le couple qui les suivait à le contourner. « Ça fait maintenant des mois que tu habites ici et tu ne connais toujours pas la ville ? »

Elle se tourna vers lui avec un regard entendu. « Ne me regarde pas comme ça, tu sais très bien que je n'ai pas le temps de me promener. »

« Tu ne prends pas le temps, nuance. » Il mima un soupire dramatique et reprit sa route d'un pas nonchalant. « T'as de la chance d'être tombée sur le guide touristique de la ville. »

Elena haussa un sourcil, accélérant le pas pour le rattraper. « Pourquoi ? Parce que ça fait des années que t'y habites ? »

Lentement, un sourire vint étirer ses lèvres. « Parce que j'y suis né et que je ne l'ai jamais quittée. Allez viens, c'est peut-être pas la ville la plus populaire du pays, mais je sais exactement ce qu'il faut que je te montre. »

Ils ne mirent que quelques minutes à arriver à destination. Louis n'avait pas menti lorsqu'il lui avait dit que la réputation de la ville n'était pas très étendue. Ce n'était clairement pas l'une des premières destinations touristiques du pays, mais ça ne voulait pas dire qu'elle n'avait rien à offrir.

A vrai dire, elle était largement sous-cotée. Non seulement le charme de l'ancien faisait son effet, mais la ville revêtait une nouvelle image lors des fêtes de fin d'année. Louis ne devait pas être des plus objectifs, mais le marché de Noël qui était organisé chaque année était l'un des plus beaux qui lui avait été donné l'occasion de visiter.

C'était donc tout naturellement qu'il s'était dit qu'il s'agissait de l'évènement à présenter à Elena, surtout si elle ne connaissait pas du tout ce coin de la ville, comme elle avait fini par lui dire.

Et, honnêtement, c'était la meilleure idée qu'il aurait pu avoir.

Il n'avait pas la moindre idée du temps qu'ils passèrent à déambuler dans les rues, passant d'un cabanon rempli de décorations de Noël à un autre vendant du chocolat chaud, mais il découvrait une toute nouvelle personnalité chez la jeune fille.

Il n'avait plus à côté de lui l'athlète réservée et concentrée sur son objectif, qui se distançait des autres pour ne pas perdre son sérieux. Non, son esprit était bien loin de sa carrière, elle observait chaque stand avec un intérêt particulier et son sourire ne la quittait pas une seule seconde.

Louis était absolument fasciné par son comportement. L'excitation et l'impatience qui se dégageaient d'elle étaient irrésistibles et entraînantes, il se sentait happé par son énergie. C'était très difficile à décrire, mais sa présence le galvanisait.

« Sérieusement, c'est certainement le meilleur chocolat chaud que j'ai jamais goûté. » Déclara-t-elle en écarquillant les yeux, de la fumée s'échappant du verre qu'elle avait dans les mains. « Non pas que j'ai beaucoup de points de comparaison, mais quand même. »

« Tu vas me dire que tu t'empêches de profiter même du chocolat chaud ? » S'exclama-t-il d'un ton outré, une main sur le cœur pour l'effet dramatique.

Elena le regarda, désespérée, et leva les yeux au ciel. « Il faut que je regarde comment ils font, c'est pas du cacao de supermarché ça. »

Alors que son regard venait se fixer derrière lui, le garçon laissa ses yeux divaguer le long de son visage.

La lumière se reflétait dans ses iris, leur donnant une couleur claire et contrastée contrairement à leur habitude, et le bout de son nez avait prit une teinte rougeâtre au contact de la chaleur de son chocolat chaud qui se heurtait à la fraîcheur du vent qui soufflait. Ses lèvres aussi étaient rouges.

Louis y pensait, il y pensait sérieusement.

Mais y penser était une chose, le faire en était une autre. Les rouages de son esprits tournaient à plein régime, tentant de mettre un plan en place, mais étaient constamment distraits par l'éclat provenant de sa compagnie. Il n'arrivait plus à faire la distinction entre la réalité et les images qui se formaient dans sa tête.

Il l'observa se concentrer à nouveau sur lui, ses lèvres bouger alors qu'elle lui disait quelque chose, mais dont il n'avait aucune idée de quoi il s'agissait, les oreilles sifflantes de l'envie qui lui tiraillait l'estomac.

Si facile, si près du but. Il ne risquait rien à essayer.

« Pourquoi est-ce que tu- »

Mais Louis ne lui laissa pas le temps de terminer sa question et céda sous le poids de ses pensées. Sa tête n'avait plus aucun contrôle sur son comportement, ayant laissé les rênes à son instinct.

Son cerveau termina de court-circuiter lorsque ses lèvres se posèrent sur celles d'Elena et qu'elle ne fit aucun mouvement pour l'en empêcher, au contraire.

Oui, il ne risquait rien à essayer.

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