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Chapitre 10

Juliette balayait la patinoire du regard à la recherche d'une personne bien précise. Elle ne savait même pas si le moment était opportun, elle pouvait interrompre une discussion sérieuse, une remise en question ou même un entraînement, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Il fallait absolument qu'elle parle à quelqu'un et ce quelqu'un était Anastasiya.

Elle trouva rapidement cette dernière à l'opposé de la patinoire et ne perdit pas de temps pour la rejoindre, essayant tout de même de ne foncer dans personne. Elle rejoignit rapidement son amie qui était en train de discuter avec Anton et Thibaut et s'arrêta à ses côtés.

« Juliette, tu tombes à pic ! » S'exclama-t-elle avec un grand sourire, la prenant par le bras. « On se demandait quand est-ce que Natalia avait prévu son repas de début de saison et peut-être que tu es déjà au courant ? »

« Vendredi je crois. » Répondit la jeune fille d'un air absent.

Elle avait beau être venue jusqu'ici, Juliette ne savait pas vraiment comment amener le sujet. Peut-être se trompait-elle et devait-elle garder cette histoire pour elle. Seulement, le malaise qui lui torturait l'estomac était bien présent et elle avait désespérément besoin d'aide pour changer ça.

Elle essaya à plusieurs reprises d'interrompre leur conversation, mais n'arrivait pas à s'imposer. Les doutes venaient polluer son esprit et altérer son jugement. Finalement, elle finit par serrer la main de son amie pour attirer son attention. Celle-ci se tourna vers elle, une interrogation silencieuse se lisant sur son visage.

« Est-ce que je peux te parler en privé ? »

Un éclat de curiosité passa dans ses yeux alors qu'elle acquiesçait et les deux filles s'éloignèrent des garçons. Maintenant qu'elles se retrouvaient seules, le cœur de Juliette se mit à battre plus fort et sa gorge s'assécha. L'hésitation faisait rage au fond d'elle et elle ne savait vraiment pas comment commencer.

Anastasiya fronça les sourcils et lui serra la main pour l'encourager. « Tu sais, tu n'es pas obligée de me parler si tu n'en as pas envie, mais je t'avoue que tu m'inquiètes un peu là. » Juliette jeta un coup d'œil autour d'elles, mais elles étaient seules. « Ce n'est pas grave au moins ? »

La jeune fille secoua la tête avant de grimacer. « Pas vraiment, mais- Écoute, ne me prends pas pour une folle, mais je vais te parler d'Adam. »

La surprise se peigna sur les traits de son amie. « Adam ? J'ai cru que- » Mais elle s'interrompît et balaya sa remarque de la main. « Je t'écoute. »

Juliette prit une grande inspiration pour se donner du courage. « Tu ne le trouves pas un peu bizarre, je veux dire dans sa façon de se comporter avec nous ? »

Anastasiya se tourna vers la porte qui menait aux vestiaires, comme si elle s'attendait à le voir apparaître à la mention de son prénom. « Bizarre ? Non, je le trouve même plutôt gentil. Pourquoi ? »

« C'est juste que- » Elle hésita une nouvelle fois, se demandant si elle ne se faisait pas des idées. « Il n'arrête pas de m'envoyer des messages et je n'aime pas trop ça. »

« Quel genre de messages ? » Elle lui tendit son téléphone ouvert sur la conversation qui n'allait que dans un sens. « Juliette, il veut juste te draguer. Je ne vois pas pourquoi ça t'étonne, il n'a que ton nom à la bouche depuis qu'il est arrivé. »

Mais cette dernière secouait déjà la tête. « Je sais ce qu'est de la drague, Valeriy passe son temps à flirter avec moi. C'est bon enfant. Là, il y a quelque chose de malsain. »

Son amie ne semblait pas convaincue par ses dires. « Est-ce qu'il a déjà eu un mot ou un geste de déplacer envers toi ? »

Juliette sentit ses joues se colorer de rouge. Là était tout le problème. La partie rationnelle de son cerveau lui répétait qu'il ne faisait qu'envoyer des messages tout à fait innocents et qu'il avait toujours été simplement poli avec elle. Mais l'autre partie d'elle qui était dirigée par son instinct lui hurlait de partir en courant dans la direction opposée.

« Je pense vraiment que tu te fais des idées là. » Déclara Anastasiya qui l'observait avec inquiétude.

« Je te promets qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. » Juliette insistait, mais elle avait vraiment besoin que son amie entende raison. « Il savait déjà qui j'étais avant même que je me présente. »

« Tout le monde sur le circuit junior sait qui tu es, depuis des années déjà. »

« Comment expliques-tu qu'il insiste sur le fait qu'il ne savait pas qui était Louis alors ? J'ai patiné avec lui dès ma première saison et ça fait huit ans. »

Anastasiya leva les yeux au ciel. « Je sais pas si tu as remarqué, mais les deux ne s'apprécient pas vraiment. Je suis sûre qu'il a dit ça uniquement pour l'énerver. »

Juliette comprenait parfaitement son point de vue et l'explication logique qu'elle trouvait à tous ses arguments, elle aurait peut-être pensé la même chose si les rôles avaient été inversés. Mais elle ne pouvait pas non plus mettre de côté ce qu'elle ressentait et elle était persuadée que l'histoire ne s'arrêtait pas à une simple jalousie.

« Écoute Ju', » commença Anastasiya en lui prenant la main, « tu es simplement stressée et tu te montes la tête pour rien. C'est compréhensible avec la pression que tu as sur les épaules cette année, entre les résultats des tests et les championnats, c'est normal. Mais Adam est juste quelqu'un de lambda qui a le béguin pour toi. C'est tout. »

Le cœur de Juliette s'alourdit un peu plus. Elle savait au fond d'elle qu'elle ne se faisait pas d'idée et que ce n'était pas du stress Elle en était absolument convaincue. Savoir que même son amie ne la croyait pas, lui faisait plus de mal qu'elle ne l'aurait pensé.

Elle s'apprêtait à insister, lui demander ce qu'elle devait faire pour changer la situation, mais elle n'en eut pas l'occasion. Elle aperçut du coin de l'œil deux silhouettes s'approcher d'elles. Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines lorsque Baptiste et Adam s'arrêtèrent à leurs côtés, un grand sourire sur les lèvres.

Anastasiya le leur rendit avec plaisir, mais Juliette n'arrivait pas à s'y résoudre. Un bourdonnement commençait à résonner dans ses oreilles alors que son rythme cardiaque s'accélérait. C'était totalement indécent, il n'y avait aucune raison pour que son corps réagisse de cet façon, mais elle n'avait aucun contrôle dessus.

« On aimerait avoir votre avis. » Déclara Baptiste, complètement aveugle à la panique qui commençait à s'emparer de le jeune fille. « On a un débat sur lequel de ces deux portés est plus difficile à exécuter, mais on n'arrive pas à se mettre d'accord. »

Juliette se fit violence pour se concentrer sur les deux vidéos que leur montrait le garçon. Le premier était un porté qui se faisait très proche du sol, les corps des patineurs en étaient parallèle. La fille reposait entièrement sur les jambes de son partenaire qui se tenait dans une position assise. Le second porté s'effectuait debout, la fille avait la tête en bas alors qu'il la retenait par la main et que sa seconde était placée sur l'une de ses chevilles.

Anastasiya fronça les sourcils. « Les deux m'ont l'air compliquée, je ne sais pas, je n'ai encore jamais eu à les apprendre. » Tous se tournèrent vers Juliette dont le visage était toujours aussi renfermé. « Tu les connais, n'est-ce pas ? »

Elle n'aimait pas lorsque l'attention était sur elle en dehors de ses performances sur la glace et la présence d'Adam n'arrangeait rien. « Le premier est plus compliqué car tout est une question d'équilibre, le deuxième est plus impressionnant, mais il se base uniquement sur la force et le mouvement des deux. »

« Je ne comprends pas. » Le regard de Baptiste passait des vidéos à Juliette, la confusion ne faisant qu'un avec son visage. « Il y a beaucoup moins de zones de contact sur le deuxième, sans mentionner que le mouvement est circulaire et non vers l'avant. » Il soupira de frustration avant de se tourner pleinement vers elle. « Tu ne veux pas me montrer ? »

Cette réflexion arracha un sourire à Juliette. De tous les garçons de l'équipe, Baptiste était certainement son préféré. Il ne patinait pas sans se poser de question, il cherchait toujours à comprendre comment fonctionnait le mouvement et décomposait constamment chaque étape. Sa volonté était plus forte chaque jour et c'était ce qu'elle appréciait et admirait le plus chez lui.

« Comment est-ce que tu veux que je te montre toute seule ? Je ne sais pas si tu as remarqué, mais Louis n'est pas là. » Rigola-t-elle avec un signe autour d'eux.

« Je peux t'accompagner si tu veux, je les connais tous les deux. »

Le sourire de Juliette retomba, soudainement rappelée à la réalité. Adam la fixait sans ciller. Il y avait quelque chose d'urgent dans son regard. Ses lèvres lui posaient la question, mais ses yeux l'ordonnaient de prendre sa main et de faire ces portés avec lui.

« Je- »

« C'est juste pour montrer à Baptiste, rien de plus. » Ajouta-t-il, un sourire fade se glissant sur ses lèvres.

La jeune fille secoua la tête. « Désolée, mais non. Je ne patine qu'avec Louis. »

Le garçon lâcha un rire qui résonna en Juliette comme le bruit d'une cloche en haut d'une église. Il se voulait chaleureux et léger, mais elle sentait clairement qu'il était dénué d'humour et transportait avec lui une sensation de froid et de mépris.

« Tu l'as dit toi-même, il n'est pas là. » Il lui tendit une nouvelle fois la main. « Si tu as peur que je te laisse tomber, je te promets que ce n'est pas dans mes plans. »

Juliette se sentait coincée de tous les côtés. La panique qui sommeillait dans le creux de son estomac s'était réveillée et se répandait rapidement dans le reste de son corps. Elle venait envelopper son esprit, ne laissant entrer aucune des paroles rassurantes qu'elle pouvait se dire. Elle était coincée physiquement et émotionnellement.

La goutte de trop fut quand sa main effleura son bras. Elle eut l'impression de se prendre une décharge électrique, comme si elle avait touché le fil d'une clôture sans prendre de précaution. Sa respiration se coupa et un poids se déploya sur sa poitrine.

Avec un mouvement de recule qu'elle ne put dissimuler, Juliette se tourna vers Baptiste dont l'incompréhension grandissait à mesure que les secondes passaient. « Est-ce que tu sais où est Louis ? »

« Euh, il était derrière moi, il ne devrait pas tarder à arriver. » Il jeta un regard à Anastasiya qui semblait aussi perdue que lui. « Ça va ? »

Mais Juliette n'écoutait déjà plus, elle avait de plus en plus de mal à respirer. Machinalement, elle posa une main sur son sternum et commença à y faire des gestes circulaires pour le stimuler. Malheureusement, l'effet attendu ne se manifesta pas et son souffle se fit sifflant.

« Il faut que j'y aille. »

Sans attendre une quelconque réaction de la part de ses deux amis, elle se précipita vers la sortie, à peine consciente que quelqu'un l'appelait par son prénom. Elle enfila ses protèges-lames et partit au plus vite en direction du couloir qui menait aux vestiaires. Elle ne pouvait pas se rendre dans ces derniers, au risque que Louis s'y trouve, mais elle devait absolument prendre l'air.

Ses poumons la brûlaient, hurlant pour qu'on leur donne de l'oxygène. Le fracas qui se propageait dans sa tête la rendait complètement sourde au monde extérieur et sa vision vacillait, s'obscurcissant à intervalles régulières avant de devenir beaucoup trop éblouissante.

Juliette déboula dans les toilettes, refermant rapidement la porte derrière elle. Elle s'appuya contre les lavabos, mais n'osa pas regarder dans le miroir de peur de l'image qu'il allait lui renvoyer. Le monde s'obscurcit une fois de plus et elle ferma les yeux.

C'était trop, beaucoup trop.

Son corps se refermait sur lui-même et ne voulait plus accepter ce qui lui était vital. Ses peurs venaient la poignarder dans le cœur, répétant en boucle ce qu'elle avait essayé d'ignorer pendant des semaines.

Elle se faisait des idées. Mais il se comportait bizarrement avec elle. Il était simplement poli. Mais il passait ses journées à lui envoyer des messages. C'est le stress qui parle. Mais ça n'a rien à voir avec sa saison.

Juliette sursauta lorsqu'une main se posa sur son bras. Elle se retourna vivement et fut accueillie par les yeux verts, brillants et inquiets, d'Anastasiya. Elle voyait la bouche de celle-ci bouger, mais aucun son n'atteignait ses oreilles.

D'un seul geste, la jeune fille la fit asseoir sur le sol, glissant sa main dans la sienne. Elle la lui serra à plusieurs reprises de manière réconfortante, sans pour autant arrêter de lui parler. Petit à petit, Juliette parvint à comprendre quelques mots.

« Respire, inspire et expire. »

Mais elle secoua la tête, une lueur frénétique s'emparant de ses yeux bleus. « Je- Je n'y arrive pas. » Sa voix était rauque et hésitante. Ses poumons avaient hurlé de douleur lorsqu'elle les avaient prononcés.

Elle sentait l'aura calme d'Anastasiya s'heurter à sa panique alors que son amie tentait de l'amener à respirer calmement. « C'est ton sternum qui est bloqué. Grandis-toi, comme si un fil te tirait par la tête. Exactement comme tu pourrais le faire lorsque tu veux aider Louis pour un porté où il faut prendre de la hauteur. » Elle se redressa pour illustrer ses paroles. « Tu inspires grandement et tu expires lentement. »

Juliette acquiesça maladroitement et prit exemple sur son amie, essayant désespérément de synchroniser sa respiration à la sienne. Dans un premier temps, elle eut l'impression que cette technique était sans résultat et qu'elle n'arrivait toujours pas à respirer correctement.

Seulement, après quelques minutes, elle sentit ses poumons se remplir doucement d'oxygène et les battements de son cœur reprendre un rythme régulier, si ce n'est toujours un peu rapide. Le soulagement se répandit dans ses veines alors que les larmes lui montaient aux yeux.

Juliette n'aimait pas faire des crises de panique. La peur qu'elle ressentait dans ces moments-là surpassait tout ce qu'elle avait pu vivre dans ses seize années de vie et la fatigue du contre-coup la faisait tout autant souffrir que la crise en elle-même.

Anastasiya essuya une des larmes qui lui avait échappée et qui descendait lentement sur sa joue. « Est-ce que tu veux que j'aille chercher Louis ? J'ai réussi à calmer ta respiration, mais je ne pense pas avoir arrêté la crise pour autant. »

Sa voix était douce et patiente, mais Juliette secoua rapidement la tête. « Non, il ne faut surtout pas qu'il le sache. Il va forcément me demander ce qui l'a déclenchée et je n'ai pas envie de lui dire. Promets-moi de ne pas lui en parler. »

« Juliette... » Mais la jeune fille insista du regard, il ne fallait pas qu'il le sache. « D'accord. » Anastasiya soupira. « C'était quand ta dernière crise ? »

Elle haussa les épaules, reniflant et s'essuyant les yeux avec la manche de son pull. « Plus d'un an dans la vie quotidienne, mais lors de la dernière compétition de la saison pour ce qui est du patinage. »

Son amie grimaça et baissa les yeux sur leurs mains toujours entremêlées. « Je suis désolée, j'aurais dû t'écouter quand tu m'as fait part de tes doutes. »

Juliette balaya sa remarque de la main. « C'est pas grave, je ne me serais pas cru non plus honnêtement. »

« Tout de même, je n'aurais pas dû rejeter ton ressenti comme ça. » Elle se mordilla la lèvre. « Si sa simple présence provoque une telle réaction chez toi, c'est qu'il y a une raison. La façon dont il insistait n'est pas normale non plus, il aurait dû abandonner dès que tu lui as dit non. »

Juliette soupira de soulagement. Savoir qu'elle n'était pas folle et qu'elle n'était désormais plus seule à remarquer que quelque chose clochait dans le comportement de ce garçon la réconfortait.

« Il faut que tu en parles, au moins à Natalia. »

La jeune fille regarda son amie d'un air interdit. « Qu'est-ce que tu veux que je lui dise ? Que je ne le sent pas, mais que je n'ai aucune preuve pour appuyer mes dires ? Ça ne va servir à rien, ce n'est pas suffisant pour qu'elle puisse faire quoi que ce soit. »

Anastasiya leva les yeux au ciel. « Sérieusement Juliette, tu fais partie de son duo star. Elle met plus d'espoir en vous deux qu'en nous tous réunis. Tu penses vraiment qu'elle ne va rien faire si la simple présence de quelqu'un met en péril votre saison ? Surtout si cette personne ne fait déjà aucun effort dans ce qu'elle lui propose. Elle va tout faire pour vous préserver et n'hésitera pas une seconde à lui dire d'aller se faire voir ailleurs. »

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Juliette aimait penser que son entraîneuse la soutenait peu importe ce qu'elle pouvait lui dire, mais elle ne pouvait pas imaginer non plus qu'elle puisse agir sur un simple ressenti. Adam allait forcément demander des explications et elle devait être en mesure de lui en donner.

« Je vais y réfléchir, » concéda-y-elles pour rassurer son amie, « mais, pour l'instant, je vais continuer à faire comme je faisais jusqu'à présent et je vais l'ignorer. »

« Tu es sûre que ça va suffire ? »

À vrai dire, elle ne l'était pas du tout, mais elle était également à court d'idée. « On verra bien. » Elle jeta un coup d'œil à sa montre et soupira. « On devrait y aller, avant qu'ils se demandent tous où on est passées. »

Anastasiya se leva et l'aida à se remettre sur ses pieds. « Tu es certaine que ça va ? »

Sa fatigue était grandissante et elle ressentait toujours un sentiment d'inconfort, mais elle hocha la tête. Juliette avait déjà bien trop de personnes qui s'inquiétaient pour sa santé mentale, elle ne voulait pas en rajouter.

Les deux filles retournèrent sur la patinoire où attendaient leur partenaire, l'un à côté de l'autre. Anastasiya lui serra une dernière fois la main avant de se diriger vers Baptiste, un peu plus loin. Juliette enleva une nouvelle fois ses protèges-lames et posa un pieds sur la glace.

« Je croyais que c'était moi qui étais en retard normalement. »

La petite bulle de panique qui persistait au fond d'elle et qui signifiait que sa crise n'était pas totalement terminée éclata en entendant la voix de Louis. Juliette ferma les yeux et soupira en sentant son cœur s'accélérer.

Elle glissa jusqu'à lui et passa ses bras autour de son torse, posant son front contre sa clavicule. Malgré la surprise, il lui rendit immédiatement son étreinte, encerclant ses épaules de ses bras et appuyant sa joue contre sa tempe.

Juliette laissa son odeur et sa chaleur l'envelopper et chasser ses mauvaises pensées. Elle se concentrait sur l'effet qu'avait sa peau contre la sienne, un sentiment de sécurité de propageant dans tout son corps.

« Ça va ? »

La jeune fille hocha la tête. Elle était fatiguée et secouée, mais était au moins en paix avec elle-même dans ses bras.

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